Une promenade inoubliable... (P.V. Jill)

Le regard d’azur d’une douceur infini et d’une sincérité touchante du maraudeur se perdait dans les iris noisette troublé de la pilote En écoutant religieusement les paroles de sa texane, l’adonis à la crinière blonde voulu la réconforter et lui assurer que tout irait bien. Mais Elliot pouvait sentir que la belle voulait s’exprimer, cracher un peu le venin de l’incertitude de son cœur qui recommençait à reprendre espoir en l’amour. L’armurier serra tendrement les doigts de Jill pour lui apporter un support physique et une présence dans sa lutte. Quand elle eut fini ce fut à son tour de déposer sa main rugueuse et tendre sur la joue de porcelaine de la brunette troublé. Alors la voix chaude et réconfortante de l’homme musculeux franchit ses lippes charnues pour caresser l’ouïe de celle qui était devenu tout pour lui.

Elliot- Jamais tu ne vas me décevoir Jill. Tu me démontre encore ta volonté d’airain et ton caractère bien trempé en voulant simplement nous protéger tous les deux.

Il ancra son regard d’azur brillant d’un amour sincère et surtout infini dans les yeux de la belle et fit un sourire qui se voulait réconfortant et apaisant.

Elliot- Je ne peux te dire que si tu me mérite car c’est à toi de répondre à cette question. Pour moi c’est limpide comme de l’eau de roche. Quel que soit ta décision je voudrais partager le chemin de la vie à tes côtés. Que ce soit en ami fidèle ou bien en l’homme le plus chanceux du monde d’avoir une amie de cœur comme toi.

Le front de l’homme se colla alors à celui de la magnifique jeune femme et ils purent apprécier cette douce chaleur de leurs âmes unis.

Elliot- Nous sommes chanceux d’être ensemble, de s’être rencontrer… Depuis si longtemps que je me senti aussi bien avec une femme.

Caressa une dernière fois la joue de pêche de la jeune femme qui était troublé par ce revirement soudain, Elliot s’approcha pour la serrer tendrement dans ses bras. Comme si l’homme ne pouvait se passer guère longtemps de la présence de la jeune femme. Que Jill était devenue son univers, sa raison d’exister tout simplement. Alors il murmura avec lenteur et surtout une douceur presque surnaturelle dans le creux de l’oreille de la sublime brunette.

Elliot- Tu crois que tu n’as pas le droit de me demander de t’attendre. Moi je prends le droit de patienter juste à la fin des temps pour toi… Car chaque seconde d’attende n’est rien pour moi car je sais que tu vaux tout l’or du monde et tu comptes énormément pour moi…

Il rajouta alors avec sincérité et une franchise désarmante.

Elliot- Depuis sept ans je suis une âme errante et grâce à toi j’ai pu voir le pourquoi j’ai survécu à tous ces combats… Je t’attendais sans te connaître et maintenant je te connais et j’apprécie tout de toi. Donc prend ton temps et laisse ton cœur peser le pour et le contre…

Ils restèrent plusieurs minutes enlacées profitant au maximum de la présence de l’autre. De leurs cœurs être en symbiose et leurs âmes s’effleurer car eux ils avaient compris la présence de l’âme sœur. De nouveau l’ancien mercenaire berçait avec tendresse la pilote et bientôt il ajouta avec lenteur.

Elliot- Nous avons une permission de quarante-huit heures… Je suis si bien avec toi… Nous pourrions louer chacun une chambre et pouvoir déjeuner ensemble demain matin… Ensuite pourquoi pas une promenade à cheval et on pourra s’emmener un lunch… Nous serons seuls au monde et nous pourrions discuter de tous et de rien à ta guise…

Un gîte annonçait qu’il restait des chambres disponibles tout près. Hors ce que l’homme ne savait point c’est qu’il restait d’une chambre immense pour un couple ou bien deux chambres individuelles avec porte communicante. Mais le désir du blondinet c’était surtout que sa belle puisse se reposer et que demain ils puisent simplement être ensemble…

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Le sourire de l’homme atteignit des azimuts quand la jeune femme sembla pencher vers le gîte. Il fit un clin d’œil complice, totalement charmant et bon enfant à la pilote de son cœur. Il se leva lente et tendit la main pour aider la belle à se lever. Les lippes charnues d’Elliot se déposèrent sur le dos de la main de Jill pour lui prodiguer un baisemain d’une douceur et d’une sensibilité absolue.

Elliot- Pour les brosses à dents il y a la pharmacie… Sinon j’ai un t-shirt et un short dans la camionnette. En bon éclaireur et ancien scout j’ai toujours des vêtements de surplus dans mon sac de sport au cas où.

Tout naturellement, comme si leurs corps ne pouvaient se passer l’un de l’autre, le duo se rapprocha pour prendre la direction du véhicule. Un bras réconfortant et surtout apaisant était passé sur les épaules de la brunette qui avait libéré le cœur du blondinet du carcan de la tristesse et de la douleur. Ils cheminèrent un moment, l’ancien mercenaire chantonnant quelques ballades pour égayer ce trajet. Ce chemin que l’adonis ne désirait n’arriver jamais à destination. Après la pharmacie et le sac de sport dans la camionnette, les deux soldats de la Porte des Étoiles entrèrent dans le petit gîte champêtre. Elliot rigolait et il fallait être aveugle pour ne pas voir la tendresse et la douceur dans le regard d’azur troublant de l’armurier. Une dame d’un certain âge les accueillit avec le sourire.

Dame- Bienvenue au gîte du passant. Il me reste que trois chambres pour la nuit. La grande chambre pour deux ou bien des chambrettes individuelles avec porte communicantes au besoin.

Elliot secoua la tête avec un sourire éclatant. Le blondinet aurait pris la grande chambre pour pouvoir dormir avec le centre de son univers. Les deux âmes enlacées tendrement sans arrière-pensées lubriques. Juste un sentiment de tendresse, de réconfort et d’apaisement de sentir de nouveau une personne lover contre le torse d’adonis du maraudeur. Pouvoir simplement être paisible et d’avoir une nuit sans que les songes infernaux d’une vie de violence ne vient tourmenter l’esprit du vétéran briscard.

Elliot- Je crois qu’une chambre chaque sera parfait… Si ça te va....

De nouveau le respect et la sollicitude à l’état brute du mercenaire revenait avec douceur pour englober la belle. Il n’imposait rien à Jill, laissant le choix finale pour la nuitée. Elle devait se douter que les intentions de l’armurier étaient noble et aucunement de manière à profiter d’elle. D’autres hommes auraient simplement demandé avec envie la grande chambre dans l’espoir de galipettes nocturnes. La dame les conduisit au salon et leur demanda alors si un breuvage chaud fera leur bonheur. Le blondinet attendit alors que la jeune femme commande et demanda un chocolat chaud avec guimauve. Ensuite il ouvrit le sac de sport et l’ancien mercenaire sorti un short noir et un t-shirt comique d’un anti-héros. Il leva ses épaules en rigolant doucement.

Elliot- Je dois trainer ce chandail depuis presque 7 ans. Une de mes filles me comparaît à lui à cause de sa résistance à la douleur. En plus j’ai été mercenaire et j’avais des plans foireux comme lui donc quand j’ai vu ce chandail je l’ai acheter…

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Buvant une gorgée de son chocolat chaud, soupirant de bien-être, le maraudeur à la musculation qui rendrait fou de jalousie les dieux de la Grèce antique leva son regard d’azur troublant vers l’être céleste. Tout doucement le blondinet hocha négativement la tête et fit un sourire éclatant de douceur et autant apaisant que le doux roulis de la mer pendant un jour d’été.

Elliot- Je suis sûr et certain. Je veux partager les moments qui ont façonné ma vie, aucune cachoterie. Et aussi pouvoir avancer tout en chérissant mes souvenirs. En plus…

Il déposa sa tasse fumante pour ensuite déposer délicatement le chandail à manche courte sur la silhouette gracile et sublime de Jill.

Elliot- Tu vois Deadpool aimerait mieux être porté par toi que par moi… Il a toujours eu du goût le bougre!

Il ne put s’empêcher de rigoler un peu et l’armurier reprit sa tasse pour en avaler une gorgée de ce délicieux breuvage. Pour rien au monde il ne désirait être autre part dans le temps et le monde. Pouvoir discuter, regarder et soupirer d’amour devant la pilote qu’il surnommait Angle était tout simplement merveilleux pour l’ancien mercenaire qui ne fonçait que tête première dans les combats violents pour assouvir son désir de retrouver ses êtres chers.

Elliot- Moi aussi ça faisait longtemps pour une permission hors de la base. Les dernières années ce n’était qu’un maelström de violence et dont je ne vivais qu’avec un poignard entre les dents… Maintenant je désire simplement que le temps suspende le court de sa course pour qu’on soit ensemble et qu’on puisse rire et qu’on puisse savourer la présence de l’autre comme un cadeau inestimable.

Le blondinet ne put s’empêcher de laisser un petit rire douceâtre s’échapper de ses lippes charnues et déposa sa tasse pour ensuite se relever en position du garde à vous précis et impeccable.

Elliot- Vous lisez dans mes pensées capitaine! Puis-je vous suggérer un plan d’action madame?

Avec l’autorisation de la merveilleuse texane il s’approcha pour lui murmurer son idée dans le creux de l’oreille. Le souffle chaud et tendre de l’éclaireur pouvait se comparer à la caresse ardente d’un pauvre mortel pourrait oser prodiguer à Aphrodite déesse de la beauté suprême.

Elliot- Une de mes activités favorites… La prochaine fois pour le dîner à la chambre vu qu’on a mangé tout à l’heure. Mais je crois que je pourrais aller à l’échoppe du coin pour acheter des glaces, des sucreries et des boissons comme ravitaillement. Tu en dis quoi Angel?

Quand il eut la confirmation il se releva et l’adonis se déplaça près des DVD qui étaient à la disposition des clients. Comme un mannequin d’un jeu télévisé, l’homme au regard d’azur troublant passa sa main pour présenter les coffrets avec un sourire charmant et doux. Mais la pochette le fit glousser et il sortit le film 300 pour le montrer à la belle.

Elliot- Ça me rappelle notre première mission. Je n’ai pas eu la chance de te dire que tu éclipsais tout le paysage avec ta toge.

L’ancien mercenaire replaça le film à sa place et revint mettre le stetson sur sa tête.

Elliot- Tu peux emmener ma tasse après avoir choisi le film? Moi je vais revenir vite de ma mission de ravitaillement et je crois qu’avec tout ce qu’on va s’enfiler derrière la cravate on va devoir aller au gym à notre retour à la base.

Clin d’œil complice et comme à son habitude Elliot fit un tendre baisemain à la jeune femme pour ensuite sortir à l’extérieur. Le maraudeur courait presque de manière inconsciente. Le cœur du briscard ne désirait que rejoindre au plus la belle. Pouvoir être charmé par sa voix et apprécier son âme si lumineuse. Il fit une véritable razzia dans la confiserie, achetant des glaces aux parfums mélangés. Aussi les sucreries favorites de la pilote. Un soir ils avaient parlé de leurs péchés mignons et sans grande surprise tout ce que Jill avait avoué s’était retrouver inscrit dans la mémoire du blondinet. En plus de ses achats le mercenaire avait pris un chocolat belge en forme de rose et bien entendu un petit bouquet de fleurs pour embellir la chambre de l’être céleste. La course prit environ une quinzaine de minutes, amplement le temps pour que la texane puissent regagner sa chambre. L’armurier toqua alors au battant de bois et fit un immense sourire ravis et surtout espiègle vu ses achats. Ils pourront aisément visionner deux films avec les douceurs qu’il tenait dans ses bras musculeux.

Elliot- Voilà mission de ravitaillement accompli capitaine…

La voix de l’homme mourut et un ange passa alors…

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Le sourire de la pilote si éblouissant et tendre renversa tout simplement le cœur couvert de cicatrices du maraudeur. Ce dernier était tout simplement sous le charme, laissant les recoins de ses lippes charnues chatouiller ses lobes d’oreilles dans un sourire éclatant. Il entra et installa le tout sur la commode près du lit et il prit le boîtier du film inconnu. Elliot lu le descriptif et hocha la tête en reconnaissant la justesse du choix. Mais quand Jill revient dans la chambre avec les vêtements de l’adonis blondinet, ce dernier sut qu’il avait devant son regard d’azur troublant celle qui était devenu son centre de l’univers. De la simplicité, de la beauté et un charisme si débordant que l’ancien mercenaire sut qu’il pourrait vivre des centaines d’années il n’aura pas une vision aussi près de ce qu’il concevait comme le paradis. Un sourire sincère et entendu s’épanouit sur la grève de ses lèvres alors que le blondinet hocha la tête avec vigueur.

Elliot- Je te l’avais bien dit que Deadpool serait bien mieux sur toi que sur moi… Je peux enlever ma chemise pendant que tu choisis ton parfum de glace?

Ayant l’accord de la superbe brunette le m musculeux armurier enleva sa chemise pour se retrouver en camisole noir. On pouvait discerner sans peine les tatouages qui agrémentaient une peau rugueuse et parsemer de plusieurs cicatrices récolté par une vie jonché que par la violence. Après avoir démarré le premier film, l’éclaireur vint prendre place sur le lit tout près de la belle. Hors il était assis par-dessus la douillette. Il fit même un monticule d’oreillers pour que Jill puise être à son aise.

Elliot- C’est parfait pour moi. Guerre et violence c’est notre pain quotidien. Maintenant on décroche et on rigole.

La projection du film se passa avec la complicité d’un couple uni. C’était comme si chacun anticipait le plaisir de l’autre. Ils se nourrissaient mutuellement, se collant sans dépasser les bornes et se chatouillant à l’occasion de manière espiègle. Une symbiose parfait malgré le fait que chacun voulait simplement avoir le temps de bien discerné les véritables sentiments et éviter une douleur additionnelle dans leur cœur qui avait déjà tellement souffert. Mais bientôt les affres du sommeil les engloutis à tour de rôle, laissant simplement le temps à Elliot de fermer les lumières et le système de visionnement. Tendrement il enserra la jeune femme assoupie dans ses bras rassurant. Jill s’était endormie, son oreille entendant le soupir du cœur aimant de l’ancien mercenaire qui murmurait son prénom.

Elliot- Bonne nuit mon ange...

Après un pur baiser sur le sommet du crâne de la pilote, l’éclaireur s’endormit à son tour pour plonger dans un songe où les fantômes torturer du passé n’avait pas d’emprise pour une fois…

Codage par Libella sur Graphiorum