Une promenade inoubliable... (P.V. Jill)

Le blondinet se frictionna avec vigueur son corps d’adonis. Un regard d’azur s’accrochait quelques fois sur un tatouage qui était étalé entre les nombreuses cicatrices sui serpentait sa peau endurci par les trop nombreuses escarmouches qui jonchait une vie de combat. Des œuvres d’art qui avait tous une signification lourde de sens pour le vétéran. Des souvenirs de compagnons d’armes tombées au front, une action méritoire, une amitié nouvelle ou bien un chapitre de l’existence du maraudeur. Il sourit tendrement en voyant la petite souris courageuse qui mitraillait avec un Famas. Mais l’expression de bonheur fut anéantie en voyant les trois roses sur son pectorale gauche. Trois dates de naissances, une date commune de départ pour rejoindre le paradis. Il ne désirait aucunement trahir l’amour envers les siens décédés de manière tragique, mais Elliot se devait tourner la page cette partie de sa vie. Soupirant doucement il secoua la tête en fit une petite prière pour le salut des âmes des anges qui avaient partagé sa vie durant un trop bref instant.  Il sorti enfin de la douche et le militaire s’essuya avec une serviette et s’occupa d’égaliser sa barbe pour la tailler avec soin et se doté d’une prestance à la fois viril et noble. Jeans, t-shirt d’un groupe rock des années 1980 et bottes de randonnées fut ses alliées pour cette sortie avec celle que le baroudeur blond appelait Angel.

Au souvenir du visage délicat au grain de soie, à la chevelure de bronze en fusion scintillante. Du regard rieur noisette enchanteur de la pilote Elliot eut un sourire grandiose. Une belle complicité semblait s’être développer, au même titre que celle que le vétéran entretenait avec Rakel, entre la pilote et l’éclaireur. Des fous rires, des bonnes bouffes conjointes et des soirées séries accompagnés de mais soufflés et des couvertures  pour un cocooning parfait. L’homme à la musculation appréciable croisait souvent la perle lors de ses séances d’entrainement, lors de ses déplacements du point A au point B. Bizarrement chaque fois qu’il songeait à elle, ses pas conduisait le militaire au sourire charmant et au regard d’azur troublant dans la direction de la femme de ses pensées. Elliot n’avait pu se sentir à l’aise, redevenir lui-même en fait, qu’avec Jill et Rakel. Et ce depuis les tristes événements. Cette dernière lui avait déjà demandé ce qui se passait, le pourquoi du retour de ce vieux filou d’Elliot qu’elle avait connu en Afghanistan. Soulevant ses larges épaules, l’homme eut un sourire énigmatique et un de ses fameux clins d’œil complices. Saisissant son manteau de cuir, Elliot se passa alors le stetson que la Texane lui avait offert pour Noël. Ce fut une véritable surprise pour lui, mais la candeur du cœur de l’ancien mercenaire n’était plus à faire. Naturellement il avait fait un cadeau à son amie de longue date, une pensée chocolatée pour ses équipés absents et un présent spéciale pour celle qui était devenu sa première pensée au réveil de l’homme. Aussi celle qui venait habiter les songes du blondinet. Du chocolat naturellement, des crèmes pour la peau sèche dont elle se plaignait d’être victime et un petit bonus trouver lors de son furetage sur l’internet. Une paire d’ailes en argent d’ange en pendentif. Il l’avait caché au fond du présent, avec une petite note explicative.

Joyeux Noël à une des rares perles que la vie à placer sur mon chemin. Des ailes d’ange pour te rappeler du surnom que je te donne. Comme ça tu vas avoir tes ailes même si tu n’es plus dans les airs!

Sifflotant gaiement, la démarche sur et la posture trahissant le nombre d’années dans le système militaire, Elliot alla toquer à la porte des quartiers de la jeune femme. Quand la porte s’ouvrit le maraudeur blondinet au regard d’azur troublant et fit un immense sourire. Sa voix rauque, chaude et à la tonalité charmante caressa l’ouïe de la pilote.

Elliot- Bonjour Angel… J’espère que tu as un bon restaurant en tête car j’ai une de ces faims de loup…

Alors le temps s’arrêta, un battement du cœur de l’éclaireur se perdit dans la contemplation de la beauté en face de lui. Pour la seconde fois de sa vie, la terre elle-même sembla s’arrêter de tourner sur son axe pour permettre au blondinet doté d’un corps d’Adonis de graver la magnificence de Jill dans le granite de sa mémoire…

Codage par Libella sur Graphiorum

L’instant de grâce se finit avec douceur, un moment des plus significatifs pour le vétéran. Il avait maintenant la certitude que son cœur, celui qui avait si souvent déchiqueter et mis à mal par une existence de souffrance, pouvait encore trouver la force d’aimer de nouveau. Mais Elliot ne voulait simplement pas pousser cette porte merveilleuse de peur de piétiner cette nuée de papillon annonciateur qui venait de se former dans son estomac. Il y avait un si belle complicité avec la pilote américaine, une synergie qui semblait presque intuitive, que l’éclaireur ne voulait pas tout réduire au néant. Mais une petite voix dans son esprit, celle de sa défunte femme, murmura simplement que la chimie avait débuté de cette manière entre eux. Quand elle parla du stetson, Elliot fit un immense sourire à la fois charmeur et croquant avant de saluer dignement comme un cowboy. À savoir en abaissant le rebord du chapeau avec l’index et le pouce de sa main droite. Parlant avec sa franchise et son bonne humeur habituelle, le blondinet fit en prime un clin d’œil amusé.

Elliot- Je croyais n’avoir qu’une tête à casquette, mais tu as eu encore raison. C’est presque si je me douche pas avec ou bien que je dorme avec comment je l’aime.

Il attendit alors que les derniers préparatifs soient finaliser l’armurier regarda les quartiers de la belle jeune femme. La Texane avait décoré la chambrette à son goût, à la différence de l’homme musculeux que la pièce était aussi impersonnelle qu’une salle d’attente d’une clinique. Quand le signal du départ fut donné, les deux comparses marchèrent côte à côte vers le stationnement souterrain pour réquisitionner un véhicule. Elliot n’avait que sa moto et de ce qu’il avait compris, Jill était dans la même situation que lui. De sa démarche droite, le pas alerte et ayant une note de noblesse dans son maintien, le blondinet au regard d’azur troublant avait fier allure. Pivotant un peu son regard pour le noyer dans les yeux ensorcelant de la pilote, la voix rauque et chaude de l’ancien mercenaire franchit sans peine le barrage de ses lippes charnues.

Elliot- Dommage que nous ne pouvons pas encore nous balader en moto. J’adore ces moments de liberté et partager ces instants avec une personne comme toi rendrait l’expérience parfaite. Mais à toi le choix. Je peux conduire ou bien me laisser guider par toi. L’important c’est que nous nous rendons au même endroit.

Un immense sourire chaleureux, authentique et surtout d’une affection sincère se déposa sur les lèvres de l’homme. Mais une ombre vint alors gâcher ce moment des plus agréables. La voix nasillarde et désagréable du sergent Tremblay, l’abruti d’armurier misogyne, s’éleva alors dans les airs.

Sgt- Tiens si ce n’est pas mon collègue qui va enfin se farcir une poulette? Tu es chanceux elle m’a toujours fait un effet bœuf…

Cette phrase fit comme effet à l’ancien agent de terrain de faire surgir un grognement de dépit. Regardant la jeune femme si merveilleuse à ses côtés, le blondinet hocha la tête pour demander quelques instants de grâce.

Elliot- Puis-je vous demander quelques instants adjudant?

Pivotant abruptement, le musculeux homme se transforma en tsunami de colère. S’avançant à grand pas sur l’homme qui venait subitement de perdre son assurance, l’éclaireur s’arrêta à quelques centimètres de lui. Une voix basse, intimidante et surtout lourde de menace s’extirpa de l’être du militaire. Même le regard d’azur si doux et calme du vétéran étaient devenu d’une froideur sibérienne.

Elliot- Maintenant tu vas m’écouter le gros con. Elle est ton supérieure de un. De deux c’est une femme et un être humain. Elle mérite le respect et surtout la politesse. Si tu n’es pas capable de te rentre ça dans ta tête d’abruti, je vais m’en charger. Je suis tanné de ‘d’entendre parler des femmes comme des bouts de viandes. Donc tu présentes tes excuses et plus jamais tu manques de respect à une militaire ni à une civile. Sinon toi et moi on va faire quelques rounds dans le ring… VU?

L’homme hocha frénétiquement la tête et regarda paniquer la texane.

Sgt- Je m’excuse… adjudant. Plus jamais que je ne vais vous manquer de respect… Ni à vous ni à n’importe qui…

Elliot laissa le poltron s’enfuir et revient vers sa compagne de permission. Il eut un sourire d’excuse et remplit d’un charme nouveau.

Elliot- Je m’excuse de ce moment Angel, mais je ne suis plus capable de l’entendre parler de manière si grossière. Tu mérites le respect et surtout le civisme.

Pour les derniers mètres avant d’arriver à la voiture réquisitionnée par le duo, le blondinet tendit son bras de manière courtoise et d’une élégance digne d’un gentleman.

Elliot- Puis-je vous escorter juste à votre véhicule milady?

Un fou rire et un moment de pur bonheur pour le veuf de sentir le bras de la belle se glisser sous le sien. Naturellement il ouvrit la portière comme le devait un homme courtois et ensuite prit place dans l’habitacle. Il plongea son regard d’azur troublant et doux dans les noisettes de la pilote et dit avec un sourire engageant.

Elliot- Je suis prêt pour découvrir les environs Angel.

Codage par Libella sur Graphiorum

Le moteur démarra avec douceur comme cette charmante sortie que le vétéran de tant d’horreur n’avait songé entreprendre un jour. Il croyait jamais éprouver de sentiments autre que l’amitié pour une femme, pas après avoir connu l’amour avec Zayna. Mais Jill est arrivée dans la vie du vieux du baroudeur avec la volupté d’un ange et la beauté qui rendra pale et sans intérêt la plus brillante des étoiles. Une connexion s’était produite à la première seconde, un sourire et un regard a suffi pour faire fondre le cœur de glace dont l’éclaireur s’était former pour ne plus souffrir de la sorte. Mais au lieu de s’emballer, le duo s’était vu plus qu’une fois, rigoler et raconter des secrets même. Comme si l’un voulait tout apprendre sur l’autre et vice versa. Quand la voix chanté et comparable au vent qui folâtre avec les feuilles d’un chêne centenaire de la pilote caressa l’ouïe d’Elliot, ce dernier pivota un peu la tête pour contempler ce petit sourire dont il était si friand. Le regard d’azur troublant de l’homme se perdit un instant dans les yeux enchanteur de la belle américaine et il hocha la tête. Il répondit de sa voix rauque et chaude, honnête et d’une franchise à ne plus prouver.

Elliot- Je suis persuadé que tu seras la meilleure des guides. Et le plaisir est amplement partager d’être avec toi en cette journée.

Portant sa main à son menton viril et couverte d’une mince barbe de trois jours, l’ancien mercenaire fit un clin d’œil complice en ajoutant avec une affection non dissimulé dans la voix.

Elliot- Le trajet est plus important que la destination selon moi. Et je ne pourrais rêver d’avoir meilleur compagnie que toi. En plus un repas à la fin sera un superbe bonus. Comme ça il y a un chansonnier et pendant ses pauses il laisse sa guitare aux gens présents?

Il attendit la confirmation de ce fait. Un sourire grandiose se dévoila sur les lippes charnues du militaire. Le regard d’Elliot se perdit alors dans la vague, voyant des scènes d’une vie ou le maraudeur était encore marié et père de famille. Tout doucement il parla avec une douce émotion, une tendresse des plus surprenantes.

Elliot- Autrefois j’adorais la guitare. Je chantais même. Ma mère voulait que je devienne artiste. J'ai même chanter dans un choroale à l'église du quartier...

Se ressaisissait il hocha la tête en rigolant.

Elliot- Si tu es gentille et que tu veux être partiellement sourde, je pourrais chanter un truc.

Machinalement il tendit son index pour allumer la radio, mettre un peu de musique de fond. Mais de nouveau leurs doigts se frôlèrent, faisant de nouveau rater un battement de cœur au vétéran endurcis. Il senti même un frisson descendre son échine. D’un geste il invita la magnifique brunette à choisir son bonheur radiophonique. Pour sa part il plaça sa main sur la console centrale. Dans un sens Elliot avait espoir qu’il puisse sentir la main gracile de Jill se déposer sur la sienne, que leurs doigts s’entremêlent dans une promesse silencieuse de tendresse. Mais c’était trop tôt et qui disait au militaire que la pilote désirait une relation de ce type. Soupirant de bonheur d’être près de Jill, le blondinet au corps d’adonis tout en regardant les boisés défiler.

Elliot- Tu aimes les randonnées? Ça me semble un beau paysage pour une excursion au soleil et explorer la nature.

Il écouta la réponse de la belle et magnifique jeune femme et lui demanda de ralentir pour s’arrêter près d’un sentier. La jeep s’immobilisa et il pointa le chemin envahit de neige. Le regard de l’homme se fit affectueux et d’une douceur qui semblait faire luire son regard d’azur troublant.

Elliot- Ça pourrait représenter ma vie. Tu vois que le sentier est couvert par les branches et que les ténèbres semblent vouloir prendre le dessus. Je pourrais dire que c’était ma vie, mon chemin des dernières années. Mais la lumière au bout et qui semble guider les êtres perdus vers l’avant me fais penser à Rackel et à toi. Merci d’être présente dans ma vie Angel. Tu es vraiment ce que les ailes représente pour moi.

Il pivota la tête vers la jeune femme et elle pouvait deviner sans problème l’authenticité et la franchise des paroles de l’homme musculeux. De la sincérité et de la douceur de ce cœur maintes fois saturer par les blessures les plus éprouvantes. Ne voulant pas jeter un malaise, le vétéran eut un immense sourire réconfortant et parla de sa voix chaude et rauque à souhait.

Elliot- Je crois que nous pouvons continuer tu ne crois pas?

Codage par Libella sur Graphiorum

Un instant magique, de contemplation et de douceur. Voilà ce qui se passa alors que les deux êtres se regardaient près du sentier qui représentait la vie tumultueuse du vétéran. L’alchimie semblait parfait, le moment propice pour que le blondinet au corps d’adonis couvert de cicatrices et de tatouages de toutes sortes puisse tendre la main et la poser sur la joue de satin de la magnifique brunette. Mais la peur paralysa son geste. Lui qui n’avait pas chanté la mélodie pure et douce de la séduction depuis si longtemps, Elliot avait peur de se tromper sur les sentiments de la belle. De détruire cette sublime amitié pour ne rester que des miettes de respect à cause d’une maladresse. Donc la magie du moment fut abruptement interrompue comme si un adversaire avait fait feu par l’entremise de la voix de l’armurerie. Soupirant de dépit contre sa propre couardise, l’homme musculeux resta pensif un instant en voyant la nature s’effacer progressivement pour laisser place à des fermes. Il plissa des yeux et de nouveau la main calleuse, mais étonnamment douce et au mouvement délicat, se posa sur l’épaule de Jill. De nouveau ce choc grisant et si rechercher qui descendit de l’échine de l’ancien mercenaire. Un sourire d’excuse s’afficha sur les lippes charnues de l’ancien mercenaire et son regard d’azur troublant et affectueux se plongea un instant de plus dans les noisettes ensorcelantes de la pilote. En premier une pancarte annonçant une vente de succession, tout le lot. Une vieille ferme en pierre des champs, avec écurie et grange, se dressait à l’orée du bois. Un immense terrain avec trois cheveux qui couraient librement dans la petite neige. Parlant avec franchise et honnête, l’adonis eut un sourire étincelant et renversant.

Elliot- C’est un endroit magnifique… Une maison immense certes, mais le terrain est magnifiquement localisé. C’est une vente de succession, donc tout va rester et même les chevaux. Je me demande… si ma mémoire est exact, tu as déjà monté un cheval et t’en a occupé?

Le militaire savait avec certitude que c’était la vérité, qu’elle lui avait partagé lors d’un visionnement de série à la base qu’elle s’ennuyait des pur-sang. Justement le regard de la belle qui faisait chavirer le cœur du vétéran sembla se focaliser sur l’une des belles bêtes et il attendit qu’elle réponde. Timidement, adorablement même, l’adonis parla avec sa voix rauque aux intonations réconfortantes.

Elliot- Tu pourrais m’apprendre à m’occuper des animaux? Je suis un gars de la vie et j’ai réussi à tuer un poisson rouge dans le temps… Tu sembles aimer ce cheval… Il sera à toi et tu pourras le monter à ta guise…. Naturellement la porte sera toujours ouverte pour toi.

L’éclaireur nota dans son cellulaire le numéro de l’affiche et quand la jeune femme accepta, le geste du vétéran fut autant agréable que tendre. Il prit la main gracile de la jeune femme pour la porter à ses lippes charnues. Un baisemain d’une galanterie oublié par les mœurs de l’époque, une attention sincère et douce de la part de celui qui semblait apercevoir le soleil depuis si longtemps. Les mots semblaient superflues en ce moment, seul comptait les gestes. Sentant que la belle retenait la main du vétéran, ce dernier descendit leurs pognes enlacées vers la console centrale de la jeep. Le moteur gronda pour avaler les derniers kilomètres avant le but de leur quête culinaire. Jill stationna le véhicule et galamment Elliot ouvrit la portière de la belle pour ensuite lui offrir le bras. La brunette et le blondinet marchèrent côte à côte avec une certaine lenteur, comme pour apprécier pleinement la présence de l’autre. Une simple question franchit alors les lippes charnues de l’homme, avec une douceur qui ressemblait à une douce chanson.

Elliot- Je m’excuse pour mon effronterie, mais je n’ai jamais osé demander si tu étais libre de cœur ou non. Pour ma part une femme si exceptionnelle que toi Angel ne doit pas être seule au monde… J’espère juste que l’homme qui occupe tes pensées sait qu’il a devant lui une femme remarquable, forte et sublime. Un ange tout simplement… Comme je le pense sincèrement…

Codage par Libella sur Graphiorum

Après la déclaration qui venait de franchir les lippes charnues du blondinet, envolées douceâtres qui avait naquis du cœur d’Elliot et outrepassé son esprit, Jill dégluti. Le regard d’azur envoutant et si doux de l’homme musculeux se fit inquisiteur, voire inquiet. La pilote fit un pas rapide, du vif-argent à l’état pur, et parvint à arrêter le pas alerte et militaire de l’armurier d’un simple geste de la main. Le cœur du vétéran souffrit alors en silence, culpabilisant d’avoir parlé sans réfléchir à la possible portée de ses paroles. De voir la pilote, son ange dans son for intérieur, si troublée et désarmée par sa faute. De plonger dans les yeux envoutant de la brunette et de voir doute et douleur lacéra littéralement le cœur de l’éclaireur d’élite. Le colosse portant un stetson écouta les paroles hésitantes d’Angel, la laissant déposer son front sur son torse digne d’un Adonis. Elliot aurait tellement voulu la serrer dans ses bras réconfortant, l’apaiser d’une caresse légère et compatissante dans le dos. Mais l’homme ne fut pas assez rapide car Jill se dégagea d’elle-même. Il ne put qu’hocher de la tête, lui accordant le temps d’une vie si besoin est. Mais quand les mains graciles de la jeune femme vinrent saisir les paluches calleuses du vétéran, que la vérité franchit les lèvres pulpeuses de Jill, Elliot resta sous le choc. Son cœur rata un battement, voire deux, et aussitôt que le contact des mains fut rompu ce fut au tour du blondinet de s’avancer avec célérité. Recueillant les paumes, qui descendaient comme des oiseaux blessés et n’ayant plus la force de voler, il serra les mains d’Angel avec tendresse et douceur. Il attendit que la belle croise son regard au sien pour qu’elle puisse voir un aperçu de son âme, de son authenticité et de son onctuosité. Il fit alors un sourire rassurant et surtout apaisant. La voix rauque et chaude de l’homme s’éleva alors, transportant ses mots baignés par la sincérité et la douceur pour caresser l’ouïe de la brunette.

Elliot- Donc je sais que tu es une femme remarquable, forte et parfaite pour mon regard… Tu réside dans chacune de mes pensées... Je songe de toi à mon éveil, au couché et tu apparaît dans mes songes... Moi aussi je suis pétrifié… je ne pensais jamais pouvoir aimer un jour, pas après que ma famille me fut arracher… et tu es arrivée dans ma vie…

Le vétéran emmena alors la paume de la main de l’aviatrice vers son torse pour la déposer au-dessus de son cœur. Ce dernier ressemblait à un mustang sauvage galopant sur une plaine verdoyante. Hors elle pouvait sentir que leurs cœurs semblaient battre en harmonie dans leurs affolements, une symbiose parfaite. De nouveau la voix de l’homme s’éleva hésitante mais véridique.

Elliot- Tu as pu fissurer la pierre, faire fondre la glace qui recouvrait mon cœur… Tu veux du temps, je pourrais te donner le temps d’une vie et même plus si tu en as besoin… Je ne veux que tu sois heureuse, bien avec toi-même… car tu mérites le bonheur…

Il laissa alors quelques instants passer, doux moments pour leurs permettre de prendre pied et contenance. Elle pouvait lire la tendresse, l’affection et surtout la pureté de ses sentiments profonds pour la brunette devant lui. Sous la paume de la pilote les battements de cœur d’Elliot semblait chanter le prénom de Jill. Les deux âmes soupiraient de solitude en fait, mais maintenant une porte s’était ouverte, une occasion de partager le chemin de la vie ensemble.

Elliot- Je serais toujours là… Si tu veux parler, je serais l’oreille et jamais je ne te jugerai… Si le cœur t’en dit toujours, nous avons un souper et je dois aller chanter et te torturer les oreilles comme promis…

Un sourire tendre, apaisant et encourageant débordant de sollicitude et de douceur s’était déposer sur les lippes charnues de l’homme. Il ouvrit alors les mains pour rendre la liberté à l’être divin qui l’avait sauvé sans le savoir de sa déchéance et de sa prochaine mort…

Codage par Libella sur Graphiorum

Le doute et l’incertitude de l’homme musculeux à la crinière blonde gagna son cœur qui battait une cadence infernale. L’éclair d’élite se demandait si sa déclaration avait été trop loin, les aveux trop lourds à porter. Il pouvait ressentir sans peine le désarroi et la détresse de celle qu’Elliot surnommait Angel qui semblait tout entière la brunette. Lui-même avait de la difficulté à comprendre ce sentiment qui semblait ressusciter après tant d’années sombrés dans la douleur et l’oubli. Quand le regard de la belle chuta au sol, le temps prit une tournure irréelle, au ralenti pour le vétéran. Les mots, véritable bonheur et comparable à un ballet aérien des plus gracieux pour l’ouïe du blondinet au regard d’azur troublant, de Jill firent naître un sourire éblouissant de douceur et d’affection sur les lippes d’Elliot. Croyant à tort que le contact sera rompu, un bonheur sans limite gagna tout l’être de l’homme quand la texane garda leurs doigts entremêler pour continuer cette promenade inoubliable. Serrant avec douceur, délicatement et affectueusement la main gracile de l’ange dans sa paume calleuse, une promesse muette fut transmise par ce geste d’une clarté cristalline. Elliot sera toujours là pour Jill, aussi longtemps qu’elle le désirait. Une présence rassurante, solide comme le roc de Gibraltar. Mais aussi douce et tendre comme le cœur qui revivait littéralement du vétéran. Sans le savoir, les deux êtres flânaient, allongeaient le pas pour prolonger le contact de leurs mains dans un silence parfait. Un moment pour apprécier la compagnie de l’autre et simplement être en symbiose. Leurs cœurs semblaient battre à l’unisson, comme si chacun avait enfin trouvé la pièce manquante qui le complétait.

Bientôt le restaurant fut en vue et l’ancien mercenaire ouvrit la porte pour laisser la pilote entrer. Ensuite un serveur les escorta à une table pour deux dans une zone peu occupée. Galamment Elliot tira la chaise de Jill après l’avoir aider à enlever le manteau. Une des rares instructions de son père en matière de civilités et de galanterie que le blondinet avait retenu de sa jeunesse tumultueuse. Toujours souriant, d’une joie de partager l’instant avec la belle brunette, l’adonis aux multiples tatouages s’assit à son tour et prit le menu. Il enleva le stetson offert par la texane durant les fêtes. Le duo fit leurs choix et ensuite le mercenaire saisit la carte des vins.

Elliot- Tu aimerais un peu de vin, une bière ou bien un cocktail? Je bois peu, mais je vais t’accompagner. J’ai une période de ma vie où l’alcool occupait toute la place. En fait j’étais rendu au point d’avoir plus d’alcool que de sang dans le corps.

Il fit un petit clin d’œil complice et charmant. Une lueur complice jaillit alors de ce regard d’azur troublant et si doux à la fois.

Elliot- Avoir tant d’alcool repoussait la maladie comme le disait Winston Churchill, mais j’étais autodestructeur. Je me suis repris en main et être en ta compagnie en cet instant est ma plus belle récompense d’avoir combattu ce vicieux démon.

Il déposa les pamphlets et leur serveuse attitrée vint prendre la commande. Elle semblait sous le charme du militaire, de ce corps dont les vêtements moulaient la carrure d’haltérophile et la stature d’un dieu grec. Mais Jill pouvait voir qu’elle était le centre de l’univers de l’homme, sa raison de sourire. Elliot prit les pâtes à la bolognaise et commanda la boisson pour les deux. Il déposa ensuite une main sur la table et pencha un peu son torse qui semblait ciselé dans le marbre. Le langage non-verbal qui désignait la volonté d’apprendre la personne, de l’écouter et surtout d’être présent pour elle. Alors la voix chaleureuse et rauque du militaire s’éleva avec douceur.

Elliot- Alors Angel comment tu es venue à devenir pilote? Tu voulais effleurer les cieux de nouveau?

La musique berçait les sens de manière agréablement. Mais bientôt le chansonnier sera en pause pour laisser place aux amateurs…

Codage par Libella sur Graphiorum

Le contact de la paume de l’être divin transportait littéralement vers les marches d’un paradis qu’il n’avait cru possible de contempler de nouveau. Ce genre de moment, détaché de tout et isolé dans une sorte de bulle protectrice ou les jugements et le chaos de la vie moderne ne pouvaient attendre, était précieux pour le blondinet. Elliot croyait simplement que depuis le départ de Zayna il ne pourrait plus aimer, désirer et simplement être en harmonie avec une autre femme. Écoutant la voix chantée de la pilote, hymne céleste que le vétéran chérissait plus que tout, il laissa un sourire éclatant de bonheur se dessiner sur ses lippes charnues. Il pouvait s’imaginer la scène, la fillette folâtrant dans les hautes herbes près du ranch familiale, soupirant d’atteindre les nuages pour les caresser du doigt. L’esprit fertile s’inventant des histoires et que maintenant la joie pur de virevolter dans le ciel avec des ailes d’acier. Quand Jill retira sa main le monde reprit ses droits sur les sens de l’homme musculeux et il rigola tout doucement en secouant la tête de manière négative. La voix rauque et chaude s’extirpa des lèvres charnues de l’éclaireur et une lueur nostalgique traversa le regard d’azur renversant de l’homme.

Elliot- On a tous notre côté enfantin qui sommeille en nous. Un de ces jours nous devrions se coucher dans l’herbe et regarder le ciel et s’amuser à commenter la forme des nuages. Tu vas voir que j’ai une imagination trop fertile parfois…

Un rire honnête et franc, un être authentique et doux malgré une vie parsemer de violence et de peine crève-cœur. Voilà ce qu’est le blondinet qui remercia la serveuse qui venait d’apporter les breuvages. Sur la serviette de table un numéro de téléphone avec un numéro de téléphone. L’homme releva son regard vers la jeune femme blonde et lui redonna le pli informel qu’elle lui avait laissé avec espoir. Une franchise et surtout une douceur sembla baigner les mots du vétéran.

Elliot- Désolé mademoiselle je vous le redonne. Vous êtes magnifique et un sourire charmant, mais mon cœur est déjà pris et pour rien au monde je ne vais rompre mon serment.

L’adonis était d’une honnêteté et d’une franchise sans borne. Il croyait chaque mot qu’il venait de dire et il prouvait sans peine sa fidélité à l’élue de son cœur. La blonde lança un regard envieux vers Jill et retourna vers le bar. Un piètre sourire d’excuse et une étincelle de douceur dans le regard, la voix de l’armurier se leva dans un murmure.

Elliot- Je m’excuse Angel… je ne sais pas ce que j’ai, mais les femmes semblent bien m’apprécier. Mais je suis fidèle aux élans de mon cœur…

Il laissa quelques instants passer, permettant à ses yeux de se noyer dans les noisettes iris de la belle et la rassurer qu’il en pensait chaque mot. À son tour il alla chercher la main de la pilote pour laisser le contact rassurant et apaisant de sa chaleur la mettre à l’aise.

Elliot- Enfant je voulais devenir… chef de cuisine. Je sais que j’ai suivi le parcours rêvé de tous les petits gars, à savoir soldat et policier, mais j’étais heureux à aider ma mère aux fourneaux. À chaque dimanche nous avions plein de membre de notre famille qui venait bruncher. Mais mon père, un militaire de carrière, disait qu’il ferait un homme avec moi et non un cuisinier. Donc entre deux déploiements je faisais la cuisine pour ma petite famille. C’est des moments de bonheurs que je chéris et faire le repas pour une personne qu’on adore est selon moi une des joies de mon existence…

Un ange passa et affectueusement les doigts du blondinet caressèrent la main gracile de l’être céleste.

Elliot- Voilà bien des années que je n’ai pas eu le goût de faire la cuisine… Peut-être si le cœur t’en dit un jour je pourrais te cuisiner un petit quelque chose?

Sagement le militaire attendit l’accord de la brunette et il se jeta à l’eau.

Elliot- J’ai une tare, une maladie que je voudrais partager avec toi. Je veux être honnête et rien te cacher. J’ai un truc qu’on appelle insensibilité à la douleur. Je sens les coups, les caresses et tout. Sauf la douleur qui n’atteint pas mes sens. Donc je me blesse et je ne le sais pas. Tu es la seconde personne qui sait ce secret… l’autre était Zayna ma compagne qui a rejoint le ciel…

Avec cet aveu l’armurier venait de faire comprendre que la pilote était importante pour lui, désirant partager en amitié des beaux moments. Chaque chose en son temps, mais le blondinet voulait bâtir sur du solide leur relation et la franchise était une des pierres angulaires pour une fondation solide. Sans le savoir le chansonnier venait d’annoncer sa pause, invitant le publique à laisser parler leur muse…

Codage par Libella sur Graphiorum

L’armurier sentit de nouveau la main gracile de l’ange guerrière s’exfiltrer de sa paume. Sur le coup Elliot songea qu’il devait être trop entreprenant, trop tactile pour le bien-être de cette nouvelle relation qui prenait lentement forme. Mais les lentes caresses, douceurs enivrantes que le vétéran avaient si longtemps refusé, submergea les sens du blondinet au regard d’azur troublant si doux. Un simple hochement de tête, la voix venait tout simplement de lui manquer, fut la réponse pour remercier l’être divin pour ce geste si tendre. Les deux regards se perdent l’un dans l’autre, ne cherchant que de vivre cet instant, Elliot mémorisant chaque détail du visage si magnifique de Jill et le gravant dans le marbre de son esprit. Mais la suite éclaira singulièrement la prudence et le doute de la pilote d’offrir de nouveau son cœur au premier venu. Elle avait été trahit par deux fois, des abrutis qui ne seront que du pâté pour chien si le l’adonis musculeux parviendrait à leurs mettre la main au collet. Une souffrance et surtout une tristesse enveloppaient chaque mot, chaque trait parfait de ce visage qui accompagnait dans ses songes le vétéran endurci. Hochant de nouveau du bonnet, les iris d’azur débordant de compréhension et de sollicitude rivé sur les noisettes triste de ce regard qui faisait soupirer l’âme de l’homme.

Elliot- Je comprends ton inquiétude Angel. Merci de t'avoir ouvert à moi... Ça démontre ta force de caractère et ta franchise.

Il serra tendrement sa main pour apporter appuie et surtout réconfort à la texane. La voix rauque, chaude et lente enveloppait les deux êtres dans une sorte de cocon protecteur pour les isoler de la présence des autres.

Elliot- Mon père m’a toujours dit que le passé forgeait ce que nous sommes au présent et nous permets d’évoluer dans le futur. Tu as souffert et je connais aussi ce sentiment. Nous allons y aller un pas à la fois. Bâtir une belle amitié et quand tu seras prête, je le serais aussi… Je te garantis que je ferais tout en mon pouvoir pour que ça ne foire pas et que tu sois heureuse…

D’une impulsion il porta le dos de la main gracile de la pilote à ses lippes charnues et le musculeux jeune homme y déposa un tendre baiser chargé de douceur et de délicatesse. Voyant la guitare esseulée abandonner par son propriétaire, le viril militaire eut un sourire espiègle et surtout complice.

Elliot- Prête pour la torture auditive? Je n’ai pas joué depuis quelques temps… Si ça sort mal fais-moi signe de me replier car je ne veux pas retourner l’estomac des gens présent…

Laissant à contre cœur le contact privilégier de la peau de satin de Jill, Elliot se leva et entreprit de se rendre près de l’instrument à corde. Une démarche droite, noble et surtout trahissant le long parcours de militaire du blondinet. Il saisit la guitare et laissa son regard d’azur troublant se poser sur les quelques clients avant de s’échouer sur la silhouette sublime de la texane. D’un français un peu rouillée, il parla dans le micro.

Elliot- Voilà je vous prie de m’excuser voilà près de six que je n’ai pas chanter. Donc me lancer pas de tomates…

À mots couverts l’adonis au corps couverts de stigmates et de tatouages venait d’avouer simplement à la pilote qu’elle était la raison qu’il reprenait goût à la vie. Depuis le décès de sa famille Elliot s’était détacher de la vie et voilà que grâce à Rakel et la texane il pouvait simplement redevenir humain. Les premières notes de la guitare furent boiteuses, la voix prenant un temps d’ajustement. Mais bientôt tout fut accorder. Les notes furent tirer de l’instrument avec douceur et la voix rauque, chaude et lente firent naître des frissons chez certaine personnes. C’était douceâtre, juste et surtout révélateur des pensées de l’homme au regard d’azur. Un être céleste venait d’apparaître dans sa vie, les deux âmes semblaient en symbiose et faisant front commun envers les embûches de la vie. Simplement que le chanteur remerciait Dieu d’avoir mis sur son chemin un être si exceptionnel. Tout le long de la partition le vétéran regarda la jeune femme d’une manière franche, tendre et surtout affectif. Il pensait simplement chaque mot qui franchissait ses lippes charnues. Quand la mélodie mourut il se releva pour laisser place à l’artiste qui semblait bluffé. Retournant s’assoir le militaire ne comprenait pas le silence de la salle. Soulevant ses larges épaules en signe de résignation, il but une gorgée d’eau.

Elliot- Ça fait un temps que je n’ai pas chanté. Au moins tu n’as pas saigné des oreilles ce qui me rassure…

Clin d’œil complice et sourire charmant. Voilà ce qu’il pouvait le mieux pour se défendre contre ce malaise qui devait être à l’origine.

CHANSON

Codage par Libella sur Graphiorum

L’armurier ne put être que charmer par le sourire prodiguer par la jeune femme. Lui qui n’avait cru possible que ce cœur de pierre qui s’était formé à la mort de sa femme pourrait être fissuré. Transmuter en chair et palper sous la vision de la texane. Reprendre vie et simplement espérer chuchoter le prénom de la pilote au gré de ses battements. La brunette au regard ensorcelant ne le savait pas, mais elle avait piégé l’esprit les songes du vétéran dans le filet si solide de l’amour véritable. L’être céleste souleva sa chevelure pour laisser entrevoir au regard d’azur troublant de l’homme des oreilles parfaites et un cou de cygne qui rendrait folles de jalousie bien des mannequins de ce monde.

Jill- Et regarde, mes oreilles vont plutôt bien.

Un rire franc et doux s’échappa alors des lippes charnues de l’ancien soldat de fortune. De soulagement dans un sens, mais aussi de bien-être d’être simplement là avec la brunette qui avait pris une si grande importance dans l’existante de Elliot. Après un clin d’œil complice, déjà leurs âmes semblaient au diapason, Jill se pencha vers l’adonis au corps musculeux pour chuchoter quelques mots.

Jill- Et je ne suis pas la seule à avoir apprécié...

Le regard d’azur suivit le mouvement gracile de la tête de la jeune femme pour voir la serveuse qui regardait le duo avec une envie guère dissimulé. Laissant un sourire charmant se déposer sur ses lippes charnues, le blondinet chuchota alors avec une douceur presque palpable.

Elliot- La seule personne que chaque parole n’était destinée qu’à toi. Elle a profité de ce chant, mais elle n’a pas l’ombre d’une chance et elle le sait très bien.

La main rugueuse de l’armurier se posa sur celle gracile de la pilote. Le souffle chaud et la voix raque venait de caresse tendrement l’oreille de Jill et à contrecœur Elliot se rassit. Le repas arriva alors et la serveuse complimenta le militaire pour son tour de chant. Remerciant de manière distraite, le blondinet n’avait aucunement cessé de se noyer dans le regard noisette de la pilote. Quand la serveuse fut partie, le musculeux homme au regard d’azur troublant fit un tendre sourire.

Elliot- Je te souhaite un bon appétit Angel… Mais puis-je te demander de gouter à ton plat et naturellement je partagerai avec toi.

Le duo savoura un repas des plus formidables, buvant et rigolant ensemble. Discutant de tout et de rien, partageant souvenirs et anecdotes. Plus qu’une fois les doigts s’effleurèrent sans le savoir, appréciant la chaleur de ce contact. Une fois le repas fini, une douce musique s’éleva et une soudaine envie traversa l’esprit du briscard chevronné. Il se leva alors pour tendre la main de manière galante et digne d’un aristocrate britannique.

Elliot- Je ne voulais plus danser depuis son départ…. J’adorais danser… Mais j’aimerais, si tu le veux, partager cette danse avec celle que je vois comme un ange…

Codage par Libella sur Graphiorum

Dès que leurs mains se rejoignirent en cet instant Elliot sut qu’il ne voudra plus être séparé d’elle. Ce moment magique, cette bulle de douceur qui était leur Eden durant ce repas, devait éclater d’un moment ou un autre. Mais pendant ce repas les deux âmes blessé par tant d’épreuves s’étaient mis en symbiose, se façonnant pour ne devenir qu’une seule entité. Un seul cœur qui battait au même rythme, un regard conjoint qui se perdait dans le même horizon. Jamais le vétéran s’était senti aussi bien, aussi complémentaire avec une personne depuis le départ précipité de sa famille vers les ergots froids de la Faucheuse.  Un sourire rassurant se dessine alors sur les lippes charnues de l’armurier, son regard d’azur étant simplement doux et remplis de tendresse, alors que la pilote exprima ses inquiétudes.

Jill- Avant, je dois te prévenir que je ne suis très bonne danseuse...  Je m'excuse d'avance si je te marche sur les pieds...

Un simple clin d’œil espiègle, un hochement de tête assuré et les mains de l’adonis à la crinière blond comme les blés qui se déposèrent sur le bas des riens de Jill furent les gestes de l’éclaireur pour apporter un apaisement à la jeune femme stressé. Alors la voix rauque et chaude du musculeux homme franchit son sourire éclatant d’authenticité et d’affection.

Elliot- Tout va bien aller… En plus n’oublie pas que je suis insensible à la douleur… Donc tu peux m’écraser les pieds à ta guise. Pour ma part je ne pourrais me détacher de ton regard ni de ton sourire….

La voix hypnotique de Calum Scott s’éleva alors et dans un premier temps Elliot guida Jill. Les deux êtres étaient raides, peu habituer de faire des pas de danse. Mais bientôt la simplicité de ce sentimentale prit le dessus et pas une fois le regard d’azur envoutant et troublant de l’homme ne les iris noisettes envoutants de la Texane. La grâce naturelle de la jeune femme prit le pas et les mouvements se mirent à sembler à du vif-argent. Pour le musculeux homme il était simplement heureux d’être avec la belle et de calquer son pas au sien. Il lui sourit avec tendresse, amour même. Sans le savoir il se rapprocha un peu, presque au point que leurs corps s’épousent à la perfection. La main rugueuse de l’armurier remonta un peu dans le dos de la pilote, caresse douceâtre et surtout sans arrière-pensée. Le mouvement se fait alors plus lent, tentative pour repousser l’inévitable fin de ce moment si agréable.  Alors l’homme prit une profonde respiration et parla avec franchise et surtout une douceur des plus touchantes.

Elliot- Je suis au paradis et tu es un ange Jill… Nous semblons nous connaître depuis toujours. Je n’ai pas eu autant de facilité avec une personne depuis si longtemps…

Il baissa un peu les yeux et délicatement il prit la main gracile de l’être de lumière pour la déposer sur son torse viril. La Texane pouvait sentir les battements effrénés qui semblaient vouloir faire jaillir l’organe de la poitrine d’Elliot, le soupir d’un cœur aimant qui murmurait le prénom de la pilote.

Elliot- Je voudrais danser avec toi juste à l’infini… être près de toi simplement et de te tenir la main… Mais je vais te laisser le temps qu’il te faut pour toi…

Doucement, tendrement et avec une affection sans borne le vétéran déposa un baiser sur le front de la pilote pour la remercier de la danse. De ce moment et simplement d’être apparue dans la vie du briscard. Mais ce baiser était plus profond, touchant l’âme comme le croyaient plusieurs légendes et croyances. Un baiser d’amour pur et sincère…

Codage par Libella sur Graphiorum

Avec la lenteur d’une tendresse surnaturelle celle qui était tout simplement un ange pour l’armurier en rédemption déposa un doux baiser à la commissure des lippes charnues d’Elliot. Un geste lourd de signification, d’un espoir renouveler pour le maraudeur blondinet. Un immense sourire attendrissant et complice se déposa sur les traits harmonieux de l’adonis. Quand les quelques mots franchirent les lèvres sensuelles de la brunette l’éclaireur hocha la tête. Ses doigts s’entremêlèrent dans ceux graciles de la pilote et l’homme parla avec douceur et surtout une franchise désarmante.

Elliot- Merci à toi d’être ici avec moi. Oui allons marcher à l’extérieur. La nuit est belle et nous serons en harmonie avec le ciel et la terre. Profitons de ce moment qui est à nous deux.

Le duo alla à leur table et le militaire laissa le total de l’addition avec un généreux pourboire. D’un geste il fit tourner follement le stetson dans sa main pour ensuite le visser sur sa crinière blonde hirsute. Un sourire éclatant et un geste d’une galanterie oublié en prenant le manteau de la belle pour l’aider à l’enfiler. Ensuite reprenant la main dont le contact semblait déjà lui manquer depuis des lustres, le blondinet escorta la belle vers la sortie. La soirée était un peu fraîche, mais le ciel était si majestueux. Comme si l’univers s’était mis en tête pour accorder aux deux blessés à vif par une existence douloureuse d’avoir un répit bien mérité. Cde pouvoir croire de nouveau au destin et l’éveil d’un amour naissant. Ils marchèrent une quinzaine de minutes, profitant du silence. Elliot ne pouvait s’empêcher de lancer des œillades conquis et d’une sincérité absolue à la brunette à ses côtés. Il laissa quelques sourires éclatants de bonheurs parsemer la promenade qui se promettait d’être inoubliable. Ils déambulèrent au petit bonheur et de nouveau la chance sourit au duo dont l’amitié semblait si forte que l’amour n’avait qu’un pas à faire pour leur permettre d’unir le cœur et l’âme. De son menton viril le blondinet désigna un banc de par cet eut un sourire désarmant. De nouveau la voix rauque et chaleureuse de l’homme franchit ses lippes charnues.

Elliot- Nous pouvons nous assoir un moment Angel? J’aurai un petit présent que je me meure d’envie de te faire.

Ils s’assirent sur le meuble d’extérieur et aussitôt le regard d’azur troublant de l’armurier se voilà par la mélancolie et des souvenirs d’une autre existence.

Elliot- Ma mère avait du sang Maori… Elle m’a compté une histoire sur les étoiles. Que c’était les gardiennes de la nuit et qu’elles écoutaient les hommes pour porter leurs prières. Regarde…

L’index du maraudeur pointa une nymphe étincelante qui se démarquait du lot des étoiles présentes. Voyant que la belle essayait de suivre la visée de l’homme, Elliot se releva pour se placé derrière elle. Prenant la douce main de la pilote, il indiqua la bonne étoile. Alors le souffle chaud de l’armurier caressa la nuque de Jill alors qu’il parlait en maori.

Elliot- Guardian Star Te ani nei au ia koe ia paruru e ia horo'ai to oe taime i teie taata o tei herehia ia'u. Kia mau ki ana po, ka hoatu ki a ia nga whakaaro katoa ka taea e au mo ia.

Souriant grandement le militaire au corps d’adonis vint s’assoir de nouveau auprès de la jeune femme et sans un mot reprit délicatement la main pour quelques doits retrouvent cette douce chaleur.

Elliot- Ne t’inquiète pas Angel. Voiici la traduction. Étoile gardienne je te demande de protéger et de donner ta chance à cette personne qui m'est si chère. Garde ses nuits et transmets-lui chaque pensée que je peux avoir pour elle.

Passant sa main de libre sur son menton viril le militaire ancra son regard d’azur troublant et si doux dans les iris de cuivres en fusion de la Texane.

Elliot- Je peux t’assurer que le ciel est triste ce soir. Car une de ses plus étincelantes filles est descendue sur terre. Moi je suis heureux que cette étoile à décider de partager un repas et une soirée avec moi.

Hochant la tête pour souligner l’authenticité et surtout la confiance qu’il avait insérer dans ce propos, le maraudeur rajouta dans un murmure.

Elliot- Je ne fais que cette cérémonie seulement que pour les personnes qui sont importantes à mon cœur. Il y a eu ma famille, Rackel et je suis heureux de t’avoir offert une étoile… Elle te portera chance et veillera sur toi… Je l’ai choisi car elle est aussi lumineuse et superbe que toi. Qu’elle peut guider une âme égarée à bon port…

Codage par Libella sur Graphiorum

Elliot fini de parler avec les accents de son cœur. Ce cœur de pierre que le sourire chaleureux et la douceur de Jill avait fissuré et permet de nouveau battre au rythme de sentiments si forts et naissants. Mais le doute assailli l’esprit du maraudeur, un espoir qu’il ne fait pas fausse route et ne pousse pas la merveilleuse texane à se refermer davantage. Mais le sourire de l’ancien mercenaire chatouilla ses oreilles quand la jeune brunette s’assit à cheval sur le banc pour ensuite l’inviter à faire de même. Est-ce l’imagination devenu trop fertile de l’éclaireur ou bien la pilote s’approcha dangereusement de son cercle intime? Les mains graciles de Jille prient avec douceur les paumes rugueuses de l’armurier et ce dernier enlaça ses doigts pour se rapprocher à son tour de quelques centimètres. Comme une danse, chacun faisait un pas invitant l‘autre à se rapprocher de manière silencieuse. C’était comme si l’esprit des deux âmes sœurs avaient céder le pas à leurs dévorant de tendresse et laissaient les commandes à la magie du moment. Il hocha la tête, faisant jouer un peu le stetson sur sa chevelure blonde comme les blés. La voix rauque et chaleureuse du militaire se propulsa dans un murmure pour répondre tendrement.

Elliot- Alors je suis bénie des cieux que tu le sois avec moi… Pour ma part il n’y a qu’avec toi que je veux être romantique et pouvoir te faire sourire comme une étoile.

De nouveau la pilote fit une manœuvre pour s’approcher de sa cible et l’éclaireur combla la distance pour ne laisser que quelques centimètres entre leurs nez. Le regard d’azur troublant et si tendre du maraudeur se perdit littéralement dans les noisettes d’Angel. Il releva leurs mains conjointes pour embrasser de ses lippes charnues les doigts fins et graciles de la belle. Le regard de l’armurier était simple franc, authentique et on pouvait deviner un amour pur qu’il gardait en lui pour l’offrir à la bonne personne.

Elliot- Merci à toi de m’avoir donné le goût de te l’offrir. Pour moi je n’ai pas besoin de regarder le ciel car le centre de mon univers se trouve devant moi. En fait j’aimerais simplement que nous restons ainsi le plus longtemps possible, que nous pouvons simplement figer la course du temps pour qu’on puisse se regarder comme on le fait en ce moment à l’infini.

Il hocha la tête et parla avec lenteur.

Elliot- Je vais t’attendre le temps qu’il faut. Je ne veux plus que tu sois en peine comme dans le passé. Je voudrais te rendre heureuse, te faire sourire et rendre le soleil moins lumineux que toi. Si je m’écouterais, j’irais gouter tes lèvres. Mais je ne veux pas brusquer et qu’on puisse démarrer sur des bases saines et solides…

Le blondinet à la stature de divinité grec n’était qu’honnêteté, authenticité et douceur. Il pensait chaque mot prononcer et son cœur soupirait le prénom de l’ange assis au-devant de lui. C’était comme si Elliot avait survécu à tous ces escarmouches, ses tentatives de suicides ratés pour rencontrer cette merveilleuse femme…

Codage par Libella sur Graphiorum

Les paroles de l’armurier moururent doucement et alors le doute de l’adonis à la crinière blonde s’installa en son sein. Encore une fois Elliot craignait qu’il ait trop parlé, exposer les magnifiques sentiments qu’il portait à la pilote troublé. Que sa franchise et son honnêteté allait causer la perte de ce début d’amour véritable et cette amitié grandiose. Mais la réaction, le petit sourire dont l’homme au regard d’azur était si friand, le frottement de nez tout mignon et sa déclaration fit naître un superbe sourire de soulagement et de tendresse sur les lippes charnues d’Elliot. Le contact des mains fut alors rompu. Mais aussitôt la silhouette de vif-argent et magnifique de Jill se colle sur le torse de l’éclaireur. Une autre parole, une injonction trop belle pour que l’armurier ne puisse l’ignorer, s’éleva dans un murmure de la voix douceâtre de la texane. À la seconde les bras musculeux, réconfortant et accueillant du militaire étreignent le corps sublime lover contre lui. Un geste tout en douceur, profond de tendresse et d’affection presque surnaturelle. Il prit quelques instants pour répondre, respirant à pleine poumon le parfum de l’être qui se nicha dans ses bras. L’armurier laissa la belle écouter son cœur. Ce cœur qui était depuis leurs premières rencontres tout à elle. Ce cœur qui murmure son prénom à chaque soupir. Ce cœur qui était devenu insensible à l’amour et dont Jill avait ressuscité de par son âme et son sourire. Il se rapprocha pour que leurs corps ne fasse plus qu’un par la proximité. Déposa sa joue sur le haut du crâne de la pilote pour accroitre leur lien si cher à son regard d’azur troublant, la voix rauque et chaude de l’homme s’éleva dans un murmure à son tour.

Elliot- Je voudrais te serrer dans mes bras pour l’éternité mon ange… Pour rien au monde je ne voudrais te quitter…

Il laissa alors un moment de douceur et de réconfort s’installer entre eux. Un temps au juste leurs cœurs se répondaient, où les mains de l’armurier caresser avec tendresse le dos de la pilote et qu’il la berçait doucement au rythme de leur amour naissant.

Elliot- Tu es tout pour moi… Ma lune et mon soleil… Quand je ne te vois pas je fais des pieds et des mains pour qu’on se croise. Depuis que je t’ai rencontré je crois que ma vie à un sens, qu’elle mérite d’être vécue et que je désire juste te faire sourire, d’entendre ta voix et qu’on soit ensemble. Tu es formidable et ça je peux le jurer devant le tout puissant.

Le maraudeur continua à serrer tendrement la pilote tout contre son cœur et avoua tout simplement.

Elliot- Je ne vais jamais partir ou te quitter Jill. Je te le promets et je serais toujours là pour toi, pour nous… Je voudrais te tenir la main et ne la laisser qu’au moment où mon cœur qui est tout à toi cesse de battre…

L’ancien mercenaire n’était que franchise authenticité et honnêteté. Si la sublime brunette plongerait ses yeux noisettes ensorceleur dans le regard d’azur troublant du blondinet, elle pourra discerner un amour et une affection qui pourraient inspirer les poètes de ce monde. De rendre les Roméo et les Juliette de ce monde fade et grisonnant devant la profondeur des sentiments que portaient le maraudeur envers celle qu’il surnommait son ange…

Codage par Libella sur Graphiorum