Quartier de Jill- Révélation

19:58
L’éclaireur arriva de sa démarche droite et assuré près du battant de la pilote américaine. Jill était simplement devenue le centre de l’univers, la vie et l’âme même du maraudeur. Elliot c’était tout simplement senti revivre, repoussant ses idées suicidaires et laissant apercevoir une rédemption à peine espérer. Le vétéran savait que rien n’était jouer, que la texane préférait se laisser un temps de réflexion pour éviter une possible nouvelle blessure. La vie de la sublime brunette était échelonner de trahisons par des pourritures sans noms que le briscard se ferait un plaisir de pendre par les couilles si la chance lui souriait.  Et le blondinet  ne voulait que le bon heur de Jill, acceptant le rôle de confident et d’ami fidèle si celui d’amoureux tendre et passionner lui sera refuser. Mais ce simple texto de la main de sa précieuse texane de son cœur avait fait naître un sourire radieux sur les lippes du soldat d’élite. Donc voilà l’ancien mercenaire, habillé en jean et t-shirt et surtout arborant le cadeau de la texane bien vissé sur son crâne, devant la porte des quartiers de celle qui était simplement un ange pour lui. Levant son poing rugueux et parsemer de tatouages et de cicatrices, Elliot toqua avec aplomb sur le bois. Serrant dans son bras musculeux un panier de douceurs, les favorites des deux pour être exact, il patienta.

Le battant s’ouvrit alors et comme à chaque fois le regard d’azur troublant de l’adonis pulsa d’une joie et d’une affection sans borne. Comme c’était devenu la coutume lors de leurs rencontres hors services, les deux êtres s’enlacèrent avec douceur et Elliot accepta l’invitation d’entrer de la magnificence même.

Elliot- Je suis tellement heureux qu’on se voit Jill. Après ton texto j’ai eu le sourire fendu juste aux oreilles… Et j’ai emmené le film de Deadpool pour continuer notre soirée cinéma si le cœur d’en dit…

Il déposa le contenant avec les sucreries et remarqua  près du lit le t-shirt et le short qu’il avait donné à Jill après ce premier rendez-vous. Il hocha la tête de satisfaction.

Elliot- Je vois que ce bougre adore sa nouvelle propriétaire? Il a toujours eu bon goût et je sais qu’il n’aimait pas trop mon torse…

Il plongea alors son regard d’azur troublant et inquisiteur dans les iris de bronze en fusion de la brunette. Dans un geste doux et assurant, réconfortant même, le vétéran hocha la tête en parlant de cette voix rauque et chaude qui était la sienne seulement avec la femme qui avait capturé son cœur.

Elliot- Moi aussi je m’ennuie énormément de toi… Mais de quoi tu aimerais qu’on discute au fait?

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Le maraudeur ne put s’empêcher de sourire en grand et une lueur d’espièglerie à l’état pur se manifesta dans son regard d’azur troublant.

Elliot- Tu as trouvé mon plan diabolique! J’adore nos séances de sport et ces moments où on déconne en faisant de la danse gymnastique.

Le nombre de fois qu’une musique entrainante démarrait dans les haut-parleurs et que l’armurier laissait les poids et haltères pour se déhancher comme dans les années 80 étaient une source de fous rires et de bonheur pour les deux âmes. En vérité l’ancien mercenaire faisait le maximum pour entendre la belle brunette s’esclaffer. Il adorait simplement la voir heureuse, souriante et entendre ce rire dont il était si friand. Elliot s’assit alors sur le lit en remarquant la grimace de mauvais augure de la pilote. Aussitôt la première pensée de l’homme musculeux fut que la belle désirait simplement que leur relation demeure amicale. Ce qui allait fissurer la mince protection qui s’était formé autour du cœur mis en charpie du vétéran par tous les événements passés. L’adonis déposa alors les friandises sur le bureau à proximité du lit et il tourna son attention entière vers celle qui était devenu le centre de son univers. Le sérieux de la situation avait rendu les traits harmonieux du blondinet d’une stoïque immobilité. En vérité l’âme d’Elliot se noyait littéralement dans les noisettes si magnifiques de la brunette. Alors les mots tombèrent comme un couperet sans pitié. Aussitôt l’homme prit délicatement les mains de l’être divin et entremêla ses doigts à ceux graciles de la jeune femme. Un moment passa, le viril homme laissa son assurance et son apaisement envelopper la silhouette sublime et magnifique de la texane. Alors la voix rauque et chaude de l’éclaireur dissipa les hésitations de la jeune femme avec des mots d’une franchise et d’une douceur infinie.

Elliot- Tu peux tout me dire… Prend le chemin direct et si ça peut t’aider ferme les yeux pour tout envoyer. Je suis solide et je sais que tu ne veux pas me blesser ou bien autre chose… J’ai foi en toi Angel comme à la première seconde de notre première rencontre….

Comme à son habitude il n'était d'une honnêteté sans faille et d'une douceur surnaturelle...

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Malgré son calme et sa confiance en lui, le maraudeur était terrifié à l’intérieur de son être. Il c’était jurer de ne plus tomber en amour, de ne plus laisser ses sentiments prendre le pas sur sa raison. De souffrir comme ce n’était pas permis lors de ce tragique évènement qui l’avait emmené près de la mort par suicide. Mais voilà c’était avant l’arrivée de cette merveilleuse femme qui avait s’en sans rendre compte fissurer les fortifications glaciales qu’il s’était ériger autour du cœur de l’armurier. Le toucher est tendre, la chaleur et l’électricité se propage entre eux sans aucune difficulté. Jill parla enfin et au fur et à mesure que les mots franchisent les lèvres sensuelles de la pilote, que sa main gracile entame une ascension délicate et désirer ardument depuis des mois par le militaire, Elliot comprenait le pourquoi de ce rendez-vous. Du travail pour Typhon, laisser tomber le projet de la Porte des Étoiles pour travailler dans le domaine privé. Faire en quelques sortes ce que les dernières années de la vie mouvementer du blondinet à la musculation d’Adonis avait été imprégner. Du mercenariat pur et dur, combattre pour des causes et de l’argent et aucunement pour le patriotisme et le drapeau. Mais la suite du discours hésitant de la texane fit naître un sourire qui se transforma en expression de joie et de douceur qui semblait se composer de l’infinie simplement. Sans s’en rendre compte leur visage respectif s’était approcher pour que leur souffles se mélange, leurs respirations soient simplement en harmonie et que leur regards se noient l’un dans l’autre. Levant sa main de libre, l’autre enserrait tendrement celle de la pilote dans une étreinte que rien ne pouvait briser pour l’instant, l’armurier la déposa sur la joue de porcelaine de la magnifique brunette. Son pouce se mit à rouler doucement, un peu comme le ferait un naufragé qui n’avait connu que le chaos de la mer déchainer et qui touchait le sable fin de sa rédemption. Une caresse apaisant, tendre et douce tout comme le cœur qui battait dans la poitrine de l’ancien mercenaire et qui murmurait à chaque instant le prénom de la pilote. Laissant son regard d’azur renversant parler pour lui, diffusant tendresse et amour à profusion, Elliot murmura de cette belle voix rauque et chaude à l’oreille de l’être céleste.

Elliot- Jamais je ne te laisserais… Je t’ai promis que pour rien au monde je ne laisserais ta main… Je voudrais vous accompagner toi et ma petite souris chez Typhon…

Collant son front à celui de la texan, se rapprochant sans sentir de mouvement de recul intuitif de la part de Jill, le blondinet continua de parler avec les accents de ce cœur qu’elle avait sauvé de la fatalité.

Elliot- J’irais en enfer pour toi pour déposer un sac de crottins de chien enflammé de la porte de Lucifer…

Il rit un peu pour désamorcer le stress de la belle et continua.

Elliot- Je vais te répondre comme si tu m’aurais annoncé que tu voulais partir un élevage de chiens de traineau en antarctique ou bien une plantation de tabac à mâcher à Old Paso… avertis-moi cinq minutes avant que je puisse faire mon sac de voyage et je resterais près de toi… Car je t’aime plus que mon âme et ma vie…

Tout en continuant de lui caresser la joue le mercenaire s’approcha encore un peu pour ne laisser que quelques millimètres entres leurs lèvres tremblantes d’émotions.

Elliot- Si je n’aurais qu’une chose, une seule chose en qui croire dans mon existence… ce sera en toi… J’ai fait mon choix en te rencontrant et même si l’amour ne s’était pas présenter au rendez-vous… Jamais je ne veux te quitter et si tu veux de moi je vais rester juste à mon dernier souffle… Vivre sans toi m’est totalement impossible… Car tu es mon ange, celle qui m’a délivré de mes doutes et de mes peurs… Je t’aime et jamais nous serons séparés…

La tête de l’homme pivota un peu, près pour embrasser cette femme qui était devenu son monde, son univers. Mais par respect et surtout pour ne pas la brusquer, Elliot ne franchit pas la mince barrière invisible pour goûter les lippes sensuelles de la texane. De ce simple geste il lui dictait qu’elle était importante et surtout qu’il l’aimait avec une force incroyable, assez pour lui laisser le temps d’une vie à l’attendre…

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La douceur d’un baiser libérateur, de la fourgue d’un amour commun, de la passion de deux âmes sœurs qui peuvent enfin s’affirmer librement. Qu’un puissant sentiment que l’armurier se croyait privé à jamais fut éveillé par celle qui n’était rien que moins qu’un ange pour lui. En parfaite symbiose. Aussitôt la main de l’ange se glissa entre les doigts du vétéran de tant d’horreur. La douceur du satin de l’une dans la rudesse de l’acier de l’autre. Leurs sourires reluisaient comme mille soleils dans la pièce. Comme si l’amour pur et tendre venait de lever les barrières infranchissables de leur Éden, de leur intimité à eux deux. Un pas. Deux pas. Au troisième mouvement le corps sublime et tremblant de la jeune femme vint se nicher sur le torse doté de pectoraux d’acier et d’un ventre de béton sculpté par des heures de travail interminable. Le lit craqua sous leurs poids et l’homme se laissa entraîner par celle qui était devenu tout pour lui. Ce contact soyeux et si désiré entre les deux âmes. Aussitôt les bras immenses, chauds et tendres de l’adonis étreignent avec douceur celui de la belle. Démarrant la caresse de ses mains à la naissance des fesses de l’ange, les doigts de l’homme avancèrent petit à petit sur la silhouette sublime et exquise de l’ange. Le contact est léger, mais la passion enflammait littéralement la peau nue et les sens des deux êtres trop longtemps incompris. Comme une bourrasque soudaine de vent chaud d’été qui alimenterait un incendie de forêt, permettant aux flammes de grimper jusqu’aux cieux. Les paumes d’Elliot se hasardèrent quelques instants sur les hanches de celle qui appelait Angel, augmentant de façon significative et sans le savoir le puissant lien charnel qui se développait entre eux. Comme un courant électrique d’une puissance phénoménale qui les unirait à tout jamais. Déposa sa paume au niveau du palpitant de la pilote, le militaire ferma les yeux pour en éprouver le moindre mouvement. Au travers du tissu des vêtements, les sensations décuplées par les phérormones de l’amour permirent de sentir chaque battement lent et conquis de Jill. Yeux dans les yeux, l’ancien mercenaire Laissant une main bien en place par-dessus le tambour qui sonnait une passion extraordinaire, Elliot prit la main satinée, qui jouait avec les plaques d’identification, de la jeune femme et la plaça sur son pectoral gauche. Au travers de la chemise la brunette pouvait sentir les mêmes tremblements cardiaques qui murmuraient simplement son nom. Mais évènement encore plus extraordinaire c’était que les deux solitudes battaient maintenant au même rythme, comme si l’un et l’autre avaient compris qu’il avait enfin trouvé ce qui manquait à l’autre pour ne former qu’un.

Délaissant le cœur de la jeune femme, Elliot fit échouer sa paume rugueuse, mais tendre sur la joue de la divine apparition. Faisant rouler son pouce sur la pommette pleine et sensuelle de la jeune femme, le vétéran se surprit à faire le mouvement vers le visage tant aimé. À cet instant il n’était qu’un navire en détresse, paquebot à l’abandon et sans capitaine pour le diriger. Il était en eaux inconnu, ne pouvant que se fier que sur la lumière si loin et proche à la fois devant lui. Une lueur aveuglante de beauté et délicatesse pure comme il n’en avait jamais vu. Une promesse d’escale où sa cargaison de tendresse et d’amour sera accueillie à bras ouvert enfin. S’arrêtant à mi-chemin, il prit quelques instants pour graver les traits divins de celle qui venait de régénérer son cœur mis en lambeaux trop souvent depuis les derniers dernières années. Elliot pouvait sentir les battements de celui-ci augmenter à chaque centimètre de parcourut, au point de vouloir se propulser hors de sa poitrine. Quittant avec réticence la poitrine ferme et aux courbes exquises de sa flamme, le géant laissa ses doigts se perdre dans la blondeur de cuivre de la chevelure de son aimée. Et enfin, il finit de faire son rapprochement sous le regard merveilleux, noisettes sublimes, de l’ange.

Elliot- Et moi je suis reconnaissant que tu décides de m’ouvrir ton cœur… Je t’aime mon ange…

Pivotant un peu sa tête, Elliot déposa ses lèvres charnues sur le velouté des celles de Jill. Un contact avant la légèreté d’un papillon se posant sur une fleur exquise et sublime. Une main caressant les cheveux de la belle, l’autre sur la joue brulante de passion, Elliot laissa sa chatterie enfoui au plus profond de lui reprendre le dessus. La langue de l’homme s’introduisit avec délicatesse entre les lèvres de la jeune femme, pianotant le code secret sur les dents pour lui permettre de s’introduire comme elle l’avait fait un peu plus tôt. Aussitôt qu’il le put, continuant de laisser son pouce parcourir la douceur de la peau satinée de sa joue, l’appendice buccal fit une entrée timide dans a bouche de l’ange. La langue du militaire fit quelques petites touches sur celle de son aimée, comme pour l’inviter à faire quelques pas de danse. Un jeu de cachette se produisit brièvement, laissant la passion et la tendresse de ce baiser augmenter entre les deux êtres. Ensuite l’adonis commença la grande valse, laissant leurs deux langues tourner avec douceur l’une avec l’autre. Au rythme de leur respiration lascive, les pas de danse doux se transformèrent en un tango endiablé. Les mains de l’armurier caressèrent alors avec passion et amour. Ce ne fut que le manque d’air qui fut la cause de la rupture de ce moment merveilleux, cette scène qui emmènerait pour emmener avec lui pour l’éternité. Collant son front sur celle de la belle, une rougeur gagna le blondinet amoureux et émerveillée. La voix rauque et tendre de l’homme s’éleva alors pour caresser l’ouïe de Jill.

Elliot- Je vais simplement t’aimer avec tout mon cœur et mon âme… Je ne vois pas vivre loin de toi…

Un souhait, une promesse fait avec franchise et surtout ferveur….

Codage par Libella sur Graphiorum

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