Job dating (Alison)

La semaine commençait mal, voilà quelques jours, qu'une vilaine grippe m'empêchait d'être à fond dans mon travail, j'étais même coincée à la maison prêt du SGC qui était prêt à fermer, les français bien contents de se débarrasser d'une patate chaude qui pourrait bien leur péter à la gueule, ils n'avaient pas comprit que les équipes SG étaient là pour éviter les problèmes et qu'ils sauvaient la Terre, ils n'étaient pas le problème, ils étaient la solution. Enfin bref, j'étais de mauvaise humeur, et mon pauvre Mathieu en faisait les frais, quoi que léger vu que je bougeais à peine de mon lit. A faire exprès lorsque rien ne va, rien ne va, les Etats Unis trouvait que mon recrutement n'avançait pas assez vite, sérieusement ? Typhon n'était pas réellement du même avis. Ils n'avaient pas encore compris mon double jeu, mais pour être honnête je savais que je jouais à un jeu dangereux, et mon mauvais caractère n'aidait pas. J'avais cette impression que tout ceci devait s'arrêter qu'il était temps pour moi de retrouver mon Jeff, de vivre à Typhon de manière définitive, du moins pour le moment, jusqu'à ce que notre vie nous mène ailleurs. Pour être franche, l'idée de partir vivre sur une autre planète m'avait chatouillée, mais je m'étais amouraché de deux vrais patriotes, hors de question pour eux de laisser leur pays. Franchement les gars me déprimaient....

Pour en revenir à mon boulot, même si le réveil fut difficile, je me penchais sur les dossiers du personnel du SGC. La plus part des personnes qui avaient travaillé récemment pour le SGC avait déjà été contacté, le soucis c'était que l'on commençait à taper dans les personnes qui avaient quittés le projet depuis bien longtemps... Il y avait ceux qui avaient déjà leur vie bien rangé, comme Matt, ceux qui avaient totalement changé de vie, comme Constance Paray, et ceux qui étaient bien planqué, comme celle que j'allais voir aujourd'hui. Et forcément c'était une archéologue, et comme la plus part des archéologues, elle ne pouvait pas laisser son petit cul en France, non, il fallait qu'elle se retrouve dans un désert en Egypte... Je poussais un soupire lorsqu'un hélicoptère de l'armée se posa dans le jardin, bonjour la discression, mais que ferais pas la France pour éviter de contrarier le taré qui servait président aux américains...

Je grimpais dans l'engin, râlant contre le bruit qui me rendait mon mal de tête insupportable. Heureusement pour le pilote, il n'aurait pas à me faire la conversation. J'avalais un comprimé de doliprane codéiné avant de m'installer pour une petite sieste. Une fois arrivée, je descendis de l'engin, et ronchonnais déjà à cause de la chaleur alors que mon guide se présentait, je remontais mon keffieh sur le visage pour me protéger sur sable projeté par le vent, heureusement le terrain de fouille n'était qu'à quelques kilomètres de là, et le trajet se ferait dans une vieille jeep sans clim, avec des amortisseurs très moyens, chouette alors... Une fois arrivé je demandais mon chemin à travers les différents chantiers dans un arabe plus que rouillé, et on me dirigeait vers une bute de sable.

"Miss Davies?

Alison faisait une pause, assise à même le sable, une bouteille d'eau tiède à la main. Sous son chapeau à larges bords, elle s'était malgré tout tartinée de crème solaire, son teint laiteux n'appréciant pas le soleil brûlant de l'Égypte. Pourtant, même couverte de poussière, elle souriait : les pyramides étaient loin d'avoir livré tous leurs secrets.

Elle avait passé ses dernières années loin du sgc, renouant avec son ancienne vie. Difficile d'oublier ce qu'elle avait vécu et d'en faire abstraction dans ses recherches pour sa thèse. Elle avait d'ailleurs fini par la soutenir : la place des dieux dans les textes mythologiques et rituels d'Égypte ancienne. Elle n'avait pas publié de grandes révélations, mais au moins avait elle l'impression d'avoir mené à bien son cursus universitaire qui avait été mis en pause avec son recrutement au sgc.

La France avait fermé le programme au moment où le père de la jeune femme lui proposait de le rejoindre sur un chantier. Alison avait accepté, plus pour se rapprocher de sa famille que par réel intérêt. Mais elle s'était vite prise au jeu, son enthousiasme naturel reprenant le dessus.

- نعم ? Yes?

Une femme la surplombait, plus jeune qu'elle. Cet accent... Elle l'avait assez entendu pour le reconnaître.

- Française ? demanda t elle avec un sourire.

Elle même avait repris un drôle d'accent mêlant diverses cultures. Elle ne s'attarda pas. L'essentiel était qu'elles se comprennent. Que lui voulait cette fille ? Son visage lui disait quelque chose...

- On se connaît ?

Elles s'étaient déjà rencontrées, elle en aurait mis sa main à couper. Oui, elle la connaissait, mais avec cet accoutrement, elle ne situait plus le contexte. Elle avisa l'air fatigué--et un peu grognon, disons le franchement-- de la jeune femme.

- Un peu d'eau ? proposa-t-elle dans la foulée en se levant, tendant la bouteille qu'elle avait à moitié vidée.

Je ne pouvais pas dire que cette chaleur, cet air sec et ce sable me rappelait de mauvais souvenirs. Ca me rappelait mes jeunes années, alors oui à mon âge les plus vieux dirons que c'était une blague que j'étais toujours jeune, mais des choses qui s'étaient passés il y a plus de dix ans me paraissaient à la fois si proche et si loin. J'avais ces souvenirs qui m'agressaient si souvent lorsque j'étais seule, surtout ceux avec Jeff, il me manquait, je pense que c'était même plus dur en sachant qu'il était toujours le même, qu'il m'aimait que je l'aimais mais que l'on ne pouvait pas être ensemble de suite. Je pestais contre ma tenue trop militaire, mes rangers et mon treillis me protégeait des attaques du sable, mais la chaleur collait à la peau. Cette tenue provoquait aussi une légère paranoïa, comme si les combattants ennemis pouvaient surgir de derrière les pyramides.

Je ne me rappelais pas énormement d'Alison, nous n'avions que très peu été en contact du moins dans mes souvenirs, avec cette dizaine d'années au SGC j'en avais croisé du monde, et pour être honnête j'avais plus de souvenirs des militaires que des civils. Comme souvent ce n'était pas si simple que ça pour des personnes différentes de se mélanger. J'eus un petit pincement au coeur en pensant à Matt, même si ma relation avec Jeff était tellement plus logique, tellement plus moi. Enfin je n'étais pas là pour me lamenter sur mon sort, il fallait que je me concentre, nous avions recueillit des membres intéressants pour Typhon, même si ils ne se mettraient en action que lorsque le projet serait terminé. Cependant la jeune femme pouvait être d'une grande aide, à part Jenny, Typhon ne regorgeait pas d'archéologue, et de se que j'avais compris, elle fricotait avec le patron, alors pas sûr qu'il veuille la mettre en danger. J'eus un petit sourire lorsqu'elle me demandait si j'étais française, ma grosse va falloir essayer d'avoir l'air un peu plus aimable que ça si tu veux réussir ta mission.

"Je suis démasquée."

J'observais la jeune femme, ce n'était pas si simple de l'imaginer dans les couloirs de la base dans cette tenue et le visage couvert de sable. Je retirais le foulard pour libérer mon visage et parler plus librement.

"Lieutenant Rakel Peleonor, nous avons eu un patron en commun il y a quelques années. J'aimerais m'entretenir avec vous pour une proposition d'embauche."

Elle me proposa de l'eau, j'observais la bouteille avec une certaine envie, mais faire tomber malade la jeune femme n'était pas la meilleure façon de la ramener à la maison.

"C'est gentil, mais je préférerais éviter de vous contaminer, mon employeur préférerais vous avoir en bonne santé, après tout on ne peut pas dire qu'une grippe n'a jamais tué personne même si vous n'avez pas l'air d'une octogénaire, mais j'ai vu tellement de choses étrange, que j'y mettrais pas ma main à couper."

Je repoussais mes cheveux qui n'avaient pas l'intention de tenir dans la queue de cheval et se collaient sur mon front humide.

"C'est possible de s'entretenir en privé, je pense que vous commencez à me resituer et à imaginser un peu de quoi j'aimerais vous parler."

Et par la même occasion je congéais mon accompagnateur, j'aimais autant n'avoir personne dans mes pattes, surtout que celui ci était du côté des employeurs que j'arnaquais.

Rakel Peleonor ? Le visage d'Alison s'éclaira :

" La gamine surdouée du... de la base ! "

Elle s'était reprise, habituée à tenir sa langue sur le SGC, malgré ses tendances au bavardage. Quant au terme de "gamine surdouée" il n'avait rien de péjoratif. Elle se souvenait, aux débuts du projet, de l'arrivée de cette jeunette de tout juste 18 ans qui avait fait parler d'elle au vu de son CV déjà prometteur malgré son jeune âge. Alison se souvenait l'avoir croisée plusieurs fois, mais ne la connaissait au final pas plus que cela. Pourtant, le fait qu'elles aient partagée cette grande aventure semblait lui avoir donné un élan de sympathie pour la militaire.

Inutile de s'installer sous une tente, ce serait le meilleur moyen de se faire épier, involontairement ou non, si elles y discutaient. Elle se tourna, adressa un signe de la main à un homme d'une soixantaine d'années, qui travaillait un peu plus loin.

" Je vais faire un tour, ne m'attends pas !"

Puis, prenant un pas rapide, elle fit signe à Rakel de la suivre, attrapant au passage un peu plus loin une seconde bouteille d'eau et un sachet de biscuits :

" Vous m'intriguez ! Venez, on sera plus tranquilles par là-bas : la nécropole des animaux n'est plus étudiée en ce moment, personne ne nous dérangera. Des momies de lionceaux, vous vous rendez compte ! Je n'avais encore jamais vu un truc pareil... Quoique, vous êtes bien placée pour savoir qu'en fait on a déjà vu plus impressionnant... et plus fou ! Cela dit, eux ont le mérite de ne pas chercher à nous tuer ! Il y en a qui trouvent ça glauque, moi je trouve ça limite mignon... Enfin, il n'y a plus rien à voir, on a prélevé ce qui devait être étudié depuis un petit moment... "

Elle n'avait pas perdu son habitude du bavardage. Les silences pesants n'étaient pas courants avec elle. Elle dénicha un coin à l'ombre d'un mur croulant un peu plus haut que les autres, environné par les trous au sol rectangulaires creusés par les archéologues. Elle avait raison, les fouilles ici étaient abandonnées pour le moment et quiconque viendrait les déranger serait repéré par avance.

" Alors, dites-moi tout... Votre employeur ? A votre façon de présenter les choses, il ne s'agit plus du SGC, mais en entendant votre grade, j'en déduis que vous n'avez pas quitté l'armée. Le projet a bien été fermé finalement, il me semble ? Je suis partie parmi les premières, mais tout le monde s'attendait à cette issue. "

Elle soupira, s'asseyant sur une pierre sans prendre garde à la poussière. Cette dernière la recouvrait de toute façon intégralement. Alison n'était pas française. Que les français ou les américains gèrent la porte lui importait peu. Mais elle s'était attachée au programme en lui-même et à certaines personnes qui l'avaient composé. Son cœur se serra, comme chaque fois qu'elle y pensait. Et comme chaque fois, elle repoussa ses idées et alla de l'avant.

" Je parle trop, comme d'habitude : je vous écoute ! "

Elle avait compris que Rakel venait la recruter. Mais pour quoi ? Le projet qui avait sans doute été repris par les américains ? Autre chose ?

Je crois que ma surprise pu se lire sur mon visage, il faut dire que plus de 10 ans c'était écoulé depuis mon entrée au SGC, et plus personne (ou presque) ne m'appelait la gamine, presque trentenaire je n'avais plus le droit à ce titre. J'eus un petit sourire avec cet impression que ce temps était révolus et depuis trop longtemps... Je me mis à suivre la jeune femme, même si l'idée de marché dans ce sable chaud n'était pas l'idée la plus tentante du siècle mais pour être honnête je n'étais pas persuadée qu'un SPA se trouve dans le coin, alors va pour la marche.

Je l'écoutais parler de ses momies, trouvant que la jeune femme avait de drôle de goût pour trouver des animaux crevés et momifiés mignons... Mais bon j'avais effectivement vu des choses plus étrange que ça dans ma vie. Nous nous étions installé dans un coin d'ombre, et ça ce n'était pas de refus, il faisait incroyablement chaud, c'était dingue, j'avais réussis à oublier cette chaleur étouffante. J'eus une petite grimace, je n'aimais pas parler de la fin du SGC je prenais ça pour un échec personnel, j'avais mis tellement de coeur à tenter de sauver le projet, j'y étais parvenus, mais pendant quelques mois à peine avant que le couperais tombe.

"Il n'est pas encore officiellement fermé, nous continuer à prévenir nos alliés du changement de propriétaire de la porte."

Je me mordis la lèvre, Jeff, tu fais chier, on aurait pu continuer tout ça tranquillement si tu n'étais pas si attaché que ça à notre pays qui se fou pas mal de ses soldats.

"Elle va aller aux américains, qui souhaitent que la plus part des anciens reviennent pour former leurs hommes. La suite du programme, une fois qu'ils auront terminés leur mission reste assez flous, disons que le président Trump n'a pas l'air de penser que le projet doit être polyculturel..."

Je faisais attention au choix de mes mots, après tout ma position était assez délicate, je ne voulais pas m'attirer des soucis plus que nécessaires.

"Officiellement je travaille actuellement pour eux, mais pour être honnête je ne suis pas d'accord avec le choix de notre gouvernement de se séparer de la porte, je pense sincèrement que les membres du SGC sont les seuls à connaitre leur boulot, et à la faire bien, on ne peut pas former des gens en quelques mois sur notre boulot..."

On pouvait assez facilement voir que cette idée de pouvoir apprendre notre métier en si peu de temps m'agaçait. Ce n'était pas que des choses que l'on pouvait apprendre, c'était beaucoup de ressentis, d'intuitions et d'habitudes.

"Un projet parallèle, non militaire, à lieu en France, et c'est pour eux que je suis venue vous voir aujourd'hui."

Maintenant j'attendais de voir comment allait réagir la jeune femme avant de continuer.

Alison avait fini par se taire et écouter. Certes, le projet n'était peut-être pas fermé, mais c'était une question de temps. Elle ne répondit cependant rien car elle voyait bien la peine que cela faisait à son interlocutrice. A vrai dire, l'archéologue avait aussi eu un pincement au cœur quand elle avait compris que c'était la fin. Mais elle avait préféré fuir vers de nouveaux horizons, ce qui n'était pas plus mal au vu de certains souvenirs.

" Pas polyculturel ? Mais on parle à l'échelle de la planète, face aux autres civilisations, il va bien devoir accepter que ce soit polyculturel à un moment ou un autre ! "

Alison n'était pas férue de politique. Elle se contentait de se renseigner sur les lieux où elle devait travailler. Pour elle, il était évident qu'un seul pays ne pouvait détenir la porte et se fermer au reste du monde. Pourtant... il fallait reconnaître que ça n'aurait rien eu de très étonnant. En France, il y avait finalement eu une majorité de français au SGC, même si elle-même avait été bien accueillie.

" Vous êtes en train de me dire qu'ils voudraient se servir des anciens que nous sommes avant de nous faire dégager, en somme ? "

Elle eut un juron en chinois étouffé, comme chaque fois qu'elle était en colère. Rakel avait une drôle de façon de vendre ses employeurs pour un recrutement.

" Ca ne donne pas trop envie ! "

Elle haussa pourtant les épaules quand Rakel lui exposa le fond de sa pensée sur la formation des membres du SGC.

" Quand je suis arrivée, je n'avais jamais rien fait qui ressemble de près ou de loin à des missions comme celles-là. J'ai été, nous avons tous été formés... comment dites-vous ? Sur un tas. Sur le tas, c'est ça. Ils n'ont pas vraiment besoin de nous. Enfin, évidemment, nous savons des choses qui leur seront utiles. Mais qu'ils conjuguent la force armée et l'expertise de civils, scientifiques ou autres... Ca reviendra au même, même si ça me fait mal de le reconnaître. "

Elle haussa les sourcils, surprise, en entendant la suite. Un projet parallèle ? Pourquoi n'en avait-elle jamais entendu parler ? Sûrement encore une de ces manies de militaires de tout coller sous "secret défense" ou autre slogan tape à l’œil ! Ah non, pas militaire en fait ? Bon, elle n'y comprenait pas grand chose... Et du coup, que fabriquait Rakel au juste ?

" Non militaire, ça me plait... Non pas que j'aie quelque chose contre les militaires, se reprit-elle rapidement en sentant qu'elle avait peut-être gaffé, mais je n'ai jamais réussi à me faire aux grades et aux protocoles... enfin bref. "

Elle dévisagea son interlocutrice qui prenait manifestement grand soin à ne pas trop en dire.

" Qu'entendez-vous par projet parallèle ? C'est un projet récent ? Dirigé par qui, si ce n'est pas militaire ? "

Elle ouvrit soudain de grands yeux et bondit sur ses pieds, frappée par la possibilité folle qui venait de lui traverser l'esprit :

" Ne me dites pas qu'il y a une seconde porte en France ?! "

Non mais sérieusement ? C'était une caméra cachée ? Sans doute pas, mais autre chose la tracassait et elle enchaîna, de façon un peu plus posée :

" Et puis pourquoi venez-vous me parler de ça si vous travaillez pour les américains ? "

Elle se souvenait bien des manigances des uns et des autres, dans les hautes sphères, qu'il y avait pu y avoir au SGC. C'était le genre de chose qu'elle détestait et elle n'avait pas du tout envie de se laisser manipuler et entraîner dans elle ne savait quel sac de nœuds.

Je poussais un petit soupire, ils ne pouvaient pas? Ils se pensaient les dieux du monde, alors sincèrement... Pour être honnête j'avais même peur que le jour où un Goa'uld rencontre Trump qu'ils deviennent les meilleurs amis du monde et qu'ils asservissent le monde ensemble...

"On parle de quelqu'un qui veut construire un mur le long de sa frontière..."

Mon amour pour Trump ne faisait aucun doute, ce mec me dégoûtait, je ne comprenais pas comment des gens sain d'esprit aient pu voter pour un taré pareil... Clairement ce type n'était pas fait pour un poste pareil, bon d'accord on pouvait dire pareil de beaucoup de président, mais honnêtement pour lui c'était le pompom...

Je ne confirmais rien, ni n'infirmais se qu'avait comprit la jeune femme, me contentant d'hausser les épaules, je n'avais aucune preuve de se que j'avançais, mais le méprit dont faisait preuve ceux avec qui j'avais pu parler et qui dirigeraient le projet, ça ne faisait aucun doute... En sachant que c'était clairement se que Jeff pensait qu'il m'arriverait malgré les cadeaux que l'on m'avait fait et cette nationalité que l'on m'avait offert pour mes services, alors les autres... Je pensais sincèrement que ceux qui pouvait bien s'en sortir c'était les américains du projet français, mais j'avais de la chance de les compter dans mes amis, nous allions compliquer la tâche à nos alliés...

Je finis par me laisser tomber le cul dans le sable, entre la chaleur et la fatigue, finalement je n'étais pas à quelques grains de sable près. Alors oui nous avions été formé sur le tas, mais par obligation pas par choix.

"Justement, je pense que vous avez souvenir des ennuies que nous nous sommes attirés... J'étais là à l'ouverture du programme, et on a échappé à trop de reprise de la catastrophe. On ne parle pas juste de perdre des hommes, mais de déclarer des guerres interplanétaires, voir d'anéantir la planète. Je pense qu'ils veulent éviter le pire. Surtout que niveau diplomatie, l'armée américaine, c'est pas trop ça... J'ai bossé avec eux, ils sont doués, mais ils aiment trop jouer de la force, et je pense qu'ils préfèrent former leurs militaires pour éviter la présence de civils sur les missions."

Bon j'avoue qu'au début je pensais comme eux, mais honnêtement les civils nous avaient sauvés plus d'une fois la vie, alors leur utilité était évidente. J'étais restée de marbre lorsque la jeune femme fut enchanté d'enlever le côté militaire du programme, pour être honnête c'était l'armée qui enterrait le programme et j'étais un peu rancunière.

"J'aimerais bien mais non. Neville Robert, ça vous parle?"

Neville faisait les gros titres des journaux, donnait des galas de charités, et faisait de Typhon le leader dans son domaine, il n'était pas con, il se protégeait grâce à son image public, et l'avantage c'était que tout le monde le connaissait plus ou moins, au moins de nom ou de vue, même si la plus part des membres du SGC le connaissait pour être celui qui avait défié l'état pour sauver une petite fille...

"Il possède des vaisseaux, et veut organiser des voyages, en faite il le fait déjà, pour poursuivre le travail du SGC en permettant d'utiliser les découvertes. Idéalement il aimerait faire que la porte reste ici, comme vous tous ils s’inquiète de l'avenir."

Pourquoi je faisais ça? Honnêtement il y avait plusieurs raisons, toutes meilleurs les unes que les autres, mais je préférais me contenter des choses les moins personnelles.

"Parce que je ne vendrais ni mon gouvernement, ni ma planète et encore moins mes hommes... Je pense en toute honnêté que Neville est honnête, et qu'il veut protéger la Terre, et je ne pense pas que ça soit le cas de Trump, je fais se que je pense le mieux, se que notre gouvernement n'est pas capable de faire."

Alison eut un rictus en entendant Rakel et ricana :

" Il veut peut-être construire un mur autour de la porte !"

Rakel avait raison, les débuts du SGC avaient été chaotiques pour ne pas dire catastrophiques. Il était dommage de repartir de zéro en perdant tout le savoir acquis. Mais il n'y avait pas besoin d'être passionné de politique pour savoir que le monde tournait autour de l'argent, pas du bon sens.

Neville Robert... Alison avait quitté la France depuis un moment et n'avait jamais été fan des journaux, davantage tournée vers le passé que le présent. Mais oui, elle voyait qui c'était, surtout par rapport à l'histoire de la petite fille. Sans vraiment le connaître, elle en avait donc une plutôt bonne image.

" En somme, vous me proposez de rejoindre Typhon..."

C'était intéressant. Elle avait quitté le sgc parce qu'elle pensait qu'il valait mieux tourner la page, mais il devenait compliqué, voire douloureux, de travailler sur l'Égypte ancienne en faisant semblant d'ignorer tout ce qu'elle savait. Elle brûlait d'envie d'ouvrir les yeux de ses collègues, tout en sachant que ce serait une très mauvaise idée de le faire sur un coup de tête.

" En tant que quoi, au juste ? Pour travailler en laboratoire sur des artefacts ? Faire des fouilles sur place avec des missions comme au SGC ? Ou bien ce serait pour mes compétences de linguiste ? "

Plus elle y pensait, plus les questions affluaient sur Typhon.

" Je ne comprends pas bien le statut de Typhon... Il y a beaucoup de personnes dans la confidence ? Il y a beaucoup de voyages ? Des vaisseaux, ça doit se voir, non ? Franchement... Euh... C'est légal tout ça ? "

"Ca pourrait être la meilleure de ses idée..."

Oui condamner la porter paraissait tout de suite moins risquer que de laisser Trump gérer les relations diplomatiques avec des peuples aliens... Dans le meilleur des cas on pouvait espérer que les goa'ulds nous oublie, dans le pire ils se ramenaient avec leurs vaisseaux, et là porte ou non nous serions dans la merde...

J'aimais quand les gens n'étaient pas des idiots, qu'ils comprenaient directement là où je voulais en venir, et c'était tellement plus simple avec les scientifiques qu'avec les militaires qui semblaient croire qu'ils trahissaient leurs idéaux en prenant leur retraite militaire. J'eus un petit sourire entendu, en attendant la suite de sa réaction, elle ne tardait jamais à arriver, aujourd'hui ne dérangeait pas à la règle.

"C'est à définir, je pense que les anciens du SGC sont fait pour le terrain, mais ce n'est que mon avis. Je comprends bien que nous avons tous vieillit depuis notre arrivée au SGC, si vous ne vous en sentez pas capable, il y a de quoi faire au sein de l'entreprise."

J'eus un petit rire qui ne se voulait pas réellement moqueur mais qui l'était un peu. Légal? Sérieusement? C'était bien la première fois que l'on me sortait une chose pareille.

"Légal de voyager de planète en planète? Je ne crois pas que se soit défini par le code pénal. Ce n'était considéré comme légal parce qu'on le faisait sous couvert de l'armée, mais sincèrement si tous les pays du monde avaient été au courant vous pensez sincèrement que l'on nous aurait autorisé à jouer avec la porte et prendre les risques que nous prenions? Franchement nous aurions pu détruire la Terre plus d'une dizaine de fois. Le soucis étant que maintenant qu'ils savent qui nous sommes ils peuvent aussi bien nous oublier que décider que les américains représentent une trop grande menace et décide de nous éliminer tous. C'est de notre devoir de protéger le monde et de profiter de nos trouvailles pour améliorer la vie de tous."

C'était un truc qui m'avait toujours agacé au SGC, ne pas utiliser les trouvailles pour améliorer la vie de tous. Dans de rare cas nous pouvions les utiliser pour nous même comme l'incroyable gilet de Mathilde, mais il aurait pu en sauver combien sur le terrain? Ca me rendait malade de savoir que notre travail ne servait à rien.

"Quant au nombre de personnes au courant, je peux pas vous dire, même si l'entreprise compte un nombre important d'employés tous ne sont pas dans la confidence. Ceux qui le sont croient en notre cause, ils sont incroyablement fidèles, nous ne craignons pas d'avoir de taupes à Typhon. Concernant les vaisseaux, ils utilisent la technologie alien, vous n'êtes sans doute pas sans connaitre les techniques de furtivités utilisé par les goa'ulds, entre autres."

Les connaissances de Chefet avait permit tant de choses, et je ne mentionnais pas le comment ils avaient obtenus entre autres le naquadah nécessaire, il s'agissait d'une collaboration que je préférais oublier, Hégémonie avait fait tellement de mal.

"Les voyages sont pour le moment limité, d'où l'intérêt de recruter des personnes compétentes, triée sur le volet. Finalement ce n'est pas très loin de se que l'on faisait au SGC, sauf que là on est sûr des compétences de candidats sur le terrain."

Le principe était vieux comme le monde, on débauchait chez le concurrent qui venait de fermer, après tout nous n'étions pas les seuls à avoir eut cette idée.

"Vos conditions seront les notre, dans la limite du raisonnable. Vous serez nourris, blanchis et logée dans nos locaux à Marseille, et croyez moi la définition de confort chez Typhon est bien différente de celle de l'armée. "

Faite pour le terrain ? Alison ne savait pas trop. Arrivée au SGC, des années plus tôt, elle était sportive et plutôt dégourdie, certes, mais elle n'avait jamais tenu une arme. Elle avait appris à composer avec ses équipiers, appris à se protéger et à ne pas aller bavarder avec le premier alien venu. Elle avait un peu vieilli, mais elle n'avait pas pour autant eu une vie plus rangée, ces derniers temps, à courir sur les chantiers de fouilles en dormant sous des tentes peu confortables. Elle avait continué l'escalade et la natation, elle était en bonne condition physique, même si elle s'essoufflait peut-être un peu plus vite qu'avant. Mais, en mission, elle avait aussi failli y laisser la vie plusieurs fois. Malgré tout ce qu'elle avait appris, elle n'avait pas un entrainement aussi poussé qu'un militaire. Elle réprima un frisson en pensant à la fois où elle avait frôlé la catastrophe avec un symbiote. Rien que d'y penser, elle avait encore envie de vomir. Et puis, son père était tellement heureux de la revoir à ses côtés, il aurait bien aimé qu'elle se range enfin pour lui donner des petits enfants, même s'il avait fallu qu'elle trouve déjà l'homme de sa vie. La voie de la raison ne penchait pas vraiment du côté de Typhon.

D'un autre côté... Tout cela lui manquait terriblement. Comment allait-elle pouvoir continuer à faire celle qui ne savait rien ? Si encore, elle avait travaillé dans un autre milieu... La proposition de Rakel était plus que tentante.

Elle écouta la suite, laissant échapper une moue peu convaincue quant à l'absence de taupe chez Typhon. Alison ne croyait pas au père Noël. Elle ne voyait pas pourquoi Rakel était aussi confiante. Pour ce qui était des compétences des recrues, le SGC triait déjà sur le volet ses candidats, alors elle n'osait imaginer ce que c'était à Typhon. Du coup, c'était assez flatteur pour elle. Elle ne se serait pas décrite comme une super recrue, pourtant. Elle avait tendance à oublier la facilité avec laquelle elle apprenait et passait d'une langue à l'autre, ainsi que la quantité d'information sur l'Egypte antique qu'elle possédait. Sans compter ses connaissances acquises au SGC.

Mais Alison avait tout de même d'autres questions. Beaucoup d'autres questions.

" Comment comptez-vous vous y prendre pour aider la Terre, en réalité ? Récupérer du matériel, faire des missions, d'accord, mais après ? Si l'organisme travaille dans son coin, n'a aucun statut légal, alors comment ensuite s'imposer pour aider qui que ce soit ? J'ai peur de ne pas bien comprendre. "

Elle tendit la seconde bouteille d'eau à Rakel et but une gorgée de la sienne avant de croquer dans un biscuit sec qu'elle proposa aussi à son interlocutrice. Elle voulait bien se lancer dans des projets étranges, pour la bonne cause. Elle était bien placée pour savoir les menaces que la Terre encourrait. Mais elle n'avait pas envie de se lancer dans n'importe quoi pour rien. Ce n'était pas l'aspect financier qui l'intéressait, ou le confort à la base. Rakel aurait aussi bien pu lui proposer de continuer à dormir sous une tente en buvant de l'eau tiédasse. Mais si Alison se dévouait à nouveau pour la Terre, alors que ce soit fait correctement. Elle voulait savoir si les ambitions de Typhon coïncidaient avec la réalité et méritaient vraiment qu'elle mette une seconde fois sa carrière et sa vie de famille entre parenthèse.

Il était parfois inutile de rentrer dans des détails, même pour convaincre qui que se soit. D'ailleurs c'était peut être même utilise de fermer ma bouche concernant l'influence qu'avait sur nos vies de vivre aux côtés de la petite reine goa'ulds, sincèrement ça pourrait faire flipper n'importe qui, et même si ça n'influençait pas tout le monde de la même manière, il faudrait être suicidaire pour vouloir trahir la reine dans son antre... Il n'y avait rien d'étonnant de voir la liste de questions que la jeune femme avait. Après tout même si elle connaissait déjà tant de secret, Typhon était à un autre stade. C'était quelque chose de savoir que l'état avait des secrets, mais ça on s'en doutait tous, mais savoir que des particuliers pouvaient cacher des choses aussi énorme, ça renversait pas mal de codes. Même en étant dans les confidences, on ne peut s'empêcher de devenir parano, se demander quels autres secrets l'on nous cachait encore, ce n'était pas le meilleur pour la santé mentale, j'étais bien placée pour le savoir.

"Les Robert font en sorte d'incorporer la technologie alien dans des technologies terriennes afin d'améliorer la vie des terriens. Ils sont en train de bosser sur un scanner assez miraculeux, trop d'ailleurs pour le moment. J'ai fais partis des cobayes après un accident de moto contre un camion. Si ils n'avaient pas été là soit je serais six pieds sous terre, soit dans un lit d'hôpital à me la jouer belle au bois dormant. Je vous laisse deviner de quoi est inspiré cette machine.

Des systèmes de dépolution, des moteurs propres, de la technologie médicale, des technologie de protection, bref le panel est plutôt large. Ils font également dans l'humanitaire, certes beaucoup moins spectaculaire mais éradiquer le choléra, la typhoïde, la polio lié à la contamination des eaux grâce à des technologies que l'on possède mais destiné aux plus riche. Typhon fournit également des pièces détâches que l'on trouve dans des technologies que vous utilisez peut être déjà, notamment en travaillant avec Apple ou dans l'automobile.

Typhon est partout tout en étant suffisamment discrêt pour préserver un secret que tous ne sont pas prêt à entendre. Même passant des heures à faire la liste des compétences et des domaines d'action de Typhon, je n'arriverais pas à tout vous lister. Nous savons tous comment fonctionne le monde et pourquoi certains pays se gave en chiant dans de l'eau potable pendant que dans d'autres des gamins crèvent en buvant dans des flaques d'eau dans l'indifférence la plus totale.

Même en étant surveiller de très près par le gouvernement français Typhon garde sa liberté d'action parce que l'état n'exclut pas de passer lui même des commandes aux Robert. Imaginez un peu, un sous marin nucléaire ou un avion de chasse indétectable par les autres pays qu'ils soient alliés ou ennemis. Là où nous sommes chanceux c'est que Neville soit la personne qu'il est, à la fois scientifique et militaire, avec de l'éthique et de la droiture, je vous laisse imaginer se qu'aurait pu être le monde si Hégémonie se trouvait à la place de Typhon."

Un frisson me parcouru le dos, je n'aimais pas parler de cet aspect des choses, imaginer se qu'il se serait passé si Jeff n'avait finalement pas choisit notre camps... Enfin je ne serais plus là pour m'en inquiété. J'attrapais la bouteille d'eau et bu de longue gorgée en remerciant la rouquine.

"L'avantage de Typhon, c'est que vous ne travaillerez pas dans une grotte en pleine montagne. L'aspect légal de l'entreprise est indiscutable pour le commun des mortels, rien ne vous empêche d'avoir des amis de sortir, de parler de votre boulot, et de vous plaindre de vos patrons, tout en ometant de parler de tout se qui touche le côté surnaturel et les projets sensibles. Pour être honnête Chefet est persuadée qu'il reste un vaisseau mère sur terre. Votre tâche principal serait de le retrouver, en tout cas pour du travail sur cette bonne vieille terre."

C'était un vrai conte de fée, à entendre Rakel. Pensive, Alison laissait la militaire parler, curieuse de ce qu'elle avait à dire.Finalement, que les actions de Typhon parviennent à rester secrètes n'était peut-être pas si étrange. Qui se préoccupait réellement de ce que faisaient les grosses entreprises ? Le commun des mortels se contentait de vivre sa petite vie tranquille. Alison commençait à arriver au bout de ses capacités à faire comme si le projet porte des étoiles n'avait jamais existé. Elle n'avait au fond pas trop le choix : aller se vendre aux américains, rejoindre Typhon, ou finir par tout balancer à ses collègues et fini dans une camisole.

Elle laissa échapper un soupir lorsqu'il fut question des enfants mourants. A force de voyager sur Terre, elle avait en effet vu des choses pas bien reluisantes. Elle aurait pu s'engager dans l'humanitaire mais n'estimait pas avoir les nerfs assez solides pour ça. Elle préférait donner parfois aux associations locales où elle venait travailler. Une goutte d'eau... Elle aurait pu se rendre bien plus utile en rejoignant Typhon, c'était certain.

Alison hocha la tête lorsqu'il fut question de sortir, contrairement au SGC. Elle n'avait jamais vraiment souffert d'isolement au sein de la base : elle se liait facilement avec les gens et discutait avec le tout venant. Il était vrai en revanche qu'elle avait eu du mal à ne pas partager ses découvertes avec son père. Mais être à Typhon ne changerait rien à ce problème. Elle haussa les épaules avant de froncer les sourcils :

" Chefet ? "

Ce nom... Ce n'était pas celui de la petite protégée de Neville ? Qu'est-ce que c'était que cette histoire encore ? Elle réalisa que Rakel parlait "des" Roberts depuis un moment et se demanda si cela impliquait la fillette. Fillette qui devait avoir grandi, depuis, mais qui était quand même une alien. Et une alien caractérielle si Alison en croyait les rumeurs. L'archéologue, méfiante, se demandait qu'en penser.

" On parle de l'enfant recueillie par Neville ? Elle dirige aussi Typhon ? "

Typhon était une sorte de famille, c'était assez étrange de dire ça, mais c'était réellement le cas, tout le monde semblait se soucier des autres, c'était se qui changeait du SGC. Sans doute parce qu'au sein d'une entreprise militaire, il y a forcément une sorte de tension pour obtenir le meilleur poste, le meilleur grade, la meilleure position, alors qu'ici ce n'était pas réellement négociable, ta position au sein de l'entreprise était définie par les Robert, et descendre les autres ne vous aidera pas à gagner votre place, et c'était sans doute pour ça que c'était plus sain. Enfin est ce que ça l'était réellement? C'était l'éternel débat entre le privé et le public, mais une chose était claire, nous avions plus de moyen dans le privé que dans le public, avec Typhon terminé les locaux vétuste et le matériel dépassé. Sincèrement ça faisait plaisir, même si je ne pouvais pas en profiter pleinement à cause de mon statut un peu particulier.

"Sa fille oui, disons que Neville est le véritable patron, Chefet est son bras droit. Elle ne prend pas de décisions seule mais aucune ne sera prise contre son avis."

Ce n'était pas réellement compliqué de comprendre le fonctionnement de Typhon, il y avait deux patrons, même si c'était implicite, tout le monde le comprenait. Est ce que ça posait réellement un soucis? C'était peut être un peu hypocrite de se méfier des aliens et pourtant vouloir récupérer leur technologie pour améliorer notre vie. Nous les avions cotoyé, nous avions partagé avec eux, et nous nous étions même associé avec les Tok'ras pour notre protection. Je pensais sincèrement que nous ne devions pas avoir peur de l'inconnu c'était la plus grande cause de guerre avec l'intolérance, et je pense sincèrement que nous avions à apprendre de la plus part des aliens que nous croisions, exception des goa'ulds. Quoi qu'il était aussi important d'apprendre de ses ennemis.

"Je ne vois pas réellement se que je peux vous dire d'autres pour vous convaincre, mise à part que nous ne pouvons pas laisser la planète sans défense, à vous de voir si vous avez suffisamment confiance en la tête pensante américaine pour remplir ce devoir, ou si nous devons nous y mettre et travailler sans cesse pour protéger se que nous avons de plus chers."

Pouvions nous réellement avoir confiance dans un pays qui était en guerre depuis sa toute création?