Une journée comme une autre.

Le général De la Couperay était assis à son bureau, comme chaque jour. Ce boulot ne lui laissait que très peu de temps libre, à son âge ce n'était pas réellement raisonnable, mais le poste de général au SGC ce n'était pas un poste qui se refusait. A vrai dire, il se disait qu'heureusement il avait cet âge là, il avait déjà eu le temps de vivre sa vie, maintenant il croisait à peine sa femme, et ses petits enfants grandissaient à une vitesse ! Mais a plus de 60 ans il était redevenu papa, certes pas de la même manière, mais gérer cette base c'était un peu comme gérer une école maternelle, voir même une crèche mais malgré tous leurs défauts les membres de cette base étaient un peu comme ses enfants. Il s'inquiétait pour eux, et l'accident avec SG7 lui avait brisé le coeur. Il se tenait pour responsable des erreurs de ses hommes, après tout il était en charge de leur formation, il devait s'assurer qu'ils étaient prêt pour leur mission, et visiblement ce n'avait pas été le cas. Depuis il avait fait annuler pas mal de mission, il voulait reprendre le programme de formation de ses troupes, il avait d'ailleurs fait un briefing avec tous ses formateurs, et là aussi ça avait été bien compliqué, chacun avait à redire, selon Hartmann "ses couilles molles" n'écoutaient rien, selon Morel, ils étaient juste incompétent, bref, il avait poussé une petite gueulante, rappelé à tout le monde leur rôle dans cette base, et il était repartis vers d'autres tâches qui incombait à son rôle de général.

Aujourd'hui il se penchait sur les dossiers du personnel, il devenait important de restructurer tout ça, ils avaient de bon élément, voir même de très bon, mais ils avaient leurs défauts et pas des moindre. Prenons Strucker, l'un de leur meilleur élément, elle était avant tout sans pitié, et faisait peur à la plus part des bleus qui arrivaient dans la zone. Mais d'une loyauté sans pareil. Peleonor, un bon élément, mais qui ne s'accordait avec quasiment personnes si ce n'était Cosey. Et encore, avec ce genre d'histoire c'était à la limite de la cours martial, ils avaient bien de la chance que l'on ne pouvait pas expliquer ce genre de soucis à la plus part des gradés de l'armée française, et le président n'en avait rien à faire, et la liste des militaires dans ce genre de cas était longue, Daving et la Tok'ra, Demaison et la psy, certains avaient même déserté pour ce genre d'histoire. Les civils, ce n'était pas vraiment mieux De l'argentinière et ses gamines, il en oubliait même Hendel, et Peleonor. Bref, de vrai adolescent aux hormones en fusion. Il y avait bien Dante pour faire le calme dans rang, mais là encore il y avait des histoires douteuses, et toujours les mêmes, Strucker, Peleonor, Cosey. Jean-Edouard poussait un soupir alors que l'on frappait à la porte de son bureau, se demandant bien se que l'on pouvait encore bien lui vouloir.

"Entrez"

"Général, c'est le major Peleonor, ça fait plusieurs heures qu'elle se trouve dans la salle de la porte sans bouger, les gardes sont inquiets, d'autant plus que l'on attend une ouverture programmée des Tok'ras mais c'était il y a déjà plusieurs heures, et nous n'avons pas de nouvelles d'eux."

Le général ne laissait rien paraitre de son agacement, mais il en était toujours ainsi avec les Tok'ra, quand à Peleonor, il avait comprit depuis longtemps que tout allait mieux lorsqu'il ne se mêlait pas de ses affaires, d'ailleurs c'était un truc à devenir fou.

" Patientez, les Tok'ras ont sans doute subit des imprévus, quand au Major, elle est toute à fait dans son droit de rester en salle d'embarquement, si son comportement devenait inquiétant prévenez une unité médical, mais je doute que les choses en arrivent là. Rompez."

Le vieil homme attendit que la porte ne se referme pour se replonger dans ses dossiers, vraiment, était ce réellement utile de le déranger pour si peu?