Je commençais ou plutôt je continuais par les choses les plus simples à faire. Après tout, Jill était mon amie depuis des années, et je connaissais déjà sa réponse, elle m'avait déjà dit qu'elle ressentait un manque du pays, là je lui offrais une possibilité de rester dans un boulot qu'elle aimait dans son pays. Je lui avais envoyer un message pour que l'on se retrouve à Bordeaux, c'était notre ville lorsque l'on voulait aller faire du shopping, ou pour nous détendre. Un petit sms et tout était réglé. Pour le coup, j'avais choisis un petit café, où je commendais un thé à la menthe. J'avais pas mal changé depuis que je m'étais mise une sacrée race et que j'avais finis en blonde. Non pour le coup ma crise était terminée, j'étais redevenue la véritable Rakel, le modèle original, pour le meilleur et pour le pire, malheureusement je voyais les choses d'une manière moins positive, mais au moins j'étais réaliste sur ma vie.
Je portais une petite robe, pour profiter des rayons du soleil qui pointait le bout de son nez et des chaussures ouvertes plates. J'avais du batailler pour qu'Alex me laisse tranquille aujourd'hui, j'avais beau lui rappeler que Jill était mon amie et que je ne risquais rien, il ne cessait de me rappeler que si il m'arriverait quelque chose ça lui retomberait dessus. Pour être honnête je n'étais pas persuadée que c'était la seule raison. A vrai dire je n'étais pas persuadée qu'il tiendrait parole, et me laisserait tranquille la journée entière. Se faire suivre toute la journée par une beau gosse était peut être le fantasme de pas mal de personne, mais c'était loin d'être mon cas.
Je jetais un petit coup d'oeil à mon téléphone, lorsque je vis Jill s'approcher, comme toujours elle était magnifique, j'étais persuadée qu'elle avait tapé dans l'oeil d'Elliot il n'y avait qu'à voir comment il parlait d'elle, j'étais ravie de les avoir fait se rencontrer, ils méritaient le bonheur tous les deux. Je la serrais dans mes bras avant de l'inviter à s'asseoir. un lieu isolé de la base était le meilleur des choix, il était préférable que personne ne soit au courant avant que le transfert de la porte soit effectif, je savais à qu'il y avait des tireurs excellent dans l'armée française et il n'y avait pas besoin d'aller loin, Micka était la meilleure.
"Merci d'être venue, j'ai des trucs de malade à te raconter, d'ailleurs je ne suis pas sûre que tu me croirais si je n'avais pas des preuves, des fois je ne me crois pas non plus."
C'était parfaitement vrai, c'était le genre de choses improbables qui quand elle vous arrive, vous ne croyez pas une seule seconde que vous n'êtes pas en train de rêver.