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 Quartiers de Jean François Cosey

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Jean François Cosey
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MessageSujet: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyVen 21 Jan - 13:25

A peine arrivé le soldat avait pris la direction indiquée par le plan. Difficile de se perdre avec les indications sur les murs et un plan aussi simple qu'efficace. Une fois dans ses appartements luxueux, il ne perdit pas de temps, rangeant ce qui devait l'être et agrémentant son bureau d'une photo de ses parents, d'une de ses frères d'arme du Penfenteyo et d'une autre de ses frangins du 2nd de Marine, plus quelques babioles qu'il avait ramassé ici et là, cadeau d'autochtones, un caillou avec une forme très évocatrice et qui faisait pouffer la gent féminine, pur produit de Dame Nature et ramassé dans les TAAF.
Lit fait au carré, sac vidés et rangés eux aussi, il était chez lui.
Contemplant le résultat, il sourit, satisfait et décida d'aller faire un tour dans les couloirs de la base histoire de faire le tour du propriétaire, non sans vérifier au préalable si sa coupe était correcte, ce qu'elle était forcément, dur de se décoiffer avec cinq millimètres pour les plus belles longueurs!
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 16 Nov - 1:26

Opération fée du logis lancée! A peine rentré il avait pris toutes les affaires qui trainaient, avait tout fourré en vrac dans un baluchon et casé le tout dans l'armoire, il s'en occuperait plus tard. Lit refait au carré en une minute, détour par la salle de bain qui malgré sa petite taille ressemblait à un champ de bataille du Moyen Orient et tira au commando un soupir désespéré. Là encore ce fut opération nettoyage par le vide, tout dans un sac à dos et hop, avec le baluchon, dans l'armoire!
On dépose un dossier sur le bureau, on l'ouvre sur une page au hasard, on range un peu les bibelots.

En attendant que Rakel arrive Jeff commença à chercher des micros ou des caméras.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 16 Nov - 10:49

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Ce ne fut que lorsque Jeff fut éloigné, que je fus seule face à mes sentiments que je me rendis compte à quel point entendre la voix de Mathieu m'avait chamboulée il me manquait énormément et je me sentais totalement inutile pour le retrouver. Enfin il était hors de question d'abandonner, tout comme il était hors de question de laisser ce sentiment gâcher ma soirée, après tout Jeff n'était pas responsable de tout ça et il était le seul à réellement me soutenir. Lui et MickaËlla, mon coeur se serra un peu plus en pensant à ma soeur d'arme. Je ne savais plus que penser et ça me faisait réellement mal, j'irais sans doute lui parler plus tard, même si je n'étais pas sûre que ça ne serve à quoi que se soit.

Je parcourais les couloirs en silence, malgré tout ce qu'avait pu dire Jeff, je ne me sentais absolument pas en danger au SGC, ni même ailleurs, si je me méfiais toujours, Hégémonie ne m'effrayait pas du tout, après tout c'était plus le SGC qui menait la danse jusqu'à présent. De retour à l'étage des quartiers, je passais devant ma porte, vérifiant qu'elle était toujours bien fermée avant de continuer comme si de rien n'était. Je ne m'inquiétais pas trop, il n'était pas rare que je me rends dans les quartiers de Matt ou de MickaËlla pour discuter, en soit Jeff était un membre de SG3 il n'y avait rien de suspect du moins rien qui ne pourrait alimenter de nouvelles rumeurs autre que celles qui ne courraient déjà. Devant sa porte je frappais avant d'entrée, visiblement il voulait se préparer ce qui expliquait qu'il soit partit devant moi, en soit pourquoi pas, j'avais bien pris une douche.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 16 Nov - 20:02

Quand Rakel frappa, il lança un "c'est ouvert!" d'un ton détendu, et se dirigea vers la porte. Pour le moment la pêche au mouchard avait été maigre, surtout parce qu'il ne voulait rien démonter, il n'avait pas le temps de s'amuser à retourner sa chambre et la ranger avant que sa douce arrive.
Elle rentra et il lui sourit, refermant la porte derrière elle d'un geste nonchalant et d'un mouvement ample du bras lui présenta sa demeure en ces lieux.


La chambre était assez richement aménagée avec tous ces bibelots et autres souvenirs plus ou moins volumineux d'origines si diverses qu'essayer d'en faire l'inventaire serait futile. Souvenirs de famille, souvenirs de vacances, souvenirs d'Opex, quelques cadeaux... On était loin de la chambre monotone et anonyme de Mathieu, cette chambre parlait de son occupant, de son passé, de ses goûts et de ses relations et même de sa personnalité.

"Mademoiselle, bienvenue dans mon antre. Le confort y est minimum à mon grand regret, mais vous pouvez vous y considérer comme chez vous." Ton de majordome anglais, guindé. Puis avec un sourire et de façon bien plus normale poursuivit. "Tu peux toucher à tout, mais ne rien casser sinon c'est fessée et au lit sans dessert."

Dans les deux secondes suivantes, elle était dans ses bras et Jeff contemplait son visage sans rien ajouter. Ses yeux étaient suffisamment expressif pour qu'elle y voit la tendresse, un soupçon de passion et une bonne louche d'espièglerie, mais ça, c'était sa marque de fabrique. Cela semblait lui suffire, elle contre lui, son regard rivé dans le sien, un petit sourire tranquille aux lèvres.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 16 Nov - 22:32

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


La voix de Jeff raisonnant au travers la porte me tira un sourire, au final, j'étais réellement bien avec Jeff, il avait l'avantage chasser mes idées noires, talent que très peu de personne avait. J'ouvris la porte pour découvrir la demeure de mon cher et tendre. En principe, comme tous les quartiers de la base, sa chambre était semblable à la mienne, mais lorsque l'on observait le décor plus en profondeur on pouvait remarquer de nombreux objets de déco qui racontait la vie de leur propriétaire, des souvenirs, des cadeaux. A cette instant je me rendis compte à quel point je ressemblais à son frère. Je n'étais qu'une ombre, un fantôme, mes quartiers avaient la personnalisation d'une chambre d'hôtel, les seuls détails personnels se trouvant être mon téléphone, mon ordinateur portable, un VAIO, de rares photos de mes amis, quelques photos prisent en Afghanistan. On y trouvait aussi un livre de la divine comédie offert par Tajid, aller savoir la raison qui me poussait à le garder, j'avais beau le tourner dans tous les seuls, je n'y trouvais rien de plus qu'un bouquin, mais je ne m'étais jamais résigner à le jeter, j'attendais qu'Hégémonie rend son dernier souffle pour ça. Et seul souvenir de mon enfance, sur mon lit trônait une peluche de simba, souvenir de mon unique passage à Disneyland avec mes parents. Ma vie tenait dans un sac de voyage. J'avais pris tellement l'habitude de changer régulièrement de base que je ne m'étais jamais attachée à un lieu, préférant faire des rencontres, apprendre à connaitre mes collègues, mais à vrai dire aujourd'hui ma méfiance me poussait à être très sélective au point que je ne parlais qu'avec méfiance, et mes vrais amis étaient ceux que j'avais connu avant le SGC. Je n'étais pas réellement chez moi, ici. Face à ce constat, je me promis de faire quelque chose contre ça... Plus tard.

Je me réfugiais dans les bras de Jeff, l'observant en silence, j'étais bien avec lui, je le regardais dans les yeux, me rendant compte qu'il était sans doute la personne seule personne que j'aimais réellement mise à part Mathieu. MickaËlla n'avait peut être pas tord, je ne voulais avoir de lien qu'avec les gens qui étaient de mon avis vis à vis de Mathieu, ma relation avec lui était malsaine, et pendant un instant je me demandais si je n'utilisais pas Jeff sans même m'en rendre compte, cette idée me rendait parfaitement malade, mais comment est ce que réagirait si Mathieu était de retour demain? Jeff était tout ce qu'il y avait de plus parfait pour moi, il me rappelait que je devais vivre, profiter de la vie, être "normale" ne pas être seulement la petite prodige militaire, alors qu'avec son frère c'était tout le contraire. Au final j'avais même déjà fait ce choix, la preuve je me trouvais ici, en compagnie de Jeff et je me sentais bien. Pour une fois je trouvais que j'entretenais avec un homme une relation normale, saine et agréable, sans doute quelque chose qui aurait des résultats positifs sur moi, mais ça seul le temps nous le dira. J'aimais la façon dont il me regardait, la façon qu'il avait d'être toujours prêt de moi, même si nous devrons pas montrer de tel chose en mission, il n'était plus question de jouer comme avec Matt, lui était civil, là il s'agissait d'un militaire sous mes ordres, quoi qu'en soit au SGC je n'étais pas sûre que ça changeait quoi que se soit. Tant de questions se bousculait dans ma tête, ça me faisait un drôle d'effet, j'avais tant l'habitude d'une certaine routine qui était brisée juste par la présence de cet homme. Souriant, je quittais son regard pour observer un peu plus sa chambre, lui tournant le dos sans pour autant quitter l'abri de ses bras.

"Je suis impressionnée, c'est pas aussi bien rangé chez moi, je ne sais même plus depuis quand je n'ai pas fait mon lit, et ce n'est pas aussi rempli non plus d'ailleurs."

Après plusieurs secondes à profiter de ses bras, je finis par quitter l'abri de ses bras pour observer un peu plus la chambre, et finis par me laisser tomber sur le lit.

"Han, j'aime beaucoup ton lit, je crois que je vais déménager, c'est décidé je m'installe chez toi."

Je rigolais bien sûre, je n'étais pas sûre que j'étais capable de vivre avec quelqu'un et je ne tenais pas à précipiter quoi que se soit, je savais que trop bien que l'engagement avec quelqu'un était le truc capable de me faire fuir. Je l'observais toujours allongée sur le dos, un sourire sur les lèvres. J'étais bien ici, je n'avais pas envie que cette soirée se termine.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyJeu 17 Nov - 14:11

Après l'avoir laissé faire le tour du propriétaire, ce que l'on faisait en un coup d'oeil vu la surface immense mis à la disposition de chaque membre du SGC, Jeff sourit à ce qu'elle lui dit sur la tenue de sa chambre. Il se demandait si elle se moquait gentiment de lui en lui laissant sous entendre que c'était trop propre pour être honnête - gulp - soit elle lui faisait un aveu qui somme tout ne l'étonnait pas vraiment. Quelque que soit les efforts qu'il fournissait, le soldat ne voyait pas Rakel en femme d'intérieur, même une seule petite minute.

"Oh... c'est pas grand chose. J'ai dû donner un petit coup en vitesse vu que j'avais du mal à choisir ce que je mettrai ce soir et pensais ranger en rentrant. Mais tu veux dire quoi par plus rempli? Tu n'as pas des petits objets à toi? Je commence à en accumuler un peu trop, je crois qu'une autre cantine va aller encombrer le garage de la maison familiale, mais j'ai du mal à faire le tri vu que c'est déjà une sélection de mes objets préférés. Au moins garder une photo de chacune de mes affectations, une photo au moins par Opex, une photo de famille, mes petits badges d'unité, mes galons parce que même si ici je suis un bleu, bah non, je ne suis pas un bleu et que j'ai trimé pour les avoir... Enfin, pas que j'ai tout fait pour les avoir, je veux dire. C'était pas mon objectif premier... Bon, tu comprends ce que je veux dire." L'idée de passer pour un carriériste lui hérissait le poil, surtout auprès de Rakel. "Et puis toutes ces babioles me rappellent le bon vieux temps. Si j'ai un petit coup de mou, je repense à ce qui m'a amené à les avoir et finalement ça finit par aller mieux..."

Il la regarda s'éloigner de lui et finalement s'affaler sur son lit, haussant un sourcil puis éclata de rire quand elle déclara sa flamme au dit plumard en annonçant d'un ton goguenard qu'elle aménageait dans les quartiers du commando. Il imaginait ce qui se serait passé si elle avait vraiment décidé d'emménager avec lui. Il faudrait juste nettoyer tout le couloir neutraliser les caméras et les témoins accidentels. De sacrées heures sup' en perspective!

"Ma chère, je t'aime, mais pas au point de devoir éliminer la moitié du personnel de la base pour que tu puisses me rejoindre dans ma piaule. Je finirai tellement fatigué chaque soir que je ne pourrai même plus accomplir mon devoir de mâle malgré toute ta bonne volonté. Mais pour ce soir, je veux bien te faire un peu de place dans mon palace." Il s'installa à côté d'elle lui caressant les cheveux tendrement. "D'autant que depuis que tu es là il vient de gagner une étoile."

Se penchant sur sa douce, Jean François déposa un baiser sur son front avant de s'allonger à côté d'elle à plat dos, la regardant puis regardant le plafond gris terne. Il lui passa le bras autour des épaules pour la garder contre lui. On aurait pu s'attendre à un moment de passion effrénée et non, il ne cherchait pas à accélérer les choses, sauter sur Rakel et lui faire une petite démonstration de sa souplesse et de son endurance. Plus que toute autre chose ce qu'il semblait vouloir à ce moment là c'était un moment de douce tranquillité, de tendre quiétude avec sa belle contre lui. Le silence juste rompu par leurs respirations et quelques mots. Le grand gaillard serait un cajoleur plutôt qu'un fauve? Cela en avait tout l'air en ce moment.

"Ca ne te pose aucun problème qu'on soit dans la même équipe? Et que je sois le frère de... et bien, de ton frère en quelque sorte? Je sais que vous deux c'est spécial et ça me dérange pas, je voudrais savoir si pour toi c'est pareil. Je dois quand même être sacrément toqué depuis mon arrivée ici. Je connais les règles élémentaires de survie. Jamais une nanas d'une personne que tu connais, jamais une nana de ton unité voire même de ton régiment, jamais, Ô grand jamais une plus gradée que toi... J'ai tout cumulé en une personne."

Il laissa échapper un petit rire d'autodérison. C'est sûr que pour le coup il était allé fort dans la rupture de ses habitudes. Il y avait aussi une autre règle, mais il n'en parla pas. Ce n'était pas la peine, et puis cela amènerait sans doutes des questions auxquelles il n'avait pas envie de répondre. Mais c'était la première fois depuis bien longtemps qu'il avait envie d'une relation stable, enfin... stable, disons qu'il avait envie de s'impliquer plus que de simplement se croiser sur le lit ou dans un local désaffecté. Une petite voix dans sa tête lui hurlait parfois qu'il faisait une enauuuuuuuuuuurme connerie, mais il lui fermait le clapet et laissait sa chance à leur histoire. Et puis d'un autre côté ce serait plus simple pour la garder à l'oeil et éventuellement l'influencer, parce que cette petite tigresse était plutôt du genre butée... La garder en vie promettait d'être parfois épique. Entre les missions, Hégémonie, les gars louches de Typhon dont il n'avait pas vraiment connaissance si ce n'était au travers de maigres dossiers et ces foutus russes qui avaient joué aux cons, il semblait à Jeff, qu'il faudrait protéger - sans qu'elle s'en aperçoive - sa chère et tendre contre la moitié de l'univers, dommage qu'il n'ait pas été super héros, cela aurait été un brin plus simple.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyVen 18 Nov - 1:09

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Je souriais en écoutant Jeff parler, étrangement à cet instant, je me rendais compte à quel point je n'étais pas "normale" et pourquoi je semblais être un aimant à psy, je devais être passionnante pour eux. Jamais je n'avais trouvé l'intérêt de ramener des souvenirs, ni même de décorer ma chambre au final ça ne servait pas à grand chose à mes yeux, étant donné que je n'y passais au final que très peu de temps, elle me servait à dormir et quelques rares fois à discuter avec des amis sur internet mais jamais beaucoup plus. Jeff venait d'avouer avoir nettoyer un peu avant mon arrivée, mais à vrai dire ça ne me choquait pas, à mon humble avis il était impossible de tenir une chambre aussi niquel, mais ça ce n'était pas réellement étonnant lorsque l'on voyait l'était général de ma chambre. On ne pouvait pas réellement dire que j'étais bordélique, seulement je n'étais pas vraiment portée sur le ménage, il y avait tout même plus intéressant, et à moins de réellement m'emmerder ou de réelle nécessité, il est assez rare que je m'amuse à nettoyer. La plus part de mes souvenirs, en particulier militaire, étaient à Paris, chez mon père, je crois que je n'avais pas réellement envie de voir mes galons à chaque instant, j'étais peut être montée en grade trop rapidement, et en ce moment, ça pesait énormément sur mes épaules. Rien que ce soir, je ne pourrais pas aller foutre une branler aux cons qui avaient osés se foutre de moi, histoire de leur apprendre à fermer leur gueule, un major ne fait pas une telle chose. Jeff semblait fier de ses galons, comme moi d'ailleurs, je comprenais, et j'étais persuadée qu'il aurait une belle carrière au SGC, j'avais pu en juger sur le terrain, il était douée, et c'était en toute objectivité.

"Non je n'ai pas grand chose, je ne suis arrivée ici en ne pensant pas rester, généralement je faisais rarement plus de 6 mois dans une base, à cause de mon dossier, j'étais du genre à être baladé, alors ça ne servait pas à grand chose d'emporter du superflus pour décorer une pièce où je ne faisais que dormir. Au final j'ai du mal à me rendre compte que je suis ici depuis plus de 3 ans maintenant, tu imagine ce que ça représente..."

Je crois qu'à ces mots je me rendis compte que moi de ce que tout ça signifiait. Ca faisait plus de 3 ans que je n'avais jamais pris de vacances que je ne vivais que pour mon boulot, ce qui expliquait sans doute que j'avais pris autant de galons. Je crois que ce soir, c'était la soirée où je me remettais en question, observant le plafond songeuse avant de reposer mes yeux sur Jean-François. A cet instant, je me sentais vieille à 21 ans, et surtout lorsque je voyais le peu que j'avais après 3 ans ici je n'avais pas grand chose, Matt ne me parlait plus, MickaËlla non plus, il me restait Adam, éternel coureur de jupon qui je crois ne me lâcherait jamais, Jill, Mathieu le seul qui ne me lâcherait jamais, le seul en qui je croyais presque aveuglement, et même si c'était plus récent, Jeff. Moi qui m'était promis d'arrêter les conneries, je les accumulais, j'étais attachée à Jeff, trop, bien plus que je le devrais. Affalée sur le lit, je ne pouvais m'empêcher aux problèmes que j'allais m'attirer ainsi, mais disons que ce genre de chose n'était pas réellement nouveau pour moi, si il y avait une chose que j'attirais avec une rare efficacité c'était bien les emmerdes.

L'un des plus gros choc de la soirée, sans doute pire encore que de croire voir Mathieu, fut d'entendre ses trois mots si difficile à sortir pour Mathieu, j'étais partagée entre un certain malaise et un bonheur difficile à comprendre. Finalement je n'étais pas du tout à l'aise avec les compliments, ni même avec le bonheur, je ne pouvais pas dire que je n'appréciais pas ce moment, j'étais au paradis, mais ces petits gestes d'affection pourtant si banal pour certains était assez étrange pour moi, il y avait assez longtemps que je n'avais pas pris le temps d'être bien avec un homme, j'avais trop tendance à tout gâcher, il n'y avait qu'à voir ma relation avec Matt, même si je ne regrettais qu'une chose, l'avoir blessé. Étrangement je savais que cette relation ne plaisait pas à Mathieu, sans doute en partie ce qui m'avait poussé m'éloigner de lui, ça et en grande partie ce que je ressentais pour Mathieu, il ne restait plus qu'à espérer qu'il n'en serait pas ainsi toute ma vie. C'était digne d'une tragédie à la Shakespeare. Enfin je prenais réellement plaisir à être auprès de lui, j'avais envie d'être avec lui, et surtout il me faisait oublier la douleur de mon coeur, et je ne connaissais personne qui n'avait autant de pouvoir, sauf peut être son frère.


"Dommage, bon je pense que je survivrais dans mes quartier, au pire des cas je trouverais bien quelqu'un sur qui passer mes nerfs..."

Tout en laissant bien sûr le suspense sur la manière dont je me passerais les nerfs, je n'irais pas jusqu'à dire que j'avais la réputation d'une nymphomane au SGC, mais il planait sur moi beaucoup d'histoire, Matt, MickaËlla, Mathieu, voir plusieurs en même temps beaucoup étaient soit disant passé dans mon lit, je m'amusais de cette réputation, et me foutais pas mal des avis des autres. D'ailleurs je n'avais pas encore violé Jeff, comme quoi je savais un minimum me tenir. Près de lui, j'observais le plafond, profitant juste de ce moment auprès de lui. A vrai dire la question qui vint me mit assez mal à l'aise, j'avais assez de mal à entendre quelqu'un parler de ma relation avec Mathieu, simplement parce que personne ne pouvait comprendre, mais que je le veuilles ou non Jeff était sans doute la personne la plus à même à comprendre. Je l'observais quelques secondes cherchant mes mots, priant presque pour que les goa'ulds attaquent la base pour ne pas répondre mais je savais aussi que je n'avais pas envie que cet instant se termine, sentiments assez contradictoires. Je l'observais en silence, me mâchonnant la lèvre inférieure, visiblement embêtée par cette question.

"Je... Euh..."


J'avais du mal à m'exprimer, et moins je trouvais mes mots, plus j'étais embêtée, je ne voulais pas mettre Jeff mal à l'aise avec ce sujet, particulièrement parce qu'il semblait être le seul à essayer de comprendre.

"Non, ça ne me dérange pas qu'on soit dans la même équipe, je pense que pas tu vas te mettre à me faire une scène en pleine mission, et dans le pire des cas, j'ai déjà vécue ça, je suis capable de gérer."

Bon j'avais envoyer une balle dans la tête d'une fille par jalousie, mais c'était justifiée, c'était une goa'uld, et puis j'avais grandis, appris à réellement diriger une équipe, je ne pensais pas que je me laisserais aller de nouveau comme ça. Venait le point le plus difficile, je fis claquer ma langue, cherchant comment m'expliquer.


"Ca me fait bizarre... Pas que tu sois de la même famille que Mathieu, mais que tu comprennes. Je ne suis pas sûre que tu te rends bien compte dans quoi tu t'engages." Même si engager n'était pas réellement le mot, c'était celui qui me semblait le mieux convenir. "Un frère et une soeur s'engueule, Mathieu et moi on réduit une pièce en cendre pour une dispute, on se jette les pires horreurs à la gueule pour tenter de faire réagir l'autre au final pour rien, j'ai mutilé un cadavre juste parce qu'il me l'avait demandé..."

Je soulevais mon t-shirt découvrant une cicatrice au niveau de mes côtes.

"Ca c'est parce qu'il m'a tiré dessus, juste pour rendre plus crédible une de ses histoires. Je vais même jusqu'à le provoquer pour qu'il m'en colle une, juste pour le bonheur de le voir culpabiliser. Ce n'est pas normal, mais ce n'est pas normal ce qui nous ai arrivé, ça explique peut être pas tout, mais je crois que j'ai, moi même, du mal à expliquer ma relation avec lui..."

Je fixais le plafond, les larmes aux yeux essayant de ne pas me donner en spectacle. Je voulais juste lui expliquer réellement les choses, au moins il ne pourrait pas dire que je lui cachais des choses.

"Ce n'est pas pour rien que les rumeurs courent dans les couloirs sur la relation que j'ai avec Mathieu... Si toi et moi ça se sait, il n'y a pas de surprise sur ce qui se dira, et je n'en ai pas envie. J'ai pas envie que tu crois que je t'utilise."

Je finis par reposer mon regard sur lui, affichant un sourire pour essayer de chasser mon malaise, même si je commençais petit à petit à me détendre de nouveau.

"Et ne parle pas de règle de survie, je te signale que tu étais la personne, la seule personne du SGC que je ne pouvais pas me permettre d'approcher, la seule personne que je m'étais interdite et la seule qui a réussit à me faire craquer. Pourtant j'ai tout fais pour t'éviter."

J'eus un petit sourire, beaucoup moins triste cette fois, au final la situation n'était pas réellement étonnante, l'interdit m'avait toujours attiré, et résister à Jeff n'était pas si simple. Visiblement, ma confiance en moi était revenu, je n'étais plus la jeune femme fragile, mais bien la militaire sûre d'elle, plus amusée, qu'effrayée des conséquences.

"Donc non ça ne me dérange pas, même si je risque de me faire tirer les oreilles par ton frangin qui va tenter de me rappeler que ce n'est pas de cette manière que l'on protège quelqu'un et que c'est parfaitement inadmissible d'avoir pervertit son frère. Quoi qu'au moins il ne pourra pas me dire que je ne mets pas du coeur à l'ouvrage."

Je me retournais, m'installant confortablement à califourchon sur lui, le regardant avec un certain bonheur, mon malaise avait disparu, j'étais réellement bien avec lui, je l'aimais beaucoup, chose que peu de personne ne pouvait se venter. Au final, il ne se servait à rien de se poser des questions, je n'en avais même pas envie, mieux valait vivre l'instant présent, je n'étais pas réellement du genre à me projeter dans le futur, je n'allais pas commencer aujourd'hui.

"Je suis vraiment bien avec toi."

Je crois que je n'avais jamais autant parlé avec quelqu'un, du moins de moi, je pensais sincèrement que Jeff se trouvait à présent être la personne de la base à mieux me connaitre, particulièrement sur la relation que j'entretenais avec Mathieu, pourtant je m'étais jurée de n'en parler à personne, mais je considérais sincèrement qu'il avait le droit de savoir. Je me penchais vers son oreille, lui mordillant le lobe de l'oreille, avant de coller ma joue contre la sienne, fermant les yeux juste pour profiter de cette instant, sa respiration, sa chaleur, de notre proximité.

"Je t'aime beaucoup."

J'avais prononcé ces mots dans un souffle, assez étrange étant donné que la seule personne à avoir le droit à ses mots avant, était son frère, mais au final, je commençais réellement à me demander si j'aurais pu avoir une relation pareille avec Mathieu, mais j'avais du mal à imaginer ce genre de chose, ça me paraissais même déplacée. Je finis par éloigner mon visage du sien, juste assez pour observer son regard, non c'était fini, je craquais totalement. Je finis par poser mes lèvres sur les siennes, l'embrassant d'abord tendrement, puis finalement avec un peu plus de passion.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyVen 18 Nov - 2:24

Ne s'attachant à rien n'y personne, pas tant pour être libre que pour ne pas souffrir et faire souffrir. Jeff en avait déjà vu des gens de ce genre, ils finissaient généralement mal et il n'était pas question que sa belle finisse mal, bien au contraire. A partir d'aujourd'hui il lui construirait des souvenirs et tout ce qui rendait un passé agréable à se remémorer.
Il lui caressa la joue alors qu'elle parlait de sa déception et du fait qu'elle trouverait bien un bouc émissaire pour évacuer sa frustration ce à quoi il répondit brièvement, un sourire enjôleur aux lèvres.


"Tant que c'est pour les taper, tu peux aller voir qui tu veux. Et puis je pourrais t'aider à survivre dans tes quartiers..."

Sa question quand à leur relation et l'étrangeté qu'elle pourrait en ressentir sembla la gêner. Sans doute parce qu'elle n'était pas une personne à parler de ses sentiments, surtout ceux là... Plus elle parlait, plus Jean François prenait la mesure de l'excentricité de la relation entre son frère et sa douce. Peut être ne s'en rendait elle pas compte, mais l'on pouvait facilement identifier une relation passionnelle qui n'était pas celle d'un frère et d'une soeur. Sa confession quand à ce qu'ils avaient fait le laissa ouvertement bouche bée. Il n'était pas coutumier de ce genre de choses et jamais il n'aurait pu tirer sur Rakel, même pour lui faire une éraflure. Un court instant son regard se durcit en voyant la cicatrice et une colère atavique se mit à bouillonner. Par chance pour Mathieu, il était bien loin quelque part dans un endroit secret! Au prix d'un effort considérable il chassa la colère et se concentra sur la cicatrice, y déposant un baiser, puis un autre, puis un autre.

"Je la ferai disparaître, elle et toutes les autres." Même si le ton était doux, le regard était celui du soldat résolu. Ca venait du fond de ses tripes, c'était le moins que l'on puisse dire. "Et puis... je ne demande que ça d'être utilisé."

Tentative de dédramatisation d'urgence, plus pour lui que pour elle en fait. Le commando qu'il était avait du mal à cerner leur relation dans toute sa complexité, sans doute parce que ce devait la première fois que deux personnes aussi singulières se retrouvaient avec des sentiments fraternels voire un peu plus pour elle et que leurs sentiments s'entrechoquaient avec leur indépendance, leur méfiance et sans aucun doute, la peur de nouer une vraie relation.
Mais lui même n'était finalement pas si différent de son frère inconnu. Il ne voulait s'attacher à rien ni personne, surtout personne. Il savait ce qu'était la souffrance d'aimer et perdre ce que l'on aimait, il n'avait plus voulu prendre le risque de vivre cela à nouveau et voilà que maintenant cette jeune femme l'avait foudroyé net, et avec lui ses beaux principes et ses précautions. De ce que Rakel lui avouait, il en était de même pour elle et ô bonheur, c'était de lui dont elle s'était éprise et non pas son image de sosie du grand frère protecteur et chevalier blanc prêt à tout. Lui aussi se demandait comment Mathieu prendrait leur relation, mais la seule chose qu'il trouva comme réponse était un je ne sais pas.

"S'il n'est pas content pour nous deux, je le renferme dans son goulag russe et je jette la clef. Ou pire, je le ramène par la peau des fesse et je vous enferme tous les deux pour que tu le persuades."

Jeff lui sourit quand elle s'installa sur lui. Ses mains se posant sur ses hanches et se glissant sous son T-shirt son double aveu lui fit un bien fou. Le genre de petites phrases qui vous faisait vous sentir léger, léger... Que pouvait il faire sinon sourire, heureux, simplement heureux d'être là, avec elle, de l'écouter et de constater à quel point il était amoureux lui aussi. Cupidon ne l'avait pas manqué, et en fait il ne serait pas surpris d'avoir pris une double voire triple ration de flèche.
Il ne savait que dire, ses pensées flottant dans le duvet bienheureux de ceux qui sont amoureux. Et de toute façon, Rakel lui épargna toute réponse, lui offrant la plus douce des échappatoires à laquelle il répondit avec un enthousiasme débordant. Si elle continuait à ce rythme là, leur relation allait passer quelques caps en quelques heures et les plus déterminants, dans quelques minutes... Et il n'avait nullement l'intention de la dissuader! En plus comble de la chance presque tout le monde était au bal masqué!
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyVen 18 Nov - 22:05

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Au final, je m'étais faite à ce mode de vie, des amis chez qui passer de temps à autre, même si c'était de plus en plus rare, mon père, pour les sermons du jour, et mes collègues pour le combat. Je crois que c'était pour cette raison qu'il était rare que je m'amuse à aller draguer. Allumer en boite ou ailleurs oui, mais pas pour avoir une histoire avec qui que se soit. Je préférais mille fois que l'on n'apprenne pas à me connaitre, que l'on ne me sorte pas des conseils ou ce genre de connerie sur ma vie. Au final, les personnes dont je respectais l'avis étaient très rares, et il fallait toujours prendre des gants avec moi sous peine de se prendre une réflexion cinglante dans la tête, voir pire. Au final il y avait bien longtemps que je n'avais pas pris du temps pour être bien avec quelqu'un, comme à cet instant, simplement allongé à côté de lui, discutant de tout et de rien, profitant de caresse et de baiser. Sa réponse me fit sourire, au final je ne pouvais pas résister à ce sourire charmeur, et à cet instant, même les fesses d'Adam me paraissaient beaucoup moins intéressante. J'étais bien avec lui, et ce genre de chose n'a pas de prix.

"Proposition très intéressante, mais là tu m'encourage presque à taper sur de pauvres petits soldats sans défense, je m'attendais à plus de compassion de ta part."

Pauvres petits soldats aux griffes d'une Raky déchainée, je crois qu'ils choisiraient d'eux même les bras d'Hartman pour se réconforter. Mais le sourire laissait rapidement place au malaise, je ne parlais jamais de ma relation avec Mathieu, et j'avais du mal à en parler. Une relation très violente lorsque l'on y pensait, et qui ne regardait personne, ou presque, ça tenait de mon jardin secret, et même avec Jeff j'avais du mal à mettre des mots sur tout ça, à vrai dire je n'aimais pas réellement partager ce genre de chose. Personne ne pouvait réellement comprendre notre relation, moi même j'avais du mal à comprendre, c'était pire qu'une drogue, je me promettais d'arrêter, j'étais dans son bureau à discuter avec lui une heure après, je me trouvais même désespérante. Je remarquais le regard dur de Jeff, mais il semblait presque oublier que j'étais volontaire, et que je l'aurais sans doute fait moi même si il l'avait fallut Son baiser me tira un petit rire, j'étais du genre chatouilleuse, j'aurais bien protestée, mais ça ne servirait à rien. Je me contentais de lui rappeler une petite phrase qu'il m'avait dit lui même.

"Ne sois pas trop dur avec ton frère."

Après tout il avait tué Tajid en pensant me protéger même si je n'étais pas aussi sûre que lui que j'avais besoin de tant de protection, j'étais une grande fille après tout, même si j'étais persuadée que ce point serait sans doute celui que les deux frères partageront. Je souriais, mi triste mi amusée, je savais qu'au fond, c'était sans doute pas la vérité, qu'importe, au final je n'avais pas envie de continuer cette discussion, ça n'apporterait rien de bon. Ah vrai dire ce qui me fit sourire ce fut qu'il pensait lui aussi à la façon dont Mathieu prendrait la chose, à vrai dire, connaissant l'agent secret, je n'étais pas persuadée qu'il prendrait bien la chose. Comme je l'avais dis il me ferait sans doute remarquer que ce n'était pas une façon protéger une personne. Non j'étais persuadée qu'il le prendrait mal, mais ce n'était pas ce qui m'empêcherait de vivre ma relation avec Jeff, au pire ça ne sera qu'une engueulade de plus. J'eus un petit sourire, mais non l'idée de laisser Mathieu dans sa prison ne me plaisait pas, je préférais encore mettre la base à feu et à sang.

"De toute façon, il pourra faire son grand méchant loup et crier, râler autant qu'il le souhaite, il n'aura pas le choix, je suis une grande fille, je suis capable de savoir ce que je veux faire de ma vie. Et je veux être avec toi."

Non parce qu'il ne fallait pas croire, je n'avais pas de super pouvoirs, généralement les disputes entre moi et Mathieu étaient sanglantes, et je n'avais pas toujours la gagne, bien souvent je me demandais même comment je me relevais de ces défaites. Les mains de Jeff sur mes hanches, j'étais confortablement installée, profitant de cette agréable moment. Je n'étais pas du genre à me montrer farouche juste par principe, je mourrais d'envie d'aller plus loin avec lui et je n'étais pas du genre à me priver de ce genre de plaisir. Je n'étais pas comme toutes ces filles qui cherchaient un mari ou quelqu'un qui leur promettrait mille et une chose avant de disparaitre, je préférais l’honnête et surtout profiter de l'instant présent. On ne savait jamais de quoi était fait le futur, surtout ici, autant profiter de la vie et de ses petits plaisirs.

Mon coeur battait de plus en plus vite alors que Jeff me rendait mes baisers, mes mains partaient à l'aventure sous le t-shirt de mon homme, bien décidé à le déshabiller avec passion. Je me sentais libre et légère non pire, je me sentais amoureuse chose qui ne m'était pas arrivée depuis longtemps. Mais je savais aussi que l'amour avait tendance à me rendre stupide, espérons que pour une fois je réussirais à gérer cette relation, je n'avais pas envie que l'on finisse juste par se croiser. Et que cette fois je ne gâche pas tout. Mais pour l'instant ce n'était plus la peine de me demander de penser, mon cerveau se noyait dans les endorphines et mon corps semblait avoir sa propre conscience. J'avais l'impression de tout oublier, à cet instant il n'y avait que lui et moi. Mes lèvres ne semblaient pas se détacher des siennes, lui offrant des baisers passionnée alors que j'avais dévoilé le torse musclé du militaire, et que mes mains profitaient pour explorer sa peau.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyDim 20 Nov - 21:56

Rakel et Jean François n'étaient plus que passion et il s'en fallut de peu pour que le T-shirt de Rakel ne se retrouve transformé en confettis. Tout ce qui les gênait se retrouva à voler à travers la pièce.
Il fallait profiter de la vie tant que l'on pouvait. Après tout, avec leur métier ils pouvaient se retrouver seul à la prochaine mission. Carpe Diem comme on disait et Jean François comptait bien faire de cette soirée une soirée inoubliable pour tous les deux. Dans un de ses derniers éclats de lucidité, il attrapa la télécommande de sa chaîne HiFi et l'alluma, le son poussé afin de leur faire offrir la tranquillité en partie apportée par l'isolation sonore plus qu'acceptable ce qui le changeait de certaines casernes dont les murs étaient si fins qu'on pouvait entendre les gens ronfler d'un bout à l'autre du bâtiment. Là, peu importe qu'ils donnent dans la vocalise, sauf à hurler ce qu'il espérait éviter pour elle comme pour lui, ils seraient tranquilles.

Il avait bien eu des hésitations, après tout le militaire voulait quelque chose de plus sérieux, de stable. En démarrant sur les chapeaux de roue, Jeff ne voulait pas qu'ils se brulent à vouloir aller trop vite. Il ne voulait pas faire foirer leur relation. D'une façon qui le dépassait, il tenait à elle. Et il allait se faire un plaisir de le lui montrer...

Le temps n'avait plus de consistance, ni même d'importance. Les deux amants n'existant que l'un pour l'autre.


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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyLun 21 Nov - 1:17

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Mon coeur battait la chamade, plus rien n'existait durant cet intense moment de plaisir. J'aurais peut être du réfléchir, me dire que mes actes auraient des conséquences, que coucher avec un de ses subalternes et pire encore entretenir une relation amoureuse avec lui était une très mauvaise idée. Ou encore que me livrer tout entière à lui si vite aurait peut être de funeste conséquence, mais j'avais déjà tenté de jouer les jeunes filles sérieuses au point d'en finir frustrée de ne pas comprendre l'autre malgré tous mes efforts. Non avec Jeff, j'avais l'impression que tout était plus simple, j'avais l'impression qu'il me comprenait et qu'il m'acceptait malgré mes défauts, avec lui j'avais l'impression de pouvoir être moi même. Après tout malgré les révélations que je lui avais fait sur ma relation avec son frère, il n'avait pas fuit, chose dont peu de gars pourraient se vanter. Je n'avais pas envie de repousser cette envie qui me prenait aux tripes, j'avais envie de lui, de profiter de l'instant présent, de son beau corps musclés.

Mon t-shirt fut arraché avec fougue par mon amant sans que je n'y oppose la moindre résistance, après tout j'en mourrais d'envie. Ses mains sur mon corps, ses lèvres sur les miennes, sa peau contre la mienne, voilà les seuls choses qui avaient de l'importance à cette instant, le reste n'avait plus cours. La musique raisonnait à mes oreilles mais la mélodie que je préférais se trouvait être celle de la respiration de Jeff. Je n'avais plus la moindre notion du temps, il y avait bien longtemps que je n'avais pas éprouvé un tel bonheur, et j'essayais de ne pas penser à la peur que j'avais de tout gâcher. Cette fois, je voulais vivre l'instant présent et en profiter de la vie, j'avais envie que cette histoire soit durable et j'avais l'intention de tout faire pour. Après un long moment de fougue, je m'allongeais auprès de Jeff, la tête lovée contre son cou, j'écoutais sa respiration, une mélodie malgré le son de la chaine hifi. Mon coeur battait encore vite suite à ce bonheur physique et mentale, je cherchais à tout prix le contact avec Jeff, comme si j'avais peur qu'il ne disparaisse si je lui tournais le dos. Je l'observais en silence, profitant de cet instant pour respirer son odeur, je crois que je n'avais jamais été aussi accro à une odeur, au point où ça me faisait presque peur.


"Je crois que je vais devenir une grande feignante et que je vais adorer mon lit, honte à toi, ton frère va encore me reprocher d'avoir des fesses flasques, c'est pas comme ça que ça va s'arranger."

Quoi que c'était à voir, le sport de chambre était bien connu pour maintenir en forme, et contrairement à d'habitude j'étais douce comme un agneau, mais à ne pas en douter c'était seulement parce que la seule personne présente à cette instant se trouvait être l'une des seules personne qui comptait à mes yeux.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyJeu 24 Nov - 4:33

Après cette débauche de passion, un peu de calme et de tendre paresse étaient bienvenus. Une partie de lui n'en revenait toujours pas d'avoir couché avec sa supérieure directe qui étaient entre autres choses une des vétéranes du programme et anecdotiquement sœur de façon totalement bizarre de son tout nouveau frère jumeau. Ne serait ce que "supérieur direct" ça aurait dû le faire fuir à une vitesse proche de la lumière... Et bah non. Cette pensée lui arracha un petit sourire distrait.
Rakel semblait apprécier ce moment tout autant que lui, pelotonnée contre lui ce n'était pas pour lui déplaire, il aurait assez mal pris qu'elle s'en aille une fois leurs petites voltiges terminées. Mais non, bien au contraire, elle donnait l'impression au soldat de ne plus vouloir se décoller de lui ce qui lui convenait totalement pour le moment. La petite plainte de la belle fit rire Jean François... S'il y avait bien un qualificatif qui ne s'appliquait pas à Rakel, c'était bien celui là, flasque. Sa main s'attarda sur la partie en question et prenant un air critique de maquignon étudiant une jument il finit par dire d'un ton digne d'un expert collet monté.


"Hmmmm, moui en effet on peut noter un certain relâchement de la structure fessière dû à l'accumulation de tissus adipeux dans la zone concernée. Je suggère pour remédier à cela une activité sportive très régulière. Celle pratiquée tantôt est parfaite pour traiter le problème."

Ne pouvant éternellement se retenir, Jeff finit par ricaner, le genre de petit rire moqueur qui donnait envie de lui faire des misères à ce sacripant, parfaitement à l'aise dans son rôle de taquin. Il adorait ça et d'autant plus avec les personnes dont il était proche. Sa façon à lui de montrer son affection, son attachement.

"Alors ma belle tu me parles de ton lit alors que le mien est si confortable? Je comprends... Tu veux m'attirer dans ta tanière pour me dévorer tout cru. Je suis désolé ma chère, mais vu la façon dont tu m'as malmené, y a plus grand chose à dévorer. Va falloir attendre un peu maintenant! Qui aurait cru qu'un si petit chaton ait un tel appétit... N'empêche c'est un beau salaud. Dire que tu as des fesses flasques. Comment il peut savoir d'ailleurs? Il a des yeux rayons X? C'est marqué dans ton dossier "fesses flasques!" je suis sûr que c'est le genre de commentaires que pourrait mettre ce dingue que j'ai eu..."

Il lui avait posé la question de façon totalement anodine, il avait idée de la raison de la remarque de Virgile, ou plutôt quelques idées et se doutait que le petit tyran était du genre à balancer des boîtes à tous ceux qui entraient dans son champ de vision/d'action. Jean François parlait tranquillement, toujours sur son petit nuage et avec la ferme intention de garder Rakel avec lui, sur ce petit nuage.

"En tout cas je te remercie de ne pas m'avoir labouré le dos, j'y ai suffisamment de cicatrices comme ça. Ce con de Gantier avait profité du fait que je dorme torse nu pour me faire une connerie au marqueur. Je pouvais pas le voir et j'ai compris que quelque chose clochait quand toute l'escouade s'est foutu de ma gueule. Ce con avait "relié les trous comme dans les dessins pour gamins" pour le citer. Va enlever du marqueur dans le dos toi! Résultat en moins de trois jours c'était la guerre du marqueur. Cicatrices de pirate, barbe de trois jours, moustaches à la Dali, cocard, chicots. Je crois que si on avait été accroché au corps à corps par des talisurgés ils auraient fait une attaque en voyant nos tronches d'andouilles. Comment on s'est fait remonter les bretelles par notre lieutenant! On en avait mal aux burnes tellement il a serré fort. Bon... Faut dire... Lui on l'avait pas loupé!"


Et le commando partit d'un grand éclat de rire, il essayait de décrire ce qu'ils avaient fait à leur officier, mais à peine commençait il à mimer le "maquillage" qu'ils lui avaient collé qu'il repartait d'un fou rire irrépressible. De toute évidence lui et son équipe étaient des joyeux drilles qui aimaient le danger.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyJeu 24 Nov - 23:25

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Je prenais grand plaisir à rester ainsi blottie contre Jeff, c'était chose assez rare, généralement je préférais grandement ne pas m'attarder, et surtout ne pas m'attacher même si les deux étaient généralement liées. Bien sûr j'aurais sans doute du me demander comment je justifierais un tel comportement à Mathieu, je le connaissais il n'apprécierait sans doute pas, mais qu'importe, il trouvait toujours à redire sur tout ce que je faisais, ça ne serait qu'une fois de plus, c'était pour ça que je ne souhaitais pas me prendre la tête. Après tout, je ne voyais pas réellement ce qu'il pourrait retrouver à redire, à part que je couchais avec mon subalterne, et qui plus est son frère. Bon d'accord dit comme ça c'était peut être une raison de se prendre la tête mais je verrais bien lorsqu'il sera de retour à la base, en attendant, je continuais de vivre ma vie, et pourtant pendant de long mois j'avais l'impression d'avoir arrêté de respirer, Jeff était ma bouffée d'oxygène, et c'était la seule chose qui comptait à mes yeux. J'observais Jeff d'un air moqueur étrangement, il ne semblait pas être d'accord, avec ce défaut que me trouvait Mathieu, mais son frère n'accepterait jamais de me trouver des qualités, du moins pas officiellement. Quoi qu'il en soit, l'idée de devoir pratiquer de façon intensive ce genre de sport pour raffermir tout ça me plaisait bien.

"Tu crois que tu vas pouvoir survivre à ce genre de pratique de façon intensive, non parce que tu crois quoi, je comptes bien régler rapidement ce petit problème."

Bien sûr, je ne faisais pas partie des filles obsédée par leur poids, et qui passaient leur temps à s'observer dans le miroir pour traquer le moindre de leur défaut. A vrai dire j'étais plutôt satisfaite de mon physique, et puis tout comme Jeff je finis par ricané amusée par ses conneries. En tout cas j'appréciais ses moments de complicité, d'ailleurs je n'avais pas l'intention de le faire cesser.

"Je te signale que c'est toi qui ne veux pas que je m'installe ici, alors bon, je cherche des solutions, t'enfermer dans mon placard et te ressortir régulièrement histoire de continuer à raffermir mes fesses. Et puis je t'ai toujours dis que je n'étais pas un petit chaton, ça t'apprendra de ne pas me croire." Un petit regard et une moue moqueuse." Je te croyais plus endurant que ça va, va falloir t'entrainer, mais je suis volontaire pour te donner des cours particuliers."

Bien sûr, je plaisantais, je devais avouer que Jeff était un excellent amant, une qualité de plus a ajouter à son dossier, quoi que je doute que ça intéresse d'autres supérieurs. D'ailleurs c'était bien connu, personne ne devait s'approcher de ce qui m'appartenant, je croquerais la première, voir même le premier, qui tenterait de s'approcher de mon homme. Je n'étais pas genre à facilement oublier ma jalousie, ce qui avait déjà valut quelques petits problèmes en mission, j'espérais juste que ça ne se reproduirait pas. La question de Jeff ne me paru pas spécialement étrange, mais à vrai dire je n'en savais pas plus que lui, à vrai dire je pensais sincèrement que Mathieu se faisait un plaisir de me trouver des défauts, particulièrement sur ma personne, d'ailleurs, je lui rendais sans doute bien, même si personnellement, je trouvais que physiquement, il n'y avait rien à dire, il n'y avait qu'à voir son frère, je devais presque me retenir de baver, un corps équilibré, musclé, parfaitement parfait si vous voulez mon avis.

"Bof va savoir, il y a certaine chose que je préfère ignorer, ça me permet de bien dormir la nuit. Tu apprendras vite avec ton frère, il y a certaines questions qu'il veut mieux éviter de poser."

Bien sûr je disais ça avec le sourire amusée, mais c'était aussi relativement vrai, j'avais appris cette leçon en même temps que j'avais appris à connaitre Virgile et Mathieu. Car oui monsieur n'était peut être pas schizophrène, mais il y avait d'un côté le gentil grand frère, et de l'autre l'agent spécial qui m'en avait fait bavé plus d'une fois. Mais pour l'instant ça n'avait pas d'importance, je voulais juste profiter de ce petit moment de bonheur. Je n'étais pas réellement du genre à griffer un homme jusqu'au sang, d'ailleurs je ne faisais pas partie de ses filles qui portaient les ongles longs, pas pratique en mission, il ne manquerait plus que je me casse ongle et que je partes à la recherche d'une lime. Non ce genre de comportement ne me plaisait pas.

"Je ne suis pas du genre à user mes griffes juste pour le plaisir."

Je l'écoutais parler avec plaisir, c'était agréable d'écouter une personne parler de son passé, histoire de prouver qu'il y avait une vie avant le SGC. Décidément, dans son ancienne unité ils semblaient savoir de profiter de la vie et de ses conneries. Remarque j'étais bien placée pour savoir qu'entre deux missions, généralement on se lâchait, il n'y avait qu'au SGC qu'il y avait une sorte de barrière entre les collègues, sans doute parce que cette base rassemblait les meilleurs des meilleurs avec mention. Quoi qu'au vu des rumeurs, les gens du SGC se lâchaient autrement, généralement en position horizontale, dans un lit et à deux ou plus. J'étais même persuadée que sans les limites que nous imposait l'armée, le SGC risquerait de devenir un baisatorium géant, il n'y avait qu'à voir le nombre de mec qui s'étaient l'alien nymphomane.

"Je n'avais jamais vu ton dos de cet oeil, je chercherais bien le dessin qu'il a réussit à trouver... Tu me passes un marqueur?"

Je lui tirais la langue amusée.

"Mais j'aime bien tes cicatrices, c'est ton histoire, ça prouve juste que tu es un héros. Les miennes prouvent surtout ma maladresse..."
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptySam 26 Nov - 0:30

Toujours tout souriant, Jean François lui fit un petit clin d'oeil et bascula sur elle, peau contre peau. Régler ce petit problème rapidement? Rien qui ne semblait être insurmontable de toute évidence. Quelques caresses brûlantes, des baisers dans le cou tout aussi incendiaires et... le saligaud se laissa aller sur le côté, jouant les hommes épuisés.

"A vrai dire je crois même que je vais m'endormir sur le champ. Tu m'as eu, vaincu, battu, tout ce que tu veux, mais je ne peux en endurer plus, désolé... Les affres du grand âge!"

Au sourire taquin qui se dessinait sur ses lèvres, il n'allait pas se priver de la faire bisquer. Le commentaire de Rakel quand à Mathieu ne lui arracha pas la moindre réponse, tout juste s'il réagit. Il verrait bien en temps et en heure, mais cela promettait d'être une relation chargée en opposition. Pour le moment, il avait bien mieux pour s'occuper l'esprit... et les mains.
D'ailleurs la vilaine se payait sa tête quand à sa petite anecdote, Jeff n'avait plus qu'à prier pour qu'elle ne s'amuse pas à le faire pendant son sommeil. Par contre la suite lui tira une grimace comme s'il avait entendu quelque chose de déplaisant. Ce mot le horripilait. C'est comme ça qu'on avait appelé ses camarades tombés, non pas des héros, loin de là. Des gens normaux avec un métier un peu moins normal que les autres. Il ne se trouvait rien d'héroïque.

"Je suis un soldat, pas un héros. Si c'était la gamine qui m'avait protégé ainsi, elle, ça aurait été une héroïne, une vraie, une morte... Je fais ce que je fais parce que j'ai une des meilleures formations au monde et acquis de l'expérience. Y a rien d'héroïque là dedans. Ah! Ce que j'aime pas ce mot... Et puis te dénigres pas comme ça. tes cicatrices c'est pas uniquement en te rasant les jambes ou en faisant le ménage que je sache. Tssss! C'est quoi ça? Ta maladresse? Ok, avec les gens je veux bien croire que tu es pas douée en plus de pas chercher à faire d'effort, mais niveau boulot... Je te signale que si tu étais maladroite je ne serai pas là aujourd’hui, mais éparpillé dans un couloir par une charge explosive ou alors la tronche dissoute par des araignées mécaniques en raison d'une charge explosive trop faible ou mal placée. Je suis vivant, en bonne santé comme tu as pu le remarqué et c'est à toi que je le dois. Franchement... Tu mériterais que je donne une fessée, mais je n'en ferai rien! Tu aimerais trop."

Il lui ébouriffa les cheveux déjà en bataille suite à leur précédent corps à corps et l'embrassa doucement sur l'épaule. le commando était surpris de la voir se dénigrer ainsi. Il la pensait du genre sûre ou plus prompte à gonfler le poitrail qu'à se torpiller dans les règles de l'art. Sans doute que sous le gilet de combat il restait quelque chose qui appréciait moyennement ce qu'elle était devenue et le faisait sentir quand on était intime avec elle. A lui de faire en sorte que ça s'améliore... Voilà qui promettait de rendre sa vie intéressante. Pou sûr attaquer un croiseur goa'uld tout seul et au couteau serait plus facile!
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptySam 26 Nov - 23:18

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Ses baisers et ses caresses me donnaient une folle envie de lui, et il faut dire que malgré le fait que nos ébats avaient été épuisants je n'étais pas contre l'idée de recommencer. Ses mains semblaient brûler ma peau, alors que j'allais l'embrasser avec fougue, le lâche se laissait aller sur côté, jouant les hommes épuisés, se qui me tira un petit soupire amusé. Il n'était pas faux qu'il était plus vieux que moi, ce qui poussait toujours son frère à m'appeler gamine.

"J'oubliais papy, je ne veux pas que ton coeur lâche, je m'en voudrais, je ferais plus attention pour te ménager maintenant."

Je ne me préoccupais pas trop de la relation que les deux frères auraient, à vrai dire ça ne me regardait pas réellement, ils étaient tout deux des grands garçons et tant qu'ils ne s'entretuaient pas, ça m'allait. Quoi qu'en soit, rien n'était moins sûr, je connaissais bien Mathieu, mais au final si il tenait tant à le protéger c'était sans doute qu'il y avait une raison. Non ce soir je préférais de loin profiter de cet instant, c'était plus qu'évident que ce petit bonheur ne durerait pas, du moins il faudrait au moins réussir à survivre à la journée pour profiter de mon homme. Je n'étais pas du genre à passer mes journées au lit, il faut dire que j'aimais m'entrainer et les missions, mais à cet instant, je devais avouer que je commençais à me faire à ce genre de chose. Je ne me gênais pas pour me moquer gentiment de Jeff, même si relier ses cicatrices entre elles pour former un dessin ne m'amuserait pas spécialement, personnellement je préférais grandement le laisser craindre une attaque durant son sommeil.

Je grimaçais à l'idée que notre boulot était plus ou moins de se faire buter juste pour protéger la vie des autres. A vrai dire je n'étais pas de ceux prêt à risquer ma vie pour n'importe qui, mon boulot c'était de protéger mon pays, et maintenant la Terre. Je me contentais de ne pas protester, mais je n'étais pas du tout d'accord avec Jeff. Jamais je ne risquerais la vie de mon équipe, ni même la mienne la mienne pour protéger des civils d'une autre planète. Ce n'était pas pour rien que tout le monde racontait que SG3 c'était une âme pour 3 personnes. Enfin c'était le cas avant , à présent SG3 était dissoute, j'avais du mal à croire ce qui c'était passé mais il fallait bien l'accepter. En tout cas il fallait tout de même un grand coeur pour risquer sa vie et désobéir simplement pour préserver la vie d'inconnu. Je m'amusais de voir à quel point tout le monde prenait la mouche lorsque je me traitais de maladroite, comme si je devais m'accepter, comme si j'étais la perfection incarnée, mais toute ma vie on m'avait poussé à me dépasser, je n'avais pas encore atteint le domaine de la perfection.


"Je n'ai jamais dis que j'étais une incompétente, juste que j'étais maladroite et que j'ai encore à m'améliorer. La plus part de mes cicatrices j'aurais pu les éviter. Et puis le jour où je me blesserais en faisant le ménage ça sera épique, je ne suis pas une adepte de ce genre de sport. Quant aux gens, je n'y peux absolument rien si ils ne m'intéressent pas."

Je lui jetais une petit coup d'oeil amusé, même si c'était généralement vrai.

"D'ailleurs je t'ai dis maladroite, pas incompétente, je ne doute pas un seul instant avoir ma place au SGC, je te signale que la place de leader de SG3 je l'ai prise en faisant mes preuves face à une personne plus expérimentée et plus âgée que moi. Mais la vache, tu aurais vu la cruche, au final j'ai crus qu'on allait se fighter en direct et laisser les aliens faire leur vie tranquille."

Se fut avec un sourire que j’accueillis ce vieux souvenirs, au final ils me paraissaient moins mauvais avec le temps.

"Non ya pas à dire tu as de la chance, je me suis assagis, les premières missions de SG3 étaient du genre ultra mouvementée, remarque ajoute à ça que j'ai l'air particulièrement sensible aux saloperies qui trainent dans l'espace, et au SGC je crois même que je vais passer Noël loin du SGC, c'est moins risqué..."

Bien sûr c'était évident que je n'aurais pas de permission, mais même si c'était le cas, je n'avais pas envie de m'éloigner du SGC tant que Mathieu n'était pas de retour au SGC, ensuite on verrait pour des vacances.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyDim 27 Nov - 22:18

Peu à peu, la jeune femme s'ouvrait et se livrait à son amant. Cela lui convenait parfaitement. Elle était en confiance avec lui, elle lui parlait de ce qu'elle avait sur le coeur comment elle voyait les choses. Evidemment, leurs points de vue étaient différents et c'était tant mieux même. Elle se défendait et en même temps ne sortait pas les griffes, sans doute une nouveuté pour cette petite chatte sauvage qui avait encore un bras ne lui appartenant pas entre les dents la première fois qu'ils s'étaient croisés et qui avait bien failli repartir avec un des siens.
Ce souvenir le fit sourire. A cette époque qui aurait pu imaginer qu'ils finissent, ensemble? Pas lui en tout cas. C'était bien parti pour qu'il demande une nouvelle affectation d'unité voire carrément un transfert sur une autre base.
Mais contrairement à Rakel qui était affectée par la quasi dissolution de son équipe, Jeff voyait ça comme une chance. tous seraient égaux finalement. Personne ne se connaîtrait professionnellement ou presque et ils devraient rebâtir SG3 ensembles. Il ne serait pas la énième pièce rapportée jamais à la hauteur. Quoique là, il avait d'un certaine manière gagné quelques avantage niveau pérennité de poste.


"Hmmm... C'est vrai que courir dans un vaisseau infesté d'araignées robotiques indestructibles qui pouvaient tout contrôler dans ce croiseur était très reposant. Après, j'ai juste failli mourir, ça aurait pu être pire, ton ancien second aurait pu avoir le coup de foudre pour moi."

Il rit à cette idée. Cette femme était pour lui l'archétype de ce qu'il ne fallait pas devenir, jamais. Il préférait se loger une balle plutôt que de devenir un de ces "outils" si agréables à manipuler pour l'EMA. Même s'il était dans les cocoyes il n'en avait pas perdu son âme pour autant. Parfois le boulot était moche mais il faisait son possible pour garder la tête sur les épaules et pas se laisser bouffer par ce qu'il pouvait voir sur le terrain. D'autres devenaient insensibles et finissaient par faire des conneries, cette Strucker semblait bien partie pour cette voie là.

"J'ai de la chance, oui, mais pas de t'avoir maintenant, toute sage et gentille, non, de la chance de t'avoir, tout simplement. Si tu étais une vilaine fille, deux bisous, une petite fessée et tu serais toute gentille à nouveau. Et puis pour avoir quelque chose de mouvementé, pas besoin d'aller en mission avec toi je te ferai remarquer, je crois bien que les lattes de mon pauvre sommier ont souffert, beaucoup, longtemps. Heureusement, nous, pas du tout."

Il l'embrassa fougueusement et se plaça sur elle à nouveau, lui attrapant les poignets, maintenant ses bras écartés puis la couvrit de baisers, descendant du front au cou en passant par ses lèvres, lui mordillant le lobe des oreilles en odieux tyran, descendant, descendant, toujours plus bas et brûlant. Ses mains avaient finalement libéré leur étreinte et suivaient les lèvres en caressant le corps de la belle jusqu'à ce que déposant un baiser sur son nombril il s'arrête en la regardant, sérieusement ou était ce quelque chose d'autre, oui sans doute quelque chose de plus intense. De toute évidence, il y avait un volcan sous sous la glace.

"Quoiqu’il arrive ce noël je serai avec toi donc ne t'en fais pas."

Et il en retourna à sa délicieuse torture. De toute évidence ce pauvre lit allait encore souffrir car l'animal était d'humeur très passionnée pour cette nouvelle passe d'arme. Finalement on pouvait dire qu'il avait de beau reste pour un "papy" . Le fait de se faire appeler ainsi le faisait toujours rire. S'il était papy à moins de trente cinq ans, il n'osait même pas imaginer de quoi on le qualifierait à soixante.

Etrangement, quand ils furent tous deux épuisés, il se leva, lui fit un petit sourire et partit dans la salle de bain sans un mot. Rakel put alors entendre l'eau de la douche couler.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyLun 28 Nov - 22:08

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Il était assez rare que je parles aussi librement à quelqu'un. Déjà toute petite, ma mère me comparait à un animal sauvage préférant de loin la tranquilité de ma tanière au contact des autres, ça n'avait pas changé en grandissant, je pensais même que ça n'avait fait qu'empirer. Mais étrangement, je me sentais en confiance avec Jeff, chose qui était encore plus étrange que rare. Je comptais sur les doigts de la main les gens en qui j'avais confiance, la paranoïa était sans doute l'un des résultats des petits "problèmes" que j'avais vécu au SGC, l'infection, le retour en enfance, mais elle avait sans doute des causes encore plus profonde, mais je n'étais pas du genre à apprécier travailler sur moi. Quant à l'idée d'un psy, gardez là pour vous, je détestais les médecins, et ses charlatant encore plus. Non je ne me voyais pas discuter avec un inconnu de ma vie, je ne voyais pas quel bien je pourrais en tirer, c'était sans doute mieux pour moi d'en parler ouvertement à quelqu'un de confiance. Mais malgré la confiance que j'avais en cet homme, je flippais pas mal à l'idée de me retrouver face à une nouvelle équipe, je savais que je pouvais avoir une confiance aveugle en MickaËlla et en Matt, je ne craignais pas grand chose, j'avais toujours quelqu'un pour me soutenir en cas de coup dur. La prochaine mission, je serais plus ou moins seule. Heureusement pour mon moral Faith était une ancienne dans le programme, quant à Jeff pour moi il avait fait ses preuves, même si à cet instant je me demandais si j'étais bien objective, mais qu'importe. Je souriais face à sa remarque sur la dernière mission de SG3, jamais aucune mission n'était tranquille alors personnellement j'avais de plus en plus de mal à les classifier en fonction de leur difficulté. Prenant un petit air supérieur qui ne m'allait pas réellement à cet instant, je le regardais avant de protester :

"Ne compare pas voyons, je te signale que tu avais 3 vétérans du SGC avec toi, alors bon tu ne pouvais pas trop mal t'en tirer, regarde en trois ans on est toujours rentré entier, ou presque."

L'évocation de MickaËlla me pinçait le coeur, je devais avouer que les choses avaient mal tourné avec mon ancien second, et ça j'avais beaucoup de mal à l'accepter, je n'aurais jamais pensé que MickaËlla se serait permise de me juger ainsi, mais comme quoi je m'étais trompée. Je lui tapais gentiment sur le bras, prenant le même air qu'une maman grondant son petit garçon pour une bêtise qui la faisait rire.

"Ne soit pas méchant avec MickaËlla, elle n'a pas eu la vie facile, et je lui dois la vie au moins une fois, après j'ai arrêté de compter, je n'aimes pas avoir des dettes, c'était plus facile à accepter ainsi..."

Je ne voulais pas parler de ce que je ne connaissais pas et donc je ne me permettrais pas de parler de la vie de MickaËlla mais à mon avis, la jeune femme avait sans doute vécu des choses terribles pour devenir ainsi. Je ne me voyais pas obéir aveuglement aux ordres, mais j'étais du genre tête brûlée, et comme le dirait si bien mon père, avec moi il y avait des baffes dans la gueule qui se perdait. La remarque de Jeff me fit sourire, je crois que j'avais encore du boulot pour devenir un bisounours, et si j'étais toute gentille et agréable ce soir, rien ne disait que ça continuerait ainsi, j'étais du genre à me vexer facilement, et généralement c'était ce qui lançait le début des hostilités.

"Mouais tu diras pas la même chose lorsque je tenterais de t'arracher la tête parce que tu aurais envoyé un sourire un peu trop charmeur à une autre demoiselle. C'est dangereux de tenter d'apprivoiser un fauve."

Non c'était absolument faux, je n'étais pas du genre à m'attaquer à mon homme pour si peu, plutôt de planter la demoiselle concurrente, moi violente? Juste un brin. J'accueillis avec plaisir le baiser de Jeff et lui rendis sans attendre alors qu'il me tenait les bras. Fermant les yeux de plaisir, je sentais ses lèvres se poser sur ma peau. J'appréciais cette intense torture, même si il était difficile pour moi de ne pas pouvoir glisser mes doigts sur la peau de mon amant. Esquissant un petit sourire à sa remarque, je me laissais aller au plaisir, profitant amoureusement de cette proximité avec cet homme. Je me sentais réellement bien, réellement à ma place, je n'avais plus l'impression d'être seule contre le monde, aujourd'hui nous étions deux.

Alors que nous étions tout deux épuisés, je le regardais se lever, profitant avec plaisir du spectacle de son corps nu en me mordant légèrement la lèvre inférieur. Il était réellement parfait. Alors qu'il avait disparu dans la salle de bain, je me risquais à regarder l'heure, la nuit était plutôt bien entamée, et laissais présager un réveil difficile demain maintenant, non pas à cause de la fatigue, mais à cause de l'envie de rester étendu à ses côtés. Finalement, au prix de quelques efforts, je décidais de le rejoindre sous la douche, me glissant sans hésiter sous l'eau chaude. J'observais Jeff en silence, me demandant si cet instant de bonheur allait durer, mais cette question restait sans réponse.

"Comme quoi j'ai bien fait de pas t'arracher la tête la première fois que je t'ai vu, ni même de t'abandonner en mission, j'aurais eu des remords..."
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 30 Nov - 0:59

Etrangement, Jean François parut vraiment surpris de voir débarquer sa belle dans la salle de bain, l'accueillant par un petit sourire un brin gêné. Il continua à se laver et passa sur eau chaude pour Rakel car l'eau était tout simplement glacée. Il lui fit un peu de place car avec sa carcasse massive ce n'était pas le plus spacieux.
Le soldat avait choisit de se retirer dans la salle de bain pour réfléchir un moment la tête froide. Le soldat aimait ce moment de solitude glacée qu'il n'avait jusque là jamais eu à partager. Ce changement le déstabilisa un petit moment, mais pour elle, il acceptait sans mal de lui offrir un peu d'espace dans son petit coin privé. De près on pouvait voir les cicatrices dont il avait parlé et qui formait effectivement une drôle de constellation dans son dos. S'il n'avait pas eu son gilet, le commando n'aurait jamais survécu, c'était clair... A voir ce qu'il avait reçu avec le gilet... Cela en disait long sur le caractère du soldat.

Sa moitié le regardait et ne disait rien tout comme lui le faisait. Elle finit par rompre le silence par une petite remarque amusante qui le fit rire. En guise de réponse il prit le pommeau de douche et lui dirigea sur le visage par surprise.


"Ca c'est pour tout le temps que tu as mis à avouer." Et juste après un baiser mouillé aussi bref que passionné. "Et ça c'est pour l'avoir dit."

Grand seigneur, Jeff entreprit de frotter le dos et même de shampouiner la jeune femme, ne lui laissant pas le choix. Il la chouchoutait et se débrouillait plutôt bien à ce petit jeu se montrant de façon tout à fait comique très pudique. Lui s'était déjà lavé, ne perdant jamais de temps pour ça pour pouvoir ensuite profiter de ce moment privilégié. Il sortit le premier et attendit sa chère et tendre pour encore une fois la dorloter. Séchage et même la recoiffant avec sèche cheveux et opération coiffeur. C'était quand même curieux de se faire bichonner de la sorte, lui appréciait de pouvoir partager autre chose que du sexe et de la passion ou des sorties en douce.

"Alors, comment trouves tu ma petite séance de relooking?"

Un petit bisou dans le cou et déjà il enfilait un caleçon et un débardeur et lui faisant un petit signe de main alla tout simplement refaire le lit avec de nouveaux draps, le tout à une vitesse tout ce qu'il y avait d'exemplaire. Il aimait bien dormir dans un lit aux draps frais et propres.

"Cette nuit, tu ne me quittes pas, sinon je crie dans toute la base que tu es ma promise."

Jean François lui donna un caleçon, un débardeur et avec un grand sourire la porta jusqu'au lit. Pour lui la question était réglée et il ne voulait pas faire autre chose que dormir contre elle. Les premiers rendez vous qu'ils avait eu auparavant ne s'était pas passés et finis de la sorte ça c'était le moins qu'on pouvait dire, mais en même temps, il aimait profondément et inexplicablement Rakel.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyMer 30 Nov - 22:50

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Je souhaitais profiter jusqu'au dernier instant de mon homme, après tout passer la nuit ensemble n'était pas une excellente idée, si on me voyait sortir des quartiers de Jeff le matin comme si de rien n'était, provoquerait une vague de ragots, peut être pas la meilleure des choses en ce moment, ni jamais d'ailleurs. Je passais outre le petit sourire gêné de Jeff, m'installant contre le carrelage de la douche, appréciant le froid de la matière qui contrastait avec la chaleur de l'eau. Je l'observais en silence, me remettant encore une fois en question, je le savais pourtant je ne pouvais pas réellement m'en empêcher. Il faut dire que j'avais déjà vécu 2 vraies histoires compliquées dans une base, 3 si on comptait celle que je liais avec Mathieu, au final je n'y avais pas gagné grand chose, à part beaucoup de souffrance. Je ne voyais pas réellement quel avenir nous pourrions avoir, je ne me voyais pas former une jolie petite famille, ne serait ce qu'à cause des sacrifices que je devrais faire. Et pourtant... Et pourtant j'y pensais chose qui ne m'était jamais arrivé. J'observais son dos, ses cicatrices, une trace de son passé, je devais avouer que ça me tenait en respect, rester dans le métier malgré une telle blessure et surtout être encore meilleur, c'était impressionnant, ça me faisait presque passer pour une chochotte vu ma réaction face à la douleur. Lorsque je me risquais enfin la parole, je me pris un jet d'eau dans la tête, mais à peine j'eus le temps de réagir, que des lèvres se posèrent sur les miennes pour un baiser intense. Alors que je retrouvais la vue, un sourire s'affichait sur mon visage.

Une chose que j'appréciais avec Jeff, c'était que nous n'avions pas besoin de combler le silence pour apprécier le moment présent, se fut en silence que nous profitions de la douche, même si je devais avouer que je n'avais pas l'habitude de me faire chouchouter, et ça me faisait un drôle d'effet. Me faire frotter le dos, et pire encore shampouiner, il fallait avouer, que là je faisais un effort pour me laisser faire, je n'aimais pas particulièrement que l'on me touche les cheveux. J’appréciais ce moment, m'amusant face au comportement pudique de Jeff, ce n'était pas du tout mon cas, d'ailleurs une fois qu'il sortit je restais quelques temps à profiter de l'eau chaude avant de m'enrouler dans une serviette, mais je n'avais pas finis avec le chouchoutage de Jeff, il avait encore l'intention de me dorloter avec ou sans mon accord. Je fus assez amusée de voir Jeff me coiffer, je n'étais pas une grande fan du coiffure, alors autant dire que généralement je me séchais les cheveux à l'arrache tout en lisant sur mon lit. Au final ce n'était pas si désagréable, même si une fois qu'il eut terminé je ne pu m'empêcher de passer ma main dans mes cheveux pour les remettre en place.


"Jvais y prendre goût, fait attention il faudra que tu me fasses un brushing à chaque retour de mission."

Je me voyais mal devenir une fana des dorlotages mais après tout il n'y avait que les idiots qui ne changeaient pas d'avis, et il n'y avait pas de mal à se faire du bien, il fallait juste apprendre à apprécier ses moments. Je restais un moment à me fixer dans le miroir, mais non ce n'était pas le moment de se remettre en question, je ne voulais pas gâcher ce moment. Je n'étais pas du genre à prendre beaucoup de temps pour faire mon lit, je devais avouer qu'il était plus doué que moi pour le lit au carré, j'avais décidément perdu l'habitude. J'attrapais le caleçon et le débardeur que Jeff me donnait, même si pendant un instant j'avais eu une petite hésitation, oui j'avais envie de rester dormir avec lui cette nuit, mais je voyais surtout les conséquences que pourraient avoir cette simple soirée. Après tout j'étais Major aujourd'hui et Mathieu n'était pas là pour me couvrir, mais au final, j'enfilais la tenue qu'il m'avait prêté, et passais mes bras autour de son cou alors qu'il me portait jusqu'au lit. L'idée de dormir auprès de lui me foutait un peu la trouille, il y avait bien des années que je n'avais pas partager mon lit le temps d'une nuit.

"Si on me voit sortir de ta chambre demain matin, tu n'auras pas besoin de le crier pour que tout le monde le sache. Mais je suppose que tu es au courant que les rumeurs vont vite ici... Et tu ne pourras pas casser assez de gueule par jour pour réussir à les faire taire."

J'avais du mal à me détendre à cet instant, si j'avais des privilèges en étant une vétérante du SGC, je craignais que la meilleure solution que trouvent les huiles soient de nous séparer, même si Mathieu aurait sans doute tout fait pour éviter ce détail.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyJeu 1 Déc - 4:00

Si Rakel avait eu des réserves, Jeff ne fit comme si de rien était et l'allongea avant de la rejoindre avec un luxe de douceur dans chaque geste comme si elle eut était faite de sucre. Quand enfin ils furent couchés et l'un blotti contre l'autre, laissant passer un long moment sans rien dire, juste la garder contre lui étant dans son dos, respirant le parfum de sa chevelure, son bras gauche passé autour de son buste, l'enlaçant doucement. La chaîne hifi avait depuis un bon moment cessé de faire diversion et il n'y avait plus rien pour masquer leur respiration.

"J'avais juste envie de m'endormir contre toi. Tu pourras t'en aller si tu veux quand je me serais assoupi, je ne pourrai pas te retenir. Et puis si tu veux rester, tout à l'heure je ferai le guet pour que tu puisses sortir sans te faire remarquer. Tu sais c'est ma spécialité la reconnaissance. Donc à toi de choisir, je ne t'en voudrais pas du tout si tu préfères t'esquiver quand je commencerai à ronfler, il paraît que ça faisait fuir les talibans qui croyaient avoir affaire à une sorte de gros animal dangereux ou un djinn. Donc pas la peine de culpabiliser si tu le faisais ok?"

La câlinant tendrement pendant un bon petit quart d'heure il finit par s'assoupir calmement. Sa respiration se fit plus profonde, lente et il s’affaissa doucement, laissant Rakel libre de ses mouvements. Dès qu'elle bougea par contre le soldat s'agita dans son sommeil et glissa d'un doux rêve à quelque chose de visiblement plus agité, il marmonna de cette voix froide et professionnelle qu'il partageait avec son jumeau, le principal étant totalement inintelligible seuls trois mots avaient un sens, infiltrer, relation, opération. Le tout perdu dans une conversation onirique assez touffue et parfois au ton vif comme s'il n'aimait pas ce qui se passait. De toute évidence c'était tout sauf un moment de félicité... Puis comme il s'était énervé, il finit par se rendormir, cette fois plus profondément.
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MessageSujet: Re: Quartiers de Jean François Cosey   Quartiers de Jean François Cosey EmptyJeu 1 Déc - 22:06

Rakel & Jeff

Amour, amour, quand tu nous tiens, on peut bien dire : Adieu prudence.


Malgré toute ma méfiance, je ne protestais pas une seule seconde pour m'allonger dans le lit de Jeff, je mourrais d'envie de rester près de lui, je me contentais de me méfier de toute le monde, ma paranoïa ne disparaitrait pas du jour au lendemain. Blottie contre Jeff, j'appréciais la chaleur de son corps, son odeur, et être lovée contre lui. Ce petit moment de bonheur suffisait à comprendre le diction vivre d'amour et d'eau fraîche, à cet instant je ne pensais pas avoir besoin de quoi que se soit d'autre pour être bien. Je souris doucement à ses paroles, je n'avais pas spécialement envie de partir en douce au beau milieu de la nuit. Finalement je lui souhaitais une bonne nuit, profitant de ce moment de tendresse.

Jeff s'endormit avant moi, j'avais un peu de mal à dormir sans avoir toute la place dans le lit. Ce n'était pas si simple de changer aussi brutalement mes habitudes, même si ce n'était pas désagréable. Alors que je me retournais pour tenter de trouver un bonne place, j'entendis Jeff s'agiter dans son sommeil, et parler en dormant. Entendre la voix de Mathieu dans cette situation fut quelque peu étrange, mais au final, je m'endormis à mon tour, dans un sommeil profond.
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