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 I need more hours with you (Jeff)

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptySam 18 Mai - 13:06

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Je plantais mon bodyguard avec les clés de la moto et mon casque, balançant mon sac sur mon épaule avant de prendre la direction de Typhon. Il me regardait d'un air désespérée comme si je n'avais toujours pas compris ce qui se jouait ici. Il avait totalement tord, c'est lui qui ne comprenait pas ce qui se jouait pour moi. Après tout si j'avais pris cette décision c'était clairement pour offrir à ma famille une véritable vie, Jeff avait été au coeur de mon choix. J'avais remis mes écouteurs, j'entendis bien un bruit de fond, Alexander était sans doute en train de gueuler que ferais mieux de ne pas y aller, mais j'en avais rien à foutre, David Guetta dans les oreilles, je me foutais pas mal de ce que l'on voulait de moi, je n'étais pas une petite poupée qu'ils manipulaient, là je n'étais pas la petite souris d'Hégémonie, j'étais clairement le maitre du jeu, hors de question de me laisser manipuler comme je l'ai si souvent été. Je pris la direction de Typhon lorsque je sentis une main agripper mon poignet. La réaction ne se fit pas tarder, je fus prise d'une colère noire, il se prenait pour qui ce type? Je me retournais, glissant ma main dans mon sac pour saisir mon arme, mais avant même que je l'ai sortis il m'avait lâché la main et gardait ses mains levées en signe d'apaisement. Je retirais mes écouteurs, le regard noir, je n'arrivais pas à me calmer, ce comportement qui rappelait des souvenirs que je préférais oublier.

"Je crois que tu n'as pas compris, je vais à Typhon, que tu sois d'accord j'en ai absolument rien à foutre, on t'a demander de veiller à ce que je reste en vie et en sécurité ça ne t'autorise pas à me dire ce que je dois faire ou non. La prochaine fois je prendrais moins de gants, compris?"

Il allait ouvrir la bouche pour me répondre, mais j'avais déjà remis mes écouteurs et j'étais repartis. J'aurais sans doute été plus à plaindre que certaines personnes, Alex était gentil, agréable à regarder, et serviable, mais le pauvre, je n'avais pas la moindre envie de me laisser tenter. Quelle connerie, je m'étais fais avoir une fois, je ne le referais pas, et puis manque de pot pour lui, j'aimais Jeff, c'était sans doute pour cette raison que je faisais tout ça, j'aurais pu continuer ma petite vie tranquille au SGC, dans notre belle maison, j'aurais pu avir mon enfant tranquille, mais si je ne tentais pas tout pour Jeff, je n'arriverais pas à être en paix. Cette fois si il me rejetait une fois de plus je pourrais dire que j'avais tout tenté pour nous.

Je passais la porte de Typhon sans difficulté, la sécurité avait l'habitude de me voir ramener mes fesses ici, j'étais quasiment là toutes les semaines, sans le moindre résultat, mais j'étais du genre tenace. Peut être qu'à ce point ce n'était même plus être tenace, juste de la connerie, mais qu'importe. Je me dirigeais vers la secrétaire, qui n'était pas spécialement ravie de me voir, il faut dire qu'avec Chefet nous n'étions pas réellement tendre avec les femmes de la boite, elle décrochait son téléphone pour appeler Chefet je suppose, mais je l'interrompis d'un geste.

"Bonjour, pourriez-vous remettre ce courrier à Madame Robert? Et je souhaiterais voir monsieur Cosey."

Ce n'était pas une question, je voulais voir Jeff, et cette fois je ne partirais pas sans l'avoir vu. Je tenais dans ma main la lettre à son nom, celle qui contenait le passeport que j'avais obtenu en trahissant ceux qui avaient confiance en moi, en trahissant mon pays. Merde après tout ce que j'avais obtenu pour lui ce n'était pas pour lui laisser le courrier dans être sûre qu'il le lise.


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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMar 21 Mai - 3:51

Même s'il n'était plus près d'elle, Jean François restait très informé sur la vie de son ex-femme et ce dont il avait eu vent dernièrement lui avait fait grincer des dents. Cette foutue tête de mule avait le don de lui faire péter la pression artérielle, même quand elle ne le savait pas. Ou peut être savait elle trop bien comment le rendre fou. Il en venait presque à plaindre Mathieu qui était resté dans les parages pour veiller sur elle. Un moment il avait eu l'idée de se faire passer pour l'ancien croquemitaine du SGC, mais ça aurait été bien trop dur à vivre pour elle et lui aussi s'était il astreint à un éloignement réel et permanent, tant que le problème ne serait pas réglé et elle en sécurité. Et il s’attelait à tout ça, sauvant les miches de ses hommes au passage et elle, elle s'évertuait à le faire mourir d'inquiétude parce que l'idée d'écouter quelqu'un, de faire profil bas, tout ça relevait de l'impossible pour cette reine des pieds dans le plat et déesse des contrariétés. Même Chefet n'était pas aussi pénible!
Aussi quand on lui demanda de descendre à l'accueil parce qu'elle demandait à le voir, il poussa un soupir accablé.

"Mais pourquoi? Pourquoi parmi quatre milliards de femmes il a fallu que ce soit elle?"

Lâcha t il à haute voix devant une messagère restant interdite, mais se gardant bien d'ajouter quoique ce soit.

Se levant de son canapé, il abandonna le rapport qu'il tapait pour aller rejoindre sa Némésis. Cette dernière le vit arriver peu après par un des ascenseurs réservés au personnel. Elle le vit arriver avec sa tête des mauvais jours. Ouais, le père Cosey était visiblement de fort mauvaise humeur et quand il arriva à sa hauteur se fut pour la prendre par le bras d'un geste pas spécialement aimable et l'entrainer dans un petit bureau pour avoir un peu d'intimité lâchant à l'hôtesse d'accueil sur un ton qui ne souffrait pas la moindre discussion.

"Carole, si on me demande je suis occupé. Si le patron me demande, je suis avec l'emmerdeuse, il saura ce que ça veut dire."

Une fois dans le bureau, il se campa devant elle, les bras croisés, les sourcils froncés dans une posture qui indiquait "je suis colère", mais Rakel pouvait voir dans le regard de son commando d'ancien mari une lueur qu'elle aurait tout donné pour voir auparavant. Même si tout son langage corporel indiquait que sa présence le mettait en colère, son regard disait tout le contraire. Quand il parla, le ton était calme, presque doux même.

"Bon sang... Mais qu'est ce que tu fous ici?"
Il connaissait la réponse, elle était là pour lui malgré tout ce qu'il avait fait et dit, même si c'était pour la protéger. Décidément cette emmerdeuse il l'adorait... Mais quelle emmerdeuse!
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMar 21 Mai - 8:36

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Lorsque je le vis arriver, même si c'était avec sa mine des mauvais jours pour me dire que je le faisais chier, je n'en avais rien à foutre, il était là. J'avais un sourire idiot surtout quand on voyait la tête qu'il tirait, mais au final il avait finit par bouger son cul et accepter de me voir. Une fois dans le bureau, j'observais l'endroit comme si j'étais en visite guidée avant que le ton de Jeff me ramène à la réalité. Au final je me fichais bien du ton employé, ce qui m'intéressait c'était le but de mission que je m'étais donnée, et puis de le voir, je ne me serais pas vu partir sans l'avoir revu, surtout que je voyais dans son regard qu'il n'était pas si mécontent de me voir, et que finalement le Jeff que je connaissais n'était pas si mort que ça.

"Et bien, je vais déménager et j'avais quelques petits trucs à te donner avant de partir."  

Mon ton se voulait détaché, mais je savais qu'il savait que je ne l'étais pas, face à lui j'étais un livre ouvert, même lorsque je voulais lui cacher mes sentiments. Evidemment... Je sortis de mon sac une enveloppe.

"Non parce que je me suis dis que peut être un jour tu en aurais marre d'être l'ennemi numéro un de ton pays, alors ça pourra te servir."

Je sortis de l'enveloppe le passeport américain, une petite carte, un permis de conduire américain, l'enveloppe contenant la lettre que j'avais écrite, ainsi que la photocopie d'un papier de notaire, à y regarder de plus près il s'agissait d'un acte de propriété. Je posais le tout sur le bureau qui se trouvait à côté de moi.

"Je ne fais pas de magie, l'immunité diplomatique ils ont pas voulu, il parait que je suis déjà assez chiantes à surveiller, et que c'était déjà une trop grosse responsabilité... Mais si tu le souhaite tu as la nationalité américaine, pas besoin de quoi que se soit, tu peux aller là bas tranquillement. Il y a aussi les papiers de la maison, après elle est à côté de celle de Mathieu et celle de mon père, alors bon,je comprendrais que ça te botte pas, tu peux toujours la vendre, ça te donnera largement de quoi commencer une nouvelle vie pénard, loin de celle de traitre."

Je posais mes mains sur mes hanches profitant de la vision qu'il m'offrait en se trouvant devant mes yeux, même si c'était peut être pour la dernière fois de ma vie. Je savais que j'avais fais ce qui était juste, même si tout le monde n'était probablement pas d'accord avec moi. Je ne disais pas ce qui c'était passé, il n'était pas stupide, et je pense qui avait comprit que les américains ne s'amusaient pas à offrir tout ça pour le plaisir à une petite frenchie. Il avait tout ce qu'il faut pour se faire une nouvelle vie où il voulait dans l'un des plus grands pays du monde, loin de toute cette merde où il avait plongé à pieds joints quand il avait accepté de travailler pour Hégémonie.

"Une vie pour une vie, comme ça j'ai envie de me dire que j'ai un peu effacé ma dette. Tu peux faire ta vie comme si je n'avais jamais existé."

Je sentis un frisson me parcourir le dos, et cette sensation du canon froid contre ma nuque, cette mission me hantera toute ma vie, ce n'était pas rare qu'elle perturbe mes nuits, mais elle devait se battre avec tous mes fantômes. Je passais ma main dans mon cou pour chasser cette affreuse sensation. J'attrapais une mèche de mes cheveux, qui soit dit en passant était de plus en plus long, je devrais passer au coiffeur, et jouais nerveusement avec du bout des doigts. Mon ventre me faisait mal, je ne voulais pas être là à lui dire adieu, parce que c'est ce que j'étais en train de faire.

" J'ai juste besoin de ton accord pour que cette maison soit à ton nom, sinon elle restera à celui de mon père, il est déjà partit là bas, question de sécurité, il parait que je suis protéger mais qu'un accident ça arrive quand on trahit son pays, au moins vous serez protéger quoi qu'il arrive."

Je n'avais pas réellement peur, la mort et moi, on était des vieilles copines, et je savais à quel point elle était paisible.


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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMer 22 Mai - 4:33

Même si on lui avait fait des rapports sur ce dont Rakel lui parlait actuellement, même s'il savait ce qui la motivait, l'entendre de sa propre bouche le laissait un brin sonné. L'ancien commando recula d'un pas, puis deux, regardant enfin ce qu'elle lui avait tendu. Il lut en diagonale et manqua de s'étrangler à la lecture d'une certaine phrase. Elle put voir son visage s'embraser avant de devenir pâle comme la mort, là ce n'était plus une colère feinte ou quoique ce soit pour donner le change, il était en colère, vraiment en colère, la main gauche toujours libre se ferma un poing si fort que les articulations en craquèrent.

"Rakel. Je vais faire comme si ces mots étaient juste une provocation pour me faire réagir... Et tu as gagné, j'ai réagi. Mais tu crois franchement que je vais tourner le dos à mon pays? Parce que des politocards corrompus veulent le solder pour satisfaire leurs besoins de pouvoir et d'argent? Je n'abandonnerai pas mon pays. J'ai tout fait pour le servir et le protéger. Alors ces papiers? Devenir un bouffeur de hamburgers? Plutôt crever. Typhon me donne les moyens de continuer à protéger mon pays et j'espérais que bientôt nous puissions nous retrouver. Tu sais pourquoi je suis parti, pourquoi j'ai fait en sorte de couper les ponts et faire penser que nous deux c'était de l'histoire ancienne. Ca ne veut pas dire que ça l'est pour moi..."

Il s'assit contre la table. La colère l'avait quitté comme il était venu. C'était plus de la tristesse qu'elle entendait dans sa voix. La voix de quelqu'un de fatigué et qui avait l'impression d'avoir sacrifié tant de choses importantes pour lui, pour rien.

"Et c'est quoi cette histoire avec Mathieu? Franchement t'en a pas marre de le torturer? Il te voit comme sa soeur et il ferait n'importe quoi pour toi, même si ça le rend dingue au final. Et moi dans tout ça? J'ai pas mon mot à dire? Une nouvelle vie, des nouveaux papiers, murica fuck yeah! J'en ai rien à secouer de tout ça, de cette baraque, de toutes ces promesses en papier. Et j'ai pas envie que tu fasses - encore une fois - une connerie alors écoute moi très attentivement."

Il s'était levé et approché d'elle, tout près, son regard dans le sien il lui prit le menton de sa façon inimitable. Elle savait que ça signifiait qu'elle avait gagné et qu'il avait oublié son plan de rester loin d'elle. Le pauvre avait vu son armure battue en brèche par la petite furie plus têtue qu'un troupeau de mules.

"Premièrement, on oublie les amerloques. Marseille c'est sympa, on y mange bien, les appartements de Typhon sont cools et ton ex-mari s'entend plutôt bien avec le patron et la patronne. Deuxièmement, ton ex-mari aimerait bien virer ce ex, ça sonne pas bien et c'était juste une obligation pour cause de complot visant à te liquider qu'il fallait court-circuiter. Troisièmement, si Mathieu fourre un de ses petits vermisseaux dans ce ventre, je l'écaille comme un poisson et je te le sers en bouillabaisse, même si ce n'est pas sa faute. Quatrièmement, Typhon a une meilleure mutuelle et mon petit doigt me dit que les politocards actuels risquent de pas rester longtemps en fonction et que les suivants seront bien plus ouverts d'esprits. On pourra continuer notre job avec un vrai matos, un vrai budget et on aura pas d'emmerdeur comme ton frangin sur le dos, juste Neville à supporter, mais on s'y fait vite surtout si on sait manier Chefet et vu qu'il paraît que vous êtes copines...

Est ce que ma proposition te plaît? C'est pas mieux que toutes ces histoires de devenir américains? Sans déconner, et pourquoi pas chinois pendant qu'on y est? J'aime mon nom, c'est celui de mes parents et je les aime aussi et c'est celui que j'aimerai que tu portes, que nos enfants portent. Pas un quelconque Smith ou Johnson ou pire, White ou Brown façon Men in Black, bordel, j'ai une tête à m’appeler..." Il consulta les papiers et poussa un soupir blasé "William Brown... William Fucking Brown! Je devrai butter le type qui a trouvé ce nom. Lentement, en commençant par les orteils! Moi C'est Jean François Cosey, ça sonne bien, c'est beau et ça me va comme un gant depuis toujours. Quand à toi, madame Peleonor Cosey, cheffe d'équipe d'exploration galactique chez Typhon. Ca claque pas mal je trouve. Ah mais j'oubliais... Je reprends, Madame Peleonor Cosey, cheffe d'équipe d'exploration galactique chez Typhon, experte en voyage stellaire et emmerdeuse émérite avec mention pénible. Ouais, c'est mieux, plus complet."


Il guettait la moindre réaction dans ses yeux, un brin nerveux parce qu'avec elle, on ne savait jamais après tout. Mais au moins il avait décidé d'en finir avec tout ce bordel. Tant pis, Neville devrait gérer les conséquences, mais entre choisir de laisser celle qu'il aimait faire l'impensable et foutre son patron dans la mouise bah le choix était vite fait. Et puis elle était un atout pour Typhon, et de toute manière il suffirait de demander à Chefet, Neville était son Mathieu, il ne pourrait lui refuser son petit caprice si besoin. Et puis merde, William Brown... Il trouverait le gars ou la nana derrière ce nom et il lui ferait mal, très mal.

*Le pire c'est que ça pourrait être cette foutue chipie juste pour se payer ma tête...*
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMer 22 Mai - 10:53

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J'observais les réactions de Jeff, je voyais qu'il était en colère, et je pouvais le comprendre, mais d'un autre côté ce n'était que les conséquences des choix qu'il avait fait pour nous deux. A force de vouloir me protéger ils m'avaient tous poussés à faire des choix qui ne leur plaisait pas, Jeff le premier. Je l'écoutais en silence, retenant mes larmes, ce tête à tête j'en rêvais depuis plus d'un an. Nous n'avions jamais vécu comme un couple classique, sauf peut être lorsqu'il me cachait qui il était réellement. Je le suivais du regard sans bouger, il venait de dire le mot qu'il n'aurait pas du dire. Jamais. Sérieusement ? J'avais tout accepté pour lui et là il venait de me dire que son pays avait plus d'importance que de vivre tranquillement avec moi. Je ne le quittais pas des yeux, j'avais tout accepté pour lui, j'avais accepté qu'il me laisse mourir, qu'il me mente, qu'il mente à son pays justement, accepté qu'il n'était celui qu'il avait prétendu être, accepté que je ne connaitrais jamais son vrai visage, ni ne connaitrais ses parents, famille, amis. Mais il n'était pas prêt à abandonner un putain de bout de terre et des dirigeants qui nous traitaient comme de la viande.

Je le laissais s'approcher de moi, je le laissais me toucher, toujours sans réellement réagir, je ne le quittais pas des yeux, mais le simple geste qu'il avait eu, ce geste qu'il avait fait tant de fois me fit avoir une réaction quasi immédiate, je me mis à trembler, mes jambes me donnaient l'impression d'être en coton, ma respiration devenait difficile.  J'étais clairement en pleine crise, je jetais un coup d'oeil à mon sac à main, celui qui contenait mes anxiolytiques. Je savais à quel point ils me soulageraient, je savais à quel point ils me soulageraient, mais aussi à quel point ça serait temporaire, vivre dans le pays des bisounours complètement shootée ça n'avait jamais effacé ma vraie vie. Je tentais tant bien que mal de contrôler ma respiration tout en ne perdant aucune parole de Jeff mon coeur ayant des ratés. C'était cruel j'aurais donné tout ce que j'avais pour l'entendre dire des choses pareils et aujourd'hui le goût était amer. Je le regardais les larmes aux yeux secouant légèrement la tête. Ce plan me plaisait? Nan mais il était sérieux là?

"Tu comprends pas."

Je passais ma main sur mon visage, puis la glissant dans mes cheveux, je finis par la laisser tomber le long de mon corps.

"Moi je l'aime plus ce pays, je ne suis plus prête à mourir pour eux. Je crois que tu te rends pas bien compte, on parle d'une institution qui ne m'a pas fait confiance, qui m'a écarté volontairement causant des morts stupide, mais qui m'a aussi tazzé, enfermé dans un putain d'asile, où j'étais tellement gavée de médicaments que je n'étais même pas capable d'avaler ma propre salive. En sortant on m'a redonné mon poste où je suis partie en mission, où on a faillit crever comme des chiens, et en rentrant on nous a taper sur l'épaule, et ça recommence."

Un nouveau regard vers mon sac.

"En faites, si je comprends bien, tout le monde est d'avis de prendre des décisions pour moi, mais celle que je prends sont toujours nul à chier, et je fais souffrir tout ceux qui m'approche. Tu n'avais pas le droit de prendre la décision de partir comme tu l'as fais pour me protéger, des gens ont essayer de me tuer depuis une dizaine d'années, et je suis encore là, tu n'étais pas la première personne qu'Hégémonie envoie pour moi, et en dehors de ça je risque ma vie tous les jours. Et je ne veux pas vivre dans un pays où je serais une traitre et où je me demanderais tous les jours dans quelle direction je dois regarder pour faire un petit coucou à Mickaëlla qui me regarde dans sa lunette en attendant l'ordre pour me descendre."

J'essuyais une larme qui coulait le long de ma joue, je crois que je venais de comprendre quelque chose qui était très douloureux.

"En faites je viens de comprendre que ton pays et ton nom sont plus important que ma propre personne. Et que je suis qu'une pauvre conne qui torture ceux qui m'aime. Ecoute c'était peut être une erreur de venir ici, mais bon Mathieu pourra te remercier, des mecs ils y en a des tonnes, je vais le laisser tranquille."

Je contournais Jeff et attrapais mon sac.

"Pour info, le passeport était pour quitter la France on évite de mettre le nom d'un fugitif sur la liste d'embarquement, juste histoire de ne pas voir le GIGN débarquer. Le reste des papiers étaient au nom de monsieur Jean François Cosey, c'est juste une naturalisation, on ne change pas d'identité."

A cet instant l'idée d'attraper mon arme et de me tirer une balle dans la tête était séduisante, mais je n'étais pas suicidaire, du moins à de cette manière, j'étais plutôt pour l'autodestruction à petit feu.

"Tu m'aurais demandé de te suivre, je t'aurais suivis n'importe où, mais là tu te rends compte de ce que tu me demandes ? Tu veux que j'abandonne Mathieu pour travailler pour Typhon? J'ai besoin d'avancer, de me construire un avenir et pas m'éloigner des rares personnes qui m'ont soutenu lorsque tu m'as abandonné."

Cette fois je ne retenais même plus mes larmes, si je continuais comme ça j'allais me taper une crise, mais je m'en foutais totalement. Je m'approchais de lui l'observant silencieuse, c'était douloureux, il m'avait tellement manqué, et là je venais de me manger une sacrée claque dans la gueule, il n'était pas prêt à tout pour moi. J'approchais ma main pour lui caresser la joue, mais j'arrêtais mon geste, je me faisais du mal pour rien.

"Tu vois moi j'en avais clairement rien à foutre de m'appeler Debby White ou je ne sais pas quel autre nom stupide si ça me permettait d'être avec toi, de toute façon Rakel Peleonor est morte depuis longtemps."


Dernière édition par Rakel Peleonor le Ven 24 Mai - 16:22, édité 2 fois
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyJeu 23 Mai - 6:23

Comme d'habitude les choses partaient en eau de boudin parce qu'elle interprétait tout de travers. Il avait du mal avec les mots dans l'intimité ce qui n'aidait pas, pensant qu'il pouvait parler sans filtre... Mais avec en face une dépressive en mode Caliméro victime que personne n'aime c'était le meilleur moyen d'aller dans le mur et une fois encore il en faisait l'amère expérience. Une partie de lui avait juste envie de lui décocher une droite histoire de la faire taire et l'emmener dans sa chambre histoire de reprendre la conversation quand elle se réveillerait, mais il savait que cela ne ferait que rendre les choses encore plus pénibles après. La partie réfléchie de son cerveau, celle qui n'avait pas envie de justement voir les choses partir plus en vrille, réfléchissait à la méthode pour désamorcer le conflit si tant est que ce fut possible ou simplement qu'elle en ait envie... Parce que le problème était là aussi. Avait elle envie que ça marche? Avait elle envie qu'ils soient ensemble ou bien voulait elle torpiller leur relation pour se laisser noyer encore peu plus? Parce qu'il savait qu'elle avait ce côté autodestructeur et ce n'était pas pour rien qu'elle avait fini en HP.

Laissant passer la déferlante de colère et reproches sans réagir il attendit qu'elle ferme la bouche.

"Rakel. Je ne te demande pas d'abandonner Mathieu ou ton père. Quand je parle de te faire venir à Typhon ça inclut forcément ceux que tu aimes avec. A quoi bon sinon? Et puis pense à ce que ton frère pourrait faire. Il aurait enfin l'opportunité de foutre à terre les connards qui l'ont mis sur la touche, bousillé ton boulot, ta vie et notre mariage. Pareil pour ton père. Même s'il n'irait pas sur le terrain c'est une personne qui a des contacts, de l'expérience et qui sait être un foutu emmerdeur qui lâche pas l'affaire. Je sais que je peux être con parfois mais tu penses vraiment que je les aurai laissé en plan?
Et non, mon pays, mon orgueil ne sont pas plus importants que toi. Oui parfois tu peux être conne comme une bûche, ça nous fait un point commun, mais si je veux rester en France, rester moi c'est parce que c'est ce moi là que tu aimes, pas ce que je deviendrai. Et même si tu dis que tu en as rien à cirer, au fond de toi, après tout ce temps dans ce programme, je sais que tu n'as pas envie de voir des connards d'étrangers profiter de magouilles pour le récupérer. Bosser avec les types qui ont fait en sorte que les choses partent en sucette? T'en serais capable?
Et pour la dernière fois, arrête de dire que je t'ai abandonnée, bordel! Oui tu es une militaire, tu sais te défendre, blablabla, ça te rend pas invulnérable pour autant et ne crois pas que ça a été facile de devoir m'éloigner, de ne pouvoir te voir que de loin. Tu sais que ces pourris peuvent faire les pires crasses pour arriver à leurs fins. J'ai fait ce qui était nécessaire pour nous permettre de survivre le temps qu'il fallait. Malgré tout j'ai failli y passer. S'ils avaient eu le moindre doute quand à notre rupture, ils se seraient servis de toi pour m'atteindre et je me serai fait avoir parce que comme Mathieu je n'aurai pas pu me défiler. Et si nous laissons ces fumier nous offrir une nouvelle vie tu peux être sûre qu'ils feront en sorte de nous coller une laisse qu'on sera pas prêts de pouvoir retirer.

Voilà pourquoi cette histoire de nouvelle vie ne me plaît pas. Ces gars là puent la magouille et ont le sang de nos amis sur les mains. Ils nous baiseront quand ça leur chantera. Neville est réglo lui et il veut VRAIMENT aider. Et même sa majesté l'emmerdeuse joue dans le bon camp même si parfois on se pose la question. Je peux leur faire confiance pour ce qui est de ta sécurité, de la nôtre et de faire en sorte qu'on puisse dire à nos gamins qu'on fait partie des gentils. Parce que oui, ça compte aussi de voir nos gamins nous regarder comme je regardais les miens. Est ce que tu veux bien nous donner cette chance?"


Il lui avait pris les deux mains et les serrait doucement dans les siennes. Son regard était aussi suppliant que ses paroles et d'une sincérité qui le surprenait lui-même, mais après tout c'était avec elle qu'il voulait vivre.
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyJeu 23 Mai - 14:15

I need more hours with you (Jeff)  4e1547d4d1266d5bc8391b87f17a84b3


Je l'écoutais en silence comme il l'avait fait pour moi auparavant, serrant mon sac comme si j'allais pouvoir attraper mes médicaments par la pensée. Non je les avais sur moi mais j'avais pris pour habitude d'essayer de m'en passer, ils me renvoyaient à des parties de moi que je n'avais pas spécialement envie de voir. J'essayais de penser à ma respiration, mais ce n'était pas simple avec Jeff juste devant mon nez. Le soucis avec lui c'était qu'il me faisait si facilement perdre pied, il arrivait si facilement à me manipuler. Ce n'était pas bon, mais le problème c'était que je ne pouvais pas m'en empêcher, il avait ce pouvoir magique qui faisait que je lui avais tout pardonné, que j'avais tout accepté. Je l'écoutais me dire que se serait bien mieux de reste ici, d'être un animal en cage. Une laisse ou une cage, je ne savais pas se qui était le pire ou le mieux. Je serais tout autant une traitre et je savais déjà que Neville ne voulait pas m'embaucher, il me l'avait dit Chefet me l'avait dit, alors le voir ainsi proposer un poste alors qu'il n'en avait pas la possibilité me faisait tiquer.

Pour le coup, j'avais peur, peur de me retrouver enfermée, peur de ne pas pouvoir faire ce que je voulais, sincèrement comment pouvait il espérer fonder quoi que se soit de cette manière ? Après tout je ne me voyais pas avoir des enfants et leurs interdire de sortir, parce que papa et maman sont des traitres et ennemis numéro 1 de leur pays. Avec les américains j'aurais une chance, une chance assez simple, celle d'être indispensable, je savais beaucoup de chose, il suffisait juste de savoir fermer sa bouche. Après tout ils n'avaient pas besoin de tout savoir, je savais que la vente de la porte ne s'accompagnait pas de celle des dossiers, sinon ils n'auraient pas besoin de moi, ils avaient des arguments pour recruter ceux qu'ils voulaient. J'avais cette terrible impression de revivre une scène qui ne m'avait pas particulièrement aimé. Il avait déjà fait ce choix pour moi, celui de me mentir pour soit disant me protéger, je n'avais jamais, on m'imposait ces choix alors que j'avais toujours été transparente avec ceux que j'aimais, malgré les menaces, malgré le risque, j'avais toujours pris le partie de croire que l'on était plus fort à deux que seul, parce que l'un effaçait les faiblesses de l'autre.

Jeff ne croyait pas à ça, il pensait toujours que se qu'il faisait c'était pour mon bien que je n'étais pas assez forte ou assez intelligente pour comprendre quoi que se soit. Est ce que j'étais capable de travailler avec eux? J'étais bien capable de travailler avec le gouvernement français qui m'avait traité comme un objet et qui se servait de moi quand bon lui sentait sans jamais faire cas de ce que je ressentais. Comme l'avait si bien dit Mathilde ils me manipulaient pour arriver à leurs fins, l'un ou l'autre, c'était la même chose. Je retirais mes mains de celle de Jeff, plongeant mon regard dans le sien. Je savais qu'il était sincère, je le sentais, je le connaissais, mais ce n'était pas si simple d'accepter tout ça. Rester ici nous mettait en danger, moi, Jeff, Mathieu, je me souvenais de cette maison, des cadavres de l'odeur du sang. Je fermais les yeux, je sentais cette odeur métallique affreusement désagréable, j'avais l'impression de sentir ce goût dans ma bouche. Je rouvris les yeux et m'approchais de Jeff. Cette sensation était étrange, je n'avais jamais oublié son parfum, mais le sentir réellement, l'avoir si près de moi, mon coeur allait finir par exploser à force de battre aussi fort. Je glissais ma main contre sa joue, j'avais du mal à savoir si ça me faisait du bien où si je souffrais encore plus.

"Reste que tu n'avais pas le droit de prendre cette décision pour nous deux, si j'accepte de te suivre, tu dois me promettre de ne plus jamais me faire un coup pareil. Et va pas me sortir une connerie comme jamais deux sans trois sinon je t'arrache la langue et j'en fais un putain de bourguignon."

J'étais en colère, en colère qu'il chasse au loin une idée de vie qui était plus que plaisante, merde les baraques étaient magnifiques, et l'idée de bosser avec du matériel correct était ce qu'il fallait pour me décider, arrêter de jouer sur les pc datant de 1998 alors que l'on était en 2019. Mes mains glissaient dans ses cheveux, c'était le genre de contact qui m'avait tellement manqué. Je fermais les yeux profitant des quelques secondes de paix. Lorsque je rouvris les yeux, j'étais au plus proche de lui, je sentais sa respiration contre la mienne, je n'aimais pas ce qui se déroulait mais je n'avais pas réellement le choix si je voulais rester avec lui. C'était ça le vrai soucis.

"Je sais que Neville ne voulait pas m'embaucher, Chefet non plus, j'aimerais bien savoir comment tu leur à fait changer d'avis... Et tu crois vraiment que mes nouveaux copains vont apprécier? Et si les politiques ne tournent pas comme tu le souhaite, c'est quoi le plan? On reste enfermé ici jusqu'à la fin de notre vie?"

J'avais des doutes sur ce plan, c'était clair, et il n'y avait pas que ça il y avait les autres membres du SGC, ils allaient devenir quoi? Repartir simplement dans leur base respective? J'avais du mal à le croire. Elliot et Jill? Remarque ils pouvaient jouer à déjouer le plan de l'intérieur mais leur position était compliquée.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMar 28 Mai - 20:14

Jeff opina du chef. C'est vrai qu'il avait pris la décision pour elle dans un élan protecteur. Parce que c'était de sa faute, enfin à cause de sa situation qu'elle se retrouvait dans le viseur de salopards et qu'il ne voulait pas qu'elle souffre comme elle avait souffert avec Hégémonie.

"Je ne voulais pas te mettre à nouveau en danger. Je sais, tu es une grande fille, mais j'avais pas envie qu'ils te refassent le même coup que pour Mathieu mais avec moi cette fois. Mais promis, vu que je tiens à ma langue et que tu devrais y tenir toi aussi d'ailleurs, je ne jouerai plus en solo."

Il l'enlaça plus étroitement et sourit. Le sourire d'excuse de celui qui sait qui a fait une connerie et qui aimerait bien réparer les choses.

"Je ne te prends pas pour une petite fleur fragile, c'est surtout que je n'aurai pas supporté qu'on te fasse du mal par ma faute. Donc de façon stupide j'ai préféré te faire mal pour donner l'impression que nous deux c'était fini et qu'ils n'avaient plus ce levier. Oui je sais, c'est très con, mais j'ai du mal à réfléchir quand tu es dans la balance."

Il déposa un baiser sur le front de Rakel, prenant tout son temps, une éternité même, savourant chaque seconde. La militaire avait des doutes sur ce qu'il proposait et ne s'en cachait pas. Normal vu que Neville avait rejeté son offre. Vu la façon dont se goupillaient les choses à l'époque c'était logique, lui-même ne l'aurait pas prise à ce moment pour diriger une équipe, trop instable. Sa faute aussi d'ailleurs. Il faudrait travailler ça tous les deux afin qu'elle puisse reprendre une vie aussi normale que possible quand on était dans un programme top secret de voyage interplanétaire avec des projets de passer à "l'ennemi". Ses équipiers... Oui il faudrait aussi s'occuper d'eux. Voir qui pouvait être intéressant à recruter, faire le tri entre les vraies recrues et les potentiels agents doubles, les protéger eux et leurs proches. Ça allait faire un sacré boulot, mais Neville qui se plaignait de pas avoir assez de personnel expérimenté n'aurait plus que l'embarras du choix. Restait à persuader la petite princesse pour être sûr de faire pencher la balance en sa faveur et pour ça il avait un atout de poids entre les bras. Puisque les deux étaient copines ou du moins que Chefet le voyait ainsi, il pouvait faire en sorte de mettre les deux dans une même pièce et laisser le charme agir et prier très fort, très, très fort que Rakel ne dise pas une connerie car avec l'arrivée d'une brunette qui tournait autour de Neville, Chefet était d'une humeur massacrante. Ils pourraient faire d'une pierre trois coups, protéger sa belle, ramener des gens expérimentés dans le programme de Typhon, calmer la petite furie et marquer des points au niveau de la hiérarchie. Un beau château de cartes qui ne demandait qu'une bonne bourrasque, mais il avait connu pire.

"Ma petite valkyrie. Quand tu es venue la dernière fois tu étais à bout, ça se voyait, Neville l'a vu. Et il est quelqu'un de censé, et prudent. Il embauchera un agent très expérimenté avec un palette d'informations intéressantes, pas une dépressive suicidaire aussi stable psychologiquement que Donald Trump. Tu as toutes les qualités requises même si tu es une enquiquineuse hors concours, mais si tu n'es pas stable il ne peut pas prendre le risque de te mettre dans une équipe, nous sommes très peu nombreux, encore moins ceux qui ont une expérience de ce qui se passe dans les étoiles. Mais comme ont va fonder une petite famille pépère tous les quatre avec le beau-papa et le beau-frère, y a pas de raison que tu n'ailles pas mieux. Mais ça voudra dire aussi faire des efforts de ton côté. Et puis Chefet pourra t'aider à te faire à notre nouvelle vie, je sais que vous vous entendez bien, normal entre emmer... je veux dire entre femmes d'exception.
Je lui vendrai le projet de souffler le programme aux américains. On aura peut être pas la Porte, mais eux n'auront que ça. Sans les gens pour la faire fonctionner, ce n'est qu'un gros anneau de ferraille extraterrestre. Il suffit de cibler le personnel compétent, ça devrait être rapide au SGC..."
Il laissa échapper un ricanement moqueur. Il n'avait que moyennement apprécié cette affection et avait surtout eu l'impression d'être entouré d'amateurs en colonie de vacance avec au milieu quelques rares pros qui étaient à deux doigts du suicide et/ou de l'homicide. "Me regarde pas comme ça tu sais très bien ce que je veux dire. Donc il faudra dresser une liste des personnes à contacter et protéger le cas échéant. Et c'est là que tu es essentielle. Tu es la plus ancienne des recrues du programme, s'il y a des noms à connaître, tu les connais.

Quand au plan B, bah on prend un cargo, on embarque beau-papa et Mathieu et on file sur une planète se poser pépère. Mathieu pourra faire des bébés à des autochtones même si je pense qu'il le fera surtout fuir, ton paternel pourra pêcher et nous emmerder avec ses opinions forcément meilleures d'ancien expert en tout et nous, nous aurons une planète pour nous et nos enfants. On pourrait faire de temps en temps un petit tour sur Terre pour renouveler certaines choses... Non? Sinon y a l'option laisser Neville s'occuper des politiques avec tous ses sous et son influence, faire tomber ceux qui sont contre nous et gagner. Parce que je n'ai pas envie de perdre, pas plus que de passer ma vie à me cacher ici comme tu dis, mais si on part perdant, autant se coller une balle de suite parce que c'est ce qui nous arrivera là bas. Ils vont se servir de toi pour acquérir les connaissances et l'expérience dont ils ont besoin et après tu auras un accident ou tu te suicideras de deux balles dans le dos. Et ce programme là, il me plaît pas des masses, tu as un trop joli dos pour qu'on l'abime avec des balles."
Il poussa un soupir, Rakel pouvait voir dans son regard les pensées se bousculer au portillon, son ex-mari était en train de cogiter sévère. "Maintenant reste à savoir comment on s'organise pour lancer tout ça. Si je sors pépère y a une chance sur deux que je me fasse descendre par Strucker ou un autre chien de guerre de nos braves dirigeants dans les jours qui suivront. Si je reste ça veut dire qu'il va falloir continuer notre numéro de couple brisé pendant quelques jours le temps de préparer l'extraction de Mathieu et ton paternel. Et ne t'en fais pas je serai là pour les deux. Ensuite on pourra se retrouver pour de bon et les envoyer chier. Tu as une meilleure idée? Parce que maintenant que tu es dans mes bras j'ai pas envie de te laisser partir, pas du tout."

Jean François la serra un peu plus fort. Elle pouvait sentir son cœur battre tranquillement dans sa poitrine, son souffle dans son cou et sentir aussi le besoin qu'il avait d'être contre la femme qu'il aimait. Malgré ce calme elle sentait sous ces muscles la douleur de la séparation qu'il s'était infligé à lui aussi, mais n'affichant rien d'elle et pourtant dans cette étreinte elle sentait l'espoir du militaire qu'elle ait une meilleure solution.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyMar 28 Mai - 22:11

Le soucis était le même depuis que j'avais rencontré Jeff, mon cerveau me criait de me casser, de fuir, j'avais suffisamment pensé à tout j'avais pris le temps de me torturée durant mes longues heures à ne rien faire. Non parce qu'avec le SGC qui n'avait plus de recrues ou très peu, les entrainements qui ne pouvaient pas occuper mes journées entière et Mathieu qui s'évertuait à bosser comme un malade alors que nous n'avions pas besoin de tout ça. Mais comme personne ne m'écoutait jamais, je me retrouvais toute seule. Enfin pas vraiment j'avais Jill, j'avais Elliot, quand ces deux là n'étaient pas fourrés ensembles à fricoter. Oh je n'étais pas jalouse, au contraire j'étais contente pour eux, mais du coup je me retrouvais un peu plus seule que ce que je le voudrais. J'écoutais Jeff, et pour être honnête, j'aurais préférée avoir la chance de ne pas me faire avoir une nouvelle fois, surtout en sachant à quoi m'attendre, plutôt que de me retrouver abandonnée, et au final livrée à ma connerie, et on savait se que ça avait donné. Je lui tirais la langue alors qu'il me taquinait, dieu que j'aurais répondu autre chose il y avait quelques temps, mais je n'avais pas cette envie, parce que je savais déjà que cet instant n'allait pas durer. Je n'étais pas idiote je n'allais pas m'installer ici dès aujourd'hui, envoyer un SMS à Mathieu pour nous rejoindre ici. Bref je n'étais pas totalement stupide. Je profitais de cet instant qui ne durerais pas.

"Théoriquement, je ne me fais pas avoir plusieurs fois, tu es bien le seul à réussir à me faire le même coup plusieurs fois sans finir 6 pieds sous terre dans une forêt."

D'ailleurs il n'y avais qu'à voir ce qui était arrivé à ce pauvre Tajid. Et puis sincèrement j'avais du mal à croire qui aurait pu avoir la moindre chance contre nous trois, parce qu'il faudrait être honnête, s'attaquer à l'un de nous c'était s'attaquer aux trois. Bref sa réaction avait été totalement stupide, je ne pouvais que l'admettre mon comportement n'avait pas été beaucoup plus mature. La pauvre moto de Jeff pouvait en témoigner, même si pour être honnête, j'étais totalement innocente pour le coup, je n'étais pas en tord, j'étais parfaitement maitresse de mes actes, même si le monstre était sans doute trop puissant pour moi à l'époque. Enfin ça ne changeait grand chose, je conduisais toujours sans permis, et je n'en avais rien à foutre. J'avais tout de même un peu de rancoeur pour le coup, son excuse de me faire du mal pour m'éviter de souffrir était une sacrée connerie.

"Donc tu préfère me faire souffrir toi même... Un peu égoïste de ta part, tu commence à avoir le monopole..."

Je ne l'attaquais même pas, c'était monocordre, sans réellement d'animosité dans la voix, juste une lassitude, sincèrement avoir vécue tout ce que j'avais vécue pour l'aider, alors que finalement il n'en avait clairement rien à foutre et que je l'avais même sincère fait chier en essayant. Je ressentais une profonde tristesse, et pas seulement parce que je savais que je ne pourrais pas rester ici indéfiniment, même si mon sac à main qui ne cessait de vibrer ne cessait de me rappeler que je n'étais pas totalement seule ici, j'avais mon bodyguard qui devait bien se demander ce que je foutais dans cet endroit. En faite c'était surtout parce qu'il me renvoyait vers d'autres épreuves, des épreuves que je n'avais pas envie de vivre, je voulais vivre une vie plus tranquille. Je tournais nerveusement entre mes doigts le petit traceur GPS qu'il m'avait collé dans mon sac, en essayant d'être discret. Sauf qu'il n'avait pas l'habitude de se retrouver avec une parano de première. Je lui jetais un regard noir, j'étais à bout il était sérieux là? Non parce que j'avais fini en HP, j'avais faillis me tuer à moto, et parce que monsieur était venu me narguer jusqu'à chez moi.

"Alors monsieur, j'aimerais rappeler qu'en ayant été droguée jusqu'à ne plus distinguer la réalité du rêve, en ayant manqué de me faire tuer par un chauffard, d'ailleurs désolé pour ta moto, et en ayant eu le coeur totalement en morceau je suis partie à la tête d'une expédition SG et je les ai tous ramener. J'ai même fais ami ami avec des goa'ulds plutôt sympa. Laissez tomber je suis la meilleure même dans le pire état imaginable."

Je ne me mentais pas, et je ne me jetais pas réellement des fleurs, j'avais été éduquée presque toute ma vie pour l'être, et c'était d'ailleurs pour cette raison que je me retrouvais avec cette foutue santé mentale instable. Personne n'était fait pour endurer ça, d'ailleurs j'avais cette impression que ça ne s'arrêterait jamais. J'écoutais le coeur de Jeff qui battait fort, et j'écoutais ces paroles qui me donnaient envie de lui arracher la tête. Faire des efforts ? Sérieusement? J'en faisais chaque jour des efforts ne serait ce que pour me lever, alors qu'il aille se faire voir. J'aurais aimer lui en foutre plein la gueule, lui jeter mon sac à la gueule, le frapper, il le méritait, mais je ne réagissais pas. Je n'avais plus envie de subir cette guerre constante. Mon téléphone vibrait à nouveau. Je tiquais une nouvelle fois à sa remarque sur le SGC, j'étais dans cette base depuis si longtemps, ils y avait certes des personnes qui n'étaient pas compétente, mais là il était injuste. En faites je me rendais compte à quel point nous étions différent, Jeff avait toujours agit comme ça, il ne voyait que ce qu'il voulait voir, ce qu'il aimait et rien de plus. N'oublions pas que sa mission avait été de me faire tomber dans un piège, pas de faire de ce programme une réussite.

Bien sûre que j'étais essentielle, je le savais très bien, c'était pour cette raison que les Américains cédaient à tous mes caprices, mais je ne l'étais pas qu'avec les informations que je connaissais, ils ne devaient pas oublier que j'étais également l'une des principales interlocutrices pour nos alliés, même si soyons honnête, je n'étais pas sûre que les Tok'ras et les Américains s'entendraient très bien... L'idée du plan B était bien le seul qui me plaisait, je n'avais plus réellement envie de tout ça. Je ne voulais plus me battre, et pourtant je comprenais clairement que je n'avais pas réellement le choix, le plan B ne s'appliquerait que si le plan A ne fonctionnerait pas. Mes choix étaient très limités. Je l'écoutais, les yeux perdus dans le vide, en faite je n'aimais pas ces options, je ne les aimais pas du tout. Je serrais la mâchoire, une meilleure idée? Il me l'avait collé dans les dents au tout début de nos retrouvailles. Et pourtant il aurait pu se dérouler sans accro ce plan, il fallait juste éviter de tout balancer d'un coup, et savoir garder autour de soit les bonnes personnes, celle qui ne seront fidèle qu'à moi, et certainement pas au gouvernement américain. Strucker, Cooper, Graham, il aurait été facile de développer un réseau. Et puis je n'aurais pas chercher à être un danger, je ne le voulais pas, ça ne m'intéressait pas, je l'avais déjà fais, et sincèrement, le prix à payer n'en valait pas le coup.

"Et bien soit, j'espère juste sincèrement que tu ne vas pas te foirer et que l'on va pas se retrouver enfermer ici jusqu'à ce que des politicards décide que buter Neville et son équipe ne serait pas si dérangeant que ça."

Je n'aimais pas le plan, mais je l'aimais lui, alors dans un cas pareil ça n'avait pas réellement d'importance, je préférais repartir en me disant que ça ne durerait pas, plutôt que d'abandonner tout espoir. Je grognais alors que mon téléphone vibrait une nouvelle fois. Je le sortis avec ma mine des mauvais jours, et la photo de mon bodyguard agrémenté de cornes, d'une moustache en mode démon s'affichait sur mon téléphone. Je levais les yeux au ciel, 25 appels en absence, et on osait dire que j'étais dure genre à harceler les gens.

"T'es sérieusement pas drôle, les américains sont du genre à faire de beau cadeau, ils m'ont collés un sexy bodyguard au cul..."

Bien sûr que c'était volontaire de le rendre jaloux, de le faire regretter de me laisser repartir avec un beau gosse qui me suivait comme mon ombre. Je sentais son souffle dans mon cou, et pour être honnête je n'avais pas envie que tout ceci s'arrête, mais il fallait être honnête, nous n'avions pas le choix si Jeff voulait absolument rester le héros de l'histoire, se qui pouvait être un peu ironique lorsque l'on savait comment il était entré dans ma vie... Je ne comprenais pas cette envie de continuer à servir un pays qui était prêt à vous assassiner sans la moindre hésitation, j'avais perdu se qui faisait de moi un bon soldat qui obéissait aveuglement aux ordres, non je n'avais plus ce patriotisme en moi, ma loyauté allait au seul que j'aimais réellement. J’espérais juste que cette fois je ne me trompais pas.

"Tu sais que Mathieu va me tuer?"

Surtout que Neville et lui ça n'allait pas réellement faire bon ménage, rappelons pour le coup qu'il avait été embaucher pour traquer les traitres, et c'était le nom que beaucoup donnait à Neville. Mon père, lui aussi allait me tuer, il n'y avait pas plus patriote que lui, déjà qu'il avait faillit me renier lorsque je parlais de passer chez les ricains, alors chez le traitre...

"Et si il ne veut pas? Je ne veux pas forcer Chefet à obliger Neville de m'accepter. Elle est mon amie, et justement, elle en a assez fait comme ça..."

Chefet avait été la seule à m'être d'un grand secours, peu importe dans quel état j'étais, peu importe mon comportement, elle était une véritable amie, je ne voulais pas me servir d'elle. Elle était la seule à me dire que Jeff m'aimait toujours, à me dire d'avoir confiance, je ne pouvais pas la trahir. Mon téléphone vibra une nouvelle fois.

"Je n'aurais pas à feindre la mauvaise humeur, je vais le frapper ce con si il continue..."

Je poussais un soupire, fourrant mon téléphone dans le sac, avec la puce GPS et le jetais plus loin dans la pièce, sans le moindre ménagement.

"Tu me promets de faire vite pour les persuader ou pour trouver un gargo pour le plan B?"

Mes mains autour de mon cou, mon corps collé au sien, j'essayais de retard l'inévitable, je ne voulais pas partir, je ne voulais pas revivre cette terrible séparation, mais une fois de plus je n'avais pas réellement mon mot à dire.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyJeu 30 Mai - 1:35

"Rakel, c'est bien parce que je sais de quoi tu es capable que je voudrai que tu sois avec nous à Typhon. Et arrête de te la péter, ta VIP a fini en viande froide quand même et si c'est un peu une habitude chez elle de se faire dézinguer faudrait pas l'oublier, sans parler du gars qui s'est retrouvé avec un passager clandestin. C'est pas bien le cherry picking, ma douce."

A la façon dont il évoquait la chose, on voyait bien que Jeff était en mode taquinerie. Tous les deux savaient que de l'autre côté de la Porte, les choses évoluaient rarement comme on l'espérait et que rentrer entier c'était déjà pas mal, même si au passage on passait par la case viande froide.
Après il était à moitié étonnant qu'il ait eu des informations sur la mission, théoriquement les rapports étaient classifiés Très Secret Défense, mais que Typhon puisse avoir un accès à eux montrait qu'ils avaient quand même quelques appuis en haut lieu. Une façon discrète de montrer à sa belle que Typhon était toujours dans la partie.

"Mais ouais, vous avez pas mal assuré là bas surtout vu les conditions et j'aimerai bien qu'on reforme des équipes comme ça, avec des gens qui font le job, bien, respectent les règles, mais savent aussi être flexibles, là j'ai droit à des gars motivés, mais aussi bleus que des Schtroumpfs et un peu trop fidèles à sa majesté la reine pour réfléchir par eux même. Parfaits pour faire un mur de viande et la protéger, mais problématiques sur le terrain. J'ai envie d'avoir avec moi des gens qui risqueront leur peau pour la mienne et qui me donneront envie de risquer la mienne pour eux. Et je sais que je peux compter sur toi pour faire du bon boulot surtout si en prime ça peut faire tomber les connards qui nous ont mis dans la merde, ton programme, tes amis, ta famille, nous. Et encore une fois je suis désolé, j'ai déconné, je le sais et tu pourras me voir à genou à supplier ta clémence et de me laisser une chance d'être avec toi une fois qu'on aura réglé ce merdier, ça te va?"

Si les mots étaient un brin cocasses, toujours cette apparente légèreté qui le faisait haïr par certains, le ton était très sérieux. L'ancien commando savait qu'il avait merdé dans les grandes largeurs et que sa décision avait fait bien plus mal à celle qu'il aimait que ce qu'il avait pu imaginer et s'il ne l'affichait pas, il en souffrait terriblement. Déjà que le regard qu'elle lui avait lancé quand il avait fait semblant de la trahir la première fois le hantait toujours, il se disait parfois qu'il aurait mieux fait de disparaitre après son retour sur Terre et ne plus  faire partie de sa vie... Mais il était amoureux et on fait plein de choses stupides quand on est amoureux, et parfois c'est celle qu'on aime qui en souffre. Il espérait avoir le restant de sa vie pour se faire pardonner.

L'heure était venue de se séparer, Jeff prit les mains de celle qu'il voyait toujours comme sa femme et les embrassa tendrement.

"Ne t'en fais pas. Soient ils t'embauchent, soit je me barre avec un de leurs vaisseaux et je passe vous chercher. Et puis si toi tu as des scrupules à mettre Chefet dans la partie, moi pas. C'est pas une poupée en sucre et lui fournir une copine à domicile c'est pas ce que j'appellerai la forcer... Surtout en ce moment, crois moi elle aura bien besoin d'une oreille amicale et une épaule sur laquelle pleurer. Tu ne voudrais pas laisser une amie dans le besoin alors qu'elle a juste besoin de ta présence?"

Parfois on avait envie de le frapper, même les gens qui l'aimaient. Ce sourire malicieux pouvait en être la cause ou peut être parce qu'il avait une façon de tourner les choses pour qu'on ait l'impression d'être une enflure si on disait non. Sans doute les deux.

"Donc t'en fais pas ma petite Raky, ton dossier est accepté, surtout si on peut faire venir du monde avec nous. Suffira de montrer aux candidats la vraie nature de leurs supérieurs, de voir qu'ils sont pas dans le bon camp et qu'en nous rejoignant ils pourront servir leur pays et venger des camarades lâchement assassinés. Et pour Mathieu, dis lui simplement que j'aimerai qu'il soit mon témoin pour notre mariage, comme ça c'est moi qu'il voudra tuer. Allez file ma belle avant que je te kidnappe... Et profite bien de ton bodyguard, on sait jamais, il pourrait avoir un accident."

Toujours son sourire enjôleur, mais dans le regard il y avait ce petit éclat froid. Il n'était pas possessif ni jaloux, mais il n'aimait pas qu'un ennemi potentiel tourne autour de sa belle et puis bon, ce connard profitait de sa présence alors que lui était condamné à la regarder partir, rien que pour ça il avait envie de lui briser tous les os du corps un par un.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: I need more hours with you (Jeff)    I need more hours with you (Jeff)  EmptyVen 31 Mai - 22:11

Il a des choses que l'on oublie pas, et on ne se rend même pas compte à quel point ces détails nous manque quand la personne n'est pas là. Son odeur, le rythme de son coeur, sa présence, tout ça avait été un véritable manque, même sa façon de m'emmerder me manquait. Je fronçais légèrement les sourcils lorsqu'il me raconta plus en détail ma mission, visiblement Typhon mettait son nez là où il ne devrait pas pouvoir.

"C'est la finalité qui compte, tu sais très bien que ça aurait pu être pire avec quelqu'un d'autre aux commandes, et j'y suis pour rien si on me fait passer pour une paranoïaque, alors que j'avais mes raisons."

Oui bon j'étais bien un peu paranoïaque, mais j'avais d'excellentes raisons, il en était sans doute la première, au final Jeff m'avait apprit la meilleure des leçons, il fallait se méfier y compris des gens que l'on aime. Je l'écoutais me parler de se qui avait réellement fait ma vie, ce programme avait été mes jours, mes nuits, et toutes les secondes qu'il pouvait avoir entre les deux. Mais aujourd'hui, c'était différent, peut être parce que c'était ce programme qui m'avait bouffé la vie, et surtout parce que j'avais vu que peu importait à quel point je leur étais fidèle, ils n'auraient jamais réellement confiance en moi et jamais ils ne me soutiendraient. J'aurais pu tout arrêter avec Jeff, personne n'a voulu me faire confiance, pas même Mathieu, mais c'était de bonne guerre, je ne lui avais pas non plus fait confiance. Peut être parce que je savais qu'il n'appréciait pas plus que ça Jean François, mais c'était réciproque. Je regardais mon ex mari avec une petite moue sur le visage, je mourrais justement d'envie de le voir dans cette position pour se faire pardonner tout ce qu'il avait pu me faire subir cette année.

"Tu as intérêt."

Le ton était celui de la plaisanterie, mais oui pour le coup il avait intérêt à se rattraper, un belle demande en mariage, une superbe cérémonie, ce n'était pas une question d'argent ou de tape à l'oeil, non quelque chose qui leur ressemblait, quelque chose qui effacera, ou du moins estompera cette affreuse année. J'avais envie d'être près de lui, de vivre auprès de celui que j'aimais, mais il fallait se rendre à l'évidence ça ne sera pas pour aujourd'hui, d'ailleurs je sentais les larmes me monter aux yeux, et je ne cherchais même pas à me montrer plus forte que j'étais, je savais que je n'en avais pas besoin. Plus il me faisait sentir qu'il était l'heure, plus je me sentais mal, je l'observais dans le moindre de ses gestes, sa façon de faire, sa façon de me prendre les mains, ces images qui m'avait manqué. Je fis une petite grimace alors qu'il tentait de retourner la situation dans son avantage pour me persuader un peu plus d'adhérer à son plan. Mais finalement c'était presque peine perdue, de toute façon je le suivrais jusqu'au bout de l'univers, il le savait bien. De toute façon même si il le voulait il n'arriverait pas à se débarrasser de moi comme ça. Je passais mes mains autour de son cou, rapprochant mes lèvres des siennes, il était hors de question que je parte sans profiter de cette douce sensation avant la prochaine fois. J'avais cette même sensation que lors de notre premier baiser. Cette sensation de papillon dans le bas ventre, sauf que cette fois il n'était pas question de timidité ou de gêne, se fut avec un plaisir non dissimulé que j'embrassais mon homme, avec cette envie de ne plus m'arrêter. Durant une légère pause, alors que je caressais son nez avec le mien, j'eu un petit mot pour mon pauvre bodyguard :

"Soit gentil avec le pauvre Alex, il a un boulot de merde, me surveiller, faire en sorte que je reste en vie, et si possible entière, tu sais que je le fais déjà bien assez souffrir comme ça."

Oh que oui, et autant dire que j'avais bien l'intention de le semer en sortant d'ici, j'avais besoin d'être seule, ou avec Jeff mais à cet instant toute autre personne serait de trop. Je rentrerais à la maison, et là je retrouverais Mathieu, après tout il fallait que je lui parle du nouveau plan, et qu'il me massacre un peu la tête de retomber dans les bras de Jeff mais qu'importe, il était mon âme soeur, et ce rôle n'était pas interchangeable, il était le seul. Je pris mon téléphone de mon sac, le planquant dans mon soutient gorge, puis glissait mon 9mm dans mon pantalon.
Je le serrais une nouvelle fois dans mes bras, l'embrassant une dernière fois, les yeux brillants, il ne serait pas difficile de comprendre que je fondrait en larme dès qu'il ne serait plus devant mes yeux, mais qu'importe.

"Je t'aime."

Je me retournais et filais, cette fois il n'était plus temps de trainer. D'ailleurs la pauvre secrétaire dût se dire que ça c'était très mal passé vu dans quel état j'étais. Larmes qui coulaient sur mes joues, et cette façon de partir comme un voleur. Alex m'attendait en faisant les 100 pas, la Ducati garée sur le trottoir à côté de lui. Il vint tout de suite vers moi, me demandant se qu'il se passait alors que je lui arrachais les clés de la moto et le casque des mains. Il allait m'attraper le bras lors que je lui colla mon sac à main dans la tête avant de sauter sur la moto et démarrer en trompe, il était temps de rentrer chez moi et il me chercherait un moment, la puce GPS étant rester avec lui. Qu'importe j'avais besoin d'être seule.
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