forum stargate SG1
 
-28%
Le deal à ne pas rater :
Précommande : Smartphone Google Pixel 8a 5G Double Sim 128Go ...
389 € 539 €
Voir le deal

 

 Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?

Aller en bas 
AuteurMessage
Rakel Peleonor
Militaire
Rakel Peleonor


Messages : 2864
Date d'inscription : 22/12/2010

Dossier du personnel
Equipe: Sg
Grade / Niveau: Lieutenant
Age du personnage: 31 ans

Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? Empty
MessageSujet: Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?   Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? EmptyJeu 9 Mai - 21:30

Le soleil était beau, j'avais pris la route de bonne humeur, laissant un petit mot à Mathieu, un petit mot lâche, il n'était pas à la maison pour le travail, ce mec qui donnait absolument tout pour me donner une vie satisfaisante, pour que je sois heureuse. D'ailleurs je lui avais piqué la jolie Ducati rouge que je lui avais offert et que j'avais promis de ne pas toucher, d'une parce que j'avais manqué de me tuer avec celle de Jeff mais aussi parce que je n'avais pas de permis moto, parce que je ne voyais pas l'intérêt de le passer, un engin comme ça, ça sème les flics en moins de deux. Mes écouteurs fixés dans mes oreilles j'avais pris l'autoroute pour arriver jusqu'ici, jusqu'à Marseille, près de celui qui m'avait abandonné lâchement après m'avoir mille fois promis qu'il ne le ferait plus. Je détestais cet état dépressif que tout le monde essayait d'ignorer, pourtant je passais à côté de la vie, je ne prenais de plaisir dans rien, je flottais dans les airs jusqu'à ce que je puisse rejoindre mon lit, je me levais avec difficulté tous les jours, même le sport était devenu une épreuve. Mes cachets je me les enfilais comme des bonbons et ils ne m'apportaient même plus le bonheur ou au moins le soulagement qu'ils étaient sensés offrir. Flamber autant de fric que possible avec Chefet? Sans intérêt. Manger de la bouffe bio avec Mathieu? Insignifiant. Passer la porte et botter le cul aux méchants serpents? Ennuyant. J'étais en train de m'effacer, j'étais en train de disparaitre, bouffée par mes remords. Pourquoi je ne l'avais pas écouté? Pourquoi j'avais été trop moi même? C'était la grande question, pourquoi j'avais été égale à moi même cette putain de journée. Je n'arrivais plus à être moi même depuis, j'essayais de me fuir, j'essayais d'avoir l'impression d'être en vie, le soucis c'était clairement que sans lui je n'étais plus moi, je pouvais fuir autant que je le voulais ma triste réalité me rattrapait.

A force de venir déprimer dans le coin je commençais à connaitre assez bien la ville et ses petits secrets, mon préféré restait une petite crique, dans le genre sympa et surtout assez déserte en dehors des journées de grands soleils et de chaleur. Peut être que cette après midi il y aurait un peu plus de monde mais ce matin aussi tôt il n'y avait personne, d'ailleurs il faisait plutôt froid pour le moment, mais avec le blouson de cuir et mon masque anti poussière en forme de tête de mort, je ne ressentais pas le froid. J'accrochais la moto et mon casque avec avant de m'installer sur le sable froid. J'avais escaladé avec habilité les falaises qui empêchaient l'accès à l'endroit, c'était bien le soucis avec la dépression, c'était cette saloperie de maladie qui n'avait pas de visage, je n'avais pas le moindre symptôme mise à part ce dégoût de la vie. J'observais la mer en silence, je ne pouvais pas dire depuis combien de temps j'étais là en observant l'immensité bleu. J'avais toujours adorée l'eau, j'adorais ce bruit, cette sensation de légèreté lorsque l'on se trouvait près de l'immensité bleue. J'attrapais mon sac et fouinais dedans, poussant dans un coin les médicaments, aujourd'hui je n'avais pas l'impression d'en avoir besoin, ma main glissant sur une surface dur et froid, qui avait un côté rassurant. J'attrapais mon téléphone et je mis de la musique, enfin si on pouvait appeler ça comme ça, de la musique gniangnian qui je plairais pas du tout à Mathieu et ses goûts classiques, Matt Pokora beuglait qu'il pensait à elle. Je crois que c'était pour cette raison que j'écoutais cette musique, j'avais l'impression que les paroles me parlaient. Plus la musique défilait, plus ma main rattrapait cette chose sombre qui me faisait presque penser à un doudou. Pendant longtemps j'avais dormis avec, par crainte, parce qu'elle me rassurait, parce qu'elle me protégeait d'Hégémonie, mais c'était une connerie, Hégémonie m'avait traqué, ciblé et m'avait apporté un doudou grandeur nature qui c'était retourné contre moi et qui arriverait à me détruire. Ce n'était peut être pas le but mais Hégémonie avait finalement réussit à me détruire, alors que j'avais fais de même avec eux.

D'une main assurée j'attrapais la cross de l'arme, mon 9mm, je le connaissais par coeur, mon plus vieil ami, et celui qui ne m'avait jamais trahit, celui sur qui j'avais toujours pu compter. Je le posais sur mes genoux, heureusement qu'il n'y avait personne dans le coin, c'était le genre de joujou qui aurait fait péter un câble n'importe qui part les temps qui courraient. Enfin j'avais le droit de l'avoir, j'avais ma carte militaire dans mon sac, et je ne savais pas trop ce que je faisais là tout de suite. J'observais le canon de l'arme, me jouant les scénarios dans ma tête. Je repensais à ce mot laissé à Mathieu, c'était injuste, la seule chose que j'avais écris sur ce petit bout de papier : pardonne moi, c'était suffisamment vague pour qu'il puisse servir que se soit pour l'emprunt de la moto ou pour une balle dans la tête. J'essayais de peser le pour et le contre dans ma tête, malheureusement le seul pour qu'il y avait c'était Mathieu, comment je pouvais imaginer lui faire ça? J'étais une véritable connasse, et ça ça faisait clairement partie des pour.
Revenir en haut Aller en bas
Rakel Peleonor
Militaire
Rakel Peleonor


Messages : 2864
Date d'inscription : 22/12/2010

Dossier du personnel
Equipe: Sg
Grade / Niveau: Lieutenant
Age du personnage: 31 ans

Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? Empty
MessageSujet: Re: Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?   Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? EmptyLun 13 Mai - 19:56

Plus j'y pensais, plus je n'avais pas envie de continuer tout ceci, ce n'était plus moi, il y avait trop de choses qui avaient changés, trop de choses qui m'avaient bousillés, et puis je n'avais plus l'envie, et je crois sincèrement que c'était ce qui pouvait se passer de pire pour un militaire, ne plus avoir l'envie de faire ce que l'on devait faire. On risquait notre vie chaque jour et pour quoi ? En faites je ne voyais aucune reconnaissance de notre gouvernement, ni même de nos chefs, soyons honnête, nous rentrions tant mieux, sinon bah tant pis... Est ce qu'il y avait réellement un intérêt à tout ça? En faites le programme avait perdu tout son intérêt depuis que Mathieu avait quitté le programme, et que tout était devenu clair entre lui et moi. Finalement cette ambiguité m'arrangeait pas mal, elle me gardait dans mes illusions, là entre Jeff et lui je n'avais plus du tout d'illusions. Je ne comprennais pas comme Jeff avait pu m'abandonner comme ça, qu'importe ce que j'aurais pu faire jamais il ne reviendrait. Je me souvenais encore ce sentiment uqe j'avais ressentis lorsqu'il avait été "connecté" à moi, mais j'avais plutôt l'impression que c'était un reflet de mes propres sentiments, pas le mec que j'avais aimé et à qui j'avais tout pardonné. Je reposais mon arme dans mon sac, et je sortis un carnet et un crayon. La première lettre serait pour Jeff, même si je savais qu'il ne la lirait pas et qu'il en avait absolument rien à foutre.

" Jeff, je t'écris cette lettre et ça sera la dernière, je sais que tu ne répondras pas à cette lettre, pas plus qu'à toutes les autres que j'ai pu t'envoyer, mais après tout ça n'a plus la moindre importance, tu as fait tes choix, moi les miennes, je me demanderais toujours ce qu'il se serait passé si je t'avais accueillis autrement, si tu avais accepté de supporté mon carractère, après tout c'est le mien. Mais nous n'aurons jamais de réponse. J'ai reçu une proposition des USA, et je dois dire que je vais l'accepté, j'ai envoyer la lettre à l'armée, je ne renouvellerais pas mon engagement, tout ceci c'est terminé pour moi. Je ne serais plus militaire, je n'aurais plus d'obligation à la con, j'aurais ma liberté et un salaire mensuel à 4 chiffres. Ca n'a jamais été l'argent qui m'a motiver, mais pour être honnête être livre de faire ce que bon me souhaite sans des horaires de folies et avec temps de loisirs, je n'ai pas envie de rester dans mon coin à vivre et revivre la même histoire.  Non j'ai envie d'avancer, si tu ne veux pas être présent à mes côtés je ne peux pas te forcer, mais je ne vais pas non plus rester à t'attendre. C'est marrant, la personne chargée de me recruter est physiquement proche de Mathieu et par extension de toi, à croire que tous les gens qui veulent m'approcher se sont passés le message, manque de pot pour eux, je n'étais pas spécialement prête à me faire avoir une autre fois.

Mais pour le coup ils avaient de quoi me séduire avec une offre allechante, soyons honnête, ils vont délocaliser le programme le général ne pourra rien y faire il s'agit de gros sous, et puis avec un peu de chance ils seront plus compétent que nous. Un poste de consultant, et ils m'ont promis que je pourrais passer la porte si je le souhaitais, je serais aussi un atout particulier pour garder des bonnes relations avec nos alliers actuels. Alors oui je devais cette traitresse que j'aurais du devenir pour Hégémonie, mais au final ça m'a apporté quoi de rester fidèle au programme? Là ils m'offrent une nouvelle vie, je deviendrais Américaine à part entière, une naturalisation, pour moi, mon père, Mathieu (même si il est moyennement d'accord avec l'idée) et pour toi. Je ne pense pas que tu accepteras l'idée, mais étant donnée que la France ne veut plus de toi, je t'offre une nouvelle vie, avec ou sans moi à toi de choisir.  Je ne tarderais pas à partir, je règle les derniers détails de ma vie ici, et bye bye la France.

Je vais aussi changer de vie, j'ai décidé de fonder une famille, j'ai du batailler mais Mathieu est d'accord pour me fournir le matériel génétique pour le faire. Nous nous sommes donné 6 mois, 6 mois pour espérer que tu feras le choix de me rejoindre et que ce soit avec toi que je forme une famille, et pas seule, ensuite je commencerais les démarches dans mon nouveau pays. Nous allons nous installer dans le Colorado, à Colorado Springs, une maison nous attends, ou plus exactement une pour mon père, une pour Mathieu et une pour toi. Le grand luxe, la seule chose que je ramène avec moi, c'est ma voiture, au grand damne d'Alex(le recruteur) qui espérait sincèrement m'offrir une grosse cylindré pour que j'accepte. Je crois que pour une fois, c'est plus moi qui fait de l'effet à quelqu'un que l'inverse, j'ai l'impression que mon coeur c'est endurcit. Mon numéro restera le même durant ces 6 mois, si tu ne me donnes aucune nouvelle, je vivrais avec mon chagrin et j'essayerais de vivre avec, mais je n'oublierais jamais. Je t'aime Jeff, j'espère juste que tu vas accepter cette offre, que tu vas accepter de me rejoindre, sinon je te laisserais enfin tranquille.

Je t'aime.
Rakel."

J'arrachais la page et je la glissais dans une enveloppe avec le passeport Americain de Jeff. Ceux des mes deux autres hommes étaient gardés sur moi, celui ci je le déposerais à Typhon, et je le donnerais à Chefet en personne. En parlant d'elle, il était temps de lui adresser son courrier.
Revenir en haut Aller en bas
Rakel Peleonor
Militaire
Rakel Peleonor


Messages : 2864
Date d'inscription : 22/12/2010

Dossier du personnel
Equipe: Sg
Grade / Niveau: Lieutenant
Age du personnage: 31 ans

Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? Empty
MessageSujet: Re: Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?   Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? EmptyVen 17 Mai - 11:56

Ce n'était pas simple d'écrire à Mathilde, nous avions travailler pendant des années ensemble, mais nous n'avions jamais été très proche, ce n'était pas que je ne l'aimais pas, une petit femme déterminée, elle avait presque tout pour me plaire, le soucis étant clairement que ses gaffes et ses bourdes avaient tendance à me tenir à l'écart. Mais soyons honnête, son geste pour moi et Jeff m'avait touché au plus profond de mon être. Après tout c'était tellement gentil, elle n'avait pas de raison de m'aider ainsi, et puis même si ça avait mal fini je ne pouvais pas lui en vouloir, elle n'y était pour rien, c'était clairement de ma faute. J'attrapais mon téléphone, je le regardais toutes les 5 minutes depuis que Jeff était partit, même en mission j'avais le réflexe de passer ma main sur ma cuisse dans l'espoir de sentir ce petit rectangle réconfortant, mais il n'y avait jamais rien. Je mis mes écouteurs et lançais une playlist bien déprimante, je n'avais pas besoin de me sentir bien, ce que j'avais fait été inadmissible. J'avais trahis mon pays et ceux qui comptaient sur moi, c'était injuste, mais jamais ce pays avait été juste avec moi. Je sentis une présence derrière moi, mon coeur se mit à battre plus fort, c'était idiot il y avait aucune chance que se soit lui, comment aurait il su où me trouver? Et pourtant pendant quelques instants en voyant cette carrure, ces cheveux brun coupé court j'eus une lueur d'espoir, mais la déception fut grande, il s'agissait d'Alex. Ce qu'il fallait savoir sur les américains, c'était qu'ils étaient prêt à tout pour protéger leur investissement, alors je me retrouvais avec un garde du corps coller au bask' et celui ci il arrivait toujours à me trouver, peu importait où je me cachais. Je poussais un soupir avant de me re concentrer sur mon morceau de papier, je ne lui adressais même pas la parole, même si je sentais bien qu'il ronchonnait dans mon dos, mais je n'étais pas d'humeur, même si ce type était du genre à supporter absolument tous mes caprices sans montre le moindre signe d'agacement, c'est agaçant, c'est apaisant, mais je n'avais pas le droit à ça. Je glissais le bic sur la feuille de papier, j'aurais aimé écrire à Matt, mais non, je devais le laisser tranquille, il avait fait sa vie, il était marié il avait pas besoin de son ex qui revenait vers lui comme une gamine attrapait son doudou quand ça n'allait pas. Je ravalais mes larmes, même si j'avais vécue aux Etats Unis par alternance, c'était un monde de quitter son chez soit, de dire au revoir à ses amis. Je déglutis difficilement, les larmes commençaient à monter, et je ne voulais pas qu'Alex voit ça, j'étais une guerrière pas une gamine.

"Mathilde, je sais que l'on a jamais été les meilleures amies du monde, sans doute parce que les gens beaucoup plus intelligent que moi me font un peu peur. Non pas que je me sentes stupide, mais il y a des gens à qui tout réussit et il y a les autres, ont sait toutes les deux dans quelle case je me trouve. Mais je voulais surtout te remercier, parce que qu'importe les relations que nous avons pu avoir tu n'as pas hésitez une seule seconde à m'aider lorsque je n'allais pas bien, tu m'as aider à tenter de sauver ce qui comptait le plus pour moi, même si je me suis raté comme une merde. Je n'ai pas besoin d'en dire plus, je pense que tu sais à quel point je te suis reconnaissante. Lors de cette dernière mission quand j'ai vu ton corps allongé sur le sol mon coeur c'est arrêté. Franchement je ne me suis pas sentie à la hauteur, je m'en suis voulu, je ne crois pas une seule seconde que j'aurais pu rentrer si nous n'avions pas trouvé ce sarcophage, parce que le monde a besoin de toi. Ca sera sans la moindre surprise que tu fus ma première recommandation au président Trump pour le poste de responsable du secteur armement et sécurité, j'aimerais que tu accepte, parce que je suis sûr que tu sauveras des vies, et cette fois promis aucun risque pour toi. Je sais d'office que tu risque de criser, mais le président souhaite aussi engager Arya. Si tu t'y oppose je m'y opposerais aussi. Avoir un allié comme toi serait un honneur. Quoi qu'il arrive je ferais en sorte que personne ne t'importune si c'est ce que tu souhaite.
Ca a été un honneur de servir à tes côtés,
J'espère à bientôt.
Rakel."


Je fus surprise de sentir une main sur mon épaule, Alex continuait à me parler, mais la voix d'Ed Sheeran m'empêchait d'entendre ses paroles. A cet instant, les paroles de Perfect dans mes oreilles, je l'observais sous un jour nouveau. Le Colonel Alexander Miller avait été choisit avec perfection pour m'atteindre, il ressemblait beaucoup à Jeff, rien qu'avec cette coupe de cheveux il avait ses airs. Je sentis une crise de panique monter, cette impression d'avoir été piégée alors que ce n'était pas le cas j'avais fais ce choix en état de cause pour tenter d'offrir à Jeff une issue de secours, la France le rejetais, je faisais de même avec mon pays. Mon passeport Américain se battait avec ma carte d'identité français que j'aurais déjà dus détruire, je prenais des risques inutiles, surtout sur mon statut diplomatique qui me rendait intouchable, du moins en théorie, là intervenait ma nounou sexy. Alors que je ne répondais pas je le sentis arracher l'un de mes écouteurs, me ramenant à la réalité.

"Aie, putain t'es con."

Je vis ce petit air amusé sur son visage qui me donnait envie de le baffer, à croire que tout ce que je disais l'amusait.

"Dis la fille qui se balade sans sécurité après avoir trahit des secrets d'état."

Mon petit gars si tu comprenais au moins à quel point ma vie ne comptait pas, tu comprendrais peut être pourquoi j'agis comme ça. Je remis mon écouteur sans la moindre réponse. Pliant doucement la lettre que je fourrais dans mon sac. Big Flo et Oli rappaient dans mes oreilles, elle aurait du le faire, crois moi, oui j'aurais du le faire, j'aurais pris quoi comme risque avait le passeport diplomatique dans ma poche, et mon 9mm dans la main droite? J'aurais dus aller chercher Jeff, je refusais d'accepter la situation, et d'un autre côté est ce que j'avais le droit de lui imposer tout ça? Est ce que je survivrais avec mes remords? Je n'en n'étais pas sûr. Je jetais les clés de la moto à Alex.

"Tu la fais embarquer, elle vient avec nous."

Ce n'était pas une demande, c'était une exigence, j'avais bien compris qu'ils diraient amen à tout ce que je demandais.

"J'ai une affaire à régler, sans toi, alors ne déconne pas."

Je le vis protester, mais j'avais déjà remis mes écouteurs, il ne m'intéressait plus. Je balançais mon sac sur mes épaules, vérifiant que j'avais tout, et je partis à pied, je savais où j'allais, je n'en avais pas pour longtemps.
Revenir en haut Aller en bas
Contenu sponsorisé





Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? Empty
MessageSujet: Re: Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?   Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie? Empty

Revenir en haut Aller en bas
 
Est-ce qu'on s'aime, est-ce qu'on s'oublie?
Revenir en haut 
Page 1 sur 1

Permission de ce forum:Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum
Porte des étoiles :: Reste du monde :: Marseille :: Bord de mer-
Sauter vers: