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 “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot

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Jill Cooper
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MessageSujet: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyMar 6 Nov - 15:20

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
Ce soir, je suis de garde mais comme tout est calme pour le moment, j'en profite pour passer à l'armurerie et donner une de mes armes à nettoyer. Je ne sais plus depuis combien de temps je ne l'ai pas fais, un moment c'est sûr... Etant donné qu'il n'y a rien à signaler et que mon tour de garde me fait passer par là, autant en profiter. Je le signale donc à mon coéquipier du soir histoire qu'il ne s’inquiète pas si il ne me croise pas et je prend la direction de l'armurerie en espérant fortement que je ne vais pas croiser ce gros porc... Ouais parce que forcément quand on vit dans une base souterraine etc certains mecs se sentent pousser des ailes et sont pris de pulsion plus ou moins malsaines qui ont le chic de mettre toutes femmes mal à l'aise... Personnellement, à chaque fois qu'il se permet de faire une remarque sur ma tenue, j'ai juste envie de lui coller mon poing dans la figure mais comme je n'ai pas envie de me prendre un blâme, je ne dis rien et me contente seulement d'ignorer ses idioties. Au début c'était assez compliqué mais maintenant, je trouve que je gère plutôt bien. Il a de la chance qu'on ne soit pas quelques années en arrière parce que là, fort probable que son nez en aurait encore les séquelles.

Avant d'ouvrir la porte de l'armurerie, je prend une profonde inspiration et je ferme les yeux quelques secondes, histoire de faire du vide dans ma tête et surtout de me préparer à entendre des réflexions complètement sexistes et macho sur mon uniforme etc.

Je pousse la porte et c'est sur le ton le plus enjoué qui soit que je lance un :

- Bonsoir !

C'est bizarre, il n'y a personne derrière la petite grille et tout semble bien calme... moi qui m'attendais à devoir me prendre la tête avec l'autre, je dois avouer qu'une part de moi est plutôt déçu. Dommage, je ne passerai pas mes nerfs sur lui ce soir.... Je profite d'être seule quelques secondes pour déposer mon walther, vide de tout chargeur, sur le petit comptoir.

- Hello, il y a quelqu'un ?

Je lâche un soupir et jette un coup d'oeil à ma montre... Heureusement qu'on est pas en état d'alerte en tout cas... Je me hisse quelques secondes sur la pointe des pieds pour tenter de voir quelque chose mais rien, personne et c'est toujours aussi calme.

Je m'apprête à récupérer mon P99 et quitter l'endroit pour revenir plus tard lorsque j'entend du bruit qui semble venir de l'arrière....

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Dernière édition par Jill Cooper le Sam 10 Nov - 18:34, édité 1 fois
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Elliot Graham
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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyVen 9 Nov - 12:30

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.


L’ancien agent de terrain se leva de son lit tout en tenant dans sa main tremblante le vieux cellulaire cabossé et à l’écran fissuré qu’il possédait depuis la fin abrupte de sa vie. Il fit quelques pas incertain et dû se laisser tomber le dos pour éviter de s’effondre par le chagrin comme une masse inerte. Sur l’appareil désuet semblait fier une scène de bonheur d’un passé résolue. Un ange et deux frimousses adorables qui envoyaient des baisers si doux à un être qui n’avait pas été présent pour les protéger ou bien les joindre dans la fournaise mortuaire. Des larmes roulèrent sur la barbe de trois jours du blondinet. Slalomant sans peine sur les traits harmonieux et virils d’un visage qui ne souriait que pour préserver quelques fragiles apparences. Fermant l’écran pour éviter de sombrer dans le désespoir et l’envie de se foutre le canon de sa fidèle arme de poing dans sa bouche, de sentir le goût huiler et la froideur de l’acier d’une mort qui semblait renier l’âme de l’éclaireur de ses plans macabres, l’armurier essaya de sa main d’endiguer les digues de solitude qui avaient été rompus par les souvenirs à la fois heureux et les songes cauchemardesques. Il fallut quelques instants pour qu’Elliot puisse de nouveau se ressaisir et ranger avec attention les images de sa famille arraché avec violence de ses bras aimant à l’abri dans le coffret de marbre de son esprit. S’essayant sa faiblesse de son visage, vissant sur son crâne une casquette de la basse secrète, l’armurier vérifia son apparence une dernière fois. T-shirt rouge et pantalon réglementaire dont on pouvait deviner aisément un corps musculeux et désigner comme une statue d’adonis, des avant-bras barbouillé d’une multitudes de tatouages qui semblaient être un livre ouvert sur la vie et les missions du briscard d’élite et de nombreuses cicatrices défensives dû à son rôle ‘éclaireur qui devait toujours être à la pointe des opérations et sous le feu ennemi en permanence. Une façon comme une autre de gagner son billet à la loterie de la mort et d’enfin d’apercevoir ses anges aux portes d’un paradis. Paradis qu’il était exclu à cause de sa vie de violence et combat dont il avait tué plus qu’une fois par vengeance.

Secouant la tête pour en chasser les images noires de son esprit, Elliot sorti de sa chambre simpliste et impersonnelle pour arpenter les couloirs désert de la base. À cette heure il n’y avait que le personnel de garde qui était à leur poste. Pour changer ses idées noires, permettre à son esprit défaitiste de sombrer de nouveau dans la mer implacable du désespoir, le maraudeur décida de rejoindre un des seuls lieux qui avaient sa préférence dans ce lieu surprotégé. Il savait que l’armurier en fonction, un dénommé Tremblay, avait quitté pour une permission. Il avait raconté à qui voulait l’entendre ce qu’il en tête à la pauvre infirmière qui avait accepté un repas à sa compagnie en ville. L’homme en question n’avait que le mépris du blondinet avec son langage lubrique et salace, ses allusions de pacotille à sa virilité et son misogyne frappant. Un porc tout simplement. Il secoua la tête pour calmer la colère qui monter en sein. Pour l’éclaireur suicidaire, avoir la chance d’avoir une femme dans sa vie était tout simplement merveilleux. Mais depuis la mort de Kathy, il n’avait jamais franchi le pas.

Le pas de l’homme costaud était toujours aussi léger, furtif comme le serait un esprit désincarné qui hanterait chaque lieu que son regard d’azur glaciel se portait. Ce n’était pas pour rien que son surnom de code était « Ghost ». Tel un fantôme, un esprit frappeur, il pouvait s’infiltrer partout et frapper selon son envie et ses obligations. Nombre de fois que sa lame avait dessiner une sourire sanguinolent sur une gorge impuissante, que sa main gantée s’était refermer sur une bouche d’un garde pour l’empêcher de donner l’alarme et l’entrainer les spirales infernales de la déchéance de la mort. Il entra alors dans la pièce de l’armurier et resta quelques seconds interdits. Une superbe brunette semblait attendre les services du maître d’arme. Une silhouette gracile, athlétique et tout simplement somptueuse. Une attitude noble et forte, une posture droite et surtout démontrant un caractère bien tremper. Elliot toussa alors un coup pour annoncer sa présence. Quand la vision de perfection se tourna vers lui, heureusement que l’américain était habituer de garder une attitude neutre et surtout professionnelle en tout temps. Car sa mâchoire aurait subi la force de la gravité et ses bras puissants et démontrant une vie de combat et illustrant des chapitres à l’encre de sa vie auraient était ballant. Le visage de la militaire semblait tout simplement ciseler par la main d’un artiste dont la muse était passée le visiter. La cascade de la chevelure de la jeune femme semblait à du bronze en fusion. Une petite voix lui annonçait que leurs regards s’étaient déjà croisés lors de l’ouverture de l’Iris à l’Halloween. Mais ils n’avaient pu faire connaissance à cause d’un incident majeur. Mais la voix de Rackel se mit à susurrer à son esprit qu’il y avait une américaine, une pilote dans la base. Qu’elles étaient amies. Hochant la tête en signe de salutation poli, la voix rauque et chaude du vétéran s’éleva pour caresser l’ouïe de la femme forte et charmante. L’accent classait immédiatement le blondinet musculeux comme étant originaire des États-Unis.

Elliot- Bonsoir madame. Je m’excuse de vous avoir fait sursauter. Ce n’était nullement mon intention. Déformation professionnelle. Comme on dit éclaireur un jour, éclaireur toujours.

Il tendit sa main pour faire des présentations en bonne et due forme. Malgré la puissance de l’homme, la main rugueuse et calleuse par le maniement des armes et une vie concentrée sur les tâches manuelles, la poignée de main fut à l’image de l’homme. Franche, directe et d’une douceur qui témoignait le respect envers la brunette.

Elliot- Je me nomme Elliot Graham. Je remplace le sergent Tremblay pour la soirée.

Du coin de son œil d’azur troublant et espiègle, il voyait le P99 sur le tapis devant la fenêtre donnant accès à l’atelier, le vétéran rajouta sur la touche de l’humour.

Elliot- Je vois que vous m’emmener un patient à examiner?



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Jill Cooper
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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptySam 10 Nov - 19:15

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
Hissée sur la pointe des pieds, j'essaye de voir si je peux apercevoir qui fait du bruit dans l'arrière salle mais rien. De là où je suis, je n'arrive pas à voir. Tant pis... Je laisse échapper un soupir qui souffle une mèche de cheveux et après avoir jeté un coup d'oeil à ma montre, je me décide de récupérer mon arme et de me diriger vers la sortie. Tant pis, le nettoyage se sera pour une prochaine fois. Mais alors que je m'apprête à m'emparer de mon arme et à quitter la pièce, j'entend quelqu'un tousser non loin de moi. Je fronce les sourcils quelques secondes et me promet que si c'est l'autre andouille, je lui fais manger ses outils pour m'avoir fait attendre comme ça.

Je retire la main de mon arme et je fais demi tour, prête à lui rentrer dedans si jamais il ose faire une de ses remarques horribles. Mais lorsque je me retourne, force est de constater que je me suis trompée sur toute la ligne puisqu'en face de moi, je n'ai pas du tout l'armurier pervers. Un peu déstabilisée, je reste muette quelques secondes jusqu'à ce que l'inconnu prenne enfin la parole. Je souris légèrement lorsque à mes oreilles, semble me parvenir un accent américain. Je crois que ça fait un moment que je n'en ai pas croisé ici et je dois avouer que ça fait plaisir de se dire qu'on est pas seul. Je croise les bras sous ma poitrine avant de lui répondre.

- Heureusement que je ne suis pas venue là avec cette arme chargée.. Je désigne le Walther p99 posé sur le comptoir. - J'ai tendance à avoir la gâchette facile quand on me fait sursauter.

Il me tend sa main pour se présenter et je dois dire qu'en militaire que je suis, c'est assez perturbant qu'on me salue comme ça. Je le fixe quelques secondes, un peu destabilisée par son attitude et après quelques secondes d'hésitation, je tend ma main pour serrer la sienne. Je l'observe quelques secondes et son visage me revient en mémoire. Effectivement, lui aussi était là quand la soirée d'Halloween a tourné au fiasco.

- Adjudant Cooper... Jill Cooper...

J'en profite pour glisser mon grade, histoire de lui faire comprendre que dans cette pièce, je suis au dessus de lui. C'est un peu une manière indirecte de lui faire comprendre qu'il ne doit pas oublier qu'on est dans une base militaire.

- Contente de voir que l'autre crétin n'est pas là. Je m'approche du comptoir avant de me tourner une nouvelle fois vers Graham. - Vous êtes là depuis longtemps ?

Une question toute innocente puisque à part dans la salle de la porte, c'est la première fois que je le vois ici. Il me montre le pistolet que j'ai laissé sur le tapis, je jette un coup d'oeil dessus.

- Il a besoin d'un bon nettoyage. Je ne suis pas venue depuis longtemps.

Il faut dire que son collègue ne donne pas spécialement envie de venir donner ses armes à nettoyer, mais ça c'est un autre sujet...

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Dernière édition par Jill Cooper le Mer 14 Nov - 15:26, édité 1 fois
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Elliot Graham
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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyMar 13 Nov - 12:19

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.


Entendant le grade, l’ancien maraudeur à la solde des agences gouvernementales se raidit. Chaque muscle de ce corps d’adonis se crispa d’instinct pour perdre à la silhouette du blondinet de se mettre dans la pose du garde-à-vous irréprochable. Le regard d’azur glacial et troublant devint fixe et le sourire disparut complètement de ses lippes charnues. Elliot ne bougea plus un muscle, aucun battement de cils en fait. L’éclaireur était devenu une sorte d’Arès, perfection sculptée par les adorateurs du panthéon grec il y a des lustres de là.  Quand la voix flutée à l’accent traînant caressa son ouïe, l’ancien soldat d’élite répondit d’une voix monocorde et respectueuse.

Elliot- Je suis arrivé le 25 octobre officiellement après avoir suivi la formation du sergent Hartmann adjudant. Puis-je parler librement adjudant?

Il attendit sagement que la sublime brunette donne son accord.

Elliot- Je tiens à m’excuser pour ma bévue sur votre grade. Les dernières années j’ai combattu aux quatre coins de la planète et nous n’avions aucune réelle hiérarchie. Et de vous à moi, j’espère que l’autre crétin qui occupe ce poste va se faire castrer par sa compagne de la soirée, car c’est un porc qui n’a rien à part des cheveux sous le stetson si vous voulez mon avis. Ça va lui apprendre à respecter les dames et d'arrêter de les considérer comme des objets. Ça va m'évtier à lui expliquer ce fait à la New Yorkaise si je peux me permettre.

Le briscard fit un mince sourire à sa dernière déclaration, ayant utilisé une expression d’un de ses vieux potes qui venait du Texas. Mais le professionnalisme et surtout la culpabilité reprit le pas sur les traits harmonieux du visage de l’armurier. Un autre que la Faucheuse avait saisi de ses doigts squelettiques et froid comme une tombe, un père de famille qui méritait de vivre pour retrouver les siens. En comparaison de lui qui n’avait plus réelle motivation à survivre, à part combattre pour essayer de rendre le monde un peu plus sûr et éviter un drame comme celui que le destin avait giflé en plein visage. Voyant alors l’arme à nettoyer, il demanda avec une authenticité et une simplicité douceâtre qui semblait jaillir de sa voix chaude et rauque à la fois la permission de bouger.

Elliot- Adjudant, puis-je maintenant avoir votre permission pour nettoyer votre arme? Aussi puis-je pousser l’audace à vous inviter à partager un café pour excuser mon écart?

Il fit un sourire chaleureux et son regard se remplis d’espiègleries alors que son corps massif et découpé au burin pour souligner le jeu de sa musculation sous sa peau fit mouvement. La main immense et galeuse prit délicatement l’arme, geste qui en disait long sur la douceur qu’Elliot pouvait démontrer malgré la puissance de son enveloppe physique, et sortit un trousseau de clefs de la poche de son pantalon de combat. Déverrouillant la porte pour l’ouvrir et permettre à la jeune militaire de le suivre, l’armurier l’escorta vers l’atelier. Deux tables trônaient en ces lieux. Une ensevelit par un bazar grotesque et l’autre était son antithèse par sa propreté  et la disposition précise des outils.  Avec respect et surtout une galanterie qu’il n’avait plus cru posséder depuis la disparition de sa femme, l’éclaireur tira la chaise à roulette pour permettre à l’adjudant de s’assoir confortablement. Ensuite l’ancien membre des forces spéciales démarra une vieille  cafetière manuelle sur un rond de poêle électrique et le doux arôme du café frais chatouilla les narines des deux militaires. Pas le breuvage industriel immonde qui ressemblait au jus de chaussette privilège par les forces armées américaines. Non plutôt celle d’un petit resto perdu au milieu d’un village pittoresque. S’assoyant sur un tabouret inconfortable de bois, l’armurier commença à démonter l’arme avec des gestes d’une précision chirurgicale. Du dessous de l’arme vers le haut, les pièces se déposèrent sur le tapis de travail de gauche à droite. Une méthode d’entretien centenaire qui permettait d’assembler en urgence et dans la noirceur complète l’engin de mort en un instant en cas d’attaque. Une lueur d’amusement traversa l’azur glacé du regard de l’homme musculeux.

Elliot- C’est noté aussi pour l’avenir. Je ne vais jamais vous surprendre de peur de me faire trouer ma vieille carcasse. J’ai déjà une belle collection de cicatrices et j’aimerais rester encore intact pour quelques jours de plus adjudant.

La cafetière libéra un jet de vapeur qui signala la disponibilité du breuvage et aussitôt Elliot fit le service, sortant la crème et le sucre pour déposer ensuite la tasse fumante devant la militaire. Pour sa part l’ancien agent de terrain et mercenaire buvait son breuvage noir comme l’était son cœur moribond depuis tant d’années. Il prit une petite gorgée et savoura le gout divin avant de déposé sa tasse pour se lancer dans un nettoyage expert de l’arme de poing. Sur le sujet de conversation, il demanda innocemment une question.

Elliot- Vous êtes ici depuis combien de temps adjudant? Je croyais être le seul du pays de l’Oncle Sam en ces lieux. C’est l’aspirante Pelonor qui a poussé les dirigeants pour m’incorporer. Sinon je serais certainement en train de combattre dans le fin fond de la jungle encore…


Le regard de la brunette pouvait voir aisément le tatouage de la petite souris courageuse armée d’un Famas et fringué en militaire qui tenait une position risquée étalé à l’intérieur de l’avant-bras droit d’Elliot. Durant la panique de la soirée d’Halloween, le blondinet avait surnommé la militaire fiévreuse de ce surnom affectif. La frayeur de la perdre et surtout l’angoisse de ne pas pourvoir prendre sa place devant la Mort avait fait du surnom de petite souris une sorte de mantra protecteur durant le transport vers l’infirmerie…



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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyMer 14 Nov - 15:58

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
C'est marrant comme les gens ont besoin de se crisper et de se tendre lorsqu'ils entendent un grade ou qu'ils se rendent compte qu'ils parlent à quelqu'un "d'important". Je ne sais pas si c'est mon côté texan, mais personnellement, je préfère qu'on m'appelle par mon nom ou mon prénom et pas par mon grade. Je sais, si je n'avais pas envie d'être supérieure aux autres, il n' fallait pas que je sois militaire. En attendant, je souris intérieurement de voir comment l'armurier réagit au fait que je lui ai donné mon grade. On ne dirait pas comme ça, mais je suis une grande comique... j'aime bien m'amuser un peu de temps en temps et c'est exactement ce que je suis en train de faire avec ce soldat. Les bras croisés, je le laisse se reprendre en main et je l'observe alors qu'il se fige littéralement, comme une statue. Je garde mon sérieux, mais cela devient de plus en plus compliqué  alors qu'il me demande si je lui donne la permission de parler. Je me contente seulement de faire un signe de la tête pour lui donner l'autorisation, qu'il attend bien sagement.

Une fois que je lui ai donné l'autorisation, le soldat se met alors à s'excuser concernant le grade. Je hausse un sourcil lorsqu'il m'annonce espérer que son collègue va finir castré par sa compagne de la soirée. Franchement, je me demande quelle nana a bien pu accepté ce genre de rendez-vous... faut vraiment être fou ou aveugle... ou bien les deux... D'ailleurs, je ne peux pas retenir ma surprise et cette dernière me fait parler à voix haute.

- Cette ordure a réussi à se décrocher un rendez-vous...

J'ai du mal à y croire et d'ailleurs, ça doit carrément se voir sur mon visage. Je me demande quelle femme saine d'esprit peut pouvoir accepter un rendez-vous avec ce déchet... Je finis par hausser les épaules avant de lever les yeux vers le soldat Graham.

- Il faut de tout pour faire un monde n'est-ce pas...

Je croise de nouveau les bras sous la poitrine et un nouveau sourire se dessine sur mes lèvres alors qu'il me semble reconnaître une expression qui vient du Texas. Je laisse passer quelques secondes et je reprend mon sérieux, bien décidée à profiter un peu plus de ce petit avantage que mon grade peut me donner. Mais forcément, il décide de sortir quelques mots qui me mettent mal à l'aise et alors qu'il s'excuse une nouvelle fois, je laisse tomber mes bras et affiche un sourire en coin.

- D'accord pour le café, à condition que vous arrêtiez de me demander la permission à chaque fois que vous voulez parler...

Je fais claquer ma langue sur mon palais et je glisse les mains dans les poches de mon pantalon.

- Ça me met mal à l'aise... Et ne vous en faites pas, je n'ai pas le même caractère que ce bon vieux Hartman.. ce type est un grand malade..

Le silence s'installe et l'armurier va ouvrir la porte qui permet d'accéder à l'atelier. Il fait signe de passer avant lui, je m'exécute et je me place dans la pièce de façon à ne pas le déranger dans son travail. Il me propose une chaise, mais je préfère rester debout. Je le suis du regard alors qu'après avoir déposé mon arme sur une petite table, il va faire couler le café. L'odeur ne tarde pas à venir me chatouiller les narines. Il s'installe sur un petit tabouret et se met au travail. Moi de mon côté, je reste silencieuse et mes yeux se baladent dans la pièce, observant l'endroit et tout les petits détails... Déformation professionnelle...  Je suis coupée dans l'observation des gestes du soldat par le bruit caractéristique de la cafetière nous signalant que le café est prêt. Je m'apprête à nous servir deux tasses mais je suis devancée par Graham qui prend les devants et ne me laisse pas le temps de me déplacer de ne serait-ce quelques centimètres.

Je le remercie d'un sourire alors qu'il me tend la tasse chaude. Cette dernière tenue bien fermement entre mes mains, je repose mon regard sur ses gestes précis alors qu'il s'attelle au nettoyage. Je bois une gorgée alors que le soldat me pose quelques questions.

- J'étais déjà là lors de la première version du programme... Quand il a été fermé je suis rentrée chez moi... C'est plutôt bien tombé, j'avais besoin de faire un point sur ma vie...

Un nouveau sourire se dessine sur mon visage lorsqu'il m'apprend que c'est Rakel qui l'a convaincu lui aussi de rejoindre le programme. Elle ne manque décidément pas de ressources tiens.

- Sacrée Rakel... C'est aussi elle qui m'a convaincue de revenir alors que je cherchais plutôt à éviter cet endroit qui me rappelle certaines choses que j'aimerai oublier...

Je porte une nouvelle fois ma tasse à mes lèvres avant d'ajouter, sur le ton de l'amusement.

- Elle est très très forte...

Graham continue de s'occuper de mon arme et alors qu'il est fixé sur ses gestes, mes yeux son attiré par le tatouage qu'il a à l'avant-bras. Une petite souris... Ce petit détail me rappelle Halloween et je me souviens que c'est comme ça qu'il appelait Rakel quand... quand on a cru la perdre. Je frissonne rien qu'en y repensant.

- Vous la connaissez depuis longtemps ?

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Dernière édition par Jill Cooper le Dim 25 Nov - 23:46, édité 1 fois
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Elliot Graham
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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyLun 19 Nov - 22:40

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.


Les mains calleuses du briscard semblaient totalement en harmonie avec le travail demander, déployant délicatesse sur les pièces sensibles de l’arme et robustesse sur les zones demandant un trainement en particulier. En écoutant la voix aérienne, douce et surtout trainante qui semblait de plus en plus désigner l’adjudante Cooper comme une digne représentante du sud des États-Unis, un sourire épanouie et sans arrière-pensée se propagea sur les lippes charnues du musculeux blondinet. Il hocha la tête, un leur admirative dans le regard d’azur glaciale troublant qui était le sien.

Elliot- Parfait donc nous pouvons laisser les grades à l’extérieur de l’armurerie. Ce qui me va parfaitement. Et je ne peux que partager que votre opinion sur Rakel. Elle est très forte, plus que bien des vétérans que j’ai croisé durant toutes mes années à rouler ma bosse autour du globe.


Alors la question fatidique, qui semblait écrite dans le ciel de cette rencontre, tomba des lèvres exquises de la brunette. Prenant un air de conspirateur, baissant un peu son torse vers la jeune femme dans le pu de lui avouer un secret, les traits harmonieux du visage du vétéran n’était que malice et d’une fausse épouvante très mal jouer pour  faire décrocher un sourire à la Texane. Le massif éclaireur d’élite savourait en secret  la vue de ce sourire que semblait posséder la jeune femme. Il était devenu friand de la personnalité attachante et forte de la militaire. Plaçant une main comme pour chuchoter un secret, baissant sa voix rauque et chaude à souhait, l’armurier s’exécuta.

Elliot- Vous devez me promettre de ne pas glisser un mot de ce que je vais vous dire. Sinon je ne fais plus de café.

Il fit un clin d’œil complice et espiègle comme un écolier et fut secouer par un rire honnête qui fit trembler les épaules massives digne d’un haltérophile amateur. Quand la brunette jura, Elliot hocha la tête avec un immense sourire éclatant.

Elliot- Voilà je savais que vous succomberez au café. Personne ne peut lui résister. Je connais Rakel depuis ses tout débuts dans l’armée. C’était en Afghanistan. J’étais en infiltration pour détruire des mortiers ennemis et je suis tombé sur notre amie qui se terrait dans un trou de souris pour échapper aux tirs ennemies. C’était son premier feu ennemi. Pour ma part c’était loin le premier et guère mon dernier.

Le blondinet se redressa pour saisir sa tasse de café et en boire une bonne gorgée. Claquant la langue de satisfaction, le gaillard eut un sourire nostalgique et son regard se perdit au loin. Une scène qui s’était gravé dans le granit de sa mémoire et dont l’homme viril appréciait les détails avec adoration.

Elliot- Elle avait été séparé de son unité et son réflexe fut de me pointer avec son Famas. Malgré sa peur du moment, Rakel était déterminée comme un vétéran.  Je l’ai calmée en lui montrant mon insigne de l’armée américaine et put utiliser mon français rouillée de l’époque. Nous sommes restées quelques heures à l’abri et je l’appelais Petite Souris pour la détendre et l’apaiser. Le soir venue elle m’a accompagné, je ne sais pas comment l’expliquer, mais nous ressemblions à un binôme qui avaient passé des années à s’entraîner. Nous avons accomplis la mission et nous avons rejoint son camp. Nous avons gardé le contact et une solide amitié s’est nouer. Elle est même venue quelques fois en visite à la maison…

Mais la nostalgie avait céder le pas à la mélancolie et le regard d’azur s’éteignit quelques instants sous l’assaut de la tristesse et de la douleur la plus dur qui soit. Des images de sa famille emporter par la Faucheuse trop tôt des bras aimants de l’homme musculeux remplis son cœur de chagrin et il reprit le travail pour surtout essayer de gagner une constance qui venait de se fissurer. Il ne put qu’échapper quelques mots, un murmure expulser de ses lippes charnues.

Elliot- Pour moi c’est la vie que je désire des fois quitter, cette terre dont je n'ai qu'une attache...

Croyant que ces quelques mots avaient échappé à la vigilance de Jill, l’ancien mercenaire parvint à se redresser dans une attitude amicale et douce.

Elliot- Je crois que vous venez du Sud des États-Unis. J’avais quelques compagnons d’armes qui avaient le même accent que vous. Aussi vous n’êtes pas trop dépayser par la France? Vous connaissez les lieux? Car un jour je voudrais profiter d’une permission et sortir de la base…

Tout dans l'attitude non-verbale de l'homme trahaissait son intention d'en apprendre plus sur la brunette au regard ensorcelant. Mais le respect et surtout un savoir-vivre qui semblait disparaître empêchait le vieux briscard d'être direct et trop presser...


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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyLun 26 Nov - 0:10

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
Sans s'en rendre compte, Graham vient de piquer ma curiosité. Le tatouage, le surnom qu'il donne à Rakel... cette dernière m'aurait-elle caché un quelconque lien avec cet armurier plutôt canon ? Alors que je porte une nouvelle fois ma tasse de café à mes lèvres pour en finir le contenu, je ne peux m'empêcher de sourire. Cette jeune femme est pleine de ressources et j'ai beau la connaître depuis pas mal de temps, elle trouve toujours un moyen de m'étonner. C'est donc avec toute l'attention du monde que j'écoute ce cher Elliot me raconter sa rencontre avec mon amie. Mais avant ça, il décide de se la jouer loubard et me murmurer quelques mots presque en signe d'avertissement. Amusée, je secoue délicatement la tasse de café vide et j'approche ma tête dans sa direction, pour lui murmurer à mon tour quelques mots.

- Ne plus avoir droit à ce délicieux café serait un supplice...

L'armurier m'adresse un clin d'oeil, je me redresse amusée par la situation puis je pose la tasse vide sur la petite table près de moi. Je croise les bras et l'observe alors qu'il semble tellement s'amuser lui aussi de la situation. Un sourire au coin des lèvres, je l'écoute alors qu'il se lance dans le récit de sa première rencontre avec Rakel. Dans tout ce qu'il me dit, dans tout ce qu'il me raconte, je la reconnais bien... Il en dessine un portrait que je connais assez bien et qui fait d'elle le genre de personne qu'on ne peut qu'apprécier. Je ne peux pas m'empêcher d'imaginer la scène... Rakel en mode défense, méfiante de tout et Graham qui ne cesse de l'appeler petite souris pour tenter de la calmer... Et je dois dire que plus j'imagine la scène, plus mon sourire s'élargit sur mon visage.

- C'est bien que vous ayez gardé contact...

Mais plus les secondes passent, plus je me rend compte que quelque chose à changer chez l'armurier. L'expression sur son visage qui, il y a encore quelques secondes, était joyeuse en écoutant ce récit, a changé du tout au tout... Je me pince les lèvres et je ne peux que constater qu'une lueur de chagrin vient prendre la place à la nostalgie. Je ne sais pas ce qu'il a vécu dans sa vie mais à en croire ses mots et son regard, je ne peux qu'imaginer qu'elle n'a pas été tendre avec lui. Moi qui n'ai jamais été douée dans ce genre de situation, pour consoler les gens, me voilà bien stupide. Ma main tente de se poser sur son bras comme pour lui faire comprendre que je comprend sa détresse, que moi aussi j'ai eu bien trop souvent l'envie de partir pour de bon... mais au dernier moment, je me ravise et la glisse dans la poche de mon pantalon. Je m'adosse au mur derrière moi et je ferme les yeux quelques secondes.

- C'est étrange ce que vous dites... mais si Rakel n'avait pas été là, je ne pense pas que je serai là...

De nouveau, sans s'en rendre compte, on vient de se trouver un nouveau point commun. Lui comme moi, nous traînons nos casseroles sans rien dire même si parfois le vide et la solitude se font plus pesants, plus présents... Il se redresse, je ne fais pas plus de remarques que ça sur ce qu'il vient de me dire. C'est son jardin secret et ce n'est pas à moi d'en pousser la porte.

Je ne fais pas non plus de réflexion sur la façon qu'il a de changer de sujet et d'afficher une mine plus joyeuse, plus amicale. A mon tour, je souris lorsqu'il tente de deviner de quel état des USA je viens. Je laisse tomber mes bras le long de mon corps et je relève une jambe de façon à poser mon pied en bas du mur. A mon tour, je lui fais un clin d'oeil avant de lui répondre tout en imitant l'attitude et l'intonation utilisées chez moi.

- Je suis texane M'sieur.

Je laisse échapper un petit rire avant de froncer les sourcils quelques secondes.

- Euh... oui...

Nouveau sourire... En fait, je n'en mène pas large... Je ne suis tellement plus très à l'aise avec ce genre de chose... Et à chaque fois qu'on me propose un truc, soit je me met à faire l'idiote, soit je fuis avec l'envie irrépressible de me glisser dans un tour de souris, à vie. Mais là, je fais le choix de prendre sur moi et même si je me donne un rôle de façade, je me dis qu'on ne va rien faire de mal à part lui faire la visite... mais voilà, je n'arrête pas d'essayer de me convaincre que je ne crains rien !

- Avec plaisir...

Sérieusement ??? j'ai dis ça moi ??? ok, là j'ai maintenant envie d'aller me planquer dans un trou de souris...

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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyDim 9 Déc - 15:17

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.


La militaire déposa son pied sur le mur bien à plat, jambe replier et tête un peu baiser à la façon des cowboys dans l’imaginaire de bien des gens. Une intonation, lente, trainante même, fit agrandir le sourire de l’homme au physique qui rendrait vert de jalousie bien des Dieux de l’Olympe. Hochant la tête en connaisseur, l’armurier parla de sa voix chaude et raque à souhait.

Elliot- Ah le Texas. Patrie des taureaux, des cowboys et des femmes de caractères. Ma mère venait d’Austin et si un truc la dérangeait, le voisinage savait sa façon de penser. Je suis originaire du Michigan.

Mais il eut comme un flottement, un moment d’hésitation de la part de la sublime brunette quand elle hocha la tête et accepta de servir de guide à l’américain déraciner. Ce dernier fronça quelques peu des sourcils et une lueur inquisitrice frémit dans les prunelles d’azur troublant du blondinet. Elliot sentait comme un malaise, une certaine crainte comme si la demoiselle qui semblait si forte cachait une faiblesse dans son armure. Finissant de remonter l’arme de poing en un temps record, le musculeux éclaireur se leva à son tour pour présenter le pistolet à sa magnifique propriétaire. Soulevant ses larges épaules, le ton réconfortant et surtout authentique de franchise du vétéran franchit la barrière de ses lippes charnues.

Elliot- Je ne veux pas vous mettre mal à l’aise ou bien vous forcer la main. Je suis habitué à reconnaître le terrain. Donc juste à me donner les indications et je vais aller à l’aventure seul comme un grand. Mais ce sera un honneur pour moi que vous soyez présente.

Passant une main rugueuse et portant nombres de stigmates d’impacts défensifs trahissant les nombreux combats pour la survie dont il avait livré, le sourire de l’homme se fit rassurant et tout autant éblouissant.

Elliot- J’avoue que j’aimerais que vous soyez là et si vous le désirez nous pourrions demander à Rakel d’être des nôtres. De cette manière nous aurons notre bonne amie et vous pourriez apprendre plus sur nos sorties au mess et ma danse robotique qui la fait tant rire.

Quand l’arme de poing changea de mains, les doigts d’Elliot effleurèrent ceux graciles de la belle militaire. Une sorte de choc électrique, un long picotement agréable et surprenant, descendit l’échine du vétéran. Il n’avait plus ressenti ce sentiment depuis sa bien-aimée Kathy. Le genre de sensation de béatitude, de bien-être avec une personne inconnu mais dont on jurerait connaître depuis des années. Laissant un sourire autant surpris que timide s’étaler sur les lippes charnues de son visage rayonnant, le vétéran plongea son regard d’azur troublant et doux dans les éclats de jade ensorcelants de Jill.

Elliot- Ça vous dit de faire quelques coups d’ajustement avec votre arme au champ de tir. Je crois avoir décelé que votre mire était désajuster.

Une raison quelque peu bidon pour permettre au blondinet de passer quelques instants de plus près de la jeune femme qui venait de le secouer juste dans son for intérieur. Sans rien ajouter le vétéran remplit de nouveau la tasse de la belle et la sienne par la même occasion pour l’inviter d’une manière détourner à rester un moment de plus. Sans le savoir Elliot devenait accro au sourire et aux fossettes adorables de la texane.

Elliot- Aussi vous êtes pilote si je m’abuse? Comme ça ce sera vous l’ange qui va descendre des cieux pour venir sauver mes fesses lorsque la situation sera trop périlleuse? C’est comme cela que nous appelions nos pilotes dans mon ancienne unité…


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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyLun 10 Déc - 17:20

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
Les bras croisés sous ma poitrine, je souris alors que Graham me peint un tableau rapide du Texas. C'est marrant mais quand on parle de mon état, rapidement, les clichés se mettent à pleuvoir. Alors ouais, on est peut-être des cowboys là bas mais croyez moi quand je dis qu'on a le coeur sur la main... Je ramène une mèche de cheveux et je souris de nouveau juste avant de baisser les yeux. Le caractère des texans... une longue histoire...

- Ah ça... je confirme pour le caractère...

Je suis du genre rancunière et je ne me dérange pas pour dire haut et fort ce qui ne va pas ou ce qui ne me plaît pas. Je n'ai jamais aimé qu'on se moque de moi et qu'on me prenne pour une idiote mais à l'inverse, quand il s'agit d'amitié et de personnes qui comptent pour moi, je suis prête à tout donner pour eux... Graham doit se rendre compte de mon petit malaise lorsque je lui donne ma réponse pour l'accompagner et lui faire visiter puisque le temps de quelques secondes, il me semble apercevoir comme une lueur pleine d'interrogations dans son regard. Je grimace, décidément, j'ai un sérieux soucis de relation avec les autres... Je ne dis rien, je me contente seulement de baisser les yeux vers ses mains qui continuent, habilement, de remonter mon arme. Le silence semble s'installer, n'aidant pas à dissiper le petit malaise qui est en train de me gagner peu à peu... Mais heureusement, Elliott prend de nouveau la parole... Enfin, heureusement je ne sais pas puisqu'il ne manque pas de me faire une remarque sur mon malaise. Je secoue les mains devant moi comme pour m'excuser.

- Non non non. Je vais vous accompagner ne vous en faites pas pour ça... c'est juste que j'ai un peu perdu l'habitude de ce genre de choses...

Déjà qu'avant j'étais loin de maîtriser les relations humaines, mais alors là, avec tout ce que j'ai vécu ces dernières années, il faut dire que ça m'a quelque peu refroidie surtout dans mes relations avec la gente masculine. A ce moment précis, si j'avais John et Cyril devant moi, je crois que je les tuerai pour avoir fait de moi cette femme avec si peu d'estime d'elle... Je ne me reconnais plus à cause d'eux... Je lève de nouveau les yeux vers Graham qui s'empresse de rajouter que si je le souhaite, on peut proposer à Rakel de nous accompagner. J'hausse les épaules et c'est à mon tour de sourire.

- C'est vous qui voyez, c'est votre visite guidée.

Il s'approche de moi et me tend mon arme, fraîchement nettoyée. Au passage, nos doigts s'effleurent. Sur le coup je n'y prête pas vraiment attention mais c'est quand je constate que mes battements de coeur se sont accélérés que je me rend compte que ce contact m'a fait plus d'effet que je ne le pensais. Et lorsqu'il vient figé son regard bleu dans le mien, j'ai littéralement l'impression que le sol se dérobe sous mes pieds... va vraiment falloir qu'il m'explique comment il fait ça... Je me racle la gorge alors qu'il m'indique avoir remarqué un petit soucis de visée déréglée.

- Passez devant, je vous suis...

Après nous avoir servi une nouvelle tasse de café, on prend la route vers le champ de tir. J'en ai complètement oublié que je suis censée être de garde ce soir mais heureusement, tout est calme dans la base pour l'instant... Et puis si il y avait un soucis, mon binôme m'aurait appelée. En même temps, je ne suis pas loin. Alors que nous sommes en route, Graham prend une nouvelle fois la parole en me demandant si je suis bien pilote.

- Affirmatif.

Je souris, mais lorsqu'il se met à parler d'ange pour couvrir ses arrières, je ne peux pas m'empêcher de penser à mon meilleur ami décédé lors d'une mission... Nos avions s'étaient crashés en Irak et alors que moi j'avais survécu, il était mort quelques minutes après...

- Je ferai de mon mieux pour couvrir vos arrières...

Je ne lui en ferai pas la promesse parce qu'on ne sait jamais ce qu'il peut se passer et je déteste ne pas tenir mes promesses...

- En tout cas, "ange" ça me plaît bien.

Nouveau sourire.

- Je peux vous poser une question ? Je marque une pause, cherchant l'autorisation dans son regard et je me lance. - Pourquoi le SGC ?  

Je sais que cette question est large mais je meurs d'envie d'en savoir un peu plus...
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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyLun 17 Déc - 5:50

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.


Ce doux moment de douceur, d’une béatitude qui fut arraché abruptement au vétéran lors de cette explosion, lui fut restitué d’un simple contact. Un battement de cœur raté et l’être du musculeux homme se trouva piéger par ce regard enchanteur. Les pupilles de bronzes en fusions de la jeune femme captèrent les iris d’azur troublant de l’armurier et la belle pilote fit un geste de la tête pour inviter Elliot à ouvrir la voie. Le pas alerte, la posture droite et la démarche autant assuré que silencieuse de l’éclaireur d’élite permit au blondinet de retrouver une certaine constance. Il écouta les paroles de la belle et quand il arriva au pas de tir l’armurier se retourna avec un immense  sourire.  La voix rauque et chaude de l’américain caressa les oreilles de sa compatriote.

Elliot- Je crois que ce surnom vous va comme un gant. Une femme doté d’ailes d’acier qui surveille des cieux un être perdu pour lui permettre de voir un autre jour se lever.

Ce fut dit avec authenticité, franchise et surtout une honnêteté des plus purs. Hochant simplement la tête, l’éclaireur annonça simplement.

Elliot- Je crois qu’Angel sera un surnom parfait. Les autres soldats m’appellent Ghost. Pas très original pour un éclaireur j'en conviens.


Les deux militaires sourirent à l’unisson, des éclats de bonheur et de joie d’être simplement ensemble. De se libérer du carcan de leurs vie ordonné et répétitive. Plongeant ses mains dans les poches de son pantalon, le blondinet à la musculation  digne d’un bronze grec fut surpris par la question de Jill. Souriant tristement, l’homme déposa une fesse pour s’assoir à demi sur le l’étagère du pas de tir. Portant une main massive en arrière de sa nuque pour essayer de se donner du courage, le regard d’azur troublant perdu dans la vagues de son passé tortueux, Elliot se racla la gorge.

Elliot- Avant j’étais un soldat qui défendait l’Oncle Sam. J’étais marié et j’avais deux fillettes adorables.  Lors d’un  déploiement un pasteur vint à ma rencontre. Il m’annonça que les mieux ont péri dans une attaque terroriste…


Secouant la tête, chassant la tristesse qui se peignait lentement sur ses traits virils, le vétéran parla doucement.

Elliot- J’ai essayé de les rejoindre… De me lancer dans les pires missions pour les retrouver. Je fus toucher par des tirs de mortier et j’ai plongé dans le coma pendant six mois. À mon réveil j’ai appris une autre version de ce qui s’était passé… Ma femme devait témoigner contre un cartel colombien et ces salauds ont fait sauter le lieu où on cachait ma famille… Une taupe des renseignements les avaient vendus.

Agrippant sa tasse de café d’une main tremblante, l’armurier se força au calme pour en boire une gorgée. Laissant un pauvre sourire se former sur ses lippes charnues, l’adonis continua doucement.

Elliot- J’ai pris ma retraite des forces armées et je suis devenus mercenaire. Un type pour les opérations clandestines pour lutter contre les trafiquants de drogues et autres cartels dans divers domaines dégueulasses. Enfin bref…

Plongeant son regard d’azur troublant dans les yeux noisettes hypnotique de la belle pilote, le blondinet parla avec douceur.

Elliot- Quand on m’a approché pour le SGC, j’ai accepté car j’ai vu le nom de Rakel. Je veux juste protéger une personne qui m’est chère. Voir du pays et surtout empêcher des pères et mères de famille d’être projeter dans les combats. Moi je n’ai plus vraiment rien dans la vie, j’essaie juste de trouver un sens… Mais je pensais jamais rencontrer un ange et une souris dans la même unité.

Buvant de nouveau une autre gorgée de café, le maraudeur eut une lueur d’espièglerie pure dans son regard troublant.

Elliot- Je ne pensais jamais raconter tout ça à une nouvelle rencontre. Je suis désolé de vous importuner avec ça Angel. Mais si ça peut vous consoler moi aussi j’ai perdu l’habitude de sortir seulement pour m’amuser et me détendre avec des gens.

S’étirant un peu, faisant jouer sa musculation visible sous son t-shirt rouge, l’adonis blond comme les blés ajouta avec une touche d’humour.

Elliot- Allez adjudant. Dégommez-moi ces cibles. Ensuite je vais essayer d’égaliser votre score. Le perdant paie la tournée à la sortie… Si vous acceptez encore l’invitation…

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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyLun 17 Déc - 17:21

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
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En route vers le pas de tir, le silence semble planer sur nous le temps de quelques secondes. Je ne sais pas si ma question sur sa présence ici au SGC va le déranger ou si il a des choses à cacher, mais la plupart du temps, si on vient ici, c'est qu'on cherche à fuir quelque chose... J'en suis la preuve vivante... Bon certes, revenir ici n'est peut-être pas une idée magique puisque la plupart des souvenirs que j'ai avec ce que je souhaite oublier se situent ici au SGC. Je souris lorsqu'il m'attribue le surnom d'"Angel"... En fait, je ne pense pas être un ange mais il a une façon tellement particulière de m'expliquer pourquoi ce surnom que je ne me sens pas capable de lui dire que non, je suis loin d'être un ange...

Après quelques éclats de rire, le militaire semble prendre ma question en considération et son visage perd quelque peu de sa lumière. En le voyant un peu plus tôt, j'ai deviné qu'il avait traversé quelque chose d'important dans sa vie mais je crois que j'étais loin de me douter des épreuves qu'il a du traverser. Je le vois qui met ses mains dans ses poches et son attitude change radicalement. Cette fois ce n'est plus de la lumière que je vois sur son visage mais de la tristesse et immédiatement, je m'en veux de lui avoir posé cette question. J'ai envie de lui dire qu'il n'est en aucun cas obligé de répondre et que je comprend qu'il ait envie de ne pas en parler mais apparemment, il a envie de vider son sac... et je n'ai pas le droit de l'en empêcher...

Je lève les yeux et tourne mon visage vers lui alors qu'il se lance dans le récit de son histoire. Et plus il parle, plus les mots sortent de sa bouche plus je me sens complètement stupide de lui avoir posé la question. En quelques secondes, je viens de faire remonter en lui des souvenirs qu'il cherche peut-être à enfouir et j'en avais pas le droit. Je me pince les lèvres alors qu'il m'avoue avoir eu envie de rejoindre sa femme et ses enfants... Je crois que personne ne serait capable de survivre à ce genre d'événements... Je baisse les yeux vers sa main lorsque cette dernière, tremblante, serre son étreinte autour de la tasse de café. Je l'observe alors qu'il termine son récit et lève la tasse pour boire une gorgée du breuvage encore chaud et fumant. Doucement, j'avance ma main vers la sienne et je la pose dessus pour lui faire comprendre que je suis là si il en a besoin... Mais je ne la laisse pas longtemps puisque presque de suite, il se reprend et me demande de tirer sur les cibles un peu plus loin.

Je le fixe quelques secondes, déstabilisée par son comportement. Je me racle la gorge essayant tant bien que mal de ne plus penser à tout ce qu'il vient de me raconter. Il me faut quelques secondes pour me concentrer sur les cibles avant de faire feu.

Une... deux... trois cibles... Je les ai touchées mais effectivement, je sens qu'il y a un petit décalage avec la visée. Je pose mon arme après avoir retiré le chargeur et vider la chambre.

- On dirait bien qu'il y a un soucis...

Je me décale et affiche un sourire timide lorsqu'il m'indique que le perdant paye sa tournée au gagnant.

- Pas besoin de gagner pour ça.... Je vous invite, je vous dois bien ça pour me faire pardonner d'avoir été trop curieuse...

Je croise les bras et fais quelques pas en arrière pour lui laisser de la place.

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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyVen 28 Déc - 14:47

Le rire c'est l'arme absolue. C'est l'arme de la fraténité.



Ce doux contact, ce toucher remplit de sollicitude et d’une tendresse infinie fit surgir des souvenirs douloureux dans l’esprit d’Elliot. Ces moments de béatitudes, de chatterie et surtout d’amour qu’il n’avait plus ressenti pour qui que ce soit. Sa femme fut la dernière qui a capturer son cœur, dompter sa passion et illuminer sa vie. Alors pourquoi Jill, avec son regard divin et ses apparences angélique, menaçait de sa simple présence de faire fondre le cœur de glace de la poitrine du vétéran? Paniquer devant la renaissance de quelques démons qui avaient aparté sa conscience, l’armurier au regard d’azur troublant invita un peu abruptement la pilote à faire feu sur les cibles d’entrainements. Voyant l’hésitation sur les traits qui semblait taillé par le Seigneur lui-même et que la magnificence servait de muse pour les artistes de tout horizon, le blondinet se maudit d’être aussi rude et brusque lorsqu’on vient le chercher dans ses derniers retranchements. Une posture parfaite pour le tir, une beauté dangereuse et forte comme plaisait singulièrement l’homme au corps d’adonis. Trois détonations, trois coups au but légèrement décalé par la gauche. Jill fait la procédure de sécurité en vider de toute munition létale son arme de poing. Faisant preuve d’une grâce féline et presque surnaturelle, la militaire céda le pas de tir à l’éclaireur d’élite. Ce dernier s’avança de sa démarche droite et digne, un être donc la virilité et la force n’était plus à prouver. Produisant son arme customisé par ses soins, l’ancien mercenaire se prépara à faire feu. Position du tireur debout classique, mains solidement ancré sur la poignée ergonomique de l’arme de poing qui est en vérité une amalgame de meilleurs composantes de différentes marques. Mais avant de faire feu l’homme musculeux pivota légèrement la tête pour planter ses prunelles d’azur troublante et apaisante dans les yeux ensorcelant de la brunette. Un sourire d’une franchise déstabilisante et d’une honnêteté sans bornes se déposa sur les lippes charnues du vétéran. Écrasant trois fois la gâchette, se fiant uniquement par la mémoire musculaire la dernière vision de ses cibles, Elliot parla de sa fois raque et chaude à souhait.

Elliot- Il n’y a pas eu de faute Angel. Merci à vous de m’avoir fait parler de mon passé. Je me dois de faire face et de faire une certaine paix avec la disparation de ma fam… des miens. Comme le dit petite souris, ma femme m’aurait botté le cul de me voir dans cet état.

Déposant à son tour son arme sur la tablette, éjectant la cartouche de la chambre et le chargeur allongée, l’homme tout sourire s’avança vers la jeune femme. Derrière lui les trois cibles parfaitement alignés, perforer par la cartouche de plomb avec une exactitude chirurgicale, finissait de se balancer au bout de leurs crochets. Levant un sourcil empreint d’une espièglerie digne d’un écolier et charmeur sans le vouloir, l’homme hocha avec bonheur la tête.

Elliot- Chacun une tournée si je peux me le permettre de le suggérer. Je crois que ce sera parfait! Mais avant on va régler ce petit problème de visée mal ajustée. Puis-je vous demander de vous placer de nouveau en position de tir?

L’armurier se plaça alors dans le dos de l’être divin pour ensuite s’abaisser au même niveau que son regard. Sans le vouloir le chaud d’Elliot caressa de manière douceâtre et tendre le lobe de l’oreille de Jill. Sa présence réconfortante et apaisante semblait à une sorte de cape qui venait de chuter sur les épaules de la jeune femme forte. Et ce sans la toucher. Avançant lentement une main, les doigts démontrant une grande dextérité, Elliot ajusta la mire de deux clics.

Elliot- Voilà Angel. Je crois que ce sera parfait.

Il se décala tout permettre à la pilote de faire feu et applaudit de manière sincère suite au coup au but de la belle.

Elliot- C’est parfait. Un œil d'aigle rien de moins.

Avalant sa salive pour se donner du courage, ce fut cette fois au blondinet de poser une question un peu plus personnelle.

Elliot- J’aimerais savoir ce que vous faîtes ici Jill? Si c’est trop dans le domaine du jardin secret ne vous forcer pas d’accord? Je ne veux pas qu’une femme forte du Texas me botte le train car je n’ai pas réussi à garder ma langue.

Le regard d’azur troublant de l’homme à la musculation d’adonis se fit espiègle.

Elliot- Mais m’enfuir de vous va me faire perdre ce petit bourrelet que j’ai autour de la taille!

Un éclat de rire de franche camaraderie et d’une authenticité sans bornes fit trembler les épaules massives de l’haltérophile amateur.

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MessageSujet: Re: “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot   “Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.” ~ Elliot EmptyDim 6 Jan - 18:53

“Le rire c’est l’arme absolue. C’est l’arme de la fraternité.”
Elliot
Je tire trois coups. Trois coups parfaitement cadrés qui vont se loger directement dans les cibles suspendues un peu plus loin devant nous. Trois coups bien centrés qui pourtant vont toucher chacun la cible un peu trop sur la gauche. Mes muscles se détendent alors que je retire le chargeur de l'arme après avoir enclenché la sécurité. Je me décale pour laisser la place à Graham. Je me place sur sa droite après lui avoir indiqué que oui, je sens qu'il y a un léger décalage avec le canon. Elliot prend ma place et alors qu'il s'occupe de remettre le chargeur et retirer la sécurité, je me surprend à faire quelque chose que je m'étais pourtant interdit en revenant ici... Deux fois je me suis pris des claques en pleine figure pourtant me voilà, là, à observer un homme... Je détaille son visage, je note toutes ses particularités et moi qui m'avais promis de ne plus porter d'intérêt à la gente masculine de la base, je suis en train de rompre ma promesse. Je ne sais pas comment expliquer ce que je ressens mais j'ai l'étrange impression d'être en sécurité avec lui dans les parages... c'est assez bizarre étant donné qu'on ne se connaît que depuis quelques minutes et que c'est la première fois qu'on se croise vraiment depuis l'incident...

C'est plutôt déstabilisant comme situation et ce n'est pas le genre de moment que j'affectionne. Je me pince les lèvres et lorsqu'il se tourne vers moi pour me fixer avec son regard bleu azur, je fais un effort surhumain pour ne pas montrer que je ne suis pas insensible... Je lui rend son sourire et c'est seulement lorsque à son tour il tire les trois coups que je semble me détendre. Je déglutis et me racle la gorge pour tenter d'effacer ces dernières secondes perturbantes de ma mémoire. Je fais comme si de rien était lorsqu'il se tourne une nouvelle fois vers moi pour me dire que je n'ai pas à m'excuser, qu'au contraire ça lui a fait du bien de parler. Par contre lorsqu'il aborde, le temps de quelques mots, la perte des siens, je décide de ne pas relever. Il en parlera si il en a besoin et ça ne me regarde pas même si je n'imagine pas à quel point cet épreuve a du être douloureuse. Je souris de nouveau, avant de lever les deux mains en signe de défaite.

- Va pour une tournée chacun alors.

J’acquiesce lorsqu'il m'indique qu'il va s'occuper de ce petit soucis de visée. Le militaire me demande de me mettre en position de tir, chose que je fais sans sourciller. Une fois en place, il vient se caler derrière moi et mon dieu que cette situation me met mal à l'aise. Je sens son souffle venir caresser mon oreille et même si je fais de mon mieux pour ne pas afficher une réaction, c'est mon corps tout entier qui réagit face à ce contact. Je suis parcourue de frissons... Je ferme les yeux quelques secondes pour tenter de reprendre la main sur mes émotions mais je dois bien avouer que c'est compliqué. Je fais de mon mieux pour me concentrer sur les cibles en face de moi. Du coin de l'oeil j'aperçois sa main qui vient doucement s'avancer vers l'arme juste avant d'effectuer un geste rapide pour régler correctement la mire.

Je sens le souffle de Graham s'éloigner jusqu'à ne plus sentir sa présence dans mon dos. Après m'être assurée qu'il est éloigné et ne craint pas de prendre un retour, je fais feu et cette fois, la balle va se loger dans la cible, à l'endroit même où j'ai visé. Je remet la sécurité avant de glisser le pistolet dans son étui, accroché à ma ceinture. Je me tourne alors vers le tireur d'élite et je m'apprête à le remercier mais ce dernier est plus rapide que moi. Mais à vrai dire, je ne m'attendais pas du tout à ce genre de question. Je ramène une mèche de cheveux en arrière avant de lever mes yeux vers Elliot

- Disons que j'ai eu besoin de revenir à l'origine du mal... ou plutôt des maux que j'ai pu avoir dans ma vie...

Ce n'est pas que je n'ai pas envie de lui parler de toutes mes petites mésaventures, mais franchement, je doute sincèrement que ce soit le genre de sujet qu'il affectionne. M'entendre dire que mon mari était un espion puis que le second m'a lâchement laissé tomber après ma fausse couche, ce n'est pas vraiment intéressant. Et puis je crois que je ne suis pas vraiment prête pour en parler...

Lorsqu'il tente de détendre l'atmosphère en me parlant de bourrelet qu'il a autour de la taille, je ne peux pas m'empêcher de rire moi aussi.

- Jamais je n'oserai vous frapper... J'aurai trop peur de vous faire mal.

J'affiche un sourire taquin avant de continuer.

- En revanche, si vous voulez qu'on s'entraîne ensemble, c'est quand vous voulez.

C'est à ce moment là que mon talkie décide de grésiller.

// Cooper t'es là ? Le chef va se demander ce que tu fous. //

J'affiche un sourire désolé à Elliot avant de répondre à mon binôme.

- J'arrive, je faisais réajuster mon arme. Je suis là dans 5 minutes.

Je lève les yeux vers Graham et je hausse les épaules.

- Désolée, faut vraiment que j'y aille... Je marque une pause avant de rajouter. - Mais la proposition de guide tient toujours.

J'adresse un clin d'oeil au militaire avant de quitter la pièce. En tout cas, je suis bien contente que ce soir, le pervers n'était pas à son poste... ça m'a permis de faire une rencontre bien agréable...

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