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 We are all mad here

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Jonathan Mercier
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MessageSujet: We are all mad here    We are all mad here  EmptyJeu 1 Nov - 16:56


 

 
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 Camille & John
Depuis son arrivée à la base, Jonathan était un peu comme un gamin, nan mais sérieusement, expliquer à un archéologue que l'on possédait une machine capable de vous faire voyager sur des planètes où il pourrait voir de ses propres yeux des civilisations disparues, et paf vous l'avez perdu. Ajoutez à cela que John n'avait jamais été le plus populaire des mecs, il avait donc trouvé tout naturel de se coller le nez dans les archives des missions et ne plus en décoller de la journée. Il avait bien vu le regard interloqué des soldats qu'il croisait dans les couloirs en béton, des cartons d'archives dans les bras, n'oubliant pas qu'il avait promit de tout remettre à sa place avant ce soir. Il n'aurait jamais le temps de lire tout ceci avant ce soir ce n'était pas possible, mais bon, la vision de soir était large, après tout tant qu'il n'était pas couché ce n'était pas réellement la nuit, et puis d'ailleurs quand savoir quand commence la nuit lorsqu'il n'y a pas une seule fenêtre pour observer le paysage...

Bref installé dans le salon des employés il s'était plongé le nez dans le dossier tout en pestant sur deux choses dans l'armée, l'oublie de la magie du numérique, qui même si elle avait ses limites lui aurait permis de lire tout ça sans avoir à porter des dizaines de kilos d'archives papiers, et sans avoir à se soucier du trie, mais aussi des militaires qui le regardait comme si il était un hamster dans une boule qui se baladait das la base. Il faut dire que d'après ce qu'il avait comprit, la plus part des archéologues présent sur la base avant sa fermeture avaient refusés de reprendre leurs postes, au début il avait trouvé ça étrange, refuser une telle opportunités il fallait être totalement fou, d'ailleurs il avait accepté sans hésitez tout en sachant que sa superbe femme allait sans doute lui coller son avocat dans les pattes vu qu'il n'avait quasiment jamais accès à son téléphone portable, et qu'elle ne pourrait plus le tracer... Mais qu'importe, il était presque prêt à subir tout ça en échange des secrets que cette base pouvait renfermer. Mais d'un autre côté il se souvenait de l'entrainement qu'on lui avait fait passer en début de recrutement, un espèce de taré en uniforme lui avait gueulé dessus, lui rappelant son service militaire et pourquoi il avait détester ça. Bon il avait finit par réussir l'exercice, se rouler dans la boue, faire feu avec une arme, il avait des bons restes de ses jeunes années dans un treillis mais il lui avait quand même fallut un bon rafraichissement, si possible sous les cris et les insultes, il s'en était d'ailleurs fallut de peu que le vieux militaire ne se mange une droite lorsqu'il avait surgit dans son dos et qu'il lui avait hurlé dessus alors qu'il était en train de démonter son arme, le vieux Hartmann avait de la chance et lui aussi par la même occasion il était capable de contrôler son reflex qui aurait pu lui coûter chers et sans doute quelques dents au vieil homme, enfin si il avait toujours ses propres dents, John en doutait agir ainsi depuis tant d'années, il y avait de grande chance que toutes ses dents aient déjà sauté.

Enfin bref, si c'était comme ça tous les jours peut être que lui non plus ne serait pas spécialement ravi de reprendre du service si il fallait avoir à faire à cette tête de con, et si ça se trouve à plusieurs autres du genre. Non parce qu'il n'était pas du genre impressionnable, mais tout de même il avait croisé plusieurs militaires, qui d'après ce qu'on lui avait dit faisait partit des sélectionnés pour passer la porte des étoiles, en d'autres termes ses futurs collègues, et ils n'avaient pas franchement l'air commode, même les femmes lui donnaient l'impression que si il faisait une réflexion qui ne leur plaisait pas il finirait avec la tête posé sur ses genoux. Soyons honnête, l'armée c'était réellement un monde à part, et si encore il y avait autant de civils que de militaires mais c'était loin d'être le cas, les seuls qu'il avait croisé jusque là, c'était des techniciens... Enfin bref, toujours concentré sur ses dossiers se fut finalement son estomac qui le rappelait à l'ordre, il avait oublié le déjeuner et l'heure du diner était plus proche de celle pratiquée par les espagnols que par son peuple adoptif les British. Bon il avait plutôt intérêt à rendre les documents si il voulait pouvoir les réemprunter demain après une bonne nuit de sommeil sur un matelas plus que moyen dans une chambre impersonnelle et sans la moindre fenêtre, bah oui il serait bête d'oublier qu'ils se trouvaient à plusieurs kilomètres sous terre, de quoi rendre claustrophobe n'importe qui, et non pourtant tout le monde semblait être à son aise ici.

Au bout de quelques minutes de marche, John fut quelque peu embêté, soyons honnête, il avait l'impression d'être déjà passé par là, enfin comment ne pas avoir cette impression face à des couloirs gris, qui n'avait quasiment aucun signe distinctif, si ce n'était le niveau auquel il se trouvait... Mais les archives c'était à quel niveau déjà? Cet endroit était un véritable labyrinthe qu'il avait comparer à une fourmilière d'ailleurs si l'on s'arrêtait quelques instants et qu'on prenait le temps de regarder tout le monde courir partout c'était bien ça, une fourmilière et lui il était complètement perdu dans ce monde qui n'était pas le sien, d'ailleurs il avait l'air totalement à l'ouest dans son costume gris, il n'aimait pas cette tenue militaire qu'on lui avait refilé, il n'était pas à l'aise, il finit par se retourner pour voir si il n'avait pas loupé une porte d'accès ou quelque chose comme ça, mais il se retrouva confronter à quelque chose qui n'était pas là il y a quelques minutes. John finit sur les fesses et les cartons d'archives bien rangés finirent sur le sol, il pu alors découvrir qu'il venait de rentrer dans un homme qui se trouvait juste derrière lui, une chance il n'avait pas l'air de faire partit de ses militaires grognons.

"Holy shit... Je suis vraiment désolé je cherchais le chemin des archives et je crois que je me suis totalement perdus, dire que les gens pensent qu'une université est un labyrinthe c'est qu'ils ne connaissent pas les bases militaires, 3 jours que je suis là, et j'ai toujours du mal."

Il se releva et allait donner un coup de main au pauvre bougre qui avait finit au sol par sa faute.

"John Mercier, je suis archéologue, j'essayais me mettre à jour face à tout ça, mais c'est pas simple..."




©️ Pando


Dernière édition par Jonathan Mercier le Ven 2 Nov - 15:30, édité 1 fois
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Camille Joffrin
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MessageSujet: Re: We are all mad here    We are all mad here  EmptyJeu 1 Nov - 22:58

Deux jours qu'il était arrivé. Armé de son PDA, Camille avait fait le tour de la base, appris par coeur les accès, les sorties, les salles dignes d'intérêt et qu'il valait mieux manger en dehors de la base si l'on voulait éviter un intoxication alimentaire! Il avait malheureusement découvert que la majorité des dossiers n'étaient pas stockés sur les serveurs de la base, soit disant pour des raisons de sécurité, mais en physique sur papier... comme au début du siècle. L'historien avait soupiré devant tant de médiocrité et de bêtise, mais il ne pouvait rien faire pour lutter face à un monument administratif aussi monolithique que l'Armée, surtout une branche secrète... Mais quand même, des archives papier en 2018! Même les facultés s'étaient mise à la numérisation des documents qui était non seulement une sauvegarde plus fiable qu'un fichu bouquin, mais en plus tellement plus pratique! Consultable à distance, depuis n'importe quel terminal avec un compte accrédité, on pouvait avoir dans sa tablette des centaines voire des milliers d’œuvres! Mais non, la Grande Muette restait bloquée au Moyen Âge parce que dirigée par de vieux barbons paranoïaques et des moins vieux qui n'en avaient rien à secouer si ce n'est laisser un trace de leur passage. En dix mille ans d'Histoire, les militaires n'avaient finalement pas changé.

Il avait cherché la motivation d'aller se fourrer dans ce qui serait une pièce sans doute à l'odeur de moisi et de poussière et finalement se trouvait à déambuler dans les couloirs, à suivre les indications de son PDA.
Il croisa un nombre assez important d'anglophones ce qui le surprit vu qu'ils étaient dans une base française au sein d'un programme français. Apparemment on ne l'avait pas trouvé assez important pour lui parler d'une quelconque collaboration avec d'autres pays et c'était bien dommage, Camille adorait travailler avec des gens venant d'autres horizons. Saluant poliment chaque personne qu'il croisait, il traça sa route jusqu'à ce qu'une tuile ne lui tombe dessus, ou plutôt des cartons. Il venait de tourner et eut la mauvaise idée de consulter sa carte à ce moment là, pile quand Jonathan se tournait. Les deux hommes se percutèrent par surprise et avec fracas. Des feuilles volaient çà et là, les lunettes de Camille et son PDA avaient valdingué quelque part et lui en perdant l'équilibre s'était payé une accolade appuyée avec le mur, se mordant la joue.
Trop sonné pour être en colère, il se demandait plutôt ce qui lui était arrivé quand l'inconnu qui avait tenté de lui apprendre à voler s'excusait... sans doute, et se présentait. Le hasard fit qu'il s'agissait d'un confrère et il semblait encore plus perdu que lui.
Cherchant ses lunettes parmi les feuilles volantes et porte documents, il finit par les trouver et soupira de soulagement en les chaussant et constatant qu'elles n'avaient pas souffert. C'est là qu'il se présenta à son tour.

"Camille Joffrin, historien et chercheur, mais vu qu'ils s'en moquent ils m'ont catalogué archéologue également. J'imagine que si j'avais dit que j'étais également linguiste ils s'en seraient battus les roufles pour dix centimes de l'heure. Enfin, les militaires..." Il leva les yeux au plafond exprimant ainsi toute l'exaspération que l'on pouvait imaginer à l'égard des gars en vert kaki. "Je vois que vous avez trouvé les archives. Je comptais m'y rendre pour faire la même chose que vous. Des archives papiers, au XXIème siècle. J'ose espérer que tout le reste n'est pas à l'image de leur méthode de stockage des documents liés aux missions sinon cela risque d'être une vraie calamité! Déjà que l'entraînement était une vraie torture avec psychotique en guise de coach, que leur cantine est la plus infâme que j'ai pu tester en près de trente ans d'expérience en matière de restauration commune et que leurs installations ont tendance à sentir le moisi... Pour un peu j'ai déjà l'impression d'être sur le terrain à devoir faire des fouilles pour retrouver quelque chose qui vaille la peine de se lever le matin... Mais bon, j’imagine que c'est le dépaysement et deux mauvaises nuits sur un matelas conçu pour casser le dos de ses victimes qui parlent. Avez vous trouvé quelque chose d'intéressant dans tout ce bazar?"

Tout en parlant il aidait son confère à ramasser et ranger les documents éparpillés dans tout le couloir obligeant les gens qui passaient à jouer les acrobates pour ne pas marcher sur qui une feuille, qui un couvercle, qui une chemise. Ca avait le mérite d'être distrayant. Ce qui l'était sans doute pour les autres c'était de voir la minutie avec laquelle Camille rangeait les documents. Les feuilles ordonnées à la fraction de millimètre, l'archéologue récupérant même les dossiers remisés par son collègue pour les arranger comme il se devaient de l'être, parfaitement.
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Jonathan Mercier
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MessageSujet: Re: We are all mad here    We are all mad here  EmptyVen 2 Nov - 15:32



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Camille & John
Jonathan avait eut beaucoup de chance pour le coup, il n'était pas rentré dans un de ses mastodontes qui servait de chiens de guerre à cette base, ou pire encore dans l'une de ces louves qui semblait prête à vous arracher le bras pour avoir juste croisé leur regard. Non il était assez rassuré et plutôt content de tomber sur un collègue, il commençait presque à croire que les archéologues n'avaient jamais réussis le test de l'autre taré et qu'ils étaient tous rentrés chez eux bien content de ne plus jamais avoir à faire à lui. Soyons honnête, si il n'était pas de nature aussi curieux, il aurait probablement fait la même chose, soyons honnête, pour le moment son séjour ici n'avait rien d'une sinécure, il regrettait son petit appartement à Oxford et ses placards qui sentaient si bon le thé. D'accord c'est un peu cliché mais John ne ratait jamais l'heure du thé, une habitude prise auprès de ses collègues professeurs, mais encore avant par sa mère, qui avait toujours été une grande fan de la Grande Bretagne et son flegme, se qui était sans doute à cause de son paternel, sa mère avait toujours été la fan number one de son mari, le genre groupie qui réussit dans la vie et arrive à mettre le grappin sur son idole.

Bref à cet instant John trouvait en Camille le collègue qu'il n'avait pas trouvé jusque là et qui lui permettrait sans doute d'avoir des échanges intéressant sur des sujets qu'ils maitrisaient tous le deux. En tout cas il ne put s'empêcher de lâcher un rire amusé face à la réflexion de son collègue, il avait tout à fait raison, les militaires n'étaient pas capable de comprendre la variation que l'on pouvait trouver chez les personnes travaillant au service de l'histoire, des civilisations et de l'art, mais il était prêt à parier qu'il en était de même pour les scientifiques, virologue dans le même sac qu'un microbiologiste, bon il en ferait peut être de même avec un sergent et un caporal, quoi que non, il gardait un souvenir assez douloureux d'une pareille erreur durant son service militaire et qui lui avait valut une corvée de patate l'ayant dégoûté durant de long mois de ce féculant.

"Pour être honnête, je pense que pour eux nous sommes des boulets indispensables pour mettre en lumière des informations importantes qu'ils ne seraient pas capable sans nous. Je sens presque une sorte d'animosité envers les civils, comme si nous empiétions sur leur espace vital. En tout cas enchanté, je dois avouer que j'aime particulièrement votre ouvrage "Lumière sur la Syrie avant qu'elle ne s'éteigne", j'aimais le donner en ouvrage de référence à mes élèves durant mes cours sur le bassin méditerranéen, mais depuis que je me suis expatrié à Oxford c'est devenu compliqué, on me traite de nationaliste lorsque je ne fais que le mentionner, sans doute parce qu'il est quasiment introuvable en Anglais, et c'est bien connu nos petits amis ne sont pas des grands fans quand il s'agit de travailler dans une langue différente de la leur. Raaah définir l'anglais comme langue internationale, ça ne leur a pas réussit."

Oui soyons honnête, avant les anglais n'étaient pas aussi mauvais dans les langues étrangères, on critiquait beaucoup les français pour leur niveau bas dans ce domaine, mais les anglais n'étaient pas mal non plus, et surtout il n'avait pas la moindre intention d'améliorer les choses. En tout cas pour la première fois depuis son arrivé dans cette base, John était loquace, il avait trouvé quelqu'un qui partageait son point de vue, et il ne se privait pas de pouvoir enfin parler sans mâcher ses mots pour ne pas prendre le risque de froisser les militaires et finir par servir de punching ball à Hartmann

"Croyez moi je ne vais pas vous contredire, déjà ils semblaient tous trouver étrange que non je n'avais pas tirer avec une arme à feu depuis la fin de mon service militaire, après tout on n'est pas aux Etats Unis, je crois que la plus part des français ne se baladent pas avec un attirail militaire pour tous les déplacements, mais ils m'ont collés sur le même parcours qu'un mec qui était une véritable armoire à glace et qui semblait presque voler au dessus des obstacles, je crois qu'ils n'ont pas réellement l'habitude de voir des civils ici, ce n'est pas possible."

John continuait son rangement sans réellement se soucier que Camille se sente obligé de passer derrière lui pour recommencer le rangement, c'était presque amusant, il avait l'impression de se voir passer derrière sa femme pour re ranger ses ouvrages dans la bibliothèque familiale.

"Si même dans l'Oxfordshire on s'est mit à la numérisation, il me semblerait normal qu'une antitée comme celle ci le face, mais d'un autre côté, je dois avouer qu'après avoir parcouru les documents, je comprends presque pourquoi ils ne le font pas. Des serveurs piratés pourrait causer beaucoup de tords, ou même alimenter un scénario pour une série de fiction à succès. Même en me trouvant dans une base souterraine et après avoir vu leur "porte des étoiles" j'ai du mal à croire que tout ça est possible, c'est du invraisemblable. Ils ont rencontrés des civilisations éteintes depuis des milliers d'années, ils sont revenus avec des vestiges incroyables, et qui bien sûr ne se trouve plus dans cette base, sinon ça pourrait nous donner une raison de ne pas tourner en rond dans ce clapier. Mais le mieux, ou le pire, c'est que ces civilisations extraterrestres, ils en ont trouvés des vestiges sur Terre, j'ai l'impression de lire un scénario pour X-files, on part d'une sorte de serpent qui aurait été les dieux Égyptien sur notre terre, je n'ai pas encore tout lu, ils sont particulièrement parano sur le déplacement de ces dossiers, je crois que si je ne les ramènes pas en temps et en heure, ils vont venir me chercher avec leurs armes assez étrange ramener de mission. Il y a vraiment quelque chose de frustrant de savoir ça maintenant alors que j'ai passé des années à monter de théorie sur les populations de Égypte antique, forcément les constructions de ce peuple semble toutes suites moins impressionnantes si elles viennent réellement d'un peuple possédant des vaisseaux spatiaux."

Oui il était un peu rancunier pour le coup parce que cette idée démontait pas mal de ses théories pour lequel il avait été reconnu dans le milieu, mais l'avantage, c'était qu'il y avait très peu de chance que qui que se soit se mette à parler de ce genre de chose, sous peine de disparaitre très rapidement.

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Camille Joffrin
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MessageSujet: Re: We are all mad here    We are all mad here  EmptyVen 2 Nov - 22:06

Qu'on cite son travail comme une référence fit sourire Camille. Il n'était pas du genre à prendre la grosse tête, mais savoir que ce sur quoi il avait passé des années, que son travail était apprécié - à sa juste valeur - et enseigné lui faisait plaisir. Il aimait partager son savoir et les publications étaient pour lui le meilleur moyen de faire en sorte que la connaissance soit redistribuée à tous.
Il ne manqua pas de rire à la révélation de la façon dont s'étaient comportés ses confrères universitaires britanniques. Il y avait une véritable guerre entre eux, pour des raisons stupides et généralement sans fondement, basées surtout sur un nationalisme et un chauvinisme aveugle ce qui faisait que d'un côté comme de l'autre, des théories abracadabrantes avaient toujours droit de cité alors que d'autres ayant pour seul défaut d'être soutenue par un "ennemi" étaient combattues avec force.

"Oui, il y a une sorte d'esprit de tribu, et pas seulement chez les britanniques. Chaque groupe a le même comportement avec les autres. Allez du côté de la Sorbonne et essayez de soutenir un chercheur anglo-saxon, vous allez finir au bout d'une pique. C'est regrettable de voir des gens de savoir se comporter comme des imbéciles. Au final le savoir ne les libère pas de leurs comportements que d'aucun qualifierait de primitif à tout le moins rétrograde.
C'est un peu la même chose avec nos kakis. Ils se considèrent comme des alpha et de se savoir dans l'obligation de recourir aux services de personnes telles que nous est insultant à leurs yeux, alors ils nous le font sentir à leur manière. Prenez le vieux fou qui soit disant nous entraîne, mais en fait ne prend plaisir qu'à nous humilier et nous faire croire que nous ne sommes que des moins que rien. Il est évident que pour lui, savoir traduire des textes assyriens, babyloniens et égyptiens est inutile, seules comptent la force, les réflexes et la volonté de trucider son prochain. J'aimerai voir la tête de ses soldats d'élites devant une stèle écrite dans un de ses langages mentionnant que le passage qu'ils vont emprunter est piégé. Ca donnerait une belle émission de téléréalité. Enfin, ce n'est pas comme si allions pouvoir changer ça en deux jours.



En tout cas, cela fait plaisir de savoir que mes livres ne finissent pas uniquement en accumulateur de poussière pour individu voulant se donner des airs de personnes cultivées. J'ai parfois l'impression que j'écris l'équivalent papier de somnifères"

Il finit de ranger les derniers documents. Il avait beau être un maniaque, il travaillait avec vitesse et précision. il récupéra la moitié des cartons histoire d'éviter un autre accident et prit la tête du convoi pour les archives. Même s'il n'était pas un fan de l'uniforme, Jonathan put constater sa cordialité avec tous les gens croisés, les gratifiant d'un sourire avenant et d'un salut amical, auquel la plupart répondaient. Les propos de son collègue quand aux artefacts et à la Porte des Étoiles étaient compréhensible. Qui aurait pu imaginer une telle chose? Même si le cinéma nous préparait à des choses folles, ce qu'on lui avait révélé dépassait l'entendement.

"Je vois ce que vous voulez dire. Au début j'ai pensé que des amis se moquaient de moi et avaient organisé un canular suite à mes fouilles sur une petite pyramide à degré dans le nord du pays. Je leur avais parlé d'anomalies dans les écrits trouvés, et toute une portion des murs du mausolée avaient été méthodiquement vandalisés, rendant impossible toute lecture des inscriptions et défigurant toutes les représentations de la personne inhumée. j'avais découvert de plus que la momie avait été incinérée dans son sarcophage après son inhumation - sans doute un autre acte de profanation des personnes qui avaient vandalisé les murs - de nombreux signes assez perturbant d'une activité postérieure de plusieurs années à l'inhumation. Mais finalement la personne m'a donné suffisamment d'éléments que je qualifierai de marquants pour me faire croire à son histoire. Bon, j'ai quand même appelé quelques amis qui ont appelé à leur tour des amis pour savoir si le militaire que j'avais en face de moi était vraiment un militaire et pas un acteur doué. Que le Ministère de la Défense me rappelle pour me demander de faire cesser ces recherches a fini de me convaincre, même si j'avais déjà dit oui. Qui pourrait dire non à une telle proposition?!"

Tout en parlant ils arrivèrent. L'historien en laissa tomber son carton de ses mains devant un tel étalage de papier inutile.

"Sainte Marie, mère de Dieu... Il va nous falloir des années pour faire le tour de tout ce bazar! Heureusement que les tablettes d'argile ne sont plus à la mode!"
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Jonathan Mercier
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MessageSujet: Re: We are all mad here    We are all mad here  EmptyDim 4 Nov - 22:13



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Camille & John
John était dans son milieu naturel, en fermant les yeux il aurait presque pu se croire dans les couloirs de la magnifique université d'Oxford, en train de parler avec un collègue entre deux cours, un gobelet de thé à la main, off course. Soudain cette affreuse base souterraine semblait bien moins hostile, il venait de découvrir qu'il n'était pas seul, et si les archéologues étaient encore rares dans le bâtiment, après tout ils avaient clairement été les derniers à être rappeler, sans doute parce que la plus part des anciens du programme ne voulaient revenir. Du coup il fallait absolument trouver de nouveaux archéologues, suffisamment talentueux pour accepter de rejoindre le SGC, mais aussi qui avaient la résistance physique pour faire partit d'une équipe. Camille et lui même étaient encore dans la fleur de l'âge, ce n'était pas le cas de tous leurs collègues. En tout cas concernant la petit gueguerre qui avait lieu entre les français et les britanniques, notre plus british des frenchies avait de quoi dire, l'histoire française et britannique étaient clairement son sujet préféré.

"Oh vous le savez bien, la guerre entre les français et les anglais ne date pas d'hier, et elle ne se terminera pas aujourd'hui, même si elle a prit des dimensions différentes et bien moins violente elle reste toujours bien présente. Il est appréciable de se retrouver dans de université moins prestigieuses de province, plus ouverte d'esprit, mais soyons réaliste, les moyens sont différents, et je pense que si le prix à payer pour enseigner à Oxford est de se faire traiter de Jacobite, il reste bien supportable."

Bien sûr il n'avait pas été facile pour Jonathan de quitter son poste d'enseignant, il l'adorait, les élèves étaient doués, passionnés, c'était bien plus gratifiant que de se retrouver dans une université ou la plus part des personnes sont en train de surfer sur facebook pendant que l'on est en train d'essayer de leur apprendre des choses, il aurait aimé que son père ai ce plaisir. En tout cas l'idée de laisser les militaires traduire une tablette ancienne était assez amusante pour le professeur, qui se passait la main dans ses cheveux avant de rire de bon coeur.

"Il faudrait vraiment qu'ils comprennent que nous sommes là pour les aider, et pas pour nous mettre en avant avec des recherches archéologiques dont nous ne pourront pas parler quoi qu'il arrive. D'ailleurs même si on le faisait on nous prendrait pour des fous et nous finirions dans un joli établissement entouré de blouses blanches et probablement dans une camisole de force. Enfin si ils ont besoin de se sentir indispensable, je peux vous assurer que je ne passerais pas leur espèce de porte sans avoir une escorte de militaire, rien de rassurant de savoir que notre principal ennemi est capable de se glisser dans notre nuque et de prendre possession de notre corps. J'espère en tout cas que nous allons être accueillit dans une équipe qui est conscient que nos connaissances puissent être utiles."

Camille semblait bien plus populaire de lui, sans doute son côté british qui ne plaisait pas réellement, ou peut être qu'il avait l'air trop coincé, son collègue avait l'air plutôt sympathique, il fallait l'avouer, John était plutôt transparent, il connaissait assez cette sensation, celle de ne pas faire de vague, d'être là plus pour lui que pour les autres. En faites c'était ça, il n'y avait pas réellement d'animosité envers lui, les gens ne le regardaient pas, sauf quand il avait l'air d'un touriste japonais dans le musée du Louvre. Quoi qu'il en soit il avait fallut beaucoup le secouer pour qu'il commence à réellement croire se qu'on lui avait dit, après tout c'était assez invraissemblable. En tout cas, des heures de travail les attendaient.

"Oui et je ne suis pas sûr que lire les archives suffis, il reste quelques artefacts à analyser, bien sûr l'équipe d'archéologues qui nous a précédé les a déjà étudiés, mais je pense qu'un regard neuf est toujours bon à prendre. Et puis pour être honnête, je ne veux pas passer à côté de cette occasion, c'est vraiment trop beau."

Son regard brillait on aurait dit un gamin le soir de Noël qui discutait des cadeaux qu'il allait bientôt pouvoir bientôt pouvoir déballer.

"Je crois que tout l'intérêt de partir avec une équipe en mission serait justement de pouvoir éclairer un peu plus notre propre histoire, surtout que si ses goa'ulds étaient réellement sur Terre, il faudrait savoir quel a été leur rôle dans notre développement. Après tout, sont ils intervenus qu'à l'époque de l'Egypte antique, peut être que nous sommes aussi originaire d'une autre planète, bref nous ne pouvons pas laisser une porte pareille se refermer, c'est trop important."



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