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 Black Operations - Aloha!

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Jason Kawalsky
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Jason Kawalsky


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MessageSujet: Black Operations - Aloha!   Black Operations - Aloha! EmptyLun 13 Aoû - 4:26

Lorsque le programme Porte des étoiles fut fermé, le général Paray regroupa un ensemble d'individus encore sous ses ordres et leur confia une dernière mission. A ma grande surprise, j'en fus parti. Peut-être que mes derniers exploits contre Chefet leur de sa prise d'assaut du SGC n'était pas passé si inaperçu. Peut-être que la mission sur Orban, où j'avais pris le commandement de trois équipes SG, n'avait pas été le fiasco dont je me souviens ? Peu-importe.

La mission serait d'obtenir des renseignements sur Typhon et Hégémonie puis intervenir en cas de nécessité. Ma principale zone d'activité serait le continent américain, je serai établi à Hawaï avec trois éléments d'unités de force spéciale Le continent sud-américain était une zone propice au marchandage d'armes et certains renseignements avant le déclenchement de cette opération avaient fait part d'armes non-conventionnelles dans les pays de l'ouest du continent sud-américain.

Cette mission était une occasion en or. Bien que très risquée, elle me permettait d'avoir un pied dans le programme Porte des étoiles s'il venait un jour à être relancé. Mais aussi voyager et faire mon boulot, celui pour lequel j'ai été entraîné toute ma vie. La retraite n'allait pas s'annoncer tout de suite... Je fis mes bagages quelques jours après le début de cette mission. Je n'allais pas rentrer en France de si tôt...

Trois jours plus tard, je posai les pieds à Honolulu, accueilli par mes nouveaux coéquipiers; Diaz, un membre du MARSOC, une unité du United States Special Operations Command, entraînée aux tactiques de reconnaissances spéciales et d'action directes. Wade, un SEAL dont les faits d'armes de l'unité ne sont plus à présenter. Enfin Ellen, du 22e SAS, une cousine en quelque sorte, qui m'accueillit en parlant la langue de Molière lorsque je débarquai de l'appareil.



Février 2015 - Archipel d'Hawaï - Honolulu

Cela faisait quelques mois que je me trouvai à Honolulu. Peu d'informations concernant Typhon ou Hégémonie circulaient, rien ne nous donnait la moindre information susceptible de nous déployer. Une sorte de train-train quotidien s'était établi et le tout ressemblait de plus en plus à des vacances qu'à une véritable mission... Nous formions une bonne équipe, soudée et régulièrement entraînée. Peut-être trop. Ce fut la raison pour laquelle je proposai à l'ensemble du groupe une journée à la plage. Étonnement, cela nous arrivait peu alors que nous avions une archipel de rêve et de magnifiques plages. Presque une torture de rarement en profiter.

J'embarquai Ellen à bord d'un Dodge Ram noir à quatre portes qui datait de 2014. J'avais toujours rêvé de conduire un pick-up américain, ils savent faire des véhicules de taille, confortable et spacieux. Si j'avais pu je l'aurai ramené en France. Depuis mon arrivée à Hawaï, je ne roulais qu'avec lui. Nous avions pris la direction de Fort DeRussy Beach, une plage au sud-est d'Honolulu et seulement quelques pas du parc Fort Derussy.

Arrivée à la plage, je confiai à Ellen la mission de ramener Diaz et Wade, restés à la base. La discussion par téléphone fut brève, l'espace de quelques minutes. Et à la tête de ma collègue, les deux américains passaient leur temps à s'entraîner une fois de plus, principalement en CQB. Ils avaient trouvé un terrain d'airsoft désaffecté et désormais ils y passaient la majorité de leur temps. Drôle d'entraînement pour un SEAL et un MARSOC.


Laisse-moi deviner, ils s'entraînent encore ?

- Oui. Et à mon avis, ils ne nous rejoindront pas aujourd’hui. Elle fit une pause, laissa un soupir s'échapper puis reprit avec une voix monotone. Les américains ne s’arrêtent jamais…

Je la sentis blasée, ou fatiguée. Sûrement davantage la fatigue qu'une perte de motivation. Ellen ne s'était jamais arrêtée, elle passait aussi tout son temps à revoir son matériel, faire des sauts quand elle le pouvait, faire des randonnés... Je m'entraînai aussi, bien moins que si j'avais réintégré le 1er RPIMa ou si j'étais encore au SGC. Je m'acclimatai à Hawaï, apprenais leur coutume comme fabriquer un canoë, je participai à quelques fêtes. Des plus hauts-gradés pourraient clairement me le reprocher. Mais dans le fond, ce n'était pas en restant enfermé dans une base américaine que j'allais obtenir des informations, il fallait m'intégrer, faire des connaissances, écouter les rumeurs et toutes autres informations potentiellement intéressantes. Bien évidemment, Hawaï était dans mon top dix des lieux à visiter dans ma longue vie donc je profitai aussi.
Je tentai un semblant d'humour auprès d'Ellen pour améliorer l'ambiance.


Eh oui, les Américains veulent toujours avoir la plus grosse pendant que les Anglais sirotent leur thé et les Français picolent en râlant...

Ce que je venais de dire sembla surprendre la SAS, qui haussa les sourcils en poussant légèrement sa tête vers l’arrière. Sourire aux lèvres, elle répliqua.

Sacrés clichés...

- On a un stock de thé pour une et une seule personne ici, non ? Répliquai-je. Cela suffit à justifier mon cliché.

A la fin de ma phrase, elle sourit d’un air farceur.

Et s’il était possible d’avoir du “vrai bon pain du pays”, nous en aurions un stock pour une et une seule personne aussi, non ?

Elle marquait un point, je préférai ne pas en rajouter. Ellen croisa les bras et me fixa avec un sourire de vainqueur. Cette fois-ci, je l’avais réveillé. Ca me faisait plaisir de la voir sourire. Pour que les troupes fassent bien leur boulot, il faut les garder motivées et en pleines formes. Elle reprit.

Tu as joué, tu as perdu. Maintenant, paie moi un truc à boire.

J'haussai les sourcils, cette dernière parole me fit rire intérieur. On aurait dit une jeune femme de la vingtaine qui use de ses charmes après une pseudo-dispute. Elle avait du caractère et j'aimais ça. Ce que femme veut, Dieu le veut. Aussitôt, j'apellai d'un geste un serveur qui faisait le tour de la plage. L'avantage d'avoir un bar juste au-dessus de nous. Lorsqu'il arriva à nous, je fis notre commande, pas sans qu'Ellen ait sa réflexion à dire.

Deux mojitos, s’il vous-plaît.

- Sans déconner ? Nous ne sommes pas en vacances, J.

Je laissai le serveur quitter les lieux avant de répondre à la SAS. Comment un simple mojito allait nous rendre ivre...

Primo, tu n'as pas précisé ce que tu voulais boire. Deuxio, prend cette journée comme une pause, fais un break, ça va te faire du bien, ça va nous faire du bien. Tertio, vous et moi, très chère, sommes loin, très loin, d'être en tenue réglementaire et parés à affronter vent et marré maintenant, tout-de-suite. Ceci dit..., si tu préfères la base, les va-et-vient des avions et l'odeur du bitume chaud, je t'en prie. Je préfère rester ici et...

Je m’enfonçai dans mon transat en laissant un soupir de satisfaction s'échapper. Rien de mieux que s’étaler confortablement dans un transat et laisser le soleil te rôtir petit à petit.

… Monter la garde.

Ellen éclata de rire.

Monter la garde en sirotant des mojitos, affalé sur ton transat avec ces lunettes de soleil ? Pas question de te laisser seul, Baguette, c’est dangereux de rester dans le coin sans surveillance.

"Baguette"... Ce petit surnom affectif que les trois m'avaient donné trois semaines après mon débarquement sur l'île. Un autre cliché sur les Français mais, cela me faisait rire. Au moins, elle semblait commencer à profiter du moment. Je répliquai en jouant le jeu, continuant à lancer des piques.

C’est sûr que je risque de me faire attraper par une hawaïenne et ne pas en revenir, ce serait presque triste. J’apprécie ta protection, dommage que le dernier entraînement ne ce soit pas déroulé en ta faveur, tu serais convaincante sinon.

- Attend ! Répliqua-t-elle en se rehaussant rapidement. Je rentrai d’une marche forcée d’une cinquantaine de bornes et je...

A l'attendre, un SAS était incapable d'un tel acte. Avant-même qu'elle puisse terminer sa phrase, je l'interrompis dans son élan et me mis assis sur mon transat, face à la jeune femme.

Et donc tu insinues, madame, qu’une personne de ton escadron ne peut se battre à mains nues correctement après une marche forcée ? Tu sais tout autant que moi que c’est faux. Excuse bidon. Et admet-le, nous sommes plutôt bien ici. A des milliers de kilomètres de la maison certes. Mais Hawaï est loin d’être le pire coin au monde pour notre boulot. Profite !

- C’est tout autant agréable d’être ici, que dangereux. répliqua-t-elle instantanément. Nous sommes à poil, entourés par des personnes qui peuvent être des civils et des individus que nous recherchons. Si ça se trouve, nous sommes espionnés, écoutés, bientôt hachés-menu. Pourquoi nous n’avons aucune information selon toi ?

Elle marquait un point dans le fond, depuis le temps que nous étions à Honolulu, si Typhon ou Hégémonie se serait trouvé dans le coin, nous aurions trouvé quelque chose ou notre hiérarchie nous aurait donné des pistes. Ou alors ils étaient bien là et, effectivement, nous tenaient en joue depuis tout ce temps. Si je devais compter toutes les fois où l’on m’a tenu en joue, je dirai que je suis probablement mort une bonne cinquantaine de fois au moins.
Je réfléchis quelques secondes à ce que j’allais pouvoir dire à Ellen pour la rassurer. Un SAS ne devait pas se poser ce genre de question, ou en tout cas ne pas émettre en public la possibilité que sa position soit compromise.

Parce-que les concernés sont de parfaites fouines fouteuses de merde. Il faut vivre avec la peur au ventre de se faire tuer aujourd’hui ? Si ça peut te consoler, je suis un vacancier en alerte permanente. Je n’oublie pas ce que je suis et ce que je fais là. J’estime simplement qu’après tout, m’envoyer ici est aussi une façon de me faire prendre du repos… Et si je dois y passer, autant mourir en bord de plage, en short à fleurs, tongs et en bonne compagnie.

Un blanc s’installa l’espace d’un instant, puis je repris mon discours.

Vois la chose de cette manière; Nous travaillons, nous sommes payés à attendre une alerte, nous sommes de garde. Nous profitons juste de ce qui se fait de mieux sur notre zone de boulot. J’ai toujours rêvé de pouvoir aller à la plage chaque soir après le boulot, se détendre après des heures à bosser, pas toi ?

Son regard devint soudainement moins agréable. Elle ne concédait que l’on puisse souffler, se donner une journée de repos après tant de travail. On ne pouvait pas lui reprocher de profiter de l’absence de déploiement…

Très bien. dis-je avec un soupir. Demain, on part en rando, vingt kilos chacun, ça te convient ? Pour le moment, allonge-toi, bronze et détend-toi, c’est un ordre… Et si tu as besoin de crème solaire, je peux venir t’aider, n’hésite pas.

A ma proposition, elle sourit, comme si elle était gênée. Cela semblait lui faire plaisir malgré tout, que ce soit ma dernière proposition ou celle de partir en randonnée. Et c'était le but dans les deux cas.

Ca ira, merci. Je ne voudrai pas te faire mal la veille d’une longue marche.

Sa réponse me fit rire. J’aimais ces remarques, ces piques qu’on se lançait à longueur de journée. Le serveur revint avec les boissons, les posa sur la petite table qui séparait nos deux transats. Quelques secondes après le départ du serveur, je pris mon verre et le leva au milieu de la table en direction d’Ellen.

A Stirling ?

A ma proposition, ma collègue sourit une fois de plus puis prit son verre avant de le coller au miens.

Who dares… Wins.

Après avoir trinqué en l'honneur du cofondateur du SAS, nous nous installâmes confortablement, profitant du paysage... Nous parlâmes encore quelque temps, principalement de sujets vagues et sans lien avec la mission. Nous faisions encore connaissance après tous ces mois passés à vivre ensemble. Un bon moyen de souder davantage notre équipe. Puis après un long moment de silence, Ellen s'endormit.

*Je me sens tout à fait protégé, collègue...*

Quand à moi, je restai à l'aguet du portable qui pouvait sonner à tout instant et nous faire décoller vers je ne sais où. Je n'oubliai pas mon travail, la raison de ma présence à Hawaï, le danger que représentait cette "Black Operation". A nous quatre, nous représentions les meilleurs unités de la planète, des machines de guerre pouvant à tout instant s'éveiller et partir pour une mission que le commun de l'Humanité n'imaginait même pas. Certes, je suis une arme, nous sommes des armes. Mais nous sommes aussi des Hommes et je le voyais bien, mes coéquipiers perdaient petit à petit de vue ce fondamental. Il n'y avait qu'à voir la régularité des entraînements des Américains et l'absence quasi-totale de repos qu'ils s'accordaient. Un choix de vie qu'ils leur appartenaient. Peut-être avaient-ils raison, peut-être fallaient-ils toujours s'entraîner, toujours être prêts, ne jamais montrer le moindre signe de fatigue. En ce sens, ranger de côté sa part d'Humanité était un bon raisonnement car elle est notre plus grande faiblesse tant psychologique que physique.

Je ne voyais pas les choses de la même façon. Une arme humaine doit être prête à l'emploi à tout moment, c'est là un des fondements de tout élément des forces spéciales. Mais, user son corps, ne pas le laisser se reposer et mettre de côté toute humanité, c'est quelque part réduire notre efficacité et oublier que notre boulot est avant-tout mené pour défendre son prochain. Une des raisons pour lesquelles je refusai de voir une collègue du SAS s'user à s'entraîner tous les jours. Je l'avais déjà démontré; gagner le combat à mains nues après son retour de sa marche forcée était un signe de faiblesse. J'ai beau être un maître du corps à corps, mettre à genou un élément actif du Special Air Service aussi facilement est impossible.

Un élément du SAS doit effectuer une marche accidentée d'une soixantaine de kilomètres avec un paquetage de 25 kilos en moins de vingt heures et pouvoir combattre dans cette marche à tout moment, soit ne pas ressentir la fatigue. Ce signe de faiblesse, quelque part intolérable selon la plupart des supérieurs du SAS, démontrait un acharnement de son entraînement au cours des jours qui ont précédé cette marche forcée. Je l'ai facilement mise K.O. à cause de cela.

Je l'ai donc forcé à venir pour se reposer une journée, avant de passer aux choses plus sérieuses le lendemain avec une marche entre SAS et RAPAS. Un binôme de choc qui se devait de rester opérationnel. Il est vrai, j'appréciai beaucoup sa compagnie, peut-être un peu trop. Elle était le symbole que ma maison n'était pas si loin peu importe où j'allais sur cette planète, en plus d'être tout ce que je pouvais apprécier. Et le fait d'être issus de deux unités historiquement liées nous a forcément plus rapprochés que nous avions pu l'être avec nos collègues US.

Je n'avais pas l'intention de m'isoler avec pour quoique ce soit, je suis un homme mais, je restai un élément de force spécial en mission. Cette randonnée avait deux objectifs; se maintenir en état opérationnel et renforcer notre esprit d'équipe. Le reste ne serait pas de mon ressort.

Je finis par m’endormir, la situation était propice à cette fameuse sieste sur la plage et je ne pu m’en empêcher. A dix-sept heures, Ellen me sorti de mon sommeil pour rentrer à la base. Nous étions logés dans une maison de Hickam Field, adjacent à la Joint Base Pearl Harbor-Hickam. C’était une excellente position pour établir notre bivouac; terrain d’entraînements de la base aéronaval, base aérienne pour nos missions au besoin et la géographie de l’île pour des randonnés tels que nous allions faire le lendemain. C’était un véritable plaisir d’être affecté à un tel endroit. La France avait beau me manquer, je n’étais pas pressé de rentrer…
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