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 Part of me

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Part of me    Part of me  EmptyJeu 20 Fév - 15:21

Part of me  Ashley%20Greene%20-%20Esquire%20Magazine%20US-06

Le froid était supportable cette année, même incroyablement doux, on aurait même pu espérer échapper à la neige si cette base n'était pas située en pleine montagne, mais ce n'était pas le cas. Depuis quelques jours, un épais manteau de neige recouvrait le sol, rendant la boue dure comme du béton, mais aussi glissante par endroit. Les entrainements n'étaient pas des plus agréables, et mon corps étaient recouverts de bleus, il faut dire que je n'y allais pas de main morte et je m'étais plusieurs fois fait reprendre à cause de mon agressivité, je m'ennuyais, les missions étaient de plus en plus espacées, la vie à la base était d'un ennuie mortel, à croire que toutes les créatures de l'univers c'étaient liguées pour que je m'emmerde à mort. Sérieusement même les Goa'ulds nous laissaient tranquille, et pas un accident à la base, c'était réellement incroyable, j'avais l'impression que ce calme durait depuis bien trop longtemps. J'avais envie d'action, et pas seulement faire mumuse avec mes collègues dans la boue afin que nos muscles ne soient pas totalement attrofiés à force de rester avachi dans le canapé. Je me surprenais des fois à regretter les mauvais moments avec hégémonie, au moins je n'avais pas un seul moment à m'ennuyer bien trop occupée a ruminer ma vengeance.

Rester seule et sans activité, ce n'était pas fait pour moi, ça posait bon nombre de problème, c'était bien connu, je passais bien trop de temps avec moi même et donc à ruminer ce que je ferais mieux de chercher à oublier, ce n'était pas bon, mais pas du tout. Sans parler que Mathieu me semblait toujours occupé, je ne passais pas autant de temps que souhaité avec lui. Tiens encore quelque chose à me reprocher, j'étais réellement dérangée de continuer à vouloir sa présence quoi qu'il arrivait, après tout pour lui je n'étais que sa petite soeur, et mariée qui plus est. Et pourtant je n'arrivais pas à me défaire de l'idée que lui, il ne m'avait jamais mentit, il avait toujours été là de façon unique et sincère auprès de moi. J'aimais Jeff, je l'appréciais énormément mais je n'arrivais pas à me sortir de la tête que si il m'avait mentit une fois, il recommencerait forcément, aussi je ne faisais que jouer les bonnes figures auprès de lui. Ce mariage n'était pas de notre fait, et même si en soit je n'avais pas encore laisser paraitre que tout avait été trop vite et que c'était sans doute une mauvaise idée, je ne pouvais m'empêcher de le penser. Je n'étais pas sûr que j'étais une femme à marier, simplement parce que ce rôle ne me convenait pas. J'étais peut être la parfaite petite soldat, mais pas la parfaite épouse.

Et après tout quel meilleur endroit pour penser à tout ceci qu'ici? Assise en tailleurs sur le capot de ma voiture qui se recouvrait petit à petit de neige j'observais le bar, où Jeff et moi avions prit cette pente dangereuse qui aurait pu nous mener nous deux à notre perte. A ce souvenir, un frisson me parcouru le dos, ce n'était pas le froid qui me faisait cet effet, mais plutôt cette voix qui me réveillait souvent en sursaut en pleine nuit, je dus me contrôler pour réprimer les larmes qui me montaient aux yeux.


"Tiens toi tranquille et il ne lui arrivera rien de fâcheux."

Oh ce n'était rien, même si je pouvais entendre aussi clairement ces mots que la première fois que je les avais entendu, mais il n'y avait pas les images, même si elles n'avaient jamais quitté mon esprit, ce n'était pas comme ces mauvais rêves qui hantaient mes nuits sans que je n'en parle à qui que se soit. De toute façon, je ne pouvais pas, les informations que je révèlerais risqueraient de compromettre la sécurité de Jeff mais également la position de Mathieu, bref pour le bien de tous, il fallait que je prenne sur moi, et continue à faire croire à mon entourage que j'étais bien plus forte que ce que je n'étais en réalité. Ca semblait plutôt bien marcher, au final la seule chose qui prenait chers dans toute cette histoire c'était ma santé mentale, mais j'étais bien plus solide que ce que l'on pouvait croire, je pouvais encore encaisser bien plus avant d'accepter de me laisser détruire par tout ça. J'avais déjà tellement encaisser, au final qu'importe, ce n'était que du détail, depuis mon plus jeune âge on m'avait préparer à ça.

Me laissant glisser en arrière, mon dos rencontra le pare brise de ma voiture et je pu admirer le ciel gris. J'étais perdue, mais à vrai dire je l'étais depuis toujours, le sentiment de calme et de stabilité que j'avais auprès de lui n'étaient qu'illusion, au final je le savais, c'était sans doute ce que j'avais vécu il y avait une éternité auprès d'Adam, les hommes n'apportaient ce sentiment que quelques temps avant de repartir avec lui aussi vite qu'ils étaient arrivés. Sans doute de la mauvaise foi féminine étant donnée que c'était moi qui l'avait quitté, mais qu'importe la quiétude m'avait abandonné en première, les femmes se contentaient de prendre les décisions que les hommes refusaient de prendre. Mais avec mes hommes c'étaient différents, je le savais c'était jusqu'à la mort. Ca ne voulait pas forcément dire longtemps, particulièrement avec notre métier, juste que je les aimes à mort, je ne peux pas vivre sans eux, même en sachant que j'avais tord. Qu'importe. Ma main se glissait dans la poche de survêtement que j'avais pris en sortant de ma chambre. Le nom de Cosey trônait fièrement sur mon coeur, mais ce n'était pas la mienne je ne m'en étais rendu compte qu'en y glissant mon téléphone, il n'y avait pas mon bordel habituel dedans, mais qu'importe, ça n'avait pas grande importance. J'hésitais quelques secondes avant de choisir le destinataire de mon message, puis sélectionnais mon époux, sans doute parce que Mathieu ne me répondrait pas, son emploi du temps ne laissait pas beaucoup de temps pour moi si vous vouliez mon avis.

Mes doigts glissaient sur l'écran du téléphone avec rapidité avant d'en effacer le texte écrit, puis recommencer, je n'avais pas envie de rester seule, mais pas plus envie de le déranger. Finalement je tapais mon texte et l'envoyais sans réellement prendre le temps de réfléchir, j'avais besoin de compagnie, cette solitude me pesait bien trop.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptySam 19 Avr - 9:01

L'entraînement l'occupait la plupart du temps, il essayait de former des soldats aux techniques de reconnaissance et d'infiltration commando. Après tout, maintenant qu'ils étaient sous le même écusson, ils étaient des frères d'arme et s'entraider était une règle d'or. En plus les nouvelles recrues n'avait pas ce passif avec Dante ce qui lui permettait enfin d'avoir un peu de répit et enfin une vie sociale à la base. Lui qui aimait ça revivait un peu, cette situation d'ermite pesant au final de plus en plus. Même mariés par contre il n'avait pas vraiment le loisir de passer beaucoup de temps avec Rakel, il ne savait qu'elle proportion d'esquive il y avait dans cet état de fait et sentait qu'il en était aussi en partie responsable. Dans les faits, s'ils passaient une heure ensemble tous les deux ou trois jours c'était beau. Au moins sa petite satisfaction égoïste était qu'il était de même avec Virgile qui vivait de nouveau comme un reclus dans son bureau, noyé sous un montagne de paperasse quand il n'était pas en réunion avec le général.
Il se changeait dans le vestiaire quand son PDA bipa. C'était le thème de mission impossible ce qu'il avait trouvé fort approprié quand à leur couple. Pas qu'il douta vu que dans la série ils réussissaient toujours, mais qu'est ce qu'ils en avaient bavé! Regardant le message il sourit et répondit par un petit smiley au garde à vous "o7" . Ca tombait bien il était frais et dispo, restait plus qu'à la rejoindre. Dans sa tête trottinait quelques idées "à la Cosey" , la surprendre... non pas une bonne idée sauf si on veut finir avec deux dents en moins et des bleus, envoyer un courtier avec un petit mot pour un jeu de piste... non, vu sa patience légendaire, elle torturait le courtier pour qu'il lui dise où se trouvait son mari et après c'est lui qui se ferait passer à la gégène.

"Hummm... Pas grave, je trouverai bien en chemin."

Cette phrase attirant des regards curieux de la part des ses voisins de vestiaire qu'il avait mis au supplice auparavant - et qui soit dit en passant en redemandaient, surtout cette jolie rouquine dont la détermination était aussi ferme que les cuisses - ceux ci s'échangeant un regard entendu car ce n'était un secret pour personne que leur bourreau était un homme marié.


*Si jamais Rakel lit dans tes pensées, elle va t’écorcher vif et te fouetter avec ta propre peau.*

Garage, moto, route qui comme d'habitude fut engloutie à tombeaux ouverts et juste en entrant dans Saint Faycelles, DING! L'idée. S'arrêtant dans une boutique, il mit quelques minutes à se décidé et ayant fait emballer son achat, ressorti avec son sourire de jeune diplômé.
Restait plus qu'à la trouver. Ce qui n'était pas spécialement compliqué quand on connaissait les habitudes de la belle et après un court moment, il vit l'oeuf de sa moitié garé sur le parking du bar où ils s'étaient la première fois à jouer à un jeu généralement interdit sous les drapeaux. Elle était sa mission et rapidement elle était devenu bien plus et c'eut été à recommencer il ferait le même choix sans hésiter, sans doute agirait il de façon différente, sans doute pas de peur de la perdre. Hop, une petite inspiration pour chasser les pensées parasites et se concentrer sur l'instant présent, et le commando se dirigea d'un pas tranquille vers sa femme.


"Madame a demandé à voir monsieur?"

Il avait ce petit sourire aux lèvres et prenant une de ses mains dans ses grandes paluches la réchauffa un peu avant d'y déposer un baiser et d'y glisser son petit cadeau. L'emballage cachait un médaillon petit à l'effigie d'une archère. Artémis, ce qui correspondait bien au caractère flamboyant de la jeune femme et son côté insoumis.

"Un instant j'ai pensé t'offrir un petit coeur ou un nounours, mais je voulais t'éviter la peine de  devoir creuser une tombe au fond des bois pour y cacher mon cadavre, le sol est vraiment trop dur, je suis un mari prévenant tu ne trouves pas? Allez, lèves tes fesses de ce capot avant que tu ne le plies ou que te statufies dessus, on va aller se prendre une petit quelque chose de chaud à l'intérieur et si tu as pensé à prendre ta carte d'identité tu auras peut être même droit à de l'alcool!"

Si Rakel était plutôt du genre peu expansive, son mari bien au contraire avec cette gouaille et ce côté taquin qui généralement le faisaient apprécier de ses collègues et sans doute un peu trop de ses collègues féminines. Si c'était pratique avant, maintenant qu'il était rangé c'était souvent embarrassant. Elle savait qu'il adorait la taquiner, une façon de montrer son attachement sans que ce soit trop solennel.[/justify]
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyMar 22 Avr - 15:34

Le froid était assez agressant, mais je n'y prêtais pas réellement attention, j'avais rentré mes mains dans la veste militaire, après tout nous avions connu bien pire en mission. A vrai dire ce n'était pas les sensations de douleur physique les pires, au final, une bonne douche chaude en rentrant ferait oublier les brûlures du froid. Non le pire, c'était tout de même la solitude. Je ne voyais presque plus Jeff, et pire encore, Mathieu était encore plus indisponible... Et puis comme si ça ne suffisait pas, je devais aussi subir d'entendre les nouvelles recrues féminines faire des commentaires sur le physique et les différentes qualités de mon époux. Bien sûre j'étais jalouse, ces pétasses avaient bien de la chance que le général De la Couperay ne me laisse plus faire d'entrainement auprès de ces mijaurées, sinon, elles auraient appris ce que le mot souffrance pouvait signifier. Il fallait être réaliste, je n'étais pas particulièrement connue pour mon sens de la mesure. Non, je n'appréciais pas de voir des femmes tourner autour de mon homme, ni même de Mathieu, mais l'avantage c'était que ce dernier avait plus de chance de réagir aussi méchamment que moi. Je me plaisais d'être la seule dans la vie de mon Dante, d'ailleurs je n'accepterais pas la présence d'une autre femme dans sa vie. Je n'avais pas trop le choix avec Jeff, étant donné qu'il appréciait d'avoir une vie sociale, et je ne voulais pas l'en priver de part ma jalousie excessive, ça avait déjà pas mal gâcher notre vie à Matt et moi, je n'avais pas envie de faire la même erreur avec Jeff, même si au final, c'était moi qui devait supporter les conséquences, mais après tout, je le méritais clairement. Je reprochais les pensées de ces filles et pourtant je devais avouer que les miennes n'étaient pas toujours pures et chastes...

Le doux ronronnement de la moto de Jeff raisonnait dans le calme de la montagne. Il faut dire que pour moi qui était née à Paris, j'avais un peu de mal avec ce silence monotone mais j'eus un petit sourire, comme quoi même si il ne m'avait pas répondu, il avait trouvé un peu de temps pour moi, et au vu des dernières semaines, rien ne pouvait me faire plus plaisir. Bien que j'avais entendu le moteur de la moto s'éteindre et laisser le silence reprendre ses droits, je ne tournais pas le regard vers, lui chassant les dernières pensées parasites qui m'empêcheraient de passer un bon moment sans me prendre la tête, mais malgré mes efforts, il était difficile de ne pas penser à ce que représentait ce lieu pour nous. Il était toujours difficile pour moi de comprendre comment j'avais pu baisser ma garde malgré les mises en gardes de Mathieu, malgré tout ce que je savais, mais au final je ne le regrettais pas, ce que je ressentais pour Jeff était fort, il était l'une des personnes les plus importantes à mes yeux, et je m'en voulais chaque jour qu'ils n'étaient pas la seule, mais il y avait des choses que l'on ne pouvait pas contrôler.

Alors qu'il arrivait près de moi, un sourire envahit mon visage, je sentais une certaine chaleur, sachant très bien que je pourrais réchauffer mes mains congelée sur son torse chaud et musclé, c'était le genre de chose que j'appréciais grandement, c'était toujours agréable de pouvoir se réchauffer de cette manière, un peu comme lorsque l'on a les pieds froids le soir dans le lit. D'ailleurs c'était ce qui me manquait en ce moment, j'aimais avoir quelqu'un pour me réchauffer le soir dans mon lit, et en ce moment, je devais généralement me contenter de ma couette. C'était bien agréable de sentir la chaleur de ses mains, puis plus encore de ses lèvres. Avec curiosité, j'ouvris le petit paquet que Jeff venait de poser dans ma main, et je pus y découvrir un joli petit médaillon qui me plaisait beaucoup. Je soulevais mes cheveux pour qu'il puisse me le placer autour du cou. Je glissais de mon capot laissant une marque dans la neige qui m'avait entouré.

"Un amour, même si en soit, tu devrais le savoir, je ne manque pas de ressource pour faire disparaitre des cadavres. Et puis ne t'en fais pas, le barman sera persuadée que je suis accompagnée de mon père, il ne refusera pas de me servir avec ta permission."

Je lui tirais la langue et lui donnais un petit coup de hanche, même si il ne risquait pas de bouger d'un pouce, niveau carrure il était clair que je ne faisais pas le poids. Je me glissais près de lui, installant doucement ma main sous sa veste, bien décidée à réchauffer mes mains glacées.

"Mais dis moi, j'avais peur de t'avoir oublié lors de notre dernière mission, je te vois plus en ce moment..."

Oui j'étais assez mal placée pour râler, mais qu'importe, j'aimais bien ce genre de chose, remettre la faute sur les autres ça me réussissait pas mal. Je m'installais tout de même sur la pointe des pieds pour déposer un baiser sur ses lèvres. J'appréciais cet instant, comme tout ceux que nous pouvions voler, j'aimais être seule avec lui, loin du SGC, loin des ragots, loin de tout. Je me glissais à l'intérieur de l'établissement profitant de la chaleur qui nous enveloppait, ainsi que l'odeur de café qui planait dans l'air. Il n'y avait que peu de monde, quelques vieux habitués qui, j'avais l'impression, ne quittaient jamais le rade.

"Tu sais qu'on a toujours pas prit nos vacances..."

Euh sujet sensible, j'aurais sans doute mieux fait de la fermer sur le coup, étant donné qu'il avait prévu un voyage de noce, que j'avais clairement refusé, parce que je ne pouvais pas abandonner Mathieu, puis quand il était de retour au SGC, j'avais trouvé l'excuse qu'il avait besoin de moi, il n'était pas remit, et aujourd'hui encore, je n'étais pas persuadée d'être prête à m'éloigner de lui, et je n'étais pas persuadée qu'ils accepteraient de partir à 3 en vacances, je me rendais bien compte que ce que je souhaitais n'était pas possible, mais ça ne m'empêchais pas de râler pour autant.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyJeu 24 Avr - 13:56

La petite teigneuse lui avait répondu du tac au tac et cela lui avait arraché un sourire amusé. Il frissonna quand elle se servit de lui comme d'un radiateur ambulant. Elle avait les mains gelées la vilaine et quand on vous colle des mains glacées dans le dos "pour les réchauffer" c'est comme si' l'on vous versait un bac à glaçon dans le t-shirt.

"Cela fait combien de temps que tu fais la statue de glace sur l'oeuf qui te sert de voiture? Tssss... Heureusement que je ne suis pas fril... non de dieux tu es glacée! Rentrons avant que je sois complètement gelé, c'est qu'à mon âge on craint le froid!"

Le baiser lui fit un bien fou. Il faut dire que c'était vrai, ils ne se voyaient plus et ces moments là était d'autant plus rares. Il lui rendit avec sa tendresse habituelle et lui fit un petit clin d'oeil. La gardant contre lui ils entrèrent dans le bar et prirent place à cette même table qu'il y avait... Cela lui semblait remonter à des siècles tant il s'était passé de choses depuis!

"Tu sais, je me suis posé la même question. Mais où ai je bien pu mettre ma femme?! J'ai vérifié sous ma ranger gauche parce qu'elle arrêtait pas de couiner, donc peut être que j'y avais marché dessus sans faire attention et qu'elle râlait comme d'habitude à chaque pas, mais non c'est juste des rangers neuves sur le lino pourri de la base qui font ce bruit. Alors je me suis renseigné si SG-3 était partie en mission sans éclaireur fétiche et là non plus, pas de mauvaise surprise... Dingue ça! On dirait qu'on a pas réussi à trouver une minute pour se retrouver depuis cette dernière mission... Oui je sais, je sais, c'est ma faute aussi." Le soldat se tut un moment, caressant la main de sa moitié et l'alliance qu'elle portait, ne pouvant s'empêcher de sourire. Chaque fois qu'il la voyait il était content car cela lui rappelait que c'était bien réel, même si tout ce qui avait trait à ce mariage relevait du trip sous acide, au final ils étaient mari et femme. "J'ai eu une petite discussion avec le général et il a vaguement évoqué le fait qu'ils auraient besoin d'un instructeur de combat à la base. Même s'il ne l'a pas dit ouvertement je crois pas que le fait que monsieur et madame Cosey soient dans la même équipe l'enchante et à vrai dire je crois pas que le fait que je sois dans une équipe tout court l'enchante. Même si mon double a rien lâché le Vieux n'est pas vraiment dupe et je crois qu'il m'a dans le collimateur. Me coller à la base c'est m'avoir sous les yeux H24 et m'empêcher de prendre la tangente ou avoir des contacts avec Hégémonie ou qui que ce soit d'autre. Mais bon, perso ça me dérange pas de tabasser de la bleusaille et sans doute qu'après quelques accidents il me remettrait d'active." Il lâche un petit ricanement sadique typique du génie du mal. Il n'a jamais malmené de camarade d’entraînement bien au contraire, ce n'est pas sa belle gueule qui le rend populaire auprès des nouveaux - auprès des nouvelles c'est autre chose - mais sa pédagogie. "Enfin bon, j'ai commencé à martyriser des bleu-bites et pour le moment y a pas eu de mort et puis ça m'occupe vu que ma femme est en mission secrète... Mais si elle te demande si je sais, ne lui dis pas que je suis au courant."

Il fut interrompu par le serveur qui le salua, les deux hommes échangeant quelques mots comme s'ils se connaissaient bien, sans doute le cas vu le naturel de Jean François. Les commandes prises et rapidement apportées, le couple se retrouva seul.
Le mot vacance avait résonné dans les oreilles de Jeff sans qu'il ne fournisse un écho. Il se demandait encore pourquoi elle lui avait parlé de ça alors que justement depuis leur retour de mission, il n'avait jamais été question de prendre du temps pour eux... Virgile Dante, toujours lui... Et peu être ce qui s'était passé. Mais maintenant qu'ils étaient au calme, il pouvait aborder le sujet.


"Je pensais que ce mot, vacances, ne faisait pas partie de ton vocabulaire... en tout cas je n'espérais plus te l'entendre prononcer un jour. Tu as des envies particulières ou te laisseras tu séduire par mon programme à base de plages au sable blanc, d'eau turquoise, de cocotiers et palmiers, de plongée, de pêche au harpon et de saut en parachute?. Ou simplement rester tous les deux sous une couette pendant deux semaines histoire de rattraper le temps perdu? Flemmarder en regardant le plafond, l'un contre l'autre... Mouais, avec toi, je crois qu'on va plutôt opter pour les îles."

Il se rappelle de leur première discussion sur les vacances, sa vision du paradis, la façon dont sa mission avait cessé d'en être une, son regarde se perd une seconde dans le vague.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyVen 25 Avr - 14:23

Je décidais de ne pas prêter d'attention à l'insulte que venait de faire mon mari en s'adressant ainsi à mon fidèle véhicule, après tout sa question avait retenu mon intérêt, à vrai dire je n'avais pas la moindre idée du temps que j'avais pu passer ici perdue dans mes pensées. Il faut dire que j'avais de quoi occuper plusieurs personnes avec ce qu'il se passait dans mon esprit, et avec ce temps nuageux qui ne laissait même pas apercevoir le soleil, difficile à dire. Je n'avais même pas prêté attention à l'heure qu'il était lorsque je lui avais envoyé son sms. A vrai dire le temps n'avait que très peu d'importance en ce moment, s'ennuyer une heure ou deux au final, c'était bien la même chose. Aussi pour tout réponse, Jeff n'eut que l'estimation qu'il pouvait se faire grâce à l'état de glaciation de mes mains, et un petit hochement d'épaules. En tout cas une chose était sûre, sentir la chaleur de son corps me fit un bien fou, et pas seulement à mes mains donc les jointures commençaient à être douloureuses à cause de la morsure du froid.

S'installer à cette table, dans ce bar, avec lui, c'était réellement étrange. Des tonnes de questions me revenaient en tête, et elles n'étaient pas si facile à chasser que ça. Remarque quoi qu'il en soit, je ne changerais rien de se qui s'était passé. Certes mon manque de méfiance m'avait poussé dans les bras de mon ennemi, mais même ça je ne pouvais pas le regretter, sans doute parce que cet homme je l'aimais sincèrement, et aussi parce que je n'aurais aucune garantis qu'en agissant autrement j'aurais pu sauver Mathieu. Dont au vu des résultats, peu important les souffrances que j'avais pu ressentir, sauver Mathieu avait été la chose la plus importante que j'avais pu faire dans ma vie, je m'étais faites cette promesse que je ne vivrais pas ma vie tant qu'il ne serait pas près de moi, sain et sauf. Mais je me rendais bien compte que même aujourd'hui, maintenant que je pouvais m'assurer chaque matin que le tortionnaire de la base était bien dans son bureau, j'avais toujours du mal à vivre ma vie comme si tout était parfaitement normal. Jeff était un véritable amour d'accepter tout ça, beaucoup d'hommes n'en aurait jamais fait autant, chose compréhensible d'ailleurs, à sa place je ne serais sans doute pas prête à accepter ce qu'il acceptait par amour pour moi.

Je comprenais parfaitement les reproches qu'il me faisait, parce que oui je n'étais pas parfaitement innocente dans le fait qu'il était très difficile pour nous de nous croiser, ne serait ce avec le temps que je passais à harceler ce pauvre Féral pour qu'il me trouve une place dans l'emploi du temps de Dante. D'ailleurs le pauvre avec ce qu'il avait du subir avec moi, j'étais toujours étonnée qu'il ne me jete pas à la porte en appelant la sécurité à chaque fois qu'il me voyait débarquer? Comme quoi même les fouines pouvaient avoir un sacré cran. Quoi qu'il en soit je ne relevais pas, il avait raison en quelque sorte, je ne pouvais pas balancer des reproches, sans avoir moi même fait le moindre effort. Je restais donc silencieuse, observant sa main qui caressait la mienne, appréciant ce contact. D'ailleurs je suspectais même Mathieu, de ne pas être totalement innocent face à l'absence de mon époux, même si Jeff n'évoquait pas cette idée, sans doute pour éviter toute dispute, en sachant que je défendrais probablement le tortionnaire de la base. Quoi qu'il en soit, les doutes du général, et ses peurs étaient parfaitement compréhensible, ce que je comprenais beaucoup moins, c'était pourquoi avoir accepté Jeff à la base, il aurait très bien pu trouver une solution pour le recaler, ou de manière moins officiel, le faire disparaitre. Même si ça ne semblait pas dans les manières du vieux commandant, les accidents étaient si fréquent durant les missions, personne n'en aurait fait cas à son arrivé, encore quelqu'un de mal préparer et puis voilà. Enfin je n'allais pas me plaindre que ça n'avait pas été l'option envisager mais bon. En tout cas, visiblement c'était la raison pour laquel le général faisait en sorte que je ne m'occupe pas des recrues, ce qui n'était pas plus mal, c'était le genre de chose qui avait tendance à m'agacer, je n'étais pas la reine de la patience c'était bien connu.


"C'est donc à toi que je dois dire merci de ne plus me taper l'entrainement des recrues, je crois que je préfère encore mon ennuie mortel que ..."

Je m'interrompis à l'arrivée du serveur, commandant un chocolat chaud pour terminer de me réchauffer, ce n'était que depuis que nous étions rentrer dans cette pièce et avec l'agréable chaleur qui y régnait que je me rendais compte à quel point j'avais pu avoir froid? J'attendis qu'il s'éloigne afin de reprendre la parole. Certes nous n'évoquions pas de secret d'état, mais je préférais éviter de parler lorsque des oreilles indiscrètes trainaient non loin de là. Je pris une gorgée de la boisson chaude qui me brûla la trachée, mais cette chaleur était réconfortante.

"Une mission secrète, arrête d'essayer de me faire rêver, j'ai jamais vu rien d'aussi peu secret ici que ce à quoi j'occupe mes journées, je tourne en rond, vivement qu'ils décident de rouvrir la porte..."

Je ne savais pas trop pourquoi j'avais abordé ce sujet, en sachant pertinemment que ça allait mener la conversation sur quelque chose qui m'embêtait. Le soucis c'était sans doute que partir en vacances tous les trois n'étaient pas réellement quelque chose d'envisageable, et ce n'était pas non plus quelque chose que je souhaitais. J'aimais passer du temps avec Jeff, ou avec Mathieu, mais pas les deux en même temps. De toute façon, ce ne serait même pas quelque chose d'agréable, les deux hommes ne se supportait pas réellement. Je me pinçais les lèvres, visiblement embêtée par l'évocation d'un voyage loin d'ici, et pourtant, je me rendais compte que nous avions également besoin tous les deux de s'éloigner un peu de la base.

"Je n'ai pas envie de rester à la base, je veux m'en éloigner un peu, ça fait des années que je ne suis pas partie loin d'ici, enfin Paris pour voir mon paternel mais ce n'était pas vraiment ce qu'on peu appeler des vacances. On pourrait se prendre une semaine loin de tout ça."

Oui j'avais volontairement divisé par deux la durée que Jeff avait proposé, une façon de dire que deux semaines seraient peut être un peu trop. Il faut dire que depuis le retour de Mathieu à la base, je ne m'étais pas éloignée de celle ci, ne serait ce qu'une journée.

"De toute façon avec le peu d'activité qu'il y a à la base, on ne peut pas dire que l'on manquera à qui que se soit, et puis profiter un peu du soleil, ça ne ferait pas de mal. Même si l'idée de rester coincée pendant des heures sur un avion de ligne me déplait pas mal, je pense que je survivrais, au pire, un petit coup de zat, et je ferais un gros dodo jusqu'à l'arrivée..."
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptySam 26 Avr - 14:38

L'idée que l'on puisse confier des la bleusaille à sa femme fit sourire et frémir le commando. C'était un peu comme laisser des enfants sous la garde d'un pitbull méchant et mangeur d'homme. Il ne devait y avoir que ce vieux salopard de Hartman pour être plus sadique et teigneux que sa moitié. Jeff se demanda quel était l’hurluberlue qui avait pu lui confier cette mission... C'est sûr que les recrues devaient avoir la belle vie avec lui maintenant ! Franchement l'administration, et plus spécialement la militaire, était une machine totalement détraquée.

Il nota également que l'emploi du temps de Rakel n'avait finalement pas été des plus chargé et que finalement elle avait tout simplement évité son mari, que ce soit conscient ou non. Il avait bien remarqué que depuis leur retour de mission elle avait changé, c'était même compréhensible, mais il se donnait du mal pour lui rendre la vie la plus facile possible. Il attendrait qu'elle soit prête et qu'elle fasse le premier pas pour parler de ce qui la tracassait car pas besoin d'être psy pour voir que quelque chose la rongeait. Il savait aussi que de vouloir creuser alors qu'elle était dans cet état relevait de l'effort contreproductif et qu'elle se fermerait encore plus sans parler de ce à quoi il aurait droit.
Malgré tout cela lui pesait également. Il se rendait compte le temps passant que ce n'était pas lui l'homme de sa vie. Ce n'était pas pour lui qu'elle avait tout risqué, pas pour lui qu'elle avait traversé la galaxie, pas pour lui qu'elle avait trépigné des semaines durant et même s'il n'était pas d'un tempérament jaloux, une animosité commençait à naître à l'égard de son double. Après tout c'était à cause de lui si elle avait dû vivre tout ça, à cause de lui qu'IL avait dû vivre tout ça. La colère monta subitement en lui et son regard un instant voilé comme s'il était pensif brilla de cet éclat meurtrier qu'on ne lui voyait que très peu. Son verre émit une petite plainte et se fendit sur la longueur ce qui tira le commando de cet état second.


"Oups. L'a un souci ce verre. Tavernier, votre chopine s'est fendue!"

Immédiatement il avait repris son rôle et enseveli ces sentiments parasites. Tout juste les tolérait ils quand il se retrouvait seul la nuit à contempler le plafond gris de sa chambre, ce n'était pas le moment de laisser s'échapper le diable de sa boîte.
En attendant qu'on lui change le verre et pour éviter que Rakel se pose des questions ou plutôt lui en pose, il focalisa la conversation sur leurs potentielles vacances. Après tout il avait envie de passer un moment avec elle et uniquement elle, loin de cette fichue base, loin de fichu épouvantail dont il avait volé le visage, loin de tout sauf elle alors peut être qu'ils pourraient être un couple normal et passer des instants normaux et irremplaçables.


"L'avion c'est pas grand chose et puis tu pourrais prendre les commandes en assommant le pilote et moi je t'accompagnerai en assommant le copilote ou en rassurant les hôtesses. Sinon il reste la solution exotissime... P7X-755. Du soleil, une plage de sable blanc à perte de vue, des palmiers ou ce qui s'en rapproche, une mer turquoise et le plus gros animal est une espèce de tortue marine qui pond d'excellents oeufs de la taille d'un ballon de handball. On serait loin de toute civilisation et de tout emmerdeur, pas de touriste à la con, on n'aurait pas à moisir vingt heures dans un liner et en cas d'urgence on serait à dix minutes de la Porte. Il faudra juste penser à mettre un Mistral dans la valise pour abattre le drone de reconnaissance que Féral enverra pour nous surveiller. Le paradis à six dixièmes de seconde du SGC!"

Et le pire dans tout ça c'était que cette planète existait vraiment et qu'il ne serait sans doute pas le premier à demander à y passer un moment! Il savait aussi qu'avant que le général lui donne l'autorisation d'aller farnienter là bas, il pleuvrait des poules avec des dents et des zat'. Mais bon, peut être que si c'était Rakel qui demandait le vieux briscard se laisserait amadouer, au pire, ils prendraient la clef des champs et prétexteraient l'intervention d'une force extraterrestre qui les avait poussé à aller se dorer la pilule sur les plages de la Waikiki galactique. ce ne serait pas la première fois et il y aurait toujours moyen de s'entendre avec le toubib de service. Après tout ils n'avaient même pas eu de vrai lune de miel... A vrai dire ils n'avaient pas eu de vrai mariage non plus. A ça aussi il faudrait remédier un de ces jours parce que leur union relevait du délire sous LSD d'un schizophrène amateur de Disney!

"Et si tu parles d'une semaine loin de tout c'est parce que tu comptes passer l'autre semaine sous la couette avec moi?"

Poursuivit le militaire avec un petit sourire, évidemment pile au moment ou le serveur lui ramenait un verre et une bouteille de soda. Le jeune homme sourit mais n'en rougit pas moins. Tous les moyens étaient bons pour faire oublier son petit instant de faiblesse.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyLun 28 Avr - 15:26

Le regard posé sur le verre fendu, je ne dis pas un mot, j'étais persuadée qu'il y avait une raison à cette soudaine colère, mais j'en étais sans doute une bonne partie de cette raison. Il faut dire que nous avions une vie relativement compliqué lorsque l'on y pensait, mais comment pouvait on avoir une vie normale lorsque l'on passait la plus part de son temps à des milliards de kilomètres de la Terre à chasser les vilains aliens. J'eus un petit sourire à l'évocation d'une petite séance de pilotage, j'aimais ça, c'était un moment d'évasion, et même si je n'avais pas le meilleur des niveaux, je me débrouillais. Cependant, il y avait bien longtemps que je n'avais pas pris les commandes d'un avion de chasse, en ce moment je faisais principalement joujou avec des engins aliens, lorsque l'on en avait l'occasion. Reste que je n'étais pas sûre que j'aurais réellement les capacités pour prendre les commandes d'un avion de ligne, oh j'arriverais probablement à le faire décoller et à voler, mais ça ne serait pas évident. Et puis de toute façon, à moins de vouloir être accueilli par les forces de l'ordre, et rapatrié au SGC pour me faire taper sur les doigts, voir pire, confié à un psy, non merci.

Quant à l'idée de partir sur une autre planète, l'idée me séduisait parfaitement, oui j'aimais cette idée de ne pas être loin de la base, et au final de Mathieu, à vrai dire même le drône de Féral ne me dérangerait pas énormément. Il faut dire que cette surveillance quasi constante, ça faisait des années que je la supportais, depuis que cette relation c'était installée entre Mathieu et moi. Il n'avait jamais cessé de veiller sur moi, et je savais qu'il continuerait que je ne le veuille ou non. D'ailleurs j'aimais beaucoup cette omniprésence, je devais l'avouer, elle me faisait d'autant plus de bien depuis qu'il était revenu, depuis que j'avais tout risqué pour le ramener sur notre bonne vieille planète bleue. Savoir qu'il me surveillait c'était savoir qu'il était là, c'était parfaitement rassurant. En même temps je m'en voulais tout de même, sachant très bien que je faisais souffrir Jeff par mon comportement, ce n'était pas simple à vrai dire, et je me perdais souvent dans ce que je ressentais. Je repoussais mes cheveux en arrière d'un geste de la main la laissant un petit instant sur ma nuque avant de quitter le verre qui venait d'être fêlé des yeux, et poser mon regard sur le visage de mon époux.

"Et tu crois réellement que De la Couperay accepterait ce genre de chose? Non parce que je ne crois pas qu'évoquer les désordres psychologiques que j'ai accumulé depuis que je bosse là bas, ne plaide en notre faveur... A la limite la seule chose qui pourrait le motiver serait encore qu'Hégémonie ne puisse pas s'approcher de moi, mais même la protection dont mon père bénéficiait a été levée, c'est que le gouvernement estime que la menace n'en est plus une..."

L'évocation de ce petit soucis fit monter une dose de colère en moi, que l'on me menace, ce n'était pas un soucis, mais que l'on s'attaque à la seule famille qui me restait me mettait dans une colère monstre. Hégémonie était cruelle, certes, mais si j'avais eu l'occasion de régler moi même leur compte aux têtes pensantes de ce gouvernement, ils auraient sans doute compris le sens de la vengeance et du sadisme. La petite Rakel n'était pas un petit chaton sans défense, d'ailleurs, si une femme s'approchait un peu trop de Mathieu, elle comprendrait sa douleur. Heureusement pour la gente féminine de la base, j'acceptais un peu plus les regards qui se posaient sur mon époux, sinon il y aurait pas mal de cadavre qui traineraient dans les coins.

Quant à la seconde semaine, je me rendais parfaitement compte que ça ne me couterait pas grand chose d'accepter, après tout en cas d'urgence, je restais à la base, donc je ne risquais pas grand chose. C'était tout de même dans ces instants que je regrettais de ne pas avoir de chez moi, mais uniquement cette petite chambre que j'avais investis depuis près de 6 ans, si ce n'était plus. Un petit haussement d'épaule, qui ne signifiait ni oui ni non.

"Pourquoi pas, après on pourra toujours improviser c'est pas vraiment un soucis ça..."

Comment ça ce n'était pas réellement une réponse? Si si c'était très clair si il n'y avait rien de mieux à faire, je serais disponible, mais si une mission se présenterait je serais là. Quoi qu'il en soit, avant d'imaginer partir en vacances, il fallait clairement que je trouve un moment pour passer du temps avec Mathieu, d'ailleurs l'idée de rester deux semaines sans le voir était difficile, se serait le plus moment que je passerais sans le voir depuis son retour. Cette idée me mettait assez mal à l'aise, j'essayais de ne pas le montrer, attrapant ma tasse j'avalais une longue gorgée de cette boisson chaude.

"J'avoue que P7 serait une bonne solution, mais personnellement je ne crois plus au père noël depuis quelques temps. Parray aurait sans doute été plus compréhensive, mais là j'ai des doutes..."

Bon d'accord, le général ne m'avait sans doute pas autant dans le nez que mon époux, mais je ne pensais pas une seule seconde qu'il me ferait une fleur. A vrai dire j'étais parfaitement consciente que j'allais m'engager sur un terrain glissant, voir plus dangereux encore, mais après tout c'était lui qui avait lancé le dialogue sur ce sujet.

"A la limite il faudrait voir avec Dante, il aurait une plus grande force de persuasion que nous. Au moins ça nous éviterait les galères de l'avion, et on profiterait plus de nos vacances."

Je prenais généralement soin de ne pas appeler Mathieu par son véritable prénom en présence de Jeff, je ne voulais pas forcément entretenir les rivalités, tout comme je ne portais jamais le nom de Cosey sur mon treillis lorsque je me rendais au bureau de mon chevalier blanc. Une attention constante pour éviter d'attiser les tensions entre les deux hommes, ce qui n'était pas toujours évidant pour moi, certains réflexes étaient difficile à chasser.
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyMer 21 Mai - 6:05

Evidemment l'option extraplanétaire n'était pas sérieusement à envisager sauf à prendre d'assaut la Porte et faire une croix sur la Terre et la perspective d'être pourchassés, pas terrible comme vacances. Mais c'était rudement tentant. Un sas de décompression, une planète paradisiaque où les équipes SG pourraient aller sans craint de se faire kidnapper ou attaquer par des brutes comme ses anciens employeurs... Chaque qu'il se repensait à son passé "hégémonien" son moral vacillait, il n'osait pas se demander si c'était le cas pour sa femme, si elle voyait en lui quelque part le gars qui l'avait conduite dans un piège. Et par dessus le marché voilà qu'elle ramenait Dante dans la conversation. Un bref regard et Rakel put voir dans les yeux de Jeff qu'elle avait dégoupillé une grenade et... rien. L'expiration de son homme fut un peu plus frémissante et vive, mais à part ça, nada, pas d'explosion, pas de colère, pas de remarque acerbe aussi vite balancé qu'elle même pouvait dégainer un pistolet. Ah, si, la voix fut un brin hésitante quand il parla.

"Si... Si tu penses qu'il peut nous obtenir ce genre de faveur ce serait sacrément bien. Je pourrai même finir par le trouver sympa. Mais ne t'inquiète pas, je ne lui dirai pas, le fait que quelqu'un d'autre que toi l'apprécie pourrait lui faire avoir une attaque le pauvre tellement il est pas habitué. C'est à se demander pourquoi d'ailleurs, il n'a mis personne en cellule depuis son retour, on a pas trouvé de mouchards dans les quartiers du personnel..."

Il s'arrête, la regarde avec son air innocent de chenapan pris les poches pleines.

"Ok, ok, j'en fais trop, pas la peine de te fâcher et de me taper. Mais peut être que tu pourrais lui demander s'il voudrait pas se joindre à nous sur les derniers jours. Comme ça il aurait droit à des vacances s'il connaît ce mot, et toi tu pourrais t'accrocher comme un bébé singe à sa maman et passer du temps avec lui. Je serai juste assez loin pour vous laisser profiter et assez près pour intervenir en cas de problème. Je suis sûr que si tu lui vends ça sous cet angle, il signera direct. Faire ton regard de chien battu aussi aidera aussi."

Avait il envie de voir l'original avec eux en vacances? Non. Mais il savait que sa douce l'aimait et adorait passer du temps avec le croquemitaine du personnel de la base et comme lui l'aimait à elle, il consentait volontiers à supporter le type le plus souriant de la planète et même à se montrer aimable avec lui autant que possible. Rakel méritait ce repos et il savait que ce qu'elle voudrait à un moment ou un autre serait d'être avec Virgile, ou Mathieu puisque c'était son vrai prénom.

"Il a son toutou pour gérer la paperasse, il n'y a pas de menace sur le programme et il ferait plaisir à sa petite soeur. Aucune raison de ne pas prendre deux ou trois jours sur une plage paradisiaque."

Nul doute que le chasseur de ripou trouverait tout un tas d'excuses, ou pas. Avec lui faire un pari sur ses réactions était aussi risqué que de lui dire d'aller se faire voir. Le commando espérait juste que sa belle ne s'attarderait pas sur sa réaction initiale. Et pour ça rien de mieux que de lui occuper l'esprit avec autre chose.

"Il faudra aussi que l'on s'occupe de quelque chose une fois de retour. Je ne sais pas toi, mais perso, j'aimerai avoir un vrai mariage, avec un aumônier qui n'est pas sous influence et autre chose pour témoin que des petites souris. C'est très bien dans Cendrillon, mais dans la vraie vie, avoir sa famille, ses proches et une vraie cérémonie c'est quand même mieux non? Et puis comme ça je pourrai rédiger un contrat de mariage pour éviter de devoir te donner la moitié de ma fortune quand nous divorcerons à cause de ton caractère de cochon."
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MessageSujet: Re: Part of me    Part of me  EmptyMer 28 Mai - 15:50

Autant j'étais capable d'accepter et de pardonner les faiblesses des autres, autant les miennes étaient beaucoup plus difficile ne serait-ce qu'à accepter. Voilà comment je pouvais ne pas en vouloir à Jeff d'avoir fait partit de cette organisation qui avait voulu ma perte, mais aussi comment je ne pouvais pas me pardonner d'être tombée si facilement dans l'un de leur piège. Pourtant je l'aimais sincèrement, mais je ne pouvais m'empêcher de penser à mes faiblesses, celle que j'oubliais quand je me plongeais corps et âme dans le boulot, ou en présence de Mathieu, simplement parce que cet homme était le seul à me vider l'esprit, au final lorsque je me trouvais près de lui, même mes erreurs me semblaient sans importances, après tout sans elles je ne l'aurais peut être pas retrouvé. Je me rendais bien compte que j'étais parfois injuste avec Jeff, il était l'homme parfait que souhaiterait beaucoup de femme, sans parler qu'il était sexy au possible.

J'eus une petite moue réprobatrice face aux propos de mon époux, oh ils n'étaient pas spécialement méchant, mais je savais très bien ce qu'ils sous entendaient. Je ne prenais pas Mathieu pour un ange, je connaisais ses défauts et son caractère de chien, mais il en même temps je n'étais guère mieux. Quoi qu'il en soit je savais que Mathieu pourrait nous obtenir cette faveur, en particulier en jouant sur la menace, qui devait toujours exister, d'Hégémonie. De toute façon ça ne me coûterait rien d'essayer. Je fus d'ailleurs surprise de la proposition de Jeff, une preuve de plus qu'il ferait le maximum pour me faire plaisir même lorsque ça lui en coûtait. Il fallait le reconnaitre j'étais chanceuse de l'avoir cependant je n'aimais pas du tout l'idée de devoir partager mon temps entre les deux hommes de ma vie alors que ces vacances je devais les passer avec mon époux, il y aurait sans doute quelque chose de malsain même de mon point de vue. Je secouais la tête amusée, oui le regard de chien battu, même lorsque ça ne fonctionnait pas ça ne m'empêchait pas d'essayer, avec un peu de chose j'obtiendrais ce que je souhaite, et c'était le plus important.

"Je ne pense pas que se soit une bonne idée de se la jouer vacances tous les trois, je préfére de loin passer une journée sur Terre avec lui, après que nous ayons pris notre petite semaine de vacances, au moins tu auras de quoi t'occuper au lieu de ronchonner dans ton coin."

Je lui tirais la langue, et attrapais sa main, il ne serait pas juste de faire des efforts, si je n'en faisais pas moi même, aussi je me consacrerais à lui une semaine entière, je n'allais pas mourir en m'éloignant de Mathieu une semaine, et ensuite, je pourrais profiter de mon "grand frère" une journée si il arrivait à trouver un peu de temps à me consacrer. Je manquais par contre de m'étouffer lorsque Jeff évoquait l'idée d'un véritable mariage, après avoir retrouver mon souffle et combattu la brûlure du chocolat chaud qui était passé dans la trachée. Il faut dire que je n'avais pas eu mon mot à dire pour ce mariage, je devais tout ceci à la porte, comme ma relation avec Mathieu, mais Jeff semblait réellement y tenir. Sur le coup je ne savais pas trop réellement comment réagir.

"C'est que je sais pas si je me sens réellement prête pour ça, je ne me vois pas réellement avec une longue robe blanche à me la jouer poupée barbie pendant une journée entière... Et puis là il ne serait plus possible d'invoquer le fait que tout ceci avait eu lieu sans notre consentement et donc le général pourrait nous obliger à changer d'équipe, je ne le souhaite pas, j'ai déjà du mal avec l'équipe SG3 actuelle, se serait réellement compliqué sans toi... Et puis d'ailleurs on n'a jamais eu l'occasion d'en parler réellement..."

Oui ce n'était pas une décision que l'on prenait à la légère en général, nous nous nous étions réveillé marier comme après un very bad trip à Las Vegas.

"Quand au divorce, je ne sais pas si c'est Virgile que tu devrais le plus craindre ou mon père ... ou moi, je pense qu'il y a plus de chance que je deviennes veuve."

Je tirais une nouvelle fois la langue, essayant de faire passer la pilule, et en même temps assez amusée par la triste réalité qui s'imposait à mon époux.
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