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 Hello Dady (PV)

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Jean François Cosey
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Jean François Cosey


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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyMer 16 Mai - 4:57

A1, touché! Et voilà, il avait coulé Rakel avec la précision d'un Exocet. Jeff soupira. Il comprenait bien la réaction de sa femme, l'impression de s'être faite avoir comme une bleusaille, d'avoir perdu son grand frère. La perte de confiance en soi était forcément là. Et bien entendu la méfiance à l'égard des médecins ce qui fit malgré tout sourire le soldat. La culpabilité, la perte de confiance en elle, il faudrait du temps pour que ça cicatrise, et il était là pour l'aider dans sa convalescence.
Comme à son habitude, elle préféra ne pas épiloguer, bien fait savoir que les confessions, même à son mari ce n'était pas sa tasse de thé et de passer à un autre sujet, le boulot. Comment c'était étrange!... Si confortable, sécurisant et impersonnel. Il leva les yeux au ciel, mais ne dit rien pour autant, sa femme avait fait des efforts pour s'ouvrir ainsi jusqu'à présent, ils iraient à son rythme.
Le second de SG3 apprit donc que leur bleusaille reprenait la route du pays du froid. Si une simple blessure - certes presque fatale - l'avait convaincue de jeter l'éponge, c'était une bonne chose qu'il parte le plus tôt possible. Il leur fallait des équipiers fiables, pas des pleureuses qui partaient en chouinant à la première coupure.


"Mouais, Yarmola aussi avait un bon dossier... On verra ce qu'il a dans le ventre à la première mission et seulement au figuré j'espère. Forge? Je jetterai un oeil et j'irai p'tet voir de quel bois il est fait. Si j'vais trimbalé le ruskof sur un ring j'aurai sans doute pu voir qu'il n'avait pas le cran de se prendre des coups pour en donner."

Vu les bras de l'éclaireur et son entraînement spécialisé, c'est sûr que les pistaches qu'il distribuait devait faire sonner les cloches aussi fort que lors d'un mariage. Il avait pieusement ignoré les quelques secondes d'hésitation de Rakel, sans doute pensait elle à quelque chose dont elle n'était pas prête à s'ouvrir à lui. Il avait épuisé le forfait intimité de toute évidence, mais le soldat était heureux qu'elle lui au moins parlé à coeur ouvert. Il fallait laisser le temps au temps comme disaient les anciens. C'était la même chose dans le ROHUM. Si on brusquait les choses, si on voulait brûler les étapes, on se retrouvait le bec dans l'eau voire pire, avec de fausses informations et des ennemis en plus. C'est pour ça que les américains étaient si mauvais dans le renseignement, ils ne connaissaient rien aux subtilités des négociations et les rares qui connaissaient étaient court circuités par une hiérarchie qui voulait tout, tout de suite pour pouvoir se planter royalement et dire que finalement la source la plus fiable restait le ROE et leurs petits joujoux made in NSA et CIA. Pour ce que ça leur réussissait... Heureusement que l'Astan leur avait fait ouvrir les yeux sur la nécessité d'avoir un contact avec les locaux. Là, il devrait faire la même chose avec la bleusaille, creuser et voir ce qu'il y avait sous la couche de kaki dont on peignait tout le monde après les classes.

Et comme le disaient les prestidigitateurs "voilà!" . Il suffisait de rester près d'elle, qu'elle se sente suffisamment à l'aise et lui donner le temps, et Rakel s'ouvrait petit à petit. Bon, en même temps, c'était logique aussi, il n'était pas le premier venu, ni même seulement son second.
Les deux informations étaient intéressantes, la première parce qu'au moins, sa femme n'était pas trop isolée à la base. Avec son caractère, il n'aurait pas été surpris d'apprendre qu'elle n'avait pas d'ami. L'autre information aussi avait son importance. Qu'elle quitte le nid n'était rien moins que surprenant... Et en même temps totalement logique vu ce qui s'était passé depuis plus d'un an.


"Jill... Hmmm... Je me rappelle bien une nana habillée en Freddy, le genre qu'on laisserait bien griffer le dos, mais je dois avouer que même si c'est sans doute une jolie pépé, à cette époque là, mon attention était attirée par une jeune femme bien précise et particulièrement... séduisante. A peu près taille, la même coiffure, mais mieux arrangée et quelque chose qui te surprendrait, elle portait du maquillage et une robe de soirée! Tu imagines? Je devrai te la présenter un jour histoire qu'elle te donne quelques cours."

Comment pourrait il oublier cette soirée? Cela avait commencé comme un vrai cauchemar et fini de la plus délicieuse des façons. Certes c'était Hégémonie qui avait décidé de faire accélérer la cadence pour que la jeune femme succombe à son espion qui n'était déjà plus à leur botte, mais leurs sentiments, ce qu'ils avaient vécu cette nuit là restait unique et magique à ses yeux. Il se moquait gentiment d'elle et de sa tendance à se complaire dans un comportement et une garde robe typiquement masculins alors qu'elle était tout bonnement renversante quand elle mettait en valeur sa beauté et sa féminité. Bien entendu, lui dire ça tout de go était un bon moyen pour se faire taper dessus... Rakel était une femme garou, un militaire qui ne se changeait en diabolique tentatrice que les nuits de pleine lune.

"J'en conclus que c'est une bonne amie ou alors que tu étais vraiment trop ivre pour rentrer à la base... Ou les deux. Ces jeunes... Ca sort de l'adolescence et voilà, on veut s'essayer aux plaisirs des grandes personnes! La prochaine sortie c'est diabolo fraise et grenadine, ma chère."

Petite vengeance de sa part concernant l'âge. Un juste retour des choses après tout. Il fit rapidement le rapprochement de cette Jill avec Jill cooper brièvement madame Jill Sheppard avant qu'on s'aperçoive que son cher époux était en fait un agent d'Hégémonie. Evidemment, pas question de poser de question sur ce sujet, l'étrange similarité avec leur propre cas était assez troublante et il n'avait pas envie de retourner le couteau dans la plaie concernant le fait qu'il était venu au SGC dans le but de la séduire et l'enlever par la suite.

"Un petit nid douillet, c'est une excellente idée je trouve. Avec un peu de chance tu finiras même par t'habiller de façon féminine en dehors de la base... Ok, ok, j'arrête de te charrier. C'est vraiment une bonne idée. Pouvoir couper avec le milieu, avoir ton chez toi et en faire ce que tu veux. Et le fait qu'on puisse y passer de bons moment en amoureux sans personne pour nous emmerder c'est bonus. Excellent bonus d'ailleurs. La perspective que nos brosses à dent se mettent en ménage... Ca me plaît."

A le voir sourire, "ça me plaît" était un doux euphémisme. Bon, il ne dirait rien des recherches qu'il avait fait dans le secteur pour acquérir un appartement pour eux deux. Il ne pouvait plus retourner à la maison familiale, Hégémonie la ferait sans doute surveiller et même s'il ne perdait pas espoir d'y retourner un jour, pour le moment il faudrait se contenter d'un pied à terre dans les environs. Il pourrait lui faire la surprise plus tard.

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyJeu 17 Mai - 0:00

Rakel & Jeff

Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. En fait, il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres entre l'amour et la haine !


Personne n'était sans faille, moi y compris, et comme depuis toujours, Mathieu avait toujours été un sujet sensible, il faut dire que si j'avais réussi à le ramener sur Terre, je n'étais pas sûre qu'il me pardonnera un jour, et ça me minais. Pourtant je n'avais pas du tout envie d'en parler, même si j'aimais beaucoup Jeff, je ne pensais pas un seul instant qu'il serait en possibilité de me comprendre, pour ça, il faudrait déjà que quelqu'un puisse comprendre ce qui me liait à cet homme, et ça c'était une autre histoire. J'avais déjà du mal à le comprendre moi même. Il me manquait, j'avais l'impression plus encore que lorsqu'il ne se trouvait pas sur cette foutue planète. Je ressentais un manque douloureux et un doute qui l'était plus encore. A vrai dire même si le domaine du boulot me semblait que peu rassurant car stable, je n'avais plus cette étincelle, celle que j'avais eu à mon début de carrière au SGC, à présent tout ce qui était administratif m'ennuyait, et diriger l'équipe, m'intéressait à peine plus, j'avais l'impression d'avoir fait le tour.

A vrai dire même si je n'avais pas pris le temps d'en parler avec Jeff, et que je ne tenais pas à en parler, voler me manquait, je ne trouvais que de moins en moins d'intérêt au SGC, oh cette mélancolie passerait dès que je serais de nouveau en uniforme sur le point de passer la porte des étoiles parce que découvrir de nouveau monde, c'était tout simplement excitant, il y avait ce petit quelque chose en plus, mais ce n'était pas ma formation, ce n'était pas ma vie, dire qu'au début je pensais que tout ceci ne serait qu'une petite pause pub, avant de reprendre mes missions au moyen orient, 4 ans, ce n'était même plus une pause, j'avais passé le plus clair de mes années de boulot ici à présent. Il faudrait que je loue un avion, juste pour le plaisir, voir le monde d'en haut était plaisir, j'adorais ça, tout paraissait si petit de ce point de vue. Je me sentais libre une fois dans les airs, comme si plus rien n'avait de prise sur moi. Qu'importe, pour le moment, j'étais ici, et acheter une maison était sans doute une façon pour moi de me prouver que je serais capable d'avoir une vie stable ici, après tout j'avais déjà la bague au doigt, il ne manquait plus que la baraque, les gosses et le labrador, quelle connerie. Finalement à la remarque de Jeff, je me contentais d'hausser les épaules, il n'avait pas tord, mais je ne supportais pas les Russes alors j'étais plutôt contente qu'il se casse dans son pays de sale traitre. Moi rancunière? Vous n'imaginez même pas à quel point. A vrai dire si ça ne comptais qu'à moi, je l'aurais sans doute achevé, mais il avait eu la chance de faire partie du SGC durant cette mission.

Je grimaçais face à la remarque de Jeff sur la tenue que j'avais porté à la soirée Halloween, il croyait quoi que c'était si simple de porter une jupe au SGC ? On ne pouvait pas dire que c'était très pratique, ni très bien vu, on se retrouvait avec des pots de colles accrochés à notre jambe rien de plus. D'ailleurs je me demandais si il m'avait vu dans la tenue que j'avais porté hier soir, quoi que non, sinon il ne m'aurait sans doute pas fait cette réflexion, d'accord, le sweat n'était pas tout ce qu'il y avait de plus sexy, mais je n'avais pas trop envie de me faire remarqué dans la base. Qu'importe je pris mon air le plus sérieux possible, avant de répondre.


"Laisse tombé, je la connais, elle est mariée, t'as aucune chance. En plus, son mari c'est un beau gosse, tu n'arriveras pas à rivalisé. Et puis de toute façon, ce n'est pas une question de savoir faire, c'est juste que tu n'es jamais là au bon moment, tu n'as qu'à milité pour que l'uniforme féminin soit un peu plus sexy, mais je doute que ce genre d'initiative ne plaise aux huiles."

Quoi qu'il en soit, je gardais un bon souvenir de cette soirée, même si Hégémonie y avait glissé son nez. Mais au final, je ne regrettais rien, si les choses n'avaient pas été ainsi ce jour là, Hégémonie aurait bien trouvé un autre moyen pour me faire tomber dans leur piège. Pourquoi regretter mes choix, c'étaient eux qui m'avaient permis de sauver Mathieu, et au final d'être heureuse avec Jeff. Tout n'était peut être pas parfait, mais ce n'était pas si mal. Vu la tête que je tirais, il était clair qu'il n'avait pas tord sur l'état dans lequel j'étais hier soir, mais hors de question de l'avouer, même si il fallait l'avouer j'avais abusé sur l'alcool, et que je n'aurais de toute façon pas été en état de conduire.

"Arrête là ça fait un peu vieux pervers qui s'est marié avec une mineur, et je proteste, c'était juste pour finir une soirée entre filles comme il se doit. On a terminé par une soirée pyjama... Quoi que je n'avais pas de pyjama, mais chut faut pas le dire, avec ce genre de détail, les hommes ont tendances à fantasmer. Et puis de toute façon, c'est mal poli de refuser des cadeaux, alors j'ai pas eu trop le choix de boire les verres que l'on m'a offert."

Bon d'accord, je faisais exprès de lui faire payer sa remarque en tant de le rendre jaloux, mais en même temps, il ne s'inquiéterait sans doute pas vraiment, il me connaissait si bien qu'il se doutait probablement qu'aucun verre ne suffirait à s'attirer suffisamment ma confiance pour que j'accepte de discuter avec quelqu'un. J'étais un animal sauvage, le plus dangereux de tous d'ailleurs, et pourtant on ne pouvait pas dire que j'étais d'apparence effrayante, j'avais l'air d'un petit chaton innocent, c'était peut être pour ça que j'étais si dangereuse. Bref j'étais assez contente que Jeff partage mon envie d'un nid douillet, même si j'avais assez de mal à imaginer avoir mon chez moi. Non je ne craignais pas Hégémonie, plutôt mon propre bordel, je devais avouer que faire le ménage n'était pas mon activité préférée et mes quartiers étaient bien assez grand lorsque je devais me mettre à cette tâche ingrate.

"Je crois que je vais avoir du mal à me faire à cette nouvelle vie, tu vas voir je vais abandonné mon chez moi pour retrouvé mes bons vieux quartiers en moins de deux. Ou je vais me perdre dans mon bazar, au choix."

J'avais toujours vécu en maison lorsque j'étais gamine, une maison assez grande dans mes souvenirs, avec 3 énormes chiens, mon père avait toujours trouvé que c'était le meilleur moyen d'éloigné les voleurs, et puis mon paternel avait toujours adoré ces animaux. D'ailleurs ce n'était pas vraiment un étonnement lorsque je l'avais vu avec un quadrupède sur une photo prise par Hégémonie. Je m'installais sur un vieux tronc d'arbre mort, visiblement toujours un peu perturbée.

"Je me sens vieille, j'ai l'impression d'avoir prit 10 ans en une seule année, le SGC c'est pas de tout repos, surtout pas avec toi et Mathieu."J'eus un petit sourire amusé, je le taquinais encore." Au final, tu as raison, des vacances, ça va me faire du bien, le monde va continuer de tourner rond sans moi. Je crois qu'il est temps de grandir, mais j'étais bien moi, à jouer avec mes avions et mes P90."

Je relevais le regard vers Jeff visiblement j'en étais convaincue, amusée par mes conneries, mais ça ne m'apportait pas grand chose, surtout pas de la tranquilité. Bon en soit à présent j'avais autre chose que mon boulot, mais j'avais du mal à m'imaginer d'être avant tout une épouse et rien d'autre. Comme si sauver le monde était la seule chose qui comptait réellement, les certaines anciennes habitudes sont difficiles à perdre.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyVen 18 Mai - 10:44

Rakel se payait sa tête, c'était de bonne guerre aussi joua t il le jeu tant avec sa remarques sur la Rakel féminine que la soirée pyjamas sans pyjama et celui ou ceux qui auraient eu l'inconscience de lui offrir à boire. Evidemment, il s'était inquiété sur le coup parce que n'importe quel salopard pouvait glisser quelque chose dans son verre, mais les deux femmes étaient des militaires d'élite et elles ne se laisseraient pas avoir par ce genre de technique. Il lui fallait savoir lâcher prise pour qu'elle ne se sente pas étouffer et au final, un jour, le quitter.

"Et bien je me contenterai de mon garçon manqué alors, heureusement qu'elle est douée dans ce qu'elle fait, c'est déjà ça." Lui aussi se payer le luxe de la boutade un peu salace dont elle était si friande pour le mettre en déroute... si facilement. "Par contre, ne parle pas de soirée pyjama, même si tu n'as pas mis de pyjama... Et oublié de prendre des photos pour ton mari par la même occasion, égoïste! J'ai vraiment du mal à t'imaginer dans ce genre de soirée où les nénettes s'envoient gentiment leurs coussins à la tête et où je t'imagine répondre par high kick dans les gencives. Vous n'avez même pas fait un p'tit film sur vos portables? Sans coeur va! Au moins je pourrai me consoler en allant démembrer ceux qui ont eu l'idée de te draguer. Un p'tit coup de fil à Féral, récupération des bandes vidéos, reconnaissance faciale, identité... Tu sais comme dans les Experts. Et ensuite je leur rendrais visite avec ma caisse à outil!" Son regard de méchant de série Z quand bien même le ton se voulait sérieux ruinaient toute possibilité de prise au sérieux justement. Il enchaîna sur la performance du mari éploré devant la frivolité d'une épouse, façon la Femme du boulanger. Si Rakel était connue pour son caractère de cochon et sa rancune, Jeff lui était plutôt du genre pitre et doté d'un calme pour deux... Ca tombait bien d'ailleurs. "Même pas six mois que tu laisses déjà les jolis coeurs t'approcher... Je vais devoir te faire porter une slate armor pour qu'ils restent à bonne distance sinon je vais finir comme un vieux pervers épuisé. Tu sais comme le héros dans Lolita? Pas la chanson hein! Le livre."

La suite de ce que lui révélait sa douce n'était qu'à moitié une surprise. Elle n'aimait pas le changement, et tout son cortège de remises en questions des petites habitudes. L'accompagnant, Jean François s'assit à califourchon sur le tronc d'arbre et enlaça doucement sa femme tandis qu'elle continuait de s'ouvrir et de lui parler de ce qu'elle ressentait. Sa crainte du changement, sa fatigue suite à tout ce qu'elle avait pu vivre et dont il était en grande partie responsable, son besoin d'évoluer malgré sa peur de le faire justement.

Son mari allait lui répondre quand un téléphone dans une de ses poches sonna. Il le sortit, se leva et s'éloigna un peu en faisant un geste de la main pour lui dire de ne pas bouger, sans doute était ce un appel court. Ce fut le cas.

"Oui... Non c'est bon, annonce... Ok... Hun hun... Une date?... On peut y aller ou... Ah, ok. C'est pas plus mal... Merci, j'te revaudrai ça!"

Le portable était le même que celui que Rakel avait dans une de ses poches et donné par un gentil agent de renseignement. L'appareil retourna dans sa poche et le commando sur le tronc d'arbre, un petit sourire en coin signe qu'il retenait un sourire qui serait allé d'une oreille à l'autre sinon. Se collant contre sa douce épouse, il lui embrassa le sommet de la tête comme il aimait le faire si souvent, même si cela soulignait la belle différence de taille entre le deux. Réfléchissant une bonne minute sans rien dire il finit par lui parler de son ton enjoué et léger. Pas de doute, le coup de fil avait été porteur de bonne nouvelle et le vil militaire se montrait démonstratif juste ce qu'il fallait pour titiller la curiosité.

"T'en fais pas. Je serai là aussi souvent que possible, enfin, tant que tu voudras de moi quoi. Je pourrai m'occuper de ton bazar, et puis tu sais, les femmes de ménage ça existe. Faudra juste ne pas oublier des dossiers secret défense sur la table de salon entre les cartons de pizza, cadavres de bière et p'tites culottes... Et une dernière chose, ne grandis pas trop quand même sinon tu vas te mettre à faire le ménage, la lessive, chercher un emploi plus calme, vouloir une petite maison, un chien et des enfants. Moi j'aime la petite furie aux P90... Bon, je pourrai m'y faire à la Rakel adulte, mais ça demanderait beaucoup de travail. Le seul avantage c'est que tu ne serais plus mon off et que quand je demanderai une bière tu m'amènerais au lieu de ma la jeter à la tête. Hmmm... Non en fait tu as raison, grandis!"

Avec un petit rire moqueur, il la serra tout contre lui et l'embrassa longuement. En cet instant lui ne pensait qu'à l'instant présent. Adieu tout le reste, il n'en avait que pour sa femme.

"Oh, comme je suis un mari génial, prévenant et qui pense à tout, j'avais demandé à Féral de me tenir informé de l'état de santé de ton frangin. Ils l'avaient embarqué pour une unité de soin spécialisée et je pense aussi pour le débriefer loin du SGC. J'ai eu des nouvelles et elles sont plutôt bonnes."

Evidemment quand quelqu'un disait ce genre de chose, il ménageait le suspense histoire de faire monter l'ambiance. Ne lambinant que le strict minimum - tout le monde savait ce qui se passait quand la petite tigresse s'impatientait - Jeff poursuivit.

"Alors je commence par les moins bonnes nouvelles, il va falloir un mois pour qu'il sorte de sa cage dorée, t'énerve pas je vais te dire pourquoi, l'autre moins bonne nouvelle, qui est aussi une très bonne nouvelle c'est qu'il était affecté par le sarcophage dans lequel ces enfoirés n'ont pas arrêté de le foutre qu'il soit vivant ou pas. Donc il n'était pas vraiment lui même quand on l'a sauvé. Il a demandé de tes nouvelles d'ailleurs. Tu vois tu ne l'as pas perdu ton grand frère chéri. C'est vraiment trop la fête pour Jean François, le beau-papa et le frangin qui m'adorent, quel veinard il fait hein? Et pour finir puisqu'on est toujours dans les bonnes nouvelles, il devrait être réintégré dans le personnel du SGC en tant que consultant permanent du BSPC. C'est le personnel qui va être heureux d'apprendre cette bonne nouvelle!
Je vais pas te dire ce que tu dois faire, mais tu devrais quand même aller faire une bise à Féral un de ces quatre parce qu'il s'est bien démené pour toi. Oui je sais pas besoin de le rappeler, il a lâché le morceau a général... En même temps, toi aussi tu aurais lâché le morceau si le Vieux t'avais pris entre quat'z'yeux dans son bureau. L'est pas commode tu sais!"


C'était assez vrai pour les deux points. Le général de la Couperay que certains à la base appelaient "la guillotine" rapport avec son nom et son caractère... Tranchant, n'était pas un joyeux drille ou un gentil à la façon du premier directeur du programme, la générale Parray. C'était un vieux loup de mer blanchis sous le harnais et avec un caractère bien trempé. D'ailleurs on pouvait voir que le nouveau patron était quelqu'un de sévère, le sergent instructeur Hartman l'avait à la bonne et pour le plus grand désespoir de tous, la réciproque était vraie. Quand le pacha vous convoquait dans son bureau c'était souvent pour vous souffler dans les bronches et personne à la base ne la ramenait, ses coups de gueules n’ayant rien à envier à la fureur du temps dans les Quarantièmes Rugissants.
Ensuite, le pauvre assistant du Capitaine Dante était depuis le début un atout pour eux et un allié aux compétences et sésame très appréciables. Son caractère calme voire effacé ne le rendait pas méprisable pour autant, et il donnait l'impression de sincèrement vouloir aider son prochain. Un brave type en somme, doublé d'un serviteur zélé et dévoué comme pas deux à son idole, aka le Croquemitaine du SGC, celui que tout le monde connaissait sous l'alias de Virgile Dante.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptySam 19 Mai - 0:27

Rakel & Jeff

Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. En fait, il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres entre l'amour et la haine !

Je me contentais de lui tirer la langue pour protester, je détestais que l'on afflige de ce qualificatif péjoratifs, je n'aimais pas trop ça, au final, j'avais toujours été une vrai fille, bon certes un peu violente et avec un très mauvais caractère. Enfin, je savais qu'il plaisantait et heureusement, sinon il aurait eu le droit à ma mauvaise tête et j'étais aussi particulièrement douée pour bouder. Mais ça je ne lui apprendrais rien, il avait déjà fait tant de fois les frais de mon mauvais caractère, et à vrai dire, j'avais toujours été assez surprise que ça ne le fasse pas fuir, surtout qu'il avait un caractère si facile à vivre, ce n'était pas comme Mathieu, nous étions fait l'un pour l'autre, aussi caractériel l'un comme l'autre, ce qui nous condamnait à tout casser à la moindre dispute qui prenait bien sûr des proportions surdimensionnées.

"Fait gaffe à ce que tu dis, sinon tu n'auras plus le droit de profiter de mes talents, et ça même si je t'ai promis qu'on s'enverrait en l'air en avion."

Je devais avouer que cette petite soirée entre filles n'était pas le genre de chose dont j'avais l'habitude, mais heureusement avec Jill, ça ne tournait jamais au ridicule des séries américaines. Au final ça n'avait des soirées entre filles que le nom, et simplement parce que nous n'avions pas pensé à invité d'hommes, et que ça n'aurait pas été la même chose, je ne me voyais pas réellement aller en boite avec mon mari après ce qui c'était passé, j'avais juste besoin de décompresser et au final, c'était ce que cette soirée m'avait apporté. Il me fallait du temps pour digérer tout ce que j'avais subis et voir les choses avec plus de sérénité, ce n'était pas si simple que ça, j'avais beaucoup de mal à accorder ma confiance et me sentir ainsi trahie avait faire remonter me paranoïa, parfois, je me demandais si Jeff était réellement sincère. Je m'en voulais d'en douter, mais j'étais un animal sauvage blessé, la méfiance était ancrée en moi, la seule personne en qui j'avais une confiance totale était Mathieu, et simplement à cause d'un événement à part, ce fameux Noël, oh mais sans doute aussi parce que nous étions si semblables, s'en était presque effrayant.

"C'est pas gentil, tu ne pense pas que je leur ai assez fait regretté d'avoir tenté de s'approcher de moi? Tu me sous estime ou quoi?" Je pointais mon doigt sur son torse avant de m'approcher dangereusement de son visage, un petit sourire amusé sur le visage." Et puis c'était juste un moyen de préservé ma carte bancaire, je ne me souvenais pas que les mecs étaient aussi cons en boite, c'est même plus de chacals, c'est pire. Bref je ne t'ai pas trouvé de remplaçant, aucun ne t'arrivait à la cheville."

Se fut avec plaisir que je me laissais aller dans ses bras, c'était assez étrange pour moi de me sentir si bien avec une personne, généralement j'allais toujours au conflit, j'avais du mal à être juste à l'aise avec quelqu'un. N'importe quel psy aurait conclu que tout ceci était lié à la relation que j'entretenais avec mon père. S'était sans doute le cas mais au final, je m'entendais très bien avec Jeff, alors je les laissais établir leur théorie dans leur coin, je m'en foutais bien. Alors que je profitais de cet instant, mais un téléphone se mit à sonner, sourcils légèrement froncé, j'observais Jeff qui répondait au téléphone, aussitôt ma curiosité était piquée au vif, en faites surtout parce qu'il s'agissait de CE téléphone, le même que celui qui ne me quittait jamais. La bonne humeur de Jeff m'intriguait, je l'observais en silence, ne le quittant pas du regard, même lorsque celui posa un baiser sur mon front, me donnant cette habituelle sensation d'être toute petite. Je l'observais peut être en silence, mais mon visage affichait mon habituelle impatience. Bon l'idée d'une femme de ménage me fit tiquer, un loup ne laisse pas n'importe qui entrer dans sa tanière et surtout, personne en son absence.

"Oouh tu sembles oublier que ta femme est légèrement sauvage, il est hors de question de laisser quelqu'un entrer chez moi et fouiner dans mes affaires, il ne manquerait plus que ça, j'ai trop de chose à cacher.Et puis ne rêve pas trop, ça n'arrivera jamais, je te l'assure, je ne pourrais jamais être une gentille petite ménagère, par contre je veux bien un chien, un gros, un qui fait peur aux voisins."

Parler d'enfant, ce n'était pas encore le moment, mais je devais avouer que la grossesse de Jill m'avait fait le poser beaucoup de questions, il fallait avouer beaucoup de mes amis commençaient à former une petite famille, ça me faisait un drôle d'effet, et c'était aussi pour cette raison que je me sentais si vieillir en ce moment, trop de choses changeaient et il fallait faire avec. Presque inconsciemment je tripotais mon alliance, il fallait être honnête, je changeais aussi, même si au final, je trouvais que c'était moins flagrant. Je profitais de l'instant, des baisers, des câlins, ce n'était pas réellement mon habitude diraient toutes les personnes qui me connaissaient, mais les derniers événements m'avaient sans doute assagis, et surtout appris à profiter de l'instant présent. Enfin je ne me fis pas prier lorsqu'il commençait à cracher le morceau, bien qu'un peu trop lentement à mon goût, je m'impatientais facilement. J'eus un petit sourire, même si je me demandais pourquoi mon époux faisait autant confiance à Féral et inversement, surtout qu'on ne pouvait pas dire que ça avait particulièrement bien commencé entre eux.

Dès que l'on parlait de Mathieu, je devenais tout de suite beaucoup plus sensible que d'habitude, lorsqu'il m'annonça de but en blanc que je ne pourrais pas le voir avant un bon mois je sentis les larmes me monter aux yeux, je voulais lui parler, à vrai dire si j'en avais eu l'occasion, se serait sans doute la première personne à qui j'aurais parlé en rentrant de mission, si j'avais été en état peu importait l'infirmerie et ses conneries, malheureusement parfois le corps ne suivait pas.

"Tu sais c'est pas parce qu'il demande de mes nouvelles qu'il ne m'en veut pas. Je peux t'assurer que je l'ai vu en colère et ce n'était pas pour autant qu'il ne s'inquiétait pas pour moi, et pourtant Dieu qu'il m'en voulait."

Je ne savais pas trop quel épisode de nos scènes de ménage avaient été les pires, l'ordinateur qui filait droit dans le mur, la baffe et la réaction qui s'en suivait, ou peut être les fameux, "remettons les choses à leur place", le tout finissant toujours ou presque en 3eme guerre mondial.

"Et puis si ça peut te rassurer, Mathieu n'aime personne, bon sauf moi, mais moi tout le monde m'aime c'est normal, alors ça compte pas vraiment. D'ailleurs il ne t'a pas cassé les cervicales, donc il ne te déteste pas..."

Je lui tirais de nouveau la langue, sachant très bien que ce n'était pas le cas, mon caractère de cochon me valait plus d'un ennemi, chose que j'assumais parfaitement et revendiquais presque. Par contre je n'étais pas tout à fait d'accord avec le reste, Féral était habitué à faire face à Mathieu, et pour l'avoir vu dans ses pires colères, je savais qu'il n'y avait pas pire alors comment avait il pu se laisser impressionner par le vieux général.

"Mouais vu que c'est toi qui me pousse à aller faire des bisous à d'autres garçons, j'y réfléchirais, et puis non je ne peux pas comprendre ce genre de chose, tu crois vraiment que j'aurais eu peur d'un général, j'en ai un à la maison depuis mon plus jeune âge, et je pense qu'ils ne sont pas amis pour rien. Tu en oublierais presque que j'ai choisis d'aimer l'effroyable Virgile Dante et son sosie, 2 pour le prix d'un, aucun membre du SGC aurait le courage, ou la folie, d'un tel geste."

Je posais un baiser sur ses lèvres.

"Tu sais quand je pourrais le voir? Un mois c'est loooong..."

Le regard suppliant, comme si sa réponse dépendant uniquement de la peine que je pourrais lui faire.

"Et puis je pourrais pas partir en vacances avant, je te préviens, pas la peine de prévoir des vacances tant que j'ai pas vu Mathieu, des fois j'ai déjà du mal à croire qu'on a réussit depuis le temps, j'ai vraiment besoin de le voir, après libre à toi de venir me chercher en pleine nuit pour aller prendre l'avion vers une destination inconnue et sauvage. Promis une fois que je suis sûre que tout ceci n'est pas un vulgaire rêve, je me laisserais aller à mes premières vacances depuis 4 ans. Presque 5 d'ailleurs. Ca me donne un coup de vieux, t'imagine, 5 ans au SGC, il n'y a vraiment que les fous qui sont capables de supporter cette folie aussi longtemps. Va falloir que je demande une prime d’ancienneté..."

Ce n'était pas peu dire, avec tout ce que nous pouvions voir en mission, et pas seulement, le SGC avait cette tendance à faire vieillir les gens de l'intérieur, à les ronger, les rendre si méfiance, si solitaire.

"Remarque c'est la classe, imagine quand on aura des gosses, profession des parents : sauveur de l'univers? Mes chevilles, vont bien oui merci, mais pourquoi?"

Je plissais le nez, encore une fois amusée par mes propres conneries, mais ça ce n'était pas franchement nouveau.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 11:27

Oh ça oui il savait qu'il avait épousé une petite sauvageonne qui aurait mangé toute crue la pauvre femme de ménage qui aurait eu l'audace de vouloir faire son travail chez la petite tigresse du SGC. Il ne put que sourire et la regarder d'un air entendu, elle prêchait un converti et même si Jeff se disait que ce serait bien qu'elle quitte la base, il faudrait un sacré moment avant qu'elle arrête d'agir comme en terrain ennemi et entourée de sournois espions. Bon, le fait d'être la "soeur" de Dante et d'avoir manqué de peu de tomber entre les mains d'Hégémonie n'aidaient pas le commando dans ses tentatives pour adoucir les moeurs de Rakel. Que pouvait il faire contre ce genre de choses sinon essayer d'arrondir les angles autant que faire se peut? Même lui avait ses accès de paranoïa à cause de ses anciens employeurs après tout.

Evidemment, parler du Croquemitaine, la touchait et cela se voyait dans son regard, dans son empressement à parler et ce besoin de le voir. Pour un peu il en aurait conçu une réelle jalousie... Mais c'était avec lui qu'elle était mariée après tout. C'est lui qu'elle avait choisi, non pour son apparence mais pour ce qu'il était vraiment. Elle tempéra le commentaire de son mari quand à son frère adoré. Oh, il pouvait bien ne pas l'aimer, ça Jean François s'en battait les roufles avec une pelle à tarte selon l'expression consacrée, mais ça il se gardait bien de le lui dire, il savait qu'elle n'aimerait pas et que cela la toucherait plus qu'elle ne voudrait le montrer. Le petit commentaire de sa moitié sur les cervicales le fit cependant réagir. Un simple regard, mais qui en disait long, le genre "il peut toujours essayer." Pour sûr il serait bien accueilli! Contrairement à Rakel, lui ne ressentait rien pour l'agent du BSPC et s'il l'avait tiré du merdier dans lequel il était, ce n'était pas pour lui, mais pour la soeurette en détresse.

"T'en fais pas pour mes cervicales..."

Le ton était légèrement pincé. Des deux ce n'était pas celui qui était dans une cellule capitonnée actuellement qui était un spécialiste du close combat et de l'infiltration. Elle pouvait bien idolâtrer son agent de renseignement de frère, lui le remettrait à sa place s'il oubliait ce détail. Pour montrer qu'il n'était pas fâché ou agacé, il renifla de façon ostensible, surjouant la réaction d'orgueil histoire de désamorcer toute polémique dans l'oeuf. Episode clos, on pouvait passer à autre chose en somme.

Comme toujours quand il était question de filer droit, de ne pas la ramener face à quelqu'un, elle renfilait son costume de guerrière. Bon, pour le coup, elle n'avait pas tort. Avec un père pareil, De la Couperay c'était pas vraiment différent des dimanches à la maison. La différence principale étant que le taulier pouvait vous coller sur la touche ou vous faire muter à perpette... Mais ça, pas besoin de lui dire, elle le savait sans doute et le pire était qu'elle devait s'en foutre royalement. Rakel et la réflexion souvent ça faisait pas bon ménage. Cela le fait sourire, elle était cette petite tête de mule qu'il aimait et il se laissa embrasser. Par contre la suite lui arracha un soupir exaspéré et il leva les yeux au ciel. Voilà ce que pouvait être Rakel aussi, une emmerdeuse. Et têtue avec ça.

"Rakel, c'est pas parce que j'ai sa trombine que j'ai les mêmes accréditations je te signale. Tu te rappelles? Tu as épousé un soldat, pas James Bond ou un hacker de génie. C'est déjà pas mal que Féral ait pu me refiler ces infos là. Alors mis à part y aller comme si je rendais visite à un goa'uld, ça je peux sans doute, et encore ça doit être mieux surveillé que l'Elysée ce complexe, mais toi tu ne pourrais pas venir de toute façon. Franchement t'es marrante toi! Je suis même pas sûr que de la Couperay pourrait faire quelque chose alors qu'est ce que tu veux que moi je fasse?"

C'était plus de la frustration que de la colère. S'il en avait eu la possibilité, il aurait tout simplement devancé son désir de le voir et l'y aurait tout simplement conduite. Là, il ne pouvait tout bonnement rien faire et ça l'énervait. Et le fait que Rakel lui fasse les yeux doux et lui dise qu'elle ne pourrait pas partir en vacance, et donc commencer à passer à autre chose ne faisait que remuer le couteau dans la plaie.
Inspirant profondément, il l'enlaça étroitement. Pas question pour elle de s'esquiver.


"Excuse moi... Je sais que tu veux le voir, pas besoin de me le dire, ça se lit facilement sur ton visage dès qu'on prononce son nom. C'est juste que ça m'énerve de rien pouvoir faire. Si ça tenait qu'à moi il serait au SGC et tu pourrais aller l'emmerder tous les jours que Dieu fait, mais moi je suis les ordres, je les donne pas..." Soupir dépité.

"J'aurai voulu qu'on mette ce mois à profit justement pour décompresser un peu. Comme ça tu aurais pu le revoir dans un meilleur état que maintenant. Là tu tiens juste par trois bout de ficelle et ton caractère de cochon, et encore. Il a besoin de se refaire une santé, toi aussi, moi aussi. Il est au bercail entre de bonnes mains. Tu crois qu'après ce qui s'est passé avec son kidnapping, le Vieux allait le laisser sans protection? Il est sans doute mieux protégé que nous ou le Président! Arrête de t'inquiéter pour lui, c'est un grand garçon je te rappelle et il a tout un tas de gens très compétents pour s'occuper de lui. Alors tu oublies ton idée de reporter tes vacances jusqu'à son retour sinon je t'assomme, je te colle dans une cantine et tu te réveilleras dans un bungalow à douze mille bornes d'ici... Et tu sais que j'en serai capable. Tu crois que la boutique va s'arrêter de tourner pour nous? Dans un mois on sera sans doute de nouveau sur le terrain et j'ai pas envie de repartir en mission sans avoir pu relâcher la pression et laisser ce merdier dans un coin pendant au moins une quinzaine voire même un mois complet. Juste nous deux, loin de tout ce bordel."

La petite Rakel avait touché un point sensible apparemment. Que n'aurait il pas donné pour la satisfaire, même s'il doutait qu'une visite à Virgile ait un quelconque effet positif pour sa femme. Même si on pouvait mettre sa réaction sur le coup de l'hospitalité d'Hégémonie, torture sans fin plus sarcophage, il n'en restait pas moins que le grand frère avait très peu goûté à la grande nouvelle. Décidément, dans l'entourage de sa femme, ce mariage était vu comme une plaie d'Egypte plus qu'autre chose... Cela faisait toujours plaisir d'être vu comme le pestiféré service. Entre le personnel de la base qui ne pouvait pas le voir en peinture à cause de sa ressemblance avec Dante, l'ex qui se la jouait emmerdeur charognard, le frangin qui aurait sans doute adoré lui en loger une entre les deux yeux et le paternel qui aurait sans aucune hésitation aidé ledit frangin à creuser la tombe pour l'honni beau-fils dans son jardin pour aller lui pisser dessus tous les dimanches, Jeff en avait un peu ras la casquette et cette escapade en amoureux était pour lui aussi un besoin vital de prendre de la distance avec tout ça. Mais on pouvait difficilement parler de ce genre de choses. A cause de son passé, il ne pourrait même pas en parler à une des psys de la base, elle devrait faire un rapport au général quand à l'identité trouble d'un de ses patients. D'autant plus qu'une des psys avait déjà été impliquée dans une histoire avec un vrai faux espion. Il portait sa croix en silence, mais certains moments étaient plus pénibles que d'autres.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 21:04

Rakel & Jeff

Il n'y a pas une frontière très mince entre l'amour et la haine. En fait, il y a une grande muraille de Chine avec des sentinelles armées postées tous les trois mètres entre l'amour et la haine !


Je n'étais pas du genre à tolérer la présence des autres dans mon espace de vie, les rares exceptions étant limités et devaient savoir gérer mes sauts d'humeur. J'étais comme un fauve que l'on tentait d'apprivoiser, le moindre moment d’inattention c'était prendre le risque que je vous arrache la tête. C'était peut être aussi mon caractère qui faisait que j'étais en continuel conflit avec mon père, aucun de nous deux n'acceptait de mettre de l'eau dans son vin, nous étions deux fauves s'affrontant continuellement pour affiché notre supériorité. Cette relation conflictuelle n'avait d'ailleurs pas lieu qu'avec mon père, si c'était le cas tout serait si facile à vivre. Plus récemment, il y avait eu Faith, et même si j'avais essayé de la faire changer d'équipe, ça avait été peine perdue, je devais la supporter et tenter de ne pas lui faire sauter la tête parce qu'elle m'agaçait. Soit disant qu'il fallait que nous apprenions toutes les deux à être plus diplomate. Inutile de chercher à protester, il fallait faire avec, et malheureusement je ne pourrais pas l'envoyer à chaque fois loin de moi en mission, ça ne fonctionnait pas ainsi. J'eus un petit sourire face à sa réaction, amusée mais légèrement tristounette.

Je l'écoutais parler en silence, mais mon visage avait retrouvé cette ombre qui était habituel, difficile de savoir à quoi je pouvais bien penser à cet instant. A vrai dire c'était plutôt rassurant de nous savoir en pleine nature sans la moindre arme à feu autour de moi, ce visage c'était celui que j'avais lorsque j'étais en mission, lorsque tuer ne serait pas un problème. Il n'y avait pas de chaleur dans mon regard, visiblement la réponse ne m'avait pas plus. D'ailleurs j'avais bien l'intention d'aller moi même voir Féral et mettre mon nez où je ne devais pas, mais qu'importe, j'avais bien l'intention d'obtenir des réponses à certaines de mes interrogations, et je savais que ce n'était pas Jeff qui me les apporterait, oui il m'aimait mais il c'était surtout qu'il pensait que j'avais besoin d'être protégée, ménagée par rapport à ce qui c'était passé. Je ne voyais pas les choses comme lui, même si je l'aurais voulu, je n'y arrivais pas. Je n'arrivais pas, plus, à me sentir en sécurité ici, je n'arrivais pas à croire qu'il l'était. Au final vouloir mon appart ou ma maison était une façon totalement stupide de croire que je pourrais maitriser parfaitement mon environnement. Je n'aurais plus forcément besoin de discuter avec des membres du SGC, je n'aurais plus à les côtoyer autant qu'aujourd'hui. J'étais un animal solitaire, au final seul Mathieu pouvait me comprendre, parce qu'il était comme moi. Quoi que non, il était bien plus je je-m’en-foutisme que moi. Au final pourquoi je devrais craindre le général, je n'avais rien à perdre, qu'il me fasse muter dans un coin perdu, je m'en foutais pas mal, et je me plaisais à croire qu'un certain général aurait du mal à l'accepter. Au final c'était peut être ce que je cherchais, trouver une raison de quitter l'armée, et cette mutation serait peut être le déclic. Mais je ne m'inquiétais pas trop, après toutes les conneries que j'avais pu faire, j'étais toujours là, c'était qu'il y avait une raison. C'était l'avantage d'être douée, généralement on supportait plus facilement nos petits, ou gros, défauts.


"C'est pas grave j'irais toute seule, après tout ça ne doit pas être si difficile, après tout, ce n'était pas comme si je n'étais pas habituée à l'impossible. J'irais voir Féral moins même, après tout tu veux bien que je le remercie, non?"

Et je lui soutirais des informations, si il ne voulait pas, je me démerderais pour avoir accès à l'un des ordinateurs qui pourrait me donner les informations que je souhaiterais. Abandonner ne faisait pas réellement partit de mon vocabulaire, et j'étais déterminée.

"Quand à la surveillance je me méfie, le SGC était bien sensé être l'une des bases les plus sécurisées de notre bonne vieille France, ça me laisse quelque peu perplexe si tu peux me le permettre."

Je ne me défilais pas alors qu'il me serrait dans ses bras, mais j'étais d'une raideur militaire, mon regard déterminé, c'était habituel, je n'étais pas du genre à accepter facilement que l'on me contredise, je l'accepterais peut être lorsque j'aurais vu que seule je n'arriverais pas à grand chose, et encore. J'étais un cadeau empoisonné, tout le monde l'aurait dit à mon époux que c'était une mauvaise idée de s'accrocher à moi, Jeff méritait bien mieux que moi, malgré ce qu'il avait pu faire. Ma respiration était assez forte, le calme que j'avais visiblement réussit à garder face à mon père commençait à se fissurer. Je me sentis immédiatement attaquée, comment ça j'étais dans un sale état, je devais lui rappeler que c'était en grande partie SA faute? Je luttais pour ne pas m'énerver, mais ce fut peine perdue, je me levais d'un bond visiblement en colère.

"Tu veux que je te rappelle que j'étais sois disant sous protection, et je peux dire que Mathieu n'avait pas lésiné sur les moyens, je me faisais suivre la plus part de mon temps, ça ne m'a pas empêcher de me faire approché à plusieurs reprises d'Hégémonie que ça soit Tajid ou ..."

Le regard fut sans équivoque, qu'il le veuille ou non, au moins au début il avait été cet agent d'Hégémonie qui avait réussit à m'imposer sa présence et à faire craquer ma carapace. Ma respiration forte et irrégulière laissait paraitre plus que je n'aurais souhaité je perdais pied.

"Je ne comprends pas. Oh c'est pas nouveau, je n'ai déjà pas compris pourquoi tu as continuer à chercher de te rapprocher de moi si tu n'avais pas l'intention de remplir leur mission, mais surtout je ne comprends pas pourquoi tu veux que je fasses une confiance aveugle en ceux qui sont sensé le protéger, si tu me connaissais si bien que ça tu serais que ce n'est pas dans mes habitudes. Tu veux que j’aille faire bronzette, ou pourquoi pas baiser toute la journée sans savoir comment il va, non je dois juste me baser sur ce que Féral ou toi me dite. J'en ai marre de vous laissez contrôler ma vie, Dante, mon père, toi, Féral, De la Couperay, j'en ai marre d'être un vulgaire jouet."

Je n'avais même pas pris la peine de monter le ton, j'étais resté incroyablement calme, du moins jusqu'à ce que j'envoie une droite dans l'arbre le plus proche de moi. L'écorce m'ouvrit la main sans que je m'en préoccupe, au final, j'avais eu ce que je souhaitais, une décharge d'endorphine, et cette douleur qui me permettait de me remettre les idées en place.

"Je ne m'éloignerais pas d'ici tant que je serais pas sûre que tout va bien, et me sors pas une lettre ou ce genre de connerie, ça fonctionne une fois mais pas deux."

On s'attendrait prendre à me voir sortir une tronçonneuse de ma poche pour détruire tout ce qui m'entourait, ce n'était pas nouveau, en colère, j'étais plus dangereuse que la bombe A.

"Ce n'est pas que je n'ai pas confiance, c'est que tu peux être manipulé toi aussi, Féral aussi, je n'ai aucune preuve que ses informations sont vraies. Fin de la partie."

N'attendant pas de réponse je tournais le dos, ne prêtant pas attention à ma main en sang, prenant la direction de la base.
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Jean François Cosey
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MessageSujet: Re: Hello Dady (PV)    Hello Dady (PV)  - Page 2 EmptyMar 22 Mai - 23:24

Jeff aurait du savoir que ce qu'il venait de dire allait entraîner ce genre de réaction chez sa femme. Elle était à cran, usée par ces mois de guerre nerveuse, par le contrecoup de la mission... Et donc c'est lui qui allait avoir droit au privilège de se manger la tempête. Il aurait pu rétorquer, batailler, l'envoyer balader. A vrai dire il en eu très envie quand elle lui cloua le panneau agent d'Hégémonie dans la poitrine. Bien entendu il aurait été soulagé sur le coup de lui renvoyer la balle, mais il voyait plus loin que sa crise de colère et lui comme elle avaient besoin de ne surtout pas en arriver à la guerre.

Plutôt que de s'énerver, de rentrer dans la spirale de la colère et du conflit, Jeff décida de tout bonnement laisser couler. Laisser Rakel lui balancer tout ça à la figure, calme, comme si cela coulait sur lui sans l'atteindre.
L'arbre fut une victime commode, il aurait préféré qu'elle lui balance le coup dans le ventre plutôt que de s'exploser, mais l'instinct autodestructeur de la miss ne se serait pas satisfait d'un simple direct dans les abdos. Elle lui balança quelques petites piques à la figure avant de partir vers la base.
C'était le moment d'intervenir. L'attrapant par le bras, Jean François l'arrêta et la fit se retourner.


"Tu n'es PAS mon jouet, mon petit chat ou quoique ce soit d'autre. Je t'aime c'est tout. Et ce n'est pas parce que je veux t'épargner certaines choses que je veux te coller dans une cage dorée. Tu veux rester? Reste. Tu veux aller voir Mathieu même si c'est pas possible, je t'en prie. Fais ce que tu veux, comme tu veux, quand tu veux. Je ne t'en empêcherai pas, je n'essaierai même pas. Quand tu auras compris que je ne cherche pas à te mettre une laisse au cou, peut être que tu voudras que nous passions du temps ensemble. En attendant, je vais prendre de la distance avec le SGC... Tu as mon numéro si tu veux parler."

Le commando se détourna d'elle. Il ne voulait pas parler plus avant, elle voulait être seule et lui avait besoin de faire le point sur pas mal de choses. Ils avaient besoin de temps pour digérer pas mal de choses et de toute évidence, Rakel avait besoin de temps seule... Ou avec son frère qui ne l'était pas. Là pour le moment, il avait besoin de courir, de se défouler violemment.
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