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 Mission 90 : Asile mondial

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Rayce & Kashan
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Rayce & Kashan


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MessageSujet: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyVen 10 Fév - 3:26

Lorsque toutes les équipes furent prête et passérent la Porte, Rayce avait veillé à ne pas prendre la tête ni s'imposer en quoi que ce soit. Son regard demeurait toutefois assez expressif pour leur faire comprendre qu'elle n'était pas bête et devinait, avec facilité, pourquoi elle avait été congédiée. Mais sachant qu'elle s'était présentée au SGC de manière officieuse, la jeune femme ne pouvait pas se permettre d'insister, de demander la teneur du secret. Le MULE alla rejoindre, avec les équipes en formation tactique, le MALP qui était resté non loin de la Porte. L'engin était conservé dans une immense salle aux colonnes d'origine Grecs et Romaines, du moins en apparence. Un archéologue au regard intéressé se serait vite rendu compte de leur présence au sein d'un musée. Sur chaque coté, des cordons rouges empêchaient les curieux d'approcher trop près. De nombreux artefacts reposaient sous verre, consciencieusement disposés sur du velours de même couleur.
Le marbre et le granit recouvrait la quasi-totalité de l'espace et offrait une fraicheur agréable. Les scientifiques, s'ils avaient sortis leurs appareils de mesures, se seraient rendu compte que l’atmosphère baignait sous des ondes électromagnétiques massives. Il n'y avait cependant pas de quoi s'inquiéter quand à la santé sur le court et moyen terme.

Rayce leur appris qu'ils se trouvaient dans le conservatoire national, situé dans l'aile droite du palais des congrès. On remarquait aux travers de larges fenêtres anciennes un soleil qui irradiait les tentures d'une douce chaleur. Les équipes SG se seraient cru dans un musée fortement comparable avec celui du Louvre. De nombreuses pièces du patrimoine historique concordait étrangement avec ce que l'on trouvait sur Terre, si bien qu'on pouvait considérer ces similitudes comme une inquiétante aberration.
Malheureusement, les membres déchantèrent bien vite lorsque, approchant de la grande porte principale, ils aperçurent un individu en uniforme de gardien courir après une femme complétement nue. Le rire dément qu'ils s'échangeaient entre chat et souris faisaient froid dans le dos. On trouva bien vite, dans le couloir, diverses personnes de tout âge affalé contre les murs. Ils gisaient au milieu d'urine et d'excréments, poussant des plaintes en regardant le plafond avec un air incroyablement bête. L'aspect convivial et historique des lieux s'étaient subitement effacé pour un dépotoir et la réplique d'une asile de fou envahie.

Ceux qui se seraient intéressés de prés aux rideaux auraient remarqués qu'ils étaient rongés. Des individus s'étaient même déchirer les membres pour manger leurs propres chairs. Mathilde fût la première à apercevoir un enfant, assit en tailleur, en train d'avaler les débris d'une vitrine brisée. Il mâchait avec délice, ignorant le sang qui coulait continuellement de sa bouche.
Parfois, des rires s'élevaient, déstabilisant, inquiétants. Et cette horreur, dans ce simple couloir, n'était qu'un avant-goût de ce qui les attendaient dehors. Seule une trentaine de personnes se trouvaient là et c'était bien suffisant.

Les équipiers s’apprêtaient à s'organiser, attendant les ordres de Laurent, lorsque cinq Tok'ras apparurent soudainement, émergeant de plusieurs pièces attenantes, en braquant leurs zat. Ils visaient tous une seule et unique personne : Rayce.
Et alors que plusieurs témoins malades pouffaient de rire, trouvant à cette situation une dimension particulièrement comique, la jeune femme écarquilla les yeux en effectuant un mouvement de recul. L'un des cinq, plus charismatique, semblait être le chef.


- Rayce et Kashan ! Au nom du Haut Conseil Tok'ra, nous vous arrêtons pour trahison, refus d'obtempérer et vol de matériel sensible.

Il se tourna légèrement vers l'équipe, maintenant son arme sur la cible, et déclara d'une voix forte :

- Tau'ris, vous qui êtes nos alliés, veuillez nous aider à escorter la prisonnière jusqu'à la Porte des Étoiles. Elle sera alors accompagnée jusqu'à notre base et jugée pour son crime.

Apparemment, ces gars-là l'attendait de pieds fermes.
Alors que Rayce levait légèrement les mains, la peur se lisant parfaitement sur son visage, elle tenta de trouver recours par un simple regard auprès de ses alliés. C'était un appel à l'aide.
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Laurent Campbell
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyVen 10 Fév - 8:11

Ah ce léger frisson pendant que l’anneau des symboles fait sa rotation pour en verrouiller sept, le moment idéal pour donner les consignes de départ, Laurent n’avait plus qu’à faire son speech puisqu’il serait le leader des deux équipes n’en formant plus qu’une :

« Sergent Cooper, vous prendrez position à gauche de la porte pour surveiller de 6 à 10 heures, Caporal Naughart, ce sera à droite pour surveiller de 2 à 6 heures, je m’occupe de la dernière zone… Les autres vous suivez à 5 secondes, Sergent Davis, vous aurez le droit de jouer avec le mulet, en cas de problème de l’autre côté, vous le laissez et allez vous mettre à l’abri, après on avisera sur place en fonction des éléments… Heu… Et vous Rayce, vous suivez aussi mais n’attendez pas qu’on soit dans la merde pour nous avertir, même des détails peuvent être importants ! »
Ne restait plus qu’à y aller maintenant que le vortex était ouvert, Laurent passa donc en tête en s’assurant que ses deux coéquipiers militaires le suivaient de près de chaque côté. C’était la torche et le laser de son P90 allumés qu’il arriva prêt à répliquer à une attaque, s’avançant suffisamment pour ne pas se faire piétiner par la horde de femmes qui allait débarquer peu de temps après.

Jusque là, rien de bien méchant, l’équipe était bien arrivée à l’endroit prévu, une sorte de salle de musée mais le Para ne prenait pas vraiment le temps de regarder ce qu’il y avait sous-verre, son attention était focalisée sur ce qui pouvait être dangereux comme des systèmes anti-intrusion car côté gardien, il ne devait plus y en avoir ou alors plus en état de faire leur boulot si tout le monde était proche du zéro de QI.

« R.A.S. »

Puis vinrent les premières analyses scientifiques ne donnaient rien de mauvais pouvant conduire à avorter la mission donc elle se poursuivait et la Tok’ra donnait les détails comme demandés plus tôt. Même si chacun pouvait deviner le lieu, connaitre le nom pouvait être un plus, ne serait-ce que pour bien se repérer sur le plan téléchargé sur le PDA.

La tension remonta d’un coup par l’irruption soudaine d’une femme nue poursuivie par un type en uniforme, accompagné de rires frôlant la folie, c’était parti, bienvenue chez les zinzins, encore si la femme ne rigolait elle aussi Laurent serait intervenu pour éviter un viol mais la ça paraissait être un jeu d’enfants.

En avançant dans le couloir principal, commença le triste spectacle de gens ne pouvant plus s’entretenir eux-mêmes, la déchéance à l’état pure avec le son et l’odeur.

« On ne peut rien faire pour eux donc on ne s’arrête pas, on sait ce qu’on doit faire pour les aider alors concentrons-nous la dessus »

Il était vrai que cela faisait mal au cœur de voir ça mais leur porter assistance ne changerait rien à l’ensemble du problème, à part perdre du temps sans doute très précieux avant que le SGC ne décide que le temps imparti était écoulé. Il fallut que le leader se répète plusieurs fois pour que tout le monde se force à ne pas se disperser dans des idées d’interventions, il fallait arriver à songer que sauver quelqu’un ici ferait perdre du temps et en condamnerait dix, cent ou mille pour quelques minutes de perdues.

« On sort d’ici et on se trouve un local vide qui servira de QG de campagne, on y déchargera le mulet et ensuite on commencera les recherches…»

Pas le temps de finir de donner ses instructions que de nouvelles personnes firent leur apparition, elles n’avaient pas la même attitude que les autres rencontrés jusque la, alors Laurent gardait son fusil-mitrailleur sur celle la plus proche de lui, le doigt prêt à faire partir les balles du chargeur en mode coup par coup. A leurs tenues et au type d’armes qu’ils braquaient, ce devaient être des Tok’ras alors à quoi tout ça rimait ? L’explication ne tarda pas, ils n’en avaient qu’après Rayce et demandait la collaboration des terriens pour rapatrier leur accompagnatrice et la juger, chose qui tombait au mauvais moment.

« Veuillez me pardonner mais je vais dire non ! En tout cas pas tant que vous n’aurez pas baissés vos armes, expliqué ce que vous appelez trahison et que j’ai confirmation par mes responsables que je dois vous la remettre, est-ce clair ? Sinon ce sera le premier qui aura une crampe au bras qui aura perdu ! »

Cela avait été dit sèchement pour bien marquer que ce n’était pas une blague et si un membre comme Mathilde au hasard venait à ouvrir la bouche pour en rajouter alors que ce n’était pas utile pour l’instant, Laurent lui dirait de la fermer pour que le silence qui régnait permette aux Tok’ras de réfléchir et de donner rapidement des réponses.


Dernière édition par Laurent Campbell le Ven 10 Fév - 19:10, édité 1 fois
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyVen 10 Fév - 18:40

Une fois sa viennoiserie gobée et une gorgée d'eau bue pour la faire passer, Mathilde chargea son sac à dos. C'était assez comique à voir ce petit bout de femme avec un tel barda sur le dos. Heureusement c'était plus encombrant que lourd et puis la donzelle n'avait rien de frêle, sportive accomplie elle n'allait pas se laisser malmener par un simple sac à dos, fut il presque aussi gros qu'elle!
Laurent dispatcha les ordres à tout le monde, appelant Suzanne et Mathilde "les autres" ce qui lui fit hausser un sourcil et poser un regard peu amène sur le chef de mission avant de se tourner vers Suzanne et lui demander de façon purement rhétorique, mais sur un ton aussi acide que sarcastique.


"Notre grand chef sait il que nous avons un nom ou faudra t il lui installer des extensions mémoire pour qu'il puisse s'en rappeler?"

Ca commençait bien. Oui, Mathilde était sensible à ce genre de petites choses. Ces détails dans les mots, le ton, le comportement des gens à son égard et quand cela ne lui convenait, elle ne voyait pas de raison de s'en cacher, à moins qu'il y ait des choses plus importantes à ce moment là. Et en l'occurrence, ce n'était pas le cas. Pour autant cela ne changeait rien aux choses à faire, mais bon, il y avait l'art et la manière et pour elle, le nouveau leader de SG6 ne l'avait pas. Elle regrettait le bon vieux temps des MIB un peu plus chaque jour et si elle n'aimait pas autant l'aventure, l'inconnu quitte à perdre la vie, elle aurait quitté l'équipe pour se consacrer uniquement à se recherches. Suivant donc les consignes, elle attendit que tout le monde soit passé et lâchant un dernier regard sur la salle d'embarquement, emplie d'une soudaine nostalgie, elle branla du chef d'un air désabusé et passa le vortex en essayant de ne penser qu'à la mission.

Comme d'habitude, de l'autre côté l'arrivée fut rude. Le croissant avait des envies d'évasion et ses jambes étaient un brin flageolantes. Stoïque, elle attendit quelques secondes que cela passe avant de s'intéresser au reste du monde. L'équipe se déployait et il c'était une vision de fin du monde. Elle préféra ne pas trop s'attarder sur ce qu'il y avait autour d'elle, mais en voyant les doux dingues galoper, elle dégaina son zat rose bonbon et rehaussé de quelques grigris et l'activa. En son for intérieur elle pria pour ne jamais se retrouver dans cet état ou d'avoir assez de lucidité pour en finir avant de finir comme ces loques qui croupissaient dans leurs déjections.
La scientifique était bien d'accord avec Laurent, on ne pouvait pas faire grand chose pour eux et trouver le remède à ce mal serait bien plus utile que de s'occuper d'eux un par un. Malgré tout cette résolution s'effrita quand le regard de la jeune femme se posa sur le petit bout qui Ô horreur, mangeait du verre. Au diable les consignes! Elle s'avança vers lui et de façon assez surprenante, lui tira dessus avec le zat. La raison était simple, il fallait l'empêcher de manger du verre rapidement et éviter qu'il se débatte. Il pourrait la blesser se blesser davantage. Se précipitant sur lui, elle le pencha su le côté et commença à retirer les morceaux de verre de sa bouche. Ses gants renforcés la protégeaient efficacement des éclats, après tout ils étaient fait pour ça.


"Suzanne, venez m'aider s'il vous plaît."

Le ton n'était pas implorant, mais on sentait bien que ce n'était pas la scientifique ou la baronne qui demandait l'aide de sa collègue, mais une jeune femme émue par ce qu'elle avait vu. Le regard qu'elle jeta à ceux qui n'auraient pas apprécié son geste était du genre "et si vous n'aimez pas c'est le même tarif!" . C'était comme laisser sa petite Chidori sans aide dans une telle situation. Elle prit des pansements de sa trousse de premier secours pour nettoyer la bouche et on pouvait remarquer qu'elle se frottait parfois les yeux, rouspétant contre cette fichue poussière... Mais bien sûr. Avec de l'aide ou non , elle prodigua ce qu'elle pu comme soins, même si c'était peu. Désinfection des plaies, retrait du verre et elle offrit à l'enfant une de ses barres énergétiques déballée en l'allongeant dans un coin vivement débarrassé de tout ce qui pourrait être dangereux pour lui, l'autre barre également débarrassée de son emballage avait été placée dans la poche de son polo pour la manger après s'il avait encore faim. Elle savait que sans suivi ce n'était que retarder l'inévitable, qu'il valait mieux qu'elle se consacre corps et âme à trouver un remède avec ses collègues, mais jamais elle n'aurait pu passer devant l'enfant et l'ignorer. Elle hésitait à le prendre avec eux...
L'arrivée surprise des cinq tok'ras la prit un peu de court. Elle avait saisit instinctivement son zat et l'avait braqué vers les nouveaux venus, baissant légèrement son arme quand ils s'adressèrent à eux. Ils en avaient après Rayce qui était accusée de trahison, rien moins que ça. Ca faisait lourd pour une simple désobéissance. Sans doute n'avait elle pas racontée toute l'histoire à propos de son départ contre l'avis du conseil Tok'Ra. Laurent la surprit en se comportant comme elle l'estimait devoir le faire. Quelques points en plus dans l'échelle de Mathilde cela ne pouvait qu'être un plus pour eux deux s'ils devaient travailler ensemble dans le futur... et même dans le présent. Elle n'aurait pas forcément formulé les choses comme il l'avait fait, mais cela avait le mérite d'être simple, direct et concis. Et de l'avis général, la petite baronne n'était pas vraiment une référence en matière de concision.

Elle attendit que le chef du groupe venu récupérer leur guide réponde. Elle se rapprocha un peu pour voir si elle reconnaissait l'un des membres du club des cinq. Peut être si c'était le cas et si elle s'était bien entendu avec lui, pourrait elle essayer de peser dans la balance. Ils avaient besoin de Rayce pour le moment et en fonction de ce qui lui était reproché ses poursuivants pourraient très bien attendre que leur mission soit terminée.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyVen 10 Fév - 23:21

Devant la porte des étoiles, Campbell fit l'éternel speech de courage à ses coéquipiers. Il donna ensuite les positions à chancun d'entre eux avant de franchir la porte. La jeune femme le laissa passer et le suivit de prés. Une fois de l'autre côté, la jeune femme aux aguets de positionna de façon à ce qu'elle puisse surveiller la zone que Laurent lui avait demandé de surveiller. Arme sur l'épaule, Jill était sur le quivive, à l'écoute et concentrée.

Elle jeta rapidement un coup d'oeil au décor de l'endroit où ils venaient de poser les pieds. Alors que tout semblait calme, quelque chose d'assez innatendu se produisit devant eux. Une femme, toute nue, courait dans tout les sens, poursuivie par un mec en uniforme. Leurs rires limites sadiques collèrent des frissons dans le dos de la jeune femme. Pour sûr, ils venaient de mettre un pied dans la folie et ils ne risquaient pas d'être déçus du voyage.

La petite formation se mit alors en route et dans le couloir principal, les attendait la déchéance. Le spectacle était assez triste et voir ces pauvres gens dans cette situation ne donnait à Jill qu'une seule envie, les aider. Heureusement, Laurent leur répéta plusieurs fois que la seule façon de les aider était de trouver ce qui causer cet état. La jeune femme continuait d'avancer, les yeux perdus au loin comme pour s'empêcher de tomber sur ce désolant spectacle.

Comme tout ne pouvait pas se passer aussi simplement, un groupe de personnes, qui contrairement aux autres ne semblaient pas atteintes par cette saloperie, s'approchait d'eux à grands pas et ils n'avaient pas du tout l'air commode.


Citation :
- Rayce et Kashan ! Au nom du Haut Conseil Tok'ra, nous vous arrêtons pour trahison, refus d'obtempérer et vol de matériel sensible
.

Jill haussa un sourcil et se plaça au niveau de Laurent. Elle ne put s'empêcher de se murmurer à elle même.

"Faudra nous passer sur le corps..."

Citation :
- Tau'ris, vous qui êtes nos alliés, veuillez nous aider à escorter la prisonnière jusqu'à la Porte des Étoiles. Elle sera alors accompagnée jusqu'à notre base et jugée pour son crime.

La jeune femme les garda en joue. Même si elle n'aimait pas vraiment les tok'ras, voir Rayce apeurée et leur demander de l'aide, faisait du mal à Jill. Attendant les ordres de Laurent, elle resta là sans broncher, le regard fixé et mauvais.

Jill avait les nerfs et un simple geste de leur part risquait de la faire complètement exploser.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyVen 10 Fév - 23:25

Au milieu de l'odeur nauséabonde et de la crasse, baigné dans tout ces rires à rendre dingue, les équipes pourtant alliées se toisaient en attendant la suite. Chacun s’apprêtait à faire feu tant la tension et la détermination de chaque groupe se faisait présente. Mathilde n'avait pas tort de penser que Rayce avait fait quelque chose de bien plus grave qu'un ordre désobéi. La scène était digne de film d'action, les Tok'ra ignorant les P90 braqués sur eux. Ils se transformaient en une énorme poudriére sur le point de prendre feu et les hommes étaient loin d'avoir un penchant diplomate. D'ailleurs, le chef de groupe avait assez mal réagi lorsque le leader avait refusé de les aider. Ses collègues s'étaient désintéressés de Rayce pour menacer les membres du SGC. Seul restait l'arme du chef pointé sur la tête de la jeune femme.
Le mouvement soudain s'était accompagné, de la part de tous, de grandes inspirations avec la visée des points sensibles. Aucun des camps n'avaient l'intention de faire des blessés et, si affrontement il devait y avoir, les Tok'ras n'useraient à coup sûr que d'un seul tir incapacitant. Le fait que ces hommes soient pleinement insensible à leur sous-effectif laissaient à suspecter qu'il ne s'agissait pas d'espion ou d'informateur. Le groupe devait être versé dans un autre champ d'expertise qui les amenait à faire fi de ces dangers, exactement comme SG-4 et 6.
De même, leur prestance et l'aplomb qu'ils avaient en disait long. C'était des militaires Tok'ra, un rôle particulièrement rare au sein du mouvement. Peut-être étaient-ils également des explorateurs au compte du Haut Conseil ou une sorte de garde rapprochée. Toujours est-il que Laurent n'avait pas fait un pli malgré l'implacable logique de ses dires. Même eux auraient dû contacter leurs supérieurs quant à la suite à donner. La présence des Tau'ris changeait littéralement la donne.

Tandis que les équipes fonçaient droit dans le mur en se lorgnant de cette manière, l'un des Tok'ras les plus éloignés – Celui qui menaçait Jill – dévisageait la scientifique avec obstination. Quelques secondes s'étaient écoulées avant que son regard ne s'éclaire et qu'il ne prononce, distinctement, ces quelques mots :


Argentière Baronne ?

Mathilde ne connaissait qu'une seule personne capable de l'appeler ainsi malgré ses nombreuses tentatives de correction. Lors de sa coopération avec la Tok'ra, elle avait eu l'occasion de travailler aux cotés d'un scientifique méritant du nom de Vanesh. Ce type avait entendu ces deux mots, prononcés séparément, et avait été incapable de formuler correctement son nom depuis. Il est donc aisé d'imaginer combien la Baronne avait pu être offusqué de voir son nom ainsi charcuté par un expert en technologie Goa'uld.
Avec le temps, pourtant, elle s'y était faite. Non sans mal, bien entendu.

Tandis que Vanesh baissait son arme et la saluait humblement d'un signe de tête, visiblement très content de la revoir, son chef l'interpella.


- Vous connaissez cette personne ?
- Parfaitement ! S'empressa de répondre le Tok'ra en désactivant son zat. Une femme d'un fort caractère. D'une connaissance très étendue et au cœur sain. Nous avons travaillé ensemble !

Chose rarissime à voir chez les Tok'ras, le chef hocha rapidement la tête et tous les zats émirent ce bruit si particulier de la désactivation. Il n'avait suffit que de cette rencontre pour désamorcer la situation. On avait le droit de trouver à ce revirement de situation une réelle absurdité. Et pourtant, c'était le cas. L'explication demeurait toutefois très subtile. Le chef connaissait très bien son équipe et leur portait une confiance aveugle. Par logique, si Vanesh avait confiance en Mathilde au point de ranger son arme, alors il n'y avait plus lieu de continuer le bras de fer.
Le chef se rapprocha puis s'adressa directement à Laurent.


- Je me nomme Narrada, chef de corps de l'avant-garde Tok'ra, et ceci est mon équipe. Nous avons reçu pour ordre formel de procéder à l'arrestation de Rayce, et par la même, de Kashan.

Le chef hasarda un regard vers Vanesh qui avait profité de l'occasion pour s'entretenir avec Mathilde. Il prenait probablement de ses nouvelles ou lui demandait comment allait le garçonnet.

- Si mon scientifique vous accorde sa confiance, ce sera également mon cas. Mais Rayce vous a-t-elle donné tous les détails ?

Cette fois-ci, il considéra la jeune Tok'ra d'un regard sévère.

- Lorsque le Haut Conseil a décrété que l'affaire de ce peuple soit classé, les vives réactions de cette personne ont éveillé les soupçons. Afin de s'assurer que les Tau'ris ne soient pas dérangés pour cela, Rayce a été placé aux arrêts par « mesure de sécurité ». Mais elle s'est alors retournée contre ses propres frères et en a assommé plusieurs à l'aide de son arme. Le GDO si précieux à la Tok'ra de par notre alliance a été volé et la Porte utilisée en totale contradiction avec les ordres donnés.

Le chef soupira. Visiblement, arrêter l'un des siens lui causait pas mal de torts.

- Si cette action est particulièrement louable, votre alliée s'est rendue coupable de trahison et doit être ramenée devant le conseil Tok'ra pour répondre de ses actes.
- Vous vouliez abandonner ce peuple ! Se révolta Rayce. Se désintéresser de leurs maux pour conserver nos forces contre les Goa'ulds nous rabaisse exactement à leurs niveaux !
- Ce n'est pas moi qui donne les ordres, jeune Tok'ra, vous le savez bien.

L'homme se concentra sur les équipiers.

- Je vous laisse contacter vos chefs. J'ose espérer que nous n'aurons pas à braquer nos armes de nouveau. C'est ridicule.

Alors que Laurent et le chef Tok'ra se rendait jusqu'à la porte pour rendre compte à leurs différentes hiérarchies, Rayce continua de fulminer, tentant d'expliquer son geste tout en se confondant en excuses auprès de ses camarades. Mis à part Vanesh et Mathilde, tous les autres restaient discrets, se répondant occasionnellement lorsqu'ils n'avaient pas le choix.
La radio de chacun des membres SG se mit à grésiller et ils eurent droit à la conversation. La voix du Général, rien que ça, prit le relais pour leur apprendre une nouvelle étonnante.


// Ici le Général, bien reçu. Je tiens tout d'abords à vous faire une annonce : le capitaine Maturin recompte ses dossiers derrière les verrous et est étroitement surveillés par nos hommes. Nous sommes tombés sur divers éléments compromettants, nous attestant d'une évidente corruption remontant au-delà du SGC. Malheureusement, vous étiez déjà partis au moment des faits. Adjudant-chef Laurent, j'ordonne l'annulation des consignes qui vous ont été précédemment donnés. Poursuivez votre mission en veillant qu'il n'y ait aucun dangers pour votre équipe et tentez de remettre de l'ordre dans tout cela. Quant à la requête des Tok'ra, il n'y aura de suite qu'à la fin de votre mission. Rayce demeurera sous votre protection jusqu'à la fin. Quant à vous, Narrada, recevez ma parole que la jeune femme vous sera escorter lorsque tous seront revenus sain et sauf au SGC.//

Plusieurs échanges se poursuivirent, comme les détails à éclaircir. Laurent eu d'ailleurs pour ordre, par le biais d'une phrase habilement codée, de détruire les codes de lancement de l'ogive par sécurité. Voilà qu'après la Tok'ra, un nouveau revirement avait eu lieu. Une demi-heure s'était à peine écoulée que l'équipe revoyait des objectifs qui, fondamentalement, n'était pas si différents.
Lorsque la porte se désactiva, Narrada contacta le camp Tok'ra qui leur ordonna de procéder à l'arrestation, quels que soient les obstacles, mais en veillant à ne pas engendrer d'incidents diplomatiques. Au final, les deux leaders des équipes se fixèrent en se demandant comment ils allaient procéder. Rayce était devenue, sur le coup, le premier prix du nouveau round de bras de fer...


- Alors ? Que comptez-vous faire ? Questionna le chef lorsqu'il eût rejoint ses hommes.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptySam 11 Fév - 0:20

Plus le temps passait et plus Alison se disait qu'elle n'avait plus du tout envie de partir en mission. Et ça, c'était avant même de passer la porte. Le but de la mission, ce qui les attendait de l'autre côté, les histoires hypocrites avec les tok'ras et leur soit-disant guide elle-même... Une mission détestable, tout simplement, mais la jeune femme n'allait pas se mettre à protester dès sa première sortie. Elle tenait à sa place et puis, en y réfléchissant, s'ils réussissaient la mission, peut-être qu'ils pourraient aider ces pauvres gens. S'ils ne terminaient pas sans neurone eux-même...

Alison fit l'effort d'arriver à l'heure dans la salle d'embarquement, en ayant pris soin de manger un peu avant, mais pas trop vu le vortex qui l'attendait... on n'oublie pas ce genre de sensation. Laurent donna ses ordres, même si Alison n'était pas sûre d'avoir le temps de jouer avec quoi que ce soit. Elle ignora la remarque de Mathilde, estimant qu'après tout ils n'étaient pas là pour se lancer des fleurs. Ce qui compterait vraiment, ce serait leurs actes une fois de l'autre côté et pour le moment, Laurent prenait les choses en main correctement, c'était un bon point de son avis.

Bien, le moment fatidique. Alison regarda ses coéquipiers disparaître et passa à son tour. Un coup de machine à laver, puis essorage et hop, bienvenue sur une nouvelle planète. Il fallut quelques pas à la jeune femme pour se remettre de ses émotions, même si elle avait pris soin de garder son zat pointé devant elle, au cas où. On ne savait jamais, si un comité d'accueil les attendait de pied ferme... ou les autochtones, tout simplement.

Première vision : un musée. Finalement, les choses ne commençaient pas si mal. Sauf que la situation se dégrada rapidement. Blême, Alison regarda le couple courir en riant, réprimant un long frisson. Tout n'était qu'un vaste cauchemar, renforcé par l'odeur nauséabonde qui levait le coeur. Lorsque Laurent déclara qu'ils ne devaient pas s'arrêter, elle était occupée à se vider l'esprit pour éviter de faillir face à ce qu'ils voyaient. Pas étonnant que Mathilde aille s'occuper du gamin. Pour sa part, elle ne risquait pas de l'en empêcher, même si évidemment, ils auraient mieux fait de garder leur matériel pour eux... des enfants dans cet état, ils en croiseraient probablement des dizaines. Ne pouvant rien faire de mieux que soutenir la scientifique moralement, Alison resta l'arme à la main à observer les alentours au cas où...

Et justement, la situation se dégrada encore avec l'arrivée de tok'ras pas franchement arrangeants. Fabuleux, vraiment. Alison resta muette, attendant de voir d'abord ce qu'en diraient les autres... pour sa part, elle restait hésitante. Apparemment, il leur manquait beaucoup trop de données pour avoir idée de ce dans quoi ils avaient mis les pieds. Laurent utilisa une réaction toute militaire : 'baissez vos armes sinon ça va mal aller'. Oui, bon, d'accord, vive la diplomatie. D'un autre côté, la façon d'agir des tok'ras n'incitait pas à la discussion. En un sens, l'archéologue préférait presque ça, avoir affaire à des gens parfaitement sensés faisait du bien, même s'ils pointaient des armes.

Contre toute attente, la situation se désamorça pourtant tout à coup ! Woah ! Les relations de Mathilde avaient du bon parfois, à se demander comment il était possible qu'elle ne se mette pas tout le monde à dos, avec son franc parler ! S'ensuivirent alors les explications du chef, d'abord quelques informations que les terriens connaissaient déjà ou dont ils avaient pu se douter. Allez zou, tout le monde fila contacter son supérieur. C'était exactement cela qu'Alison détestait dans l'armée : la fâcheuse impression que personne ne pensait plus par soi-même mais se déchargeait sur des ordres de personnes restées bien au chaud qui elles-même se déchargeaient en laissant faire le sale boulot. Et pas un ne pouvait penser un peu par soi-même, non ?


" Et si on y allait tous ensemble ? " proposa finalement Alison.

La question s'adressait aussi bien aux siens - elle ne voulait pas avoir l'air de court-circuiter Laurent - qu'aux tok'ras. Ces derniers voulaient garder un oeil sur Rayce, comme les terriens, alors pourquoi pas, même si évidemment la situations serait particulièrement tendue. Mais vu les circonstances, quelques personnes capables de tenir une arme ne serait peut-être pas du luxe si tant était que l'on puisse faire confiance aux tok'ras.
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Suzanne Rigel
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Suzanne Rigel


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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptySam 11 Fév - 13:36

En salle d'embarquement à l'heure, Suzanne était fin prête à passer la Porte, sous les ordres de leur leader, à savoir Laurent, ordres auxquels elle acquiesça bien qu'elle n'ait finalement pas grand chose à faire, hormis suivre le mouvement. D'ailleurs, elle ne put s'empêcher de sourire à la remarque de sa collègue scientifique. Elle marquait un point.

Il arriva le moment où il fallait mettre un pied dans ce vortex. Elle observa la large tâche bleue un instant, avant d'y plonger le corps entier sans hésitations. Un voyage interplanétaire plus tard, et voilà qu'elle posait le pied sur une autre terre. Quelques secondes pour se remettre correctement du voyage et Suzanne put enfin porter attention à ce qui il y avait autour d'eux. Tout portait à croire d'ailleurs qu'ils venaient d'atterrir dans un musée, originale comme entrée. Rien à l'horizon, la scientifique prit donc l'initiative d'allumer et faire mumuse un instant avec son attirail scientifique. Son appareil de mesure lui indiqua d'ailleurs rapidement la présence d'ondes électromagnétiques, et bien qu'elles soient bien plus nombreuses que la normale, celles ci ne présentaient aucun risque pour l'équipe SG. Elle fit part de ses observations à Laurent, avant de ranger le tout et d'imiter ses collègues, un Zat à la main à avancer prudemment mais sûrement.

Leur rencontre avec les premiers autochtones fut là aussi, des plus … originales. Un fou poursuivant une autre cinglée nue. Le spectacle avait de quoi surprendre et inquiéter par la même occasion. Mais il n'était qu'un triste sort parmi tant d'autres au vu de ce qu'ils purent observer juste après ça. Une trentaine de personnes, tout aussi atteint de folie similaire, s'attardait à s'occuper aussi bêtement que son voisin. Bien que les ordres de Laurent étaient clairs, avancer au milieu de cette déchéance sans nom, mettait clairement Suzanne mal à l'aise. Ses yeux s'attardaient sur chacune des victimes et ne pouvoir qu'espérer que chacun cesse ce qu'il était en train de faire, était particulièrement dur.

Un coup de Zat vint troubler le fond sonore. Tous les regards se tournèrent alors vers Mathilde qui n'avait pu s'empêcher de porter secours à un petit garçon … Qui pouvait la blâmer ? Elle lui demanda de lui venir en aide, ce à quoi Suzanne réagit aussitôt sans se soucier de ce qui pourrait leur être reproché. S'accroupissant devant l'enfant, elle constata avec effroi pourquoi Mathilde l'avait zatté.
Aussi proche de la Baronne, elle pouvait difficilement ne pas prêter attention à sa « petite poussière dans l'oeil » mais se garda bien de faire une quelconque remarque. Tout le monde avait ses failles, même sa collègue scientifique au caractère bien trempé. Il était difficile de toute façon de rester de marbre face au désastre ambiant. C'est la gorge nouée donc qu'elle fit son possible pour aider Mathilde et prodiguer rapidement mais efficacement des soins au gamin.
Une fois terminé, elle vit Mathilde lui remettre deux barres énergétiques, méticuleusement déballé et mis en évidence. Suzanne sourit discrètement en observant ces délicates attentions, mais ne prononça pas un mot, respectant son obstination à lui porter secours. Elle ne pouvait que l'admirer. Elle se permit juste cela dit de lui tendre un mouchoir à l'abri des regards. Après s'être occupée de ses bouts de verre, il n'était guère prudent qu'elle continue à se frotter les yeux de la sorte.

« Il est temps d'avoir le dernier mot avec cette foutue poussière ... »

Elle eut tout juste le temps de lui faire un clin d’œil, cinq Tok'ra débarquèrent d'on-ne-sait-où, en braquant directement leurs armes sur celle de leur rang. Surprise surprise ! Suzanne se redressa aussitôt et imita l'ensemble de ses collègues, en braquant son Zat également sur les nouveaux venus. Un discret rictus se dessina au coin de ses lèvres quand elle entendit parler tout bas son leader de SG4, elle reconnaissait bien là la détermination de Jill. Laurent avait expliqué clairement leur position, ponctué d'une petite touche d'humour qui lui allait si bien. Mais si Suzanne approuvait, du côté des Tok'ras c'était une autre paire de manches.
Contre toute attente cela dit, les relations de Mathilde vinrent pimenter le tout et les sortir de l'embarras. « Au cœur sain » … Le docteur Rigel sourit, ce terme lui allait d'un coup si bien.
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Ivan Naughart
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 12 Fév - 0:12

Les ordres étaient donnés, et l'équipe unie se préparait à traverser la porte, comme à son habitude. Rien de réellement choquant sauf peut-être une toque-rat dans la mission. Ah, et si, la petite chinoise avec un sac à dos plus gros qu'elle sur le dos, ce qui ne manqua d'amuser le soldat quand il la vit débarquer, on aurait presque dit qu'elle emportait sa maison avec elle, un peu comme un escargot, mais la bave en moins !

Les consignes données, les trois soldats passèrent la porte en premier en vérifiant l'intégralité de la pièce quelques secondes avant la troupe de civil et leur amie serpent pour enfin se retrouver dans cette mission digne des plus grandes galères, et rien que la pièce d'accueil serait des plus ennuyeuse... Un musée... Oh, de quoi extasier les archéologues comme une bande de gamins qui ouvrent leurs cadeaux de noël. Mais pour un Naughart... A part les musées militaires il n'y avait pas grand chose qui puisse réellement l'attirer plus qu'un bar !

Ils traversèrent les premiers corridors sans trop d'encombre, jusqu'à ce que la petite sauterie commencent en donnant le ton : un gardien qui courrait après une femme à poil en riant de manière plutôt démente. Rien de bien choquant quand on savait ce qui les avait frappé, mais le reste avait de quoi retourner quelques estomacs sensibles : Des légumes, gisant dans leurs propres "déchets" peuplaient le reste de l'établissement, bouffant un peu tout ce qu'ils avaient trouvé, rideaux, vêtements, verre, moquette et même leurs propres membres avaient été à leur menu.

La petite asiatique essaya même de s'occuper d'un gamin qui bouffait du verre, en lui refilant un coup de zat et faisant perdre un temps précieux à l'équipe, car si ce mal frappait sur le long terme, plus ils en perdraient et plus leurs chances de finir ainsi s’agrandissait ! Et le grand manitou était bien d'accord la dessus à la manière dont il ordonnait d'avancer.

Enfin, comme si ca allait être aussi simple ! Une bande de sauvages toque rat leur sauta littéralement dessus, armes au poing et menaçant ainsi la mission. Oh, comme tout bon militaire son arme de dressa contre ce qui pourrait être le plus dangereux, c'est à dire ceux qui étaient armés et menaçaient leur vie, mais il ne fallait que très peu pour que ce soit la tête de Rayce qui y passe par la même occasion... les serpents étaient parfois du genre à faire pleins de bêtises une fois acculés. Et au cas ou il lui passe par la tête de faire une connerie...

Le calme fut ramené grâce à la petite chinoise, ce qui emmena à une sorte de petite trêve ainsi qu'à une petite confiance... Jusqu'à l'arrivée à la porte, ou les nouvelles de la base ne furent pas vraiment joyeuses, ou tout du moins en partie ! Au moins les ordres débiles qui avaient été donnés étaient annulés, par contre la corruption du chef de mission sur terre... Ca c'était autre chose, et pour qu'il y trouve un intérêt... Soit le vol des codes nucléaires, soit pire encore avec la complicité de la toquerat dont les petits camarades avaient toujours les mêmes ordres ! Oh mais Ivan était bien pour le fait de leur laisser leur petite copine qui allait se prendre un vilain savon et aborder cette mission ! Mais c'était pas vraiment ce qui allait se produire...

"Y'a qu'moi qui pense que cette mission sent encore plus le pâté ?"

Au moins il disait ce qu'il pensait, sans vraiment faire avancer la situation, mais peut-être que certains seraient d'accord avec sa vision des choses, même s'ils y mettraient une autre image à la place. Pour la coopération avec les toque-rats, par contre ce n'était pas vraiment à lui de décider. Mais dans tous les cas, la confiance envers ceux-ci et surtout leur petite invitée n'allait pas aller dans le sens positif de la chose, et Campbell n'aurait pas besoin de lui donner l'ordre de la garder à l’œil !
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Laurent Campbell
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 12 Fév - 9:24

Laurent se doutait que certain membres craqueraient et voudraient aider des victimes, comment résister à part être un monstre, lui ne pouvait se permettre de le faire du fait qu’il devait montrer l’exemple pour accomplir une mission spécifique, si le SGC avait vraiment voulu aider la population, ce serait une cohorte de toubibs et infirmières qu’il aurait escorté et non des scientifiques et archéologues.

Oui, il avait laissé faire Mathilde, étant étonnée que ce soit elle la première qui se décide et de quelle façon, à sauver un môme qui prenait du verre pour un aliment, évidemment Suzanne ne résista pas non plus à prêter main forte ce qui lui fit tirer un léger sourire crispé en se disant qu’elle avait la fibre maternelle en plus d’être généreuse et que décidément son retour était une chance énorme même s’il avait un peu freiner l’enthousiasme de sa belle.

Bref, cela n’était plus que du passé, à présent c’était au chef du groupe Tok’ra qu’il devait faire comprendre que ce ne serait pas aussi simple de récupérer Rayce alors il était prêt à rester un petit moment en position malgré que l’adversaire avait un avantage du fait de leurs symbiote mais hors de question de perdre la face et celle qui les avait embarqué dans cette histoire.

Après plusieurs minutes à fixer dans son viseur le front du Tok’ra lui faisant face, le point rouge du laser le prouvant, deux mots furent prononcés mais pas de quoi déconcentré le Para qui en appuyant qu’une fois sur la gâchette éliminerait celui qui n’aurait le temps de tirer qu’une seule fois donc ne ferait que le paralyser donc le duel ne pourrait qu’être favorable au militaire. Bien sûr, il n’espérait pas en arriver la et fut soulager de voir que Mathilde avait laissé de bons souvenirs à son pote extraterrestre au point que cela convainque son chef de faire baisser les armes. Une fois fait, c’était aux terriens de faire de même pour entamer des discussions :

« SG4, SG6, on baisse les armes mais restez sur vos gardes »

Si cela était une ruse, les Tok’ras étaient au moins au courant que les terriens restaient méfiants et donc ne se feraient pas carottés sans réagir. A ce moment la, leur chef s’approcha de Laurent pour se présenter, ce à quoi ce dernier répondit :

« Adjudant chef Campbell, je dirige le groupe dont R&K fait partie, j’ai reçu l’ordre de la considérer comme un membre à part entière et chez nous on n’est pas du genre à abandonner nos équipiers ! »

Des explications vinrent en réponse et cela ne suffit pas à décider Laurent de livrer la fugitive qui n’avait fait qu’écouter son cœur pour venir en aide à un peuple en extrême danger de mort.

« L’affaire de ce peuple, pour vous ce n’est qu’une affaire ?! Regardez autour de vous… Soit disant que vous n’avez pas le temps de vous en occuper car vous avez d’autres chats ou serpents à fouetter mais votre haut conseil envoi cinq hommes qui seraient plus utile sur le front, juste pour ramener une seule personne dont vous comptiez vous passer puisqu’elle était aux arrêts…»

Rien à faire, E.T. avait des ordres et rien ne le ferait changer d’avis, ces gens la étaient butés, certes n’en n’avaient pas le monopole car le Para pouvait l’être aussi parfois mais dans ce cas précis c’était l’absurdité qui était à l’honneur mais cela venait du haut conseil, pas de ses exécutants qui ne faisaient que leur boulot. Laurent avait la possibilité de contacter la base alors il passa le relai du commandement au Sergent Cooper et il retourna à la porte sauf qu’il ne s’attendait pas à ce qu’il entendit, le général annonçait que le capitaine qui avait briefé le groupe était emprisonné, qu’il n’y aurait pas l’utilisation d’un missile nucléaire et que Rayce restait sous la protection du SGC jusqu’au terme de la mission.

« A vos ordre mon général »

Un mélange de soulagement et d’incompréhension envahirent la tête de Laurent mais rapidement il se ressaisit pour écouter attentivement la communication de Narrada qui aurait dû confirmer les dires du général mais il semblait bien que ce dernier n’ait pas vraiment contacté la Tok’ra pour se mettre d’accord, en effet, l’ordre d’arrêter la jeune extraterrestre était maintenu.

Devant donner une réponse à son homologue alors que chacun rejoignait ses troupes pour ce qui annonçait une nouvelle impasse, Laurent avait tout ressassé dans sa tête pendant le court trajet de la porte des étoiles à la position des gens soit disant encore censés sur cette planète bien que cela ne leur serve à rien.

« Mes ordres sont clairs, R&K reste avec nous tant que nous n’avons pas terminé ici, par contre les votres le sont aussi mais vous ne devez pas créer un incident diplomatique, vouloir la récupérer tout de suite en provoquera un car vous serez obligés de nous agresser ce qui ne plaira pas du tout à mon autorité sans oublier que vous subirez des pertes alors qu’il vaudrait mieux que cela vous arrive honorablement contre les Goa’ulds… L’autre solution serait de se partager notre amie, on la coupe en deux et tout le monde est content, non ne vous inquiétez pas Rayce, c’était uniquement de l’ironie… Ou comme l’a indirectement proposé ma coéquipière, vous l’arrêtez et ainsi vous respectez vos ordres puis vous restez avec nous tant qu’on reste sur cette planète car je n’ai entendu à aucun moment qu’on vous demandait de rentrer immédiatement »

Il ne manquait qu’un mouvement hostile pour que son P90 ne se retrouve une nouvelle fois à l’horizontale, cette fois la ou les balles mortelles seraient pour le chef du groupe Tok’ra puisque pour les besoins des pourparlers il n’était pas très loin du Para.
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 12 Fév - 20:58

Les choses étaient tendues entre les tok'ras et les terriens, chacun ayant l'arme braquée sur l'autre groupe... Et dans une environnement aussi chaotique il pouvait arriver n'importe quoi. D'ailleurs en parlant de ce qui pouvait arriver, Mathilde eut la "joie" de se faire massacrer son nom et d'une façon si originale qu'elle ne pouvait pas ne pas se souvenir de l'assassin. Un scientifique tok'ra nommé Vanesh et avec qui elle avait travaillé un temps qui à part cette fichue habitude de mettre es noms et titres cul par dessus tête en raison d'une obscure forme d'étiquette ou - s'imaginait elle - forme de taquinerie particulièrement efficace à son égard vu qu'elle vira incarnat dans la seconde en prenant une attitude exaspérée, exaspération qu'on pu sentir dans la réponse qu'elle donna au tok'ra, se fichant pas mal apparemment qu'ils fussent tous en situation de crise "internationale". Bien qu'on puisse voir que malgré tout elle était contente de voir son interlocuteur, les deux s'appréciant si ce n'était ce petit point de discorde.

"Vanesh! Pour l'amour du ciel! Combien de fois faudra t il que je vous le dise? C'est Baronne de l'Argentière!... Vous savez quoi? Appelez moi Mathilde! Je préfère encore la familiarité à votre insistance à tordre mon patronyme dans tous les sens." Fort caractère hein? Allons bon! Elle était l'amabilité et la douceur même! "Je m'étais promis de revenir bientôt, mais... avec le travail qui s'accule et les missions... Je suppose que vous savez ce que c'est."

Façon aussi polie de dire que vu la situation qu'il y avait entre la Tok'Ra et le SGC depuis facilement un an, elle ne s'était pas vraiment sentie la bienvenue d'autant plus chacune de ses coopérations avec les "gentils serpents" s'était soldée par une catastrophe. Elle aurait bien aimé renouer avec certains d'entre eux car elle avait ce qui se rapprochait le plus d'amis, Ryio, Maniel en tête de liste et les quelques autres tok'ras qui avait fait preuve d'assez d'ouverture d'esprit pour parler avec la terrienne. Sans doute qu'il en était de même pour lui et d'autres tok'ras. Oui, il devait savoir ce que c'était quand on était prisonnier de ce carcan diplomatique.

Se tournant vers Campbell et s'adressant à lui sur un ton formel et professionnel, elle lui donna son point de vue sur les tok'ras qu'ils avaient en face.

"C'est bon adjudant-chef, je connais ce tok'ra. Il ne tremperait pas dans une sale affaire et même s'il a du mal avec mon nom, il a assez de jugeote pour ne pas se faire mener en bateau."

Preuve de sa confiance, elle avait désactivé son zat, rangé dans son holster et s'était approché des tok'ras pour saluer son collègue de façon plus chaleureuse, lui serrant la main et lui dédiant un sourire spécial Mathilde. Elle laisserait son supérieur gérer cette affaire mais avant toute chose, elle se tourna vers le chef des Tok'Ras et lui rétorqua du tac au tac quand il expliqua la raison de toute cette affaire, chaque phrase étant accompagnée de sa gestuelle si imagée. On aurait coupé le son que cela aurait été aussi instructif!

"Vous devriez plutôt vous sentir honorés d'avoir quelqu'un parmi vous qui est prêt à prendre des risques pour des raisons aussi désintéressées et contrevenir à des ordres vraiment peu dignes de la Tok'Ra. Comment peut on se désintéresser si aisément du sort d'une population qui risque l'anéantissement dans des conditions aussi affreuses?!" La remarque de la fugitive lui tira un hochement de tête aussi péremptoire que vindicatif et la dérisoire défense du chef "je ne suis que les ordres" fut balayée d'un reniflement méprisant. "Quand un ordre est injuste, immoral, vous avez le DEVOIR de ne pas le suivre! Croyez vous que cela soulagera ces MILLIONS de patriotes de savoir que même s'ils sont morts au moins ils ne vous ont pas empêché d'obéir à vos ordres? Vos chefs devraient sérieusement reconsidérer les valeurs qu'ils défendent et je me ferai une joie d'aller sur Revanna pour leur faire savoir ce que je pense de leurs actes et décisions! Et sachez que si nous sommes moins avancés et talentueux que vous comme certains de vos semblables aiment à se gargariser nous étions prêts à les aider, NOUS! Et ce malgré les risques, malgré nos ennemis. Et à désobéir à des ordres stupides, NOUS!
A vous de vous arranger avec votre conscience si vous connaissez encore le sens de ce mot! Nous avons une mission à mener et un peuple à sauver."

Voir un petit nuage d'orage au dessus de la tête de la Baronne n'aurait pas été plus surprenant que ça tant on sentait de la colère et de la révolte dans ses paroles. Pas spécialement dirigée contre Narrada d'ailleurs. On sentait bien que le "vous" était plus général voire même dirigé contre le Conseil étant donné qu'elle savait la place de cette institution et la loyauté des tok'ras à son endroit. Sauf que là, ce n'était plus admissible pour la jeune femme. Elle pouvait très bien composer avec leur habituel orgueil qui confinait parfois à la prétention, elle pouvait composer - difficilement - avec leur fichue habitude à la paranoïa ce qui leur faisait taire des informations qui aurait pu être vitales et qui avaient mené à des situations désastreuses, mais ça, c'était la goutte d'eau! La physicienne avait fait preuve d'une absence totale de diplomatie aux premiers abords, mais en fait c'était une forme de diplomatie aussi recherchée que sournoise, le soufflet au visage. Les tok'ras étaient généralement assez fiers de leur personne et de leur rôle, n'hésitant jamais à se poser en résistants héroïques à la tyrannie goa'uld et bons samaritains des peuples que leurs cousins maléfiques opprimaient. Avec des mots choisis, l'aristocrate avait réduit en lambeaux cette image d’Épinal. Si elle n'avait pas, comme Rayce, comparé ouvertement les tok'ras aux goa'ulds, les formules et les qualificatifs employés permettaient de faire un parallèle troublant entre les frères serpents ennemis.

Au moins Laurent semblait ferme sur le point qu'il ne laisserait pas la jeune tok'ra partir sans en avertir le général, c'était toujours du temps de gagné. Mathilde pensait même proposer le recours à l'asile politique dans le cas où le général accorderait sa requête à Narrada. hors de question de laisser ce brave petit soldat exécuter des ordres iniques.
Les deux huiles partirent donc sous le regard noir de la petite furie qui s'intéressa alors à nouveau à son collègue tok'ra.


"J'ose espérer que vous n'avez pas pris vous cette sortie. Ce n'est pas dans mes habitudes de m'emporter dans la sorte..." Ah? Tiens? Mais où sont les rires enregistrés? "... Mais savoir que le Conseil avait décidé de non seulement abandonner ces gens à leur sort, mais en plus avaient interdit à cette pauvre fille de nous permettre de tenter d'aider les patriotes était tout bonnement inadmissible! Enfin bon, passons. Concentrons nous sur notre affaire. Auriez vous des informations plus précises sur ce qui arrive à Patrie que ce qu'aurait pu nous dire Rayce? Vos compagnons symbiotes ont ils senti une agression corporelle comme une infection d'origine biologique exotique, un poison chimique dans l'air, un rayonnement nocif, quelque chose de singulier sur cette planète qui pourrait expliquer ce cataclysme?"

La jeune femme posait souvent un regard ému sur l'enfant que Suzanne et elle avaient soigné et que sa collègue gardait actuellement. Comment pouvait on faire preuve d'une telle froideur et laisser mourir sept millions de personnes sous prétexte que l'on avait d'autres choses de prévu sur le calendrier?
Faisant signe à son confrère Vanesh de l'accompagner, elle s'éloigna des trois autres tok'ras faisant mine de vouloir retourner près du bambin tout en voulant continuer à discuter avec le tok'ra. Parlant cette fois à voix basse pour n'être entendue que par lui et sans doute Suzanne vu sa proximité, elle lui demanda d'un ton inquiet.

"Y a t il quelque chose que votre chef ne nous a pas dit concernant cette opération? Qu'il n'ait pas voulu ou pas pu nous dire. On voit très bien que cette situation l'embarrasse et qu'il aimerait être ailleurs à remplir des devoirs plus honorables. J'ai la vague et désagréable impression que comme d'habitude quand vous êtes concernés l'on ne nous dit pas tout, Vanesh. Nous nous connaissons, je vous fais confiance et j'ai pu comprendre que c'était réciproque..."

Le regard franc de la nippone était rivé dans celui de Vanesh et son intensité ainsi que l'expression affichée ne signifiaient qu'une chose "allez vous faire honneur à cette confiance?".
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Rayce & Kashan
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 12 Fév - 22:50

Tandis que Narrada se trouvait dans l'impasse et semblait de plus en plus désœuvré, son homologue scientifique jouissait pleinement des retrouvailles avec la nippone. Il se laissa conduire à l'écart malgré les regards suspects de ses frères qui se posèrent sur lui à ce moment là. Les mains croisées et un léger sourire sur le visage, il sonda la baronne de son regard sombre et acquiesça. Il ne se sentait nullement visé par les remarques qui avait été faite et, chose surprenante, ne portait aucun stigmate de la tornade de colère qui venait de ravager les Tok'ras. A croire qu'on donnait dans le masochisme chez les scientifiques aliens.

- Argentière Baronne...Enfin...Mathilde, je veux dire. Je n'aurais de cesse d'apprécier votre franc-parler. Je souhaitais justement vous faire part de certaines de mes découvertes. Elles auraient, à coup sûr, emballé votre soif de savoir. Mais les récents événements diplomatiques ont conduit à une sorte de...comment appelez-vous ça...ah ! Censure !

Quant aux questions de son interlocutrice, il semblait les esquiver avec une facilité étonnante. S'en était flagrant au point que la petite dame aurait pu se sentir insulté et lui aurait sauté dessus pour l'étrangler. Sur ce point, l'homme collait au parfait stéréotype du Tok'ra manipulateur et borné. Mais ce revirement avait sans doute un objectif. Vanesh ne faisait probablement pas parti de la liste la plus importante des amis de la scientifique mais il y gardait une place suffisante pour qu'il n'y ai pas de malentendu. Non, il se passait quelque chose. D'ailleurs, après lui avoir offert l'un de ses sourires dont il avait le secret, Vanesh laissa son symbiote prendre le relais. Son regard scintilla légèrement alors qu'il fixait ses chaussures. Il savait parfaitement combien cet effet pouvait parfois décontenancer les Tau'ris et s'évertuait, lorsque c'était le cas, à ne pas en faire étalage.
La voix forte du symbiote éclata alors, puissante et sans retenue, permettant à quiconque d'entendre ce qu'il dirait.


- Je regrette Baronne ! Je ne vous dévoilerais aucune informations sans avoir consulté, au préalable, ma hiérarchie. Quand à votre attention chaleureuse, si elle en est dans le seul but d'obtenir les réponses à vos questions, je ne l'accepte point. Vous entachez sévèrement notre amitié...

Voilà. Le symbiote de Vanesh dénonçait littéralement la scientifique, la dépeignant comme l'opportuniste du moment. En revanche, personne ne remarqua le petit objet qu'il venait de glisser dans son gilet tactique, juste entre la bretelle et son uniforme. Pour les autres, le geste n'avait exprimé qu'une simple négation ou le désintérêt lié à sa réaction. Le type semblait particulièrement vexé et, après avoir discrètement lancé un regard complice à Mathilde, fît volte-face pour rejoindre son groupe.

- Je vous pensais plus valeureuse que cela, Baronne Argentière. Répéta l'hôte, énervé.

Narrada fixa son collègue sans broncher. Il n'avait pas l'air de se soucier qu'un Tau'ri ait tenté d'en savoir plus en douce. D'ailleurs, il s'y était attendu. Revenant sur Laurent et le dilemme qui les occupait depuis tout à l'heure, l'homme baissa légèrement la tête en faisant mine de réfléchir. Il prit alors une décision et répondit à la dernière intervention du leader de l'équipe SG.

- Nous affronter ne nous apporterait rien de plus que la haine et le désir de vengeance.

Il se tourna brièvement vers Alison. La proposition de l'archéologue semblait lui avoir plu, se traduisant par un signe de confiance. Chose qui commençait à se faire rare lorsque les deux peuples s'entretenaient.

- Votre âme est généreuse jeune femme mais nous ne pouvons accepter. Une mission nous attend sur un autre monde et nous n'avions pas prévu votre présence...

Au tour de Laurent à présent.

- J'expliquerais au Haut Conseil que vous avez refusé de coopérer. Cela ne leur plaira pas mais la manœuvre aura le bénéfice de vous faire gagner du temps... Son regard dévia sur ses hommes. Et de nous fournir un élément pour justifier notre échec.

Pour un comble...
Un scientifique qui aidait Mathilde sous le couvert d'une altercation. Narrada qui proposait une alternative convenable entre eux. Soit l'équipe se trouvait au milieu d'une énorme manipulation parfaitement huilée, soit ils avaient finalement rencontré de « vrais » alliés. Les autres Tok'ras, et notamment Vanesh, hochèrent positivement la tête pour signifier qu'ils avaient bien saisi. L'histoire se souviendrait de ce jour sur une forte altercation où la Tok'ra en était ressortie vaincue, ce qui n'était qu'un abominable mensonge conçu pour faciliter la vie de tous. Sur ce, le chef souhaita bon courage à Laurent, saluant par la même les diverses personnes présentes, avant de se diriger vers la Porte.


- J’espère que la confiance sera réciproque jeune homme et que Rayce nous sera envoyée dés la fin de votre mission.

La principale intéressée, qui s'était tenue silencieuse jusque là, intervint avant que Laurent ne puisse ouvrir la bouche.

- Je ferais plus simple Narrada. Une fois cette mission terminée, je me rendrais volontairement pour paraître devant le Haut Conseil Tok'ra. Il n'y aura aucun incident.

L'homme hocha la tête, visiblement satisfait. La parole de Rayce semblait avoir beaucoup de valeur à ses yeux, suffisamment pour que l'équipe se mette à douter d'une relation succincte entre ces deux-là. Les chevrons furent activés, la Porte s'enclencha, puis les hommes passèrent l'horizon à tour de rôle. Seul Vanesh regarda par-dessus son épaule, un étrange sourire sur le visage, alors qu'il fixait une dernière fois Mathilde.

- N'oubliez pas notre « rencard », Baronne Argentière. Patrius Honnoris.

Ce qu'il venait de dire n'avait ni queue ni tête. On se serait, bien entendu, permis à toutes les hypothèses concernant cette dernière phrase, bien qu'on imaginait particulièrement mal la Baronne accepter un rencard personnel avec un Tok'ra, fusse-t-il scientifique de renom.
Mais pour la nipponne, il n'y avait aucun doute que ces mots avaient un sens très précis et important. Vanesh n'était pas homme à sortir des inepties et seul un esprit scientifique pouvait, peut-être, comprendre ce qu'il avait voulu dire.
Lorsque la Porte se referma, le son caractéristique s’éclipsant au profit des rires déments et des plaintes, Rayce profita du moment de calme pour remercier ses alliés. Elle semblait particulièrement reconnaissante. Cette réaction était la conséquence de toute l'appréhension qu'elle avait subie durant la confrontation.
Mais l'accalmie ne pouvant perdurer dans un musée transformé en asile, un cri soudain et agressif résonna. L'équipe fît volte-face pour voir un homme de cinquante ans assis sur Suzanne. Ses mains griffaient rageusement son gilet dans l'espoir d'ouvrir la poche à travers laquelle il avait deviné les contours d'une barre énergétique. Pas de chance pour la dame, le type était si lourd qu'il lui bloquait littéralement la respiration. Oui, le fou se foutait bien de savoir si sa cible était un être vivant ou pas. Son derrière comprimait dangereusement la poitrine de la jeune femme. Les équipiers distinguaient sans mal son visage crispé, sa bouche entrouverte à la recherche d'oxygène tandis que ses lèvres viraient progressivement au bleu. Hélas, l'indélicat s'excitait au point qu'un tir de zat, à moins d'être à bout portant, atteindrait leurs collègue. Il l'avait attaqué par surprise, renversé avant de se jetter dans toute sa violence. Des cris de dément mélé aux rires ponctuaient chacune de ses tentatives. Suzanne était sur le point de perdre connaissance, il fallait agir vite.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 12 Fév - 23:41

Toujours près de Laurent, Jill surveillait les moindres faits et gestes de ces tok'ras. Le fait de les voir comme ça, menaçants devant eux, n'arrangeait rien au fait qu'elle ne les aimait pas. Ils devaient certainement le sentir car elle les regardait d'une telle façon qu'ils ne pouvaient pas s'imaginer qu'elle les porter dans son coeur. Vint ensuite le temps de discussions à rallonge... Laurent du appeler le Général qui lui fit bien comprendre que pour le moment, il était hors de question de marchander quoique ce soit. Rayce était sous leur protection tout le long de la mission et ce jusqu'à la fin. Ils ne leur livreraient la tok'ra qu'une fois qu'ils serraient de retour.

Jill suivit Laurent du regard lorsqu'il se dirigea de nouveaux vers eux pour leur annoncer que pour le moment, ils n'obtiendraient pas Rayce sauf si ils suivaient l'idée que Alison leur avait proposé. Ils arrêtaient Rayce, mais tout ce petit monde restait groupé. La petite niponne choisit ce moment pour s'isoler et faire ami ami avec un tok'ra scientifique. Jill les suivit du regarda quelques secondes avant de revenir à ce qui leur arrivait. Il fallait trouver une solution car il n'était pas question qu'ils prennent racine ici.

Bien que Jill ait baissé son arme, elle restait sur ses gardes et surveillait le moindre écart de leur part. Les tok'ras partis, la jeune femme sombra dans ses pensée juste avant qu'un cri retentisse. Elle se tourna pour voir d'où ça provenait et ce qu'elle vit, la rendit plus mauvaise qu'elle ne l'était déjà. Un homme venait de sauter sur Suzanne, certainement pour pouvoir lui piquer une barre énergétique. Seulement, en plus de la trippoter, il commençait à l'étouffer et Suzanne semblait montrer une faiblesse respiratoire.

Sans même chercher à comprendre ce qu'il se passait et surtout sans même réflèchir à une autre solution, Jill se précipita sur l'homme, leva son arme et lui donna un coup de crosse dans le creux des reins afin qu'il lâche la jeune femme.

Oui Jill était de mauvaise humeur et le malheureux venait d'en payer le prix.


"LACHE LA !!!"

Une fois le coup donné, Jill dégaina son zat le plus rapidement possible, pour riposter au cas où le mec deviendrait violent.
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Suzanne Rigel
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyMar 14 Fév - 1:03

La scientifique avait soigneusement attendu l'ordre de leur adjudant chef de baisser les armes, avant de faire quoique se soit évidemment. Les deux chef échangèrent leur point de vue sur la liberté de Rayce, ajouté à cela les retrouvailles entre ce dénommé Vanesh et leur chère Baronne.
Pendant que ce petit monde prenait chacun son tour la parole pour exposer ses idées, Suzanne elle préféra retourner auprès du gamin dont elles s'étaient occupées, Mathilde et elle. Elle s'accroupit de nouveau à son niveau, genoux au sol, tout en gardant une oreille sur ce qui se disait en face d'elle. L'humour et l'autorité de l'adjudant chef d'un côté, et le franc parler et l'exubérance de la scientifique de l'autre … Ces deux là faisaient la paire. Suzanne s'amusait à les observer, en essayant toutefois de suivre un minimum sur ce qui se disait. Ce genre de discussions n'était pas de son ressort, et pour dire vrai, ne l'intéressait guère de toute façon. Elle préférait se rendre utile en allant s'occuper des victimes autour.

Elle s'obstina donc à refaire une consultation rapide de l'état du gamin afin de vérifier qu'elles n'avaient rien oublié, avant de l'installer plus confortablement en déposant sa tête sur ses cuisses. Profitant de son sommeil profond dû au coup de zat, elle inspecta ensuite avec précision son visage et ses mains, à la recherche de quelconques indices. Bien que minutieuse dans son travail, il n'en était pas moins difficile de chercher activement quelque chose quand on n'a aucune idée de ce que l'on recherche vraiment.
Elle fut ensuite rejoint par Vanesh et Mathilde, qui vinrent discuter non loin d'elles, lui permettant d'écouter ce qu'ils se disaient. Il parlait de découvertes, ce qui attisait évidemment toute curiosité mais celle ci fut de courte durée quand la voix grave du Tok'ra s'imposa et coupa court à la conversation. Suzanne, qui n'avait pas eu souvent l'occasion de constater ce dédoublement, fit de gros yeux. Toujours aussi impressionnant.
Bien qu'il venait de clamer haut et fort finalement, qu'il ne marcherait pas dans les combines de Mathilde, Suzanne eut bien du mal à le croire après avoir entendu l'échange entre Vanesh et elle. Mais, elle se garderait bien de le dire, pensant bien que ce Tok'ra avait ses raisons d'agir de la sorte et qu'il valait mieux que cela reste secret. Et puis, peut-être que Suzanne extrapolait également, raison de plus pour se taire.

Vint le temps des « aux revoirs », et à vrai dire Suzanne en était plutôt soulagée. Les cinq Tok'ras disparurent aussi vite qu'ils étaient arrivés, laissant les deux équipes SG et Rayce, seuls de nouveau. Ce sentiment cela dit, s'éclipsa bien vite. La scientifique, qui avait baissé la tête vers le petit garçon, afin de voir comment elle allait bien pouvoir le laisser là, se retrouva en une fraction de seconde à terre. Puissamment renversée, puis plaquée au sol, elle n'eut ni le réflexe ni le temps de hurler quoique se soit.
Elle sentit un poids énorme sur sa poitrine. Son premier réflexe, en plus de chercher à tout prix à respirer, fut d'essayer de dégager ce qui l'empêcher justement d'inspirer. Mais un seul coup d’œil à ce qui était au dessus d'elle lui fit abandonner tout espoir de s'en sortir par elle même. Il donnait de gros coups de griffe dans son gilet, mais elle ne pouvait strictement rien faire pour se défendre.
Elle tourna alors la tête comme elle put, vers ses coéquipiers, enfin de ce qu'elle en voyait de là, histoire d'appeler à l'aide. Enfin là aussi, appeler à l'aide était un bien beau rêve : incapable de prononcer un mot, le souffle complètement coupé. Elle voulait hurler le nom de Laurent, qu'il lui vienne en aide, elle avait besoin de lui, là tout de suite. Mais aucun son ne sortait, sa bouche entre-ouverte cherchait de l'air, qui ne venait pas.
Le visage de la scientifique était crispé, ses bras tendus vers ses coéquipiers, tremblaient comme des feuilles. Sa vue se troubla rapidement, ne contrôlant pas soudainement un surplus de larmes. L'air lui manquait cruellement, elle ne pensait qu'à une seule chose : respirer. Impossible, cela lui était tout bonnement impossible. L'agonie lui semblait interminable ses membres crispés s'affaiblissant de seconde en seconde.

C'est alors que sa leader de SG4 vola à son secours. Elle ne vit pas que c'était elle, tout ce qu'elle ressentit c'est le poids en moins d'un coup sur sa poitrine. Bien qu'incapable de bouger pour autant pour le moment, elle inspirait enfin à toute vitesse l'air qui lui avait tant manqué, s'étouffant à moitié par la même occasion.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyMar 14 Fév - 11:21

Enfin le chef Tok’ra prenait la décision la plus sage dans une situation fermée, il aurait Rayce plus tard comme ça tout le monde serait content, sauf peut être le haut conseil qui ne devait avoir que ça à faire plutôt que de gérer les urgences liées à leurs opérations contre leurs grands ennemis. L’équipe allait pouvoir passer la deuxième vitesse, assez perdu de temps pour rien, Mathilde se fâchait une fois de plus avec quelqu’un, un des Tok’ra en l’occurrence qui partit avec ses copains pour laisser travailler les terriens.

Laurent allait donc donner le signal pour se remettre à avancer pour sortir du musée et se trouver un endroit plus tranquille et si possible plus propre pour en faire le camps de base retranché mais comme rien ne voulait aller comme il fallait, un cri vint briser son espoir et son regard en prit la direction, c’était Jill qui venait de s’élancer sur quelqu’un et l’avait frappé pour l’éloigner d’un membre de l’équipe allongé au sol. Deux secondes à rester pétrifié, où le vide s’installa en Laurent quand il réalisa qui était la victilme, puis la réaction, il se mit à courir vers le lieu de l’agression quitte à bousculer ceux qui trainaient sur son passage tout en hurlant :

« Neutralise-le Jill ! »

Oublié le grade et le nom de la jeune femme, dans ce cas il était plus rapide de dire son prénom d’autant qu’ils se connaissaient déjà. Tout en continuant d’aller vers Suzanne qui ne bougeait pas, le côté professionnel ne l’avait pas encore quitté :

« Tout le monde reste groupé, Ivan tu te charge de leur protection ! »

Si le sergent Cooper ne l’avait pas encore fait, le Para qui avait dégainé son zat aurait tiré une fois sur le responsable de l’état de sa belle, même s’il réagissait sous l’effet de la colère contre lui avant tout de ne pas avoir anticipé un problème de ce genre, il savait aussi ne plus avoir à faire à des personnes mais à des êtres primaires qui ne feraient plus le lien entre la douleur d’un coup et leurs agissements donc seule la neutralisation serait efficace temporairement. Qu’elle idée aussi de sortir de la bouffe, rien que l’odeur sur les mains était dangereuse face à des bêtes affamées et ne maitrisant plus leur pulsions.

Laurent s’agenouilla près de la tête de la scientifique et lui attrapa la main la plus proche, si ça se trouvait il était peut être plus pâle que la pauvre victime, la dévisageant avec ses yeux apeurés et tentant de connaitre son état :

« Suzanne, est-ce que tu as mal quelque part ? A la nuque, à la tête ? Respire à fond »

Seules les réponses de la jeune femme comptaient pour lui, pourvu qu’elle n’ait rien de grave se disait-il intérieurement en songeant déjà à la faire rapatrier sur Terre pour des examens, bref, tout de suite le besoin d’être certain qu’il n’y aurait pas de complication.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyMar 14 Fév - 20:55

Comme elle s'en doutait, il y avait bien anguille sous roche... ou plutôt hippopotame sous les gravillons aux vues de l'énormité de ce qui était en jeu, rien moins que le sort d'une planète! Alors qu'ils s'écartaient pour discuter entre eux à l'abri des oreilles indiscrètes, Vanesh qui disait avoir des informations pour elle se ferma comme une huître. Evidemment le Conseil était derrière ce comportement. Censure, voilà bien un mot qui avait le don de mettre la scientifique hors d'elle. Et comble de la déconfiture, le symbiote compagnon de Vanesh se joignit à la fête... sa fête apparemment. Les mots du tok'ra furent aussi cinglants que des coups fouet sur l'amour propre de la Baronne. Non seulement il la rembarrait sans ménagement, mais en plus il la traitait de manipulatrice de façon à peine voilée et de personne sans honneur. Il la repoussa sans la moindre amabilité et rejoint ses semblables alors que la jeune femme était un peu sonnée par la volée de bois vert qu'elle n'avait vraiment pas vu venir. Le feu aux joues, elle allait répliquer quand elle sentit quelque chose coincé sous son gilet.

"Vous ne vous en tirerez pas aussi facilement espèce de rustre!"

A voir le regard plein de hargne de la petite nippone et le ton chargé de venin, on pouvait se faire du souci pour Vanesh et son symbiote. Mais si elle comprenait à présent la raison du comportement et saluait l'ingéniosité de la manœuvre, elle digérait mal de n'avoir point été prévenue. De fait, si elle savait que Vanesh avait joué comédie tout comme son partenaire, elle leur en voulait malgré tout, d'où cette sincérité redoutable et redoutée.
Mais elle ne pouvait aller plus avant, déjà Laurent et Narrada revenaient de leur propre conciliabule et de toute évidence cela ne plaisait que moyennement au tok'ra. La raison, Rayce, restait avec les terriens jusqu'à la fin de la mission. Le SGC promettait de la renvoyer aussitôt la mission terminée et la jeune femme elle me^me en fit le serment aussi le petit groupe d'indésirables prit le chemin du retour, bredouille ce qui ne pouvait que plaire à la Baronne.
Vanesh passa le dernier, il s'arrêta devant l'horizon des évènements et lui lâcha une dernière phrase en plus de lui faire le cadeau surprise de bien placer son titre et son nom. Elle haussa un sourcil circonspect devant le contenu assez abstrait de la dite phrase.


"Faites bien attention à vous!"

Lui offrant un petit sourire amical avant qu'il s'en aille, Mathilde modéra sa petite colère de diva. certes il lui avait fait un tour pendable, mais c'était la seule façon de lui transmettre quelque chose. Quelque chose qu'elle tira de sa cachette et examina, une interface Tok'Ra qu'elle et les scientifiques Tok'Ra avaient mis au point pour connecter leurs différents appareils. C'était un outil multifonction très pratique et si son confrère le lui avait laissé c'est qu'il y avait une raison valable. Tout comme la phrase si étrange qu'il lui avait dit avant de partir.

"N'oubliez pas notre rencard, Baronne Argentière... Mais de quel rencard parle t il? Et pourquoi s'adresser à moi de telle façon. Ce n'est pas dans ses habitudes de parler aussi vulgairement. Patrius Honoris... Mais que diable veut il me dire avec cette formule lati..."

Sa réflexion à voix haute fut interrompue par un cri. En tournant la tête vers la source, Mathilde vit un homme juché sur le torse de sa collègue et griffant son gilet comme un forcené. Sous le poids de l'inconnu à la cervelle de moineau, Suzanne suffoquait. On ne voyait pas ce qu'il voulait, mais c'était facile à deviner, il cherchait quelque chose dans les poches du gilet et généralement dans un état mental pareil, on n'était mu que par des instincts primaires. La seule chose qui pouvait attirer l'attention de ce vieil homme dans les poches du gilet était la nourriture. Sans aucun doute avait il vu la scientifique ouvrir une des poches de son gilet pour en sortir les barres énergétiques qu'elle avait laissé au gamin et il avait profité de la distraction offerte par le départ des tok'ras pour tomber sur la seule qui était isolée, Suzanne. Le cerveau de la scientifique turbinait à fond.
La réaction des équipiers ne s'était pas faite attendre, Cooper avait foncé sur le gaillard et lui avait collé un coup de crosse dans le dos et le menaçait de son zat à présent et Laurent faisait de même tout en ordonnant à Jill de faire feu. Sauf que c'était tout sauf une bonne idée! en tant que scientifique, Suzanne portait sur elle une kyrielle d'appareils alimentés par batterie ou pile qui n'apprécieraient pas du tout mais alors du tout la décharge, Suzanne non plus d'ailleurs. En plus, l'homme n'était pas responsable de ce qu'il faisait et le tabasser n'arrangerait rien.


"Mais bon sang vous êtes dingue? Pas de zat! Vous allez toucher Suzanne! Vous voulez que toutes les batteries électriques qu'elle porte sautent comme des grenades? Il veut manger c'est tout! Donnons lui ce qu'il veut! Suzanne, tenez bon!"

Tout en se postant devant Laurent pour éviter une bavure, Mathilde déballa de son paquetage en deux coups de cuillère à pots sa propre ration de survie, elle en sortit les petits pots de confiture, et l'ouvrit en l'agitant sous le nez de l'homme avant de le jeter un peu plus loin assez rapidement histoire de ne pas finir dans la même situation que Suzanne. Elle pourrait certes toujours tenter une prise comme elle en avait fait la démonstration à Drogon, peu après son arrivée au SGC, vu l'état mental de l'individu, ce ne serait pas compliqué, le souci serait de le dissuader. Avait il assez de jugeote encore pour faire cas de la douleur?
Le reste du contenu du carton de ration sur le sol occuperait le pauvre diable un bon moment quand il en aurait fini avec la confiture et pour être sûre qu'il ne traîne pas dans leurs pattes, elle donna quelques coups de pieds dedans pour expédier les boîtes de biscuit et conserves à quelques mètres.


"Surveillez le c'est tout, pas besoin de recourir à la violence gratuite! Vous vous rappelez pourquoi nous sommes là? Pour les aider, non pas les brutaliser à la première occasion!"

Elle était excédée par le comportement de ces militaires. Ah, sauver des mondes en perdition, se la jouer Bayard et faire de longs discours - ou tout du moins essayer - sur l'honneur, la droiture, tout ça tout ça, pas de souci, mais dès qu'il fallait mettre ces principes en pratique, là, il n'y avait plus personne et ils avaient vite fait de dégommer dans la joie et la bonne humeur les gens qu'ils étaient venu sauver. Cambell, Cooper... des noms américains ça... Ahhhh ces américains!
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyMar 14 Fév - 22:53

Alison fit un petit sourire en coin à Ivan lorsque celui-ci prétendit que la situation se dégradait : qu'ajouter ? Qu'en un sens elle n'en était pas vraiment étonnée, accoutumée à des missions toutes plus catastrophiques les unes que les autres ? En même temps, elle avait rarement vu un cas aussi extrême. Avant même d'essayer de mener à bien ce qu'on leur avait demandé, ils avaient déjà des bâtons des roues !

S'ensuivirent des discussions de tous les côtés, discussions auxquelles bizarrement Alison n'était pas liée. Pour une fois qu'elle se taisait et laissait parler les autres ! En fait, la jeune femme était surtout complètement perdue dans tous ces revirements de situation. Que dire, que faire, elle n'en avait plus la moindre idée. Enfin... il y avait bien cette magnifique idée de rester cramponnée à son zat au cas où, mais cela ne les mènerait pas très loin. Elle regarda les tok'ras disparaître en se demandant ce que la dernière phrase prononcée à l'intention de Mathilde pouvait bien vouloir dire. Et au vu de l'expression de cette dernière, la scientifique n'en savait rien non plus. Un code ? Mais un code pour quoi ?

Alison allait soupirer lorsqu'elle eut le souffle brusquement coupé par un cri. Faisant volte-face, elle aperçut Suzanne en fâcheuse posture. Fort heureusement Jill et Laurent réagirent immédiatement, évitant à leur coéquipière de finir bêtement étouffée sous les fesses d'un alien, mort tout de même peu brillante.

Jill paraissait sur les nerfs, Laurent inquiet - très inquiet même - et Suzanne sonnée. Mais la réaction de Mathilde coupa Alison dans son premier élan qui consistait à éventuellement zatter l'agresseur et ensuite demander à Suzanne si elle allait bien. Les aider ? Ne pas les brutaliser ? Alison se retourna vers elle, en colère :


" Parce que balancer toutes nos rations, c'est les aider, peut-être ! "

Si elle se maîtrisait, le ton montait rapidement, quoiqu'elle fasse un effort pour parler relativement bas afin de ne pas réveiller tout le voisinage et que ses difficultés pour parler parfaitement français ralentissent un peu son débit. Seulement trop, c'était trop ! S'ils continuaient à ce rythme, leur mission serait terminée avant même d'avoir commencé !

" On est ici depuis même pas une heure et on a déjà utilisé de quoi soigner et manger ! Bien sûr que ce gamin est dans un sale état et qu'il me fait mal au coeur, bien sûr que ce gars a faim ! Mais ce n'est pas comme ça qu'on les sauvera ! Si tous les deux mètres on s'arrête pour les secourir, on y sera encore dans des semaines ! On aura à peine retardé leur mort assurée et on aura laissé mourir des centaines d'autres personnes ! "

Cette seule idée la mettait en colère et elle poursuivit, remettant les points sur les i :

" Le seul espoir de ses gens est de nous voir trouver la cause du mal et peut-être un antidote et nous, nous gaspillons le peu de ressources que nous avons pour retarder la mort d'une poignée d'entre eux ! "

Ce petit... il allait se réveiller, manger les deux barres et se rabattre à nouveau sur le verre ou n'importe quoi d'autre. En admettant que des adultes ne viennent pas lui prendre les barres en le massacrant ! Et cet homme... Une fois réveillé il recommencerait de même jusqu'à ce qu'il finisse par ne même plus penser à se nourrir et se laisser mourir ! Rien que d'y penser, Alison en avait les larmes aux yeux et la voix qui tremblait, mais elle ne s'arrêta pas pour autant, se forçant à conclure :

" A chaque fois que vous vous arrêtez pour soigner ou nourrir l'un de ses gens, vous les condamnez tous à une mort plus certaine ! Votre bonne conscience est apaisée quelques minutes, mais vous ne faites qu'agir en meurtriers ! "

Furieuse, elle s'essuya les yeux et, d'un regard noir, défia quiconque de la contredire. Et qu'on ne vienne pas lui dire qu'elle n'avait pas de coeur alors qu'elle ne rêvait que de prendre le petit bout de chou dans ses bras pour le cajoler ! D'ailleurs, elle s'efforçait de ne pas le regarder, sachant que de toute manière, elle était bonne pour en faire des cauchemars pendant des mois.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyJeu 16 Fév - 0:16

La situation catastrophique dans laquelle se trouvait les patriotes marquait déjà l'équipe et semait la discorde. Certains, impatient d'apporter leur aide par bienveillance, agissait à l'encontre des ordres de Laurent. L'ironie du sort amenait Suzanne a être prise pour cible, ce qui ne manquait pas de faire réagir le leader qui ne pouvait ignorer ses sentiments. D'ailleurs, malgré les efforts qu'il aurait pu déployer, son visage portait encore les stigmates de l'inquiétude et de la belle frousse qu'il avait ressenti à ce moment-là. La jeune scientifique demeurait au sol, luttant pour chaque bouffée d'air, bataillant pour briser l'étau qui enserrait sa poitrine. Avec le temps, elle reprit peu à peu des couleurs. Mathilde, de son coté, avait eu parfaitement raison d'empêcher l'utilisation du Zat'. Les batteries au Lithium auraient causé de graves blessures. La mission se serait terminée avant même que l'on ne puisse connaître le mal qui touchait les Patriotes.
Lorsque la ration fût déballée et éparpillée, de nombreuses victimes rampèrent pour se restaurer. L'odeur fruitée des confitures ne pouvait surpasser celles des fluides organiques et déjections en tout genre garnissant le sol. C'était à se demander comment ces gens avaient pu s'orienter jusqu'aux vivres tant convoitées. Sous leurs regards navrés, les gens se montaient dessus en poussant des plaintes, se déplaçant à quatre pattes. L'événement devenait d'autant plus marquant qu'un réalisateur aurait applaudi cette scène digne des meilleurs films de morts-vivants. Tandis qu'Alison ne semblait pas avoir les mêmes idées et s'exprimait en ce sens, le vieil homme ayant attaqué Suzanne prit ses jambes à son cou en emportant la ration. Une bonne moitié des victimes assez lucide pour se lever le poursuivirent en grognant et hurlant à tout va.
Rayce entra en jeu, leur annonçant que rester ici et distribuer les vivres finiraient par les mettre en danger. C'était une manœuvre parfaite pour dégager Suzanne de l'emprise sans la blesser. Mais à présent, l'immobilité présentait des risques. La jeune Tok'ra prit les devants et s'improvisa guide, les amenant à l'extérieur du musée. SG-4 et 6 eurent l'occasion d'apprécier le soleil et quelque chose de bien plus surprenant : La Tour Eiffel.
Le monument trônait, fier et imposant, de la même manière que sur Terre. Les équipiers avaient beau chercher, ils ne trouveraient aucune différence entre les deux. C'était à se demander, élément très intéressant pour les scientifiques, s'il n'y avait pas eu obligatoirement un Gustave Eiffel de ce coté-là aussi. Les immeubles, bâtiments, lampadaires...Tout ressemblait à Paris. Il n'y avait que ces immenses antennes sur les toits de chaque structures. De couleurs grises, des lampes rouges clignotaient de concert, probablement dans le but de se signaler aux avions de ligne. Même les véhicules, dispersés de manières chaotiques dans les avenues, arboraient les mêmes signes. Renault, Opel...Ils y étaient tous.

Mais cet environnement surprenant ne pouvait être pleinement apprécié du fait de toute la population atteinte. Une foule impressionnante déambulait, errait sans but précis. Ceux-là avaient de la chance de se déplacer. D'autres gisaient dans les caniveaux, le crâne ou la mâchoire brisé par la chute. Il y avait eu de nombreux accidents, des cadavres bloqués sous des voitures. Le plus spectaculaire fût cet énorme Airbus ayant démoli l'Arc de Triomphe avant de s'encastrer dans un immeuble. Des incendies faisaient encore rage à divers endroits. Les membres d'équipe ayant des jumelles eurent la désagréable surprise d’apercevoir des habitants transformés en torche humaine. La dégénérescence les avait amputé de toute méfiance à l'égart du danger. Une mère trainant son banbin par un pied, comme s'il s'agissait d'une vulgaire poupée, entra dans le brasier sans marquer un temps d'arrêt. Elle avait probablement du trouver un intérêt à la beauté des flammes.
Mis à part ces suicides involontaires, l'effet poussaient également les patriotes à des actes particulièrement immoraux. Par exemple, en longeant les Champs Elysées, les équipiers tombèrent sur un homme nu en train de se soulager physiquement dans le pot d'échappement d'une moto. Ses râles de plaisir ponctuaient chacun de ses va-et-vient alors que son regard se posait sur les femmes de l'équipe. Plus haut, une fillette avait suivi un oiseau perché sur un toit et s'était élancé à sa suite, battant inutilement des bras. La pauvre s'écrasa sur le toit d'une vieille voiture en un fracas assourdissant, à peine à cinq mètres d'eux, et agonisa une longue minute avant de s'éteindre. SG-4 et 6 n'avait pu se permettre d'aller la secourir. Bien trop de regard commençait à se porter sur eux et il y avait fort à parier que le coup de la ration n'était pas passée inaperçu pour certains d'entre eux.
Finalement, après une bonne demi-heure de marche, ils atteignirent le Palais de L'Elysée. Celui-ci, étrangement, n'était pas occupé par les fous. Il n'y avait pas de déjections sur le sol ni traces d'une quelconque activité. Tout était resté tel quel, comme si le Président et ses accompagnateurs avaient décidé de tout plaquer et de ne jamais revenir. A leur approche, un aboiement retentit et chien vint dans leur direction, battant frénétiquement de la queue. Il s'agissait d'un Husky en très bonne santé, ne portant aucune marque de dégénérescence. L'animal leur fît fête longuement, jappant joyeusement. Il était probablement content de rencontrer des humains ne cherchant pas à le manger ou le prendre pour un énorme doudou.

Rayce traversa à la hâte le hall puis la salle du conseil des ministres. En grimpant à l'étage, ils pénétrèrent dans un tout autre environnement : la luxure. L'or et le marbre garnissait tout, reproduisant fidèlement le bureau présidentiel jusqu'au drapeau qui lui aussi...était Français. Mathilde et Suzanne ne pouvait s'empêcher, à juste titre d'ailleurs, de se demander s'ils n'avaient pas traversé une dimension parallèle, tout bonnement.


- Nous y sommes. Derrière ce tableau devrait se trouver un grand ordinateur. Selon mes estimations, il devrait contrôler les antennes Ness et les principaux systèmes de la ville. L'architecture de cette pièce a été l'un des éléments les plus déterminants sur le comparatif réalisé entre vos deux mondes. J'ai eu beaucoup de plaisir à étudier ce peuple...il me permettait de vous comprendre, Tau'ris, un peu mieux.

Rayce baissa la tête.

- J'aurais tant aimé empêcher ça...tous ces morts...

Suzanne et Mathilde, en leur qualité de scientifique, découvrirent sans étonnement que l'ordinateur central était verrouillé par un système de sécurité. Celui-ci requérait un mot de passe et toute tentative de piratage semblait impossible pour une raison toute simple : aucun lecteur de support, aucun port, rien.
D'un autre coté, il y avait beaucoup de travail. Les relevés, les analyses, les prélèvements. La jeune Tok'ra insista auprès de Laurent pour signaler que cet endroit était particulièrement indiqué pour une base opérationnelle. Du fait de la présence de cet ordinateur à l'évidence très important et également par sa situation géographique : en plein centre de la capitale. (l'une des rares différences relevées).
L'homme avait donc le choix d'accepter ou non. Le MALP Mule, fort heureusement, avait été emmené avec eux, ce qui empêchait de devoir refaire tout le chemin à l'inverse. Toutefois, ces grandes fenêtres et les couloirs n'offraient aucune protection réelle. Si les lieux étaient confortables et tout de même défendable, il ne brillait pas par ses capacités stratégiques.
Tandis que l'ordinateur demandait toujours le même code aux deux scientifiques, résistant apparemment très bien à toute tentative de forcing, un énorme vacarme les surprit brutalement. En se pressant aux fenêtres, ils furent témoins d'un hélicoptère civil en mouvement. Son pilote était incapable de le manipuler correctement et s'amusait à faire des cambrioles très dangereuses dans l'air. Ce qui devait arriver arriva. Le rotor arrière percuta l'une des antennes NESS et l'engin débuta une rotation de plus en plus rapide. Perdant de l'altitude en tournoyant inlassablement dans le sens inverse des aiguilles d'une montre, il passa devant les fenêtres avant de s'écraser dans les jardins privés en un fracas épouvantable. L'impact fût si violent que le sol trembla sous leur pieds, le site du crash invisible depuis les fenêtres. Seul une colonne de fumée noire demeurait le seul témoin de ce massacre.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyJeu 16 Fév - 15:29

Le coup porté par le sergent Cooper au type se servant de Suzanne comme d’un coussin, n’avait pas été assez fort pour le dégager de son promontoire organique, la militaire ne devait pas être au mieux de sa forme pour n’avoir pas réussi à le déloger, la baronne avait balancé de la nourriture et avait eu une résultat bien meilleur même si cela pouvait faire rappliquer tous les affamés du coin, au moins il n’avait pas eu à tirer, que ce soit au zat comme il avait pensé le faire dans un premier temps avant de voir que l’individu était encore sur la scientifique ou avec son pistolet car tous les moyens étaient bons pour la sauver.

Quel soulagement de constater que la jeune femme n’avait quasiment rien à par avoir eu une grosse frayeur, comme Alison et à présent Rayce le disait, il ne fallait pas rester la plus longtemps, le lieu n’était pas idéal pour soutenir les assauts de la population. Ayant aidé Suzanne à se relever et de lui avoir demandé mainte fois si ça allait, il l’a confia aux bons soins de l’archéologue de SG4 afin de pouvoir prendre la tête du groupe en compagnie de la Tok’ra qui connaissait mieux les lieux que quiconque de l’équipe, demandant à Jill de suivre juste derrière lui et à Ivan de se mettre en queue de peloton pour s’assurer que personne ne ralentisse la progression.

La lumière éblouissante de l’extérieure annonçait la sortie du bâtiment, la méfiance était de mise concernant ce qui les attendait dehors mais pas de mauvaise surprise, la rue était occupée pas des voitures abandonnées par leurs propriétaires, il était choquant de reconnaitre des marques automobiles qui existaient sur Terre, autant de similitudes ne pouvaient être un hasard, que dire quand il se tourna du côté dont Jill avait eu le droit de sécuriser… La tour Eiffel, rien que ça, de quoi se regarder les uns et les autres en espérant une réponse logique, ce qui n’empêcha pas Laurent de faire de l’humour :

« Qui nous a branché sur la version française de la planète des singes ? »

Bien sûr il faisait allusion au film des années 60-70 où des explorateurs avaient fait un bond dans le futur sans s’en être rendu compte avant de trouver des vestiges de la ville de New-York. C’était sûr que R&K ne risquait pas de comprendre ce que racontait le Para, ni ceux qui n’avaient jamais vu le film mais lui se comprenait donc c’était déjà pas mal. N’étant pas parisien, il ne pouvait aller plus loin dans les comparaisons, oui ça ressemblait à ce qu’il en avait vu mais n’avait pas assez d’éléments pour se prendre la tête avec des hypothèses farfelues alors que tant de misère défilait devant les yeux. En avançant encore un peu, ce qui restait d’un avion de ligne était visible de leur position alors une question lui tarauda l’esprit :

« Je suppose que cet avion s’est crashé donc il volait encore malgré les problèmes… Je veux dire que le pilote a été capable de le faire décoller puis voler et d’un coup le blackout au point de le faire se retrouver là… Est-ce que je me trompe en pensant que le mal dont ces gens souffrent peut être soudain et non progressif ? »

La question était lourde de signification, si ce qui avait produit cela arrivait de nouveau, il se pouvait que l’équipe n’ait pas de seconde chance pour retourner à la maison, finissant comme ces malheureux à attendre la mort, sans s’en rendre compte.

Il était vraiment urgent de faire abstraction du décor catastrophique et de chercher la source du mal, Rayce voulait aller au Palais de l’Elysée, haut lieu de la prise des décisions donc un bon moyen d’avoir des réponses, par contre cela impliquait de parcourir les trottoirs en faisant attention à tout, que ce soient d’éventuelles fuites de gaz , de chutes d’objets ou corps humains ou tout simplement des gens croisés et n’agissant pas de façon normale. Laurent se forçait à se concentrer car l’environnement ne le permettait que très difficilement, autant de personnes insensées n’était pas chose courante alors il faisait en sorte que le groupe ne s’attarde plus, quitte à rappeler sèchement aux réfractaires que les conneries suffisaient après celles du musée. Nul doute que cette mission laisserait des traces mais inutile de craquer maintenant alors celui ou celle qui sortirait du rang y rentrerait manu militari, Laurent n’était pas d’humeur à jouer car les agissements d’un seul membre risquaient de mettre les autres en danger, Mathilde étant dans la ligne de mire du Para.

Encore un soulagement d’arriver au bâtiment qui était étrangement délaissé, une bonne chose pour tenter de se vider l’esprit des visions cauchemardesques d’une déchéance de taille planétaire. L’instant de calme ne dura pas, un aboiement venant alerter de la présence d’un chien qui pouvait être dangereux pour plusieurs raisons dès lors le P90 fut braqué dans la direction d’où pouvait surgir le clébard. Son salut venait du fait de son attitude, il ne montrait pas les crocs, n’avait pas les oreilles pointées vers l’arrière, non il avait l’air d’un bon toutou demandant des caresses alors le Para plaqua son fusil-mitrailleur contre son torse, posa un genou à terre et tendit la main gauche vers l’animal pour voir sa réaction avant de lui caresser le dessus de la tête. Aucun signe d’hostilité, tout le contraire même, comme si ce chien n’avait pas subit le lavage de cerveau.

Laissant faire les conclusions aux scientifiques, Laurent se releva pour suivre la Tok’ra qui semblait chercher un lieu bien précis et qui le trouva en celui du bureau du plus haut dirigeant de l’état dont le drapeau n’était pas inconnu puisque celui de la France. Impossible que Mathilde n’ait pas quelque chose à dire et ne se prive pas de le faire en voyant ça donc inutile de se fatiguer à poser des questions, les réponses viendraient toutes seules. Rayce la devança pour informer de la présence d’un ordinateur caché qui allait faire la joie des scientifiques.

La Tok’ra n’eut pas trop de mal à convaincre Laurent que se serait l’endroit idéal pour s’installer, pourtant il se retourna et demanda au chien qui les suivait :

« Est-ce que tu veux bien qu’on reste un peu avec toi ? Ok ? Alors merci cher colloc ! »

L’endroit servirait donc de base et il fallait donc s’occuper de tout déballer.

« Nous ne pouvons pas faire monter le mulet donc Ivan et moi allons nous chargez de monter l’équipement, Jill nous couvrira alors pendant ce laps de temps vous restez dans cette pièce, surtout ne vous aventurez pas tout seul dans les autres pièces tant que n’avons par terminé de sécuriser les lieux. Nous verrons ensuite pour placer des meubles devant les fenêtres et les portes... Rayce, au fait, quel est le nom du président de ce pays qui ressem… »

Le bruit reconnaissable aux oreilles de Laurent vint interrompre la fin de sa question, la réponse serait pour plus tard car le pilote de l’hélicoptère était bel et bien dans la merde d’autant plus après avoir perdu le rotor de queue qui le privait de la direction et dans ce cas c’était sauve qui peut !

« Eloignez-vous des fenêtres, allez dans l’autre pièce et plaquez-vous contre le mur ! »

Hurla t-il en montrant la porte menant à une pièce plus au centre du bâtiment, au moins les murs porteurs limiteraient les projections si jamais l’engin finissait par percuter la façade. Ce ne fut pas le cas, le sol vibra indiquant le crash mais aucun débris ne passa l’encadrement de la porte donc plus de peur que de mal.

« Encore un qui sait décoller mais qui a oublié comment ça se pilote ! »

Après le coup de l’avion, cela devenait particulièrement louche, le pilote de l’hélicoptère venait juste d’être victime du phénomène frappant les siens sinon il se serait planté bien avant d’arriver près de l’Elysée…

« Mathilde, Suzanne, avez-vous détecté quelque chose d’anormal sur vos appareil de mesure depuis dix minutes ? »

S’il n’y avait rien d’alertant dans les relevés, l’équipe pourrait procéder comme Laurent l’avait dit plus tôt pour s’installer.
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyJeu 16 Fév - 15:48

Laurent accourut près de Suzanne quand il vit Jill courir vers l'endroit où les choses n'allaient pas tarder à dégénérer. Après avoir donner un coup de crosse dans les reins du vieux fou, Laurent lui hurla de le neutraliser sans même prendre le temps de l'appeler par son grade et par son nom. Le zat pointé en direction du malheureux, Jill qui était déjà à cran fut heureusement calmé par les cris de Mathilde. Jill se retourna vers elle et poussa un soupir qui en disait long.

"Allez y, balancez leur toutes nos rations !!! C'est vrai qu'on en a plein les poches !!! J'espère pour vous que ça ne va pas en ameuter d'autres !!"

Si d'autres débarquaient pour leur piquer de la bouffe, Jill risquait de dégainer son zat une nouvelle fois mais cette fois-ci, le tir serait pour la nippone. Alison prit ensuite la relève et Jill acquiesça d'un signe de tête. Oui ils étaient venus pour les aider, mais certainement pas en leur donnant toutes leurs rations et tout leur matériel médical.

Voyant qu'Alison avait les larmes aux yeux, Jill s'approcha d'elle et lui pressa amicalement l'épaule. Elle lui fit un petit sourire pour lui montrer qu'elle était de son côté. Elle jeta un rapide coup d'oeil dans la direction de Laurent et de Suzanne. Celle-ci avait l'air d'aller mieux et Laurent avait lui aussi repris ses couleurs d'origine.

Rayce prit ensuite la parole pour leur demander de la suivre. A présent, elle leur servit de guide jusqu'à la sortie du musée. Lorsqu'ils sortirent, la première chose qui marqua la jeune femme, fut de voir la Tour Eiffel. Pendant quelques secondes, elle pensa au petit week end qu'elle avait passé avec Cyril à Paris avant de revenir parmi ses coéquipiers et de se recentrer sur la mission.


"What the Fu** !!!"

Ils se trouvaient à Paris mais sur une autre planète. Les yeux grand écarquillés, Jill regardait partout, à la recherche du petit détail qui tue. Elle trouva assez vite en voyant les antennes sur le toit des immeubles. Certainement par là que les ondes coupables de tout ce mal se déplaçaient. Les gens autour d'eux marchaient et se déplaçaient sans vraiment savoir où est ce qu'ils voulaient aller.

"On se croirait dans un film de Romero... ça fait froid dans le dos..."

La jeune femme sorti ses jumelles et regarda un peu plus loin. Ce qu'elle vit lui colla des frissons dans le dos. La fin du monde... Voilà ce qu'ils vivaient... Un avion s'était encastré dans l'Arc de Triomphe, le détruisant en partie et des gens brûlaient.

Non loin d'eux, une fillette alla s'écraser sur le toit d'une voiture en voulant voler comme l'oiseau qu'elle était en train de suivre. Rapidement, tout ce beau petit monde commença à porter leur attention sur eux. Ils se mirent en marche et le trajet jusqu'à leur destination dura une bonne demi-heure.

Ils arrivèrent devant le palais de l’Élysée. Contrairement au reste, tout ici semblait plus calme et surtout plus propre. A croire que quelque chose empêchait tout les cinglés de s'en approcher. Ils furent accueillis par un chien, ravi de voir des gens censés par ici. Les deux équipes suivirent Rayce et se retrouvèrent dans ce qui semblait être le bureau du Président. Alors que Suzanne et Mathilde essayaient d'ouvrir les fichiers sur l'ordinateur et que Rayce essayait de convaincre Laurent d'établir leur QG ici, Jill, elle, prit place à une des fenêtres en faisant bien attention à ne pas être trop à découvert. Elle regarda un peu partout dehors pour voir si les fous les avaient suivi ou non. Apparemment, pour le moment, il n'y avait personne, ce qui n'était pas plus mal pour eux.

Alors qu'elle allait voir si les filles s'en sortaient, un bruit assourdissant lui parvint et elle se tourna de nouveau vers la fenêtre. Ce qu'elle vit la glaça. Un hélico était sur le point de s'écraser. Le pilote ne devait certainement plus être en moyen de piloter l'engin et malheureusement pour lui, ce qui devait arriver, arriva. Il percuta une antenne et alla s'écraser dans les jardins du palais de l’Élysée. Laurent leur cria de venir se mettre à l’abri dans la pièce d'à côté, ce qu'elle fit sans réfléchir. Jill se tourna vers Laurent.


"Je demande la permission d'aller y jeter un coup d'oeil.."

Il y avait peut être quelque chose à trouver dans cet hélico, enfin dans ce qu'il en restait.
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Ivan Naughart
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyJeu 16 Fév - 18:41


Leurs nouveaux anciens futurs amis les toques rats ou un truc du genre venaient enfin de se faire la malle. On voyait que tous avaient un peu de mal avec la hiérarchie vu leur petit mensonge bien placé pour leur laisser un peu de temps. Le tout était de faire en sorte que ca ne finisse pas en incident diplomatique pour une planète qui semblait condamnée si personne ne faisait rien, et aux vues de leurs connaissances, ca ne serait certainement pas eux...

Enfin, quoique, avec un peu de chance leurs têtes d'ampoules y arriveraient, sauf s'ils finissaient étouffés ou carrément bouffés par la horde de dégénérés qui risquait de se ramener s'ils jouaient trop aux héros... Ah bah d'ailleurs, ca n'avait pas loupé ! Ces petits malins savaient déjà ou chopper la bouffe ! Finalement ils étaient pas si débiles que ça et l’appât jeté pour se débarrasser de l'agresseur ne fit qu'en attirer d'autres ! Seule une archéologue fit une remarque plutôt intelligente à ce sujet. Ca n'allait pas les aider non, bien au contraire, ca allait plus faire chier l'équipe qu'autre chose !

Ivan reçus l'ordre de protéger ces demoiselles. Oh, pour le moment il ne ferait aucunes remarques à voix haute Mais c'était déjà noté dans le "dossier" de Campbell... Visiblement la mission se transformait en un mix d'un épisode "des feux de l'amour" avec "bienvenue à zombieland". Il ne manquerait plus que la scène romantique autour des cadavres des infectés avec le sauvetage de la princesse par le prince charmant. Il soupira juste en préparant son Zat. Pour le moment l'ordre n'était certainement pas de les tuer, juste de les repousser. Sinon le premier agresseur se serait déjà vu gratifié d'une balle dans la tête. Et puis prudence... Les coups de feux pouvaient en attirer encore plus !

Ainsi débuta la visite guidée d'une sorte de Paris tout feux tout flamme avec des fous qui se prenaient pour des oiseaux, pour des torches humaines ou pour encore un acteur porno violant un pot d'échappement de moto. De quoi faire froid dans le dos ! Mais bon pour la génération films d'horreurs et films de zombies, ca n'avait presque rien de choquant, sauf peut-être la réalité de la chose. Ivan hésita d'ailleurs à zater à tout bout de champs ceux qui avaient des comportements dangereux. Vu qu'ils marchaient et que ca ne coutait rien en munition il n'y avait pas vraiment de pertes. Mais il ne fit rien, il n'était pas encore l'heure de jouer au cowboy et d'attirer encore plus l'attention.

C'est en passant devant la carlingue en flamme de l'avion qu'il se permit la première remarque.

"Voilà pourquoi prendre un truc qui vole n'est jamais une bonne idée !"

Surtout que pour que l'avion décolle c'est que le pilote était encore sain... Et l'arrivée au "palai de l'élysée" ne fit que confirmer la chose quand ils passèrent les grilles, qu'Ivan pris bien le soin de refermer derrière eux pour éviter d'être trop suivit. Il avait été épargné et leur comité d'accueil fut un brave toutou qui leur fit la fête. Au moins une bestiole saine dans l'histoire !

"On dirait qu'ils ont filé en vitesse mais proprement." dit-il alors qu'ils traversaient les corridors

Ils finirent par arriver au fameux bureau du big boss ou était planqué l'odinateur de controle d'un bordel inconnu, mais le temps n'était pas aux découvertes g33k et informatiques... Un hélicoptère vint tomber dans les jardins non loin en ne se privant pas de faire une sacrée frayeur à l'équipe.

"Tout ce qui vole finit par tomber. Raison de plus pour jamais monter dans ces trucs !" répondit-il a la remarque de Campbell sur la qualité du pilote.

Oh, ce n'était pas seulement le problème... Il y avait une couille dans le potage et ca c'était sûr et certain : C'était arrivé brutalement comme une épidémie dont le vecteur restait encore inconnu. La morsure comme dans tous les films de zombie ? La salive comme pour la Rage ? Ou simplement le contact avec les infectés ?

Si les relevés ne donnaient rien, ce qui n'étonnerait pas Ivan il attendrait d'être seul avec Campbell pour lui faire part de ses "idées" loin des oreilles indiscrètes de la toque-rat. En attendant il passait plus son temps à la surveiller, qu'elle évite de toucher à un truc bizarre plus qu'à jouer au gentil bodyguard avec ces demoiselles, et connaissant sa franchise à toute épreuve la toque-rat pouvait facilement deviner qu'Ivan l'avait à l'oeil...

Oui quelque chose clochait et les autres membres de l'équipes commençaient à s'en douter. Mais il ne fallait pas trop le montrer, et surtout éviter de donner trop d'informations sur "Oh c'est comme la terre !"

(PS : On peut se calmer ? xD Au moins qu'Ivan parle de ses doutes à Campbell ! Il n'a pas encore râlé !)
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyJeu 16 Fév - 23:07

La scientifique était méchamment remontée, mais pas contre les tok'ras, les patriotes, Murphy ou même cette planète. Là, elle était en rogne contre ses coéquipiers qui n'avaient pas compris pourquoi elle avait agi de la sorte. Pourtant c'était clair dans son esprit. A tous sortir leurs zat et vouloir canarder, ils auraient au mieux paralysé leur coéquipière en même temps que le vieil homme replet qui avait employé la terrienne comme pouf improvisé, le pire ayant été au choix, plusieurs tirs combinés dans un faible laps de temps ce qui aurait tué voire désintégré, les deux, l'explosion de toute ou partie des batteries et piles que la scientifique transportait sur elle... Non décidément, ils préféraient se focaliser sur le défaut de sa méthode La perte d'une ration. Admettre qu'elle avait choisi la meilleure des options, c'est à dire une option sans violence et permettant de récupérer une Suzanne sans coupe afro improvisée aurait été au dessus de leur forces selon l'aristocrate qui gratifia d'un regard tout de mépris les deux harpies de SG4. Là, c'était clair, elles s'étaient faites cataloguées et il s'écoulerait un bon millénaire avant qu'elle révise son jugement.

"Oui, la prochaine fois laissons votre coéquipière se faire zater et asperger du contenu des multiples batteries qu'elle transporte, mieux vaut perdre un membre de l'équipe que de perdre une ration, ça nous fera plus à manger pour la suite." Le venin dans chacun des mots lâchés aurait dissout la Porte des Etoiles sans problème tant le ton était acide et fielleux. Elle n'allait pas laisser les deux sorcières s'en tirer à si bon compte. "La prochaine réfléchissez avant d'agir, et avant de critiquer! A votre avis, combien de temps aurait on perdu avec un membre de l'équipe zaté? Ou mort parce qu'il s'est pris deux tirs de zat ou plus? De toute évidence, ce qui touche Patrie a des effets foudroyants chez certains!"

Pochette refermée, zat en main en position de tir et regard noir, Mathilde vérifia du regard que Suzanne allait bien. Visiblement cela tenait à coeur à Laurent. Il y avait des militaires qui se sentaient obligés de chouchouter les civiles sous leur responsabilité. Elle aurait pu en sourire si elle n'avait pas été de si méchante humeur.Après avoir constaté que sa consoeur allait bien, malgré un choc compréhensible et malgré les bourrins de SG4 selon elle. Décidément, rien ne valait SG6 et encore, pensait elle aux MIB, pas l'équipe actuelle.
Reportant finalement son attention sur son matériel, elle paramétra son capteur et fit la grimace en regardant les résultats qui étaient sensiblement identiques à ceux relevés par le MALP. Les patriotes baignaient dans un bouillonnement électromagnétique. Et dire que sur Terre on râlait à cause des lignes à très haute tension et des téléphones portables! Ce serait sans conséquence pour eux s'ils ne restaient pas ici pendant un bon moment, mais c'était à se demander quelles étaient les répercussions à long terme sur la physiologie des patriotes et les pathologies qui devaient résulter d'une telle exposition. Elle aurait donné cher pour savoir quelles étaient les sources de ces champs électromagnétiques. Etait ce uniquement dû au NESS ou bien avait on développé de façon précoce tout un pan d'applications pratiques aux émissions EM? De ce point de vue là, ils semblaient être en avance sur les terriens de l'époque ne manquait elle pas de souligner.
Elle ne remarqua pas qu'elle se trouvait dans la réplique exacte de Paris des années 70 avec le détail le plus soigné, véhicule, panneaux des rues... Jusqu'à ce que les autres fassent des allusions qui attisèrent sa curiosité de façon suffisante pour qu'elle lâche son matériel. Sourcil gauche haussé et mine interdite, la jeune femme resta perplexe un moment avant de se tourner vers Rayce, mais son premier mot mourut dans sa bouche. La tok'ra ne pouvait pas savoir à quoi ressembler Paris, d'autant plus le Paris quarante ans dans le passé. Elle voulait les emmener au siège du gouvernement des patriotes donc deux conclusions possibles, Le Palais de l'Elysée ou Matignon.


*Sapristi! Dans quoi avons nous mis les pieds?*


A voir leur direction, l'équipe prenait la direction de l'Elysée. Le panorama était tout bonnement apocalyptique et d'autant plus dérangeant de l'extrême familiarité du lieu. La jeune femme s'attendait à tout instant à croiser une connaissance courant nue dans la rue... ou s'écrasant sur un véhicule après une chute de plusieurs étages. Par chance ils ne passeraient pas dans le voisinage de la propriété familiale sinon sous couvert de connaître les lieux elle n'aurait eu aucun scrupule à leur faire prendre un "raccourci" afin de s'éviter ce supplice.
Les remarques de Laurent et Ivan étaient toutes les deux justifiées. Elle ignora superbement la remarque de la militaire de SG4.


"Il y a deux possibilités qui me viennent à l'esprit pour le moment, Campbell. L'appareil était en approche finale pour atterrissage après un vol long courrier et quand on sait qu'un liner peut voler vingt heures cela fait pas mal de temps aux gens à l'intérieur pour succomber aux effets de ce mal de façon progressive, l'équipage était aux fraises depuis un moment, et l'avion est tombé faute de carburant ou par un retrait accidentel du pilote automatique. Soit effectivement le mal peut survenir de façon soudaine. Suzanne pourra me corriger si je me trompe, mais si je me souviens bien, il me semble que le cerveau essaie de compenser un maximum les déficiences cognitives et au lieu de voir une lente descente aux enfers on a souvent une dégradation légère suivie d'un effondrement complet des capacités mentales quand le cerveau n'est plus en mesure justement de fonctionner. Le principe de la goutte d'eau en somme. Ca tient tant bien que mal jusqu'à ce que ça craque totalement et que l'on se retrouve non plus à ne plus se souvenir de la date de son anniversaire de mariage, mais carrément à ne plus savoir parler et se comporter de façon totalement animale... Résultat, l'équipage aurai flanché d'un coup à la fin du voyage, là encore un retrait prématuré du pilote automatique et des manœuvres... aberrantes auront conduits à ce crash.
Mais ce n'est pas du tout mon domaine d'expertise, je m'en remets à notre experte du monde du vivant pour un avis plus éclairé. Dans tous les cas, c'est forcément récent, il y a encore des incendies. Quelle que soit la cause, cela finit par une dégradation rapide des capacité mentales et cadre avec la date d'une semaine. Cela dit il y a dû avoir une progression dans l'épidémie, Je doute que cet incendie brûle depuis le retour de Rayce et sa découverte funeste.
Et pour votre gouverne, Naughart, l'avion est le moyen de transport le plus sûr qui soit, y compris en comptant la Porte des Etoiles. Un accident est juste plus spectaculaire à cause du nombre de personnes tuées ou disparues d'un seul coup, mais si vous mettez le nombre de morts sur les routes rien qu'en France et le nombre de morts dans des catastrophes aériennes dans le Monde, on est dans un ratio toujours en faveur de l'avion. Vous êtes plus en sécurité dans un fauteuil business class que dans votre lit mon cher, car dans ce dernier pas moins du tiers de la population mondiale finit par y décéder."


Malgré cette dernière touche d’humour plus ou moins heureux, la scientifique était inquiète et cela se voyait à sa mine soucieuse. Si cela avait une progression rapide, cela pouvait signifier qu'ils étaient déjà en route pour le pays des décervelés et s'il y avait bien un chose qui la terrorisait plus que la mort - après elle y avait déjà eu droit à celle là - c'était de finir en légume, accroupie dans un coin faute de savoir marcher et bavant comme un bébé qui fait ses dents. Mieux valait se loger une balle dans la tête avant que cela n'en arrive là!
Inconsciemment, la Baronne avait pressé le pas et on pouvait s'étonner de sa vitesse de marche. Faire du sport tous les matins ça payait. Surtout dans ce genre de situations!

Quand enfin ils atteignirent destination - non sans tomber sur des scènes toutes plus sordides les unes que les autres histoire de leur laisser un goût amer de bile dans la bouche - ils furent surpris par un husky qui devait désespérer de trouver compagnie civilisée. La scientifique en fut passablement déboussolée. Et en fit par à ses camarades.


"Ce chien n'est pas atteint. Il conserve apparemment ses fonctions cognitives intacte et se comporte normalement! Ca voudrait dire que ça n'affecte que des zones du cerveau dont ne dispose pas le chien ou que ce mal est "programmé" si je puis dire pour n'affecter que les patriotes voire les humains. Ou une autre possibilité, mais là..."

Oui, Mathilde ne voyait pas de quoi il pouvait s'agir et cela la faisait rager et l'excitait en même temps quand bien même la pétoche était là, tapie quelque part dans un recoin de sa tête.
Elle laissa les physiquement intelligents s'occuper du transport de matériel et fila avec Rayce pour se pencher sur quelque chose de plus intéressante en compagnie de Suzanne. Arrivant devant l'ordinateur du palais, la scientifique avait déballé son ordinateur, lancé ses programmes de piratage et... n'avait trouvé aucun accès périphérique. S'ils voulaient accéder aux tripes de a machines il faudrait y aller à la méthode moyenâgeuse mais c'était rarement la solution indiquée avec du matériel sensible comme l’électronique de pointe. La seule solution était de taper le bon code...
Mais Murphy avait d'autres projets. Un hélicoptère allait gentiment s'écraser sur le coin de leur figure... Laurent alerta tout le monde en criant de se mettre à couvert. Riche idée, bien que la jeune femme douta de l'utilité de la manœuvre si l'appareil percutait de plein fouet la façade. L'explosion et l'incendie les rôtiraient comme des côtelettes avec de la chance, où ils finiraient pigés par les flammes en mourant asphyxiés... Cela ne l'avait pas empêché de se mettre à l'abri dans un recoin. L'avantage d'être une demie portion dans ce genre de cas c'est que l'on pouvait se cacher à peu près n'importe où. Fausse alerte, soupir de soulagement un peu honteux, l'hélicoptère s'était écrasé dans la cour. Dommage pour le pilote, tant mieux pour eux.
Remis de leurs émotions, Laurent demanda à Suzanne et elle même s'il y avait eu des changements dans les mesures de leurs appareils. La physicienne jeta un rapide coup d'oeil sur les résultats des dernières minutes pour infirmer ou confirmer les soupçons du chef d'expédition avant de s'adresser à Suzanne.


"Je vais me pencher sur l'ordinateur, je vous laisse les mesures tout du moins pour le moment. Je viens d'avoir une petite idée. " Mathilde se rappelait en effet quelque chose. A chercher les mots de passe un souvenir très, très récent ressurgissait. Elle comprenait maintenant une partie des propos de Vanesh. Ressortant l'interface tok'ra, elle la connecta à son laptop et envoya les informations utiles à Laurent, à savoir un plan détaillé des environs de la Porte avec des endroits clefs. Cela pourrait toujours servir. Elle envoya le rapport de recherche tok'ra concernant la proximité patriotes/terriens sur le plan génétique à Suzanne pour qu'elle puisse y jeter un oeil et voir s'il y avait quelque chose à exploiter. Elle, avait un ordinateur à dresser!

"Bon, voyons si ce vil gredin mérite que je lui fasse avaler son symbiote de malappris de compagnon ou que je les remercie comme il se doit!"

Et se penchant sur le clavier elle tapa la formule latine qu'il lui avait donné, "Patrius Honoris". cela semblait logique car n'ayant aucun lien avec la première phrase à propos de leur rencontre sur cette planète ou de l'anecdote ayant très à ce mot... Patrie, patriotes, ses lointains souvenirs de cette langue honnie trouvaient que cela collait plutôt bien avec ce qui pourrait servir de mot de passe. Au pire, après elle testerait "12345"... Il y avait toujours des gens pour utiliser ce mot de passe.
le monde alentour avait cessé d'exister, il n'y avait plus qu'elle et l'ordinateur, l'obstination de la petite nippone et l'implacable logique bornée de la machine. Round one! Fight!
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Suzanne Rigel
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptySam 18 Fév - 16:42

Évidemment, sans le cinglé au dessus d'elle, Suzanne pouvait enfin respirer librement. Elle sentit la main de Laurent prendre la sienne, ce qui la rassura immédiatement. Sa voix trahissait son inquiétude, et un bref coup d’œil vers lui, suffisait à le confirmer. Sa gorge se noua un instant à le voir dans cet état, et entre deux respirations appuyées, elle lui assura tout bas que ça pouvait aller. Elle serra une dernière fois sa main, avant de la lâcher et se redresser doucement mais sûrement, avec l'aide du militaire. Elle dût lui répéter plusieurs fois que ça allait bien mieux, qu'il ne fallait plus s'en faire.
Elle se sentait cela dit mieux à ses côtés, en sécurité, bien qu'un sentiment de culpabilité de ne rien avoir vu venir, de ne pas avoir su esquiver le placage. Ajouté à cela, les faits et gestes des deux scientifiques qui leur étaient reprochés sévèrement par les autres membres de l'équipe. Si Suzanne n'avait pas eu le courage de répondre, Mathilde elle ne s'était pas gênée. Et bien qu'elle arrivait à comprendre le point de vue d'Alison par exemple, le docteur Rigel ne pouvait qu'approuver les dires de sa collègue scientifique.

Le petit groupe repartit de plus belle, avec pour guide, Rayce. Et ce qui les attendait à l'extérieur, avait de quoi en surprendre plus d'un. Bien qu'ils avaient eu l'occasion de voir les images en salle de briefing, tout le monde en resta sans voix. Se retrouver en face de la Tour Eiffel était étonnant, et inquiétant à la fois. Inquiétant pour une bonne raison parmi tant d'autres : sur Terre, ce monument en plus d'avoir une architecture bien particulière, avait toute une histoire. Comment était-il possible qu'il en soit de même ici, à des années lumières de leur chère planète ? Un petit rien pouvait changer la face du monde, quel était le pourcentage de chance que ce petit rien soit le même ici ? Tout bonnement incroyable.
Et ce phénomène était d'autant plus inquiétant qu'il ne concernait pas seulement la Tour Eiffel. Tout, strictement tout autour d'eux, ressemblaient comme deux gouttes d'eau à leur capitale. À un détail près : le côté apocalyptique. Outre les incendies et les bâtiments détruits ici et là, il y avait également quelques illuminés qui trouvaient bon de se suicider du haut des immeubles. Suzanne se fit violence pour ne rien dire, consciente que ce n'était pas le moment de revenir sur ce sujet tabou. Cela ne l'empêchait pas d'en avoir froid dans le dos et d'être totalement crispée à chaque bruit sourd.

Suite à l'observation d'une carcasse d'avion, Ivan, Laurent et Mathilde engagèrent un débat sur ce qui avait bien pu lui arriver. Suzanne approuva d'un signe de la tête les dires de Mathilde exposa son savoir sur les déficiences cognitives, laissant songeuse un instant le docteur Rigel qui essayait d'imaginer la scène dans cet avion.

« C'est exact Mathilde. Généralement, on observe une lente dégradation, suivie d'un effondrement complet, pour reprendre vos mots. Ces personnes vont avoir des difficultés pour mémoriser et évaluer les informations, fixer leur attention et s'adapter aux imprévus dus aux situations impromptues. J'imagine donc qu'il n'a pas fallu attendre que les pilotes soient dans un état similaire aux malades nous entourant, pour faire crasher cet engin. Un exemple typique sur Terre : la maladie d'alzheimer. Ce qui me dérange un peu cela dit, avec les parallèles faits avec nos maladies terriennes, c'est que chaque individu réagit différemment à ce genre de mal. Une personne A peut attendre des années avant qu'un tel effondrement s'observe, alors que son voisin, une personne B peut voir son état se détériorer seulement au bout de quelques mois. Rien ne peut nous prédire un tel changement, … Or là, c'est comme si tout le monde s'était retrouvé dans le même état, au même instant t... Ce qui, je dois l'avouer, n'est pas très rassurant pour nous. Si nous sommes atteints du même mal, aucun d'entre nous ne pourra s'en rendre vraiment compte, puisque en toute logique tout le monde sera dans le même cas, plus ou moins ... »

En voilà une bonne nouvelle ! Mais cela restait des hypothèses, des pures hypothèses.
Le groupe ft ensuite route vers ce que, hier encore, elle aurait appelé l’Élysée. Ici, en ces lieux, et ce malgré la ressemblance, il lui était tout de même difficile de le nommer ainsi. Peu importe, une fois là bas, ils firent une rencontre surprenante mais toute autant intéressante. Un chien, qui semblait inoffensif, et donc sain, se joint à eux. Mathilde mit immédiatement les mots sur ce à quoi pensait Suzanne. Personnellement, elle optait pour la première option. Le mal devait agir sur des parties du cerveau que le chien ne possédait pas, … Permettant de ranger au loin l'idée qu'un individu aurait programmé volontairement ce fléau.

Mathilde et elle durent conviés à faire mumuse avec l'ordinateur central. Enfin, c'était l'idée de base. Les deux jeunes femmes se retrouvèrent bien vite nez à nez avec un mot de passe inconnu qui empêchait l'intrusion. Entre deux tentatives, un hélicoptère vint se joindre à la fête. Décidément, tout semblait leur tomber dessus en même temps. L'équipe eut le temps de se plaquer contre le mur, cela dit fort heureusement l'engin s'écrasa au sol, dans les jardins avoisinants. La situation dégénérait encore … mais il y avait un point positif : si ce pilote avait pu manier son hélicoptère jusque ici, c'est qu'il était bien loin de l'état du cinglé qui ne vivait que pour sa barre énergétique. Ce qui contredisait sa précédente hypothèse … Pour une fois, Suzanne était ravie de se contredire. Quoique, rien n'empêchait le fait que ce pilote ait été infecté plus tard ... Casse tête ! Mais Suzanne ne baissait pas les bras.

Laurent leur demanda d'observer une nouvelle fois leurs appareils de mesure, ce à quoi la scientifique s'affaira immédiatement pendant que sa collègue elle, continuait de batailler avec l'ordinateur. Rapidement, Suzanne fit ses premières observations à voix haute, à l'attention de leur leader :

« Présence forte d'ondes électromagnétiques, mais celle ci est comparable à celle observée à notre arrivée. Donc présence conséquente, mais sans danger …
Cela dit, … Attendez. Il y a eu une forte disparité inhabituelle, il y a … Quatre à cinq minutes. Elle a été soudaine, courte et surtout très précise à un endroit. C'était donc juste avant le crash de l'hélicoptère, … Mais rien ne nous indique qu'il y a forcément un lien entre ces deux événements. Cela peut être un bel hasard, quoique sincèrement je n'ai jamais cru au hasard ... »


La mine sévère, elle continuait de regarder ses appareils de mesure en détails, à l'affût d'un autre indice. Sans aucun doute, l'ordinateur leur permettrait d'en apprendre plus, enfin en partant du principe que Mathilde réussisse à avoir le dernier mot. Mais Suzanne se faisait plus de soucis pour l'ordinateur que pour sa collègue à vrai dire, connaissant son côté borné …
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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptySam 18 Fév - 19:26

Tandis que Laurent et Ivan convoyait le matériel du MULE jusqu'au bureau présidentiel, Jill avait trouvé une position de tir parfaite, par l'une des grandes fenêtres, lui permettant de surveiller une large portion de la cour. S'il n'y avait pas énormément d'équipement à transporter, celui-ci demeurait toutefois très encombrant et long à déplacer. A cet époque-là, on n'imaginait probablement pas avoir à construire des couloirs plus large. C'était d'autant plus ennuyant que le Husky ne cessait de leur tourner autour, sautillant joyeusement, leur coupant parfois la route au beau milieu des escaliers. Mais mis à part ce petit contretemps, l'équipe n'avait pas rencontré de problèmes. Pas de suicidaires à chasser, pas de vision apocalyptique autre que les colonnes de fumées. Non, l'endroit paraissait relativement calme. Alison, elle, était tombée sur les livres de la bibliothèque d'à coté. Il n'y avait même pas de porte, probablement démontée avant la chute fatale de l'intellect patriote. En hasardant un œil, elle lu des titres qui émoustillèrent sa passion d'archéologue. Sous quelques vitrines sécurisées, des écrits très anciens et recherché auraient fait d'elle une millionnaire si elle les ramenait sur Terre. Et comble du comble, trônant au milieu de la salle, l'une des toutes premières bible imprimée.

Suzanne, quant à elle, s'était empressée de rejoindre Mathilde lorsque l'ordinateur émit le morceau de la Marseillaise. Le code « Patrius Honoris » avait été le bon et l'écran affichait dans un français parfait, par un fondu de lettre : « Notre Patrie, notre Honneur ».
Elle eût enfin accès à la totalité des dossiers et un pan de la machine se désolidarisa pour offrir un vieux clavier et une souris à bille. Dire que c'était, à cette époque, le nec plus ultra de l'informatique....
Seulement, une question taraudait Mathilde au-delà de son appétit scientifique. Comment Vanesh avait pu accéder au mot de passe de l'unité centrale du Président ? Il y avait forcément une information qu'il ne lui avait pas dit...Ou que Rayce avait omis de mentionner. En procédant par ordre, la scientifique et sa consœur contrôlèrent le logiciel d'exploitation du système NESS. Surprise, surprise, les antennes semblaient avoir besoin d'une main d’œuvre quotidienne pour fonctionner correctement. Comme les centrales nucléaires en somme. Les relevés indiquaient une exploitation du système à près de 167% de ses capacités primaires. Soit quelqu'un s'était amusé à jouer avec les boutons du centre de contrôle, situé quelque part dans la capitale, soit c'était une manœuvre criminelle ayant un but quelconque de destruction. Après diverses recherches, Mathilde et Suzanne trouvèrent l'origine des disparités : la pénurie énergétique. De toute évidence, les patriotes avaient conçu leur système pour que toutes centrales et structures produisant de l'énergie alimentent d'abord le NESS. Hélas, sur le plan des stations productrices, il n'y en avait plus que trois en fonction sur vingt-cinq. Une turbine marée motrice, quelques panneaux solaire, et une centrale nucléaire clignotant en rouge pourvoyaient seuls aux besoins énergétiques des antennes. Et apparemment, c'était loin de suffire.
L'ordinateur avait sa propre alimentation en courant. Un groupe électrogène caché quelque part dans le palais devait probablement s'être activé. Mais on remarquait aisément avec le soleil couchant que la ville lumière jumelle de la Terre semblait bien terne.

Maintenant, les scientifiques ne pouvaient que se poser des questions sur l’aberration du NESS. Si celui-ci manquait d'énergie, pourquoi relevait-on des pics électromagnétiques sur certaines antennes et une activité de 167% ?!? Non, quelque chose n'allait vraiment pas.
Plus Mathilde creusait dans les dossiers et plus la colère l'envahissait. La nippone avait le droit à de sacrées découvertes. Elle comprenait probablement la réaction de son collègue Tok'ra en feignant la colère. Vanesh savait des choses qu'il ne pouvait dire. Et l'homme connaissait suffisamment la baronne pour comprendre qu'elle ferait les mêmes découvertes grâce à cet ordinateur.

Ivan, Laurent et Jill s'était alors entendu pour installer les détecteurs et mettre le groupe électrogène en fonction. La nuit commençait à faire son entrée et il leur fallait un peu de lumière. Vint ensuite le moment où le bureau se transforma en retranchement, les meubles déplacés jusqu'aux fenêtres et les pièces adjacente sécurisées. D'ailleurs, tandis que le Husky ramenait une balle aux pieds de Laurent et que Jill remarquait le visage rougissant de la baronne, le caporal Naughart découvrit un cadavre dans le placard dérriére toute une série de costard cravate. En voilà un qui n'avait pas réussi à s'enfuir suffisamment vite avec l'escorte présidentielle...
Dans ses poches, Ivan trouva deux jeux de clés portant la marque Peugeot. Il devait probablement s'agir des véhicules blindés de l'escorte mobile. Ces monstres noirs aux allures d'agents secrets se trouvaient dans la cour, juste à coté du MULE. Peut-être seraient-ils utiles pour se déplacer en sécurité...

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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 19 Fév - 0:54

Du hasard, encore du hasard et toujours du hasard ! Il faisait bien les choses celui là pour justifier à peu près tout et n'importe quoi, c'était comme bander les yeux à un aveugle pour ne pas qu'il voit ! C'était pareil ! Mais bon, si ce n'était pas dangereux... Ils auraient juste leur cerveau grillé sans qu'ils ne s'en apercevoir et ils iraient jouer à saute mouton avec des pots d'échappements de camion une fois que ca sera trop tard !

"En tout cas, s'il y a eut un truc, je ne me sens pas plus débile qu'avant."

Mais enfin les ordres fûrent appliqués... Ce fut pendant qu'ils allaient chercher le mulet qu'Ivan lacha la sauce. Il n'avait pas encore râlé une seule fois, pas une seule ! Et il avait sagement attendu que le numéro tombe enfin sur son ticket pour le faire en toute franchise. Il commença donc à mi-voix de manière à éviter que ses mots ne s'entendent dans tout le batiment et que l'autre serpent ne puisse pas les entendre. Et il comptait bien rattraper son retard !

"Je suis le seul à penser que l'autre serpent ne nous dit pas tout ? Genre "Oh, j'ai oublié de vous prévenir ! Désolée !" " commença-t-il d'un ton sarcastique "Elle sait des choses et nous le cache volontairement. Pour une simple question d'insubordination, d'après ce que j'ai lu dans les rapports les toquesrats n'auraient jamais envoyé autant d'hommes sauf peut-être pour un cas extrêmement dangereux. Surtout que leur comportement n'était pas qu'étrange !" cette fois il était beaucoup plus catégorique. "Il y a trop de choses qui se produisent ici pour que ce soit une simple coïncidence ! Nous ne pouvons pas lui faire confiance !"

C'est en poussant une porte vers l'extérieur et en relevant le premier des "bagages" qu'il finit par reprendre, profitant que Campbell ait les mains occupées. Cette fois quelque chose de plus... Personnel.

"Et montrer des signes d'affections à un subordonné pendant une mission, encore plus dans cette situation n'est pas vraiment la meilleure idée qu'il soit. Si on est surveillé vous venez de révéler votre point faible et vous mettez toute l'équipe en péril."

Par ces derniers mots il ferait comprendre que si ce genre de cas arrivait, Campbell aurait besoin de beaucoup de courage pour le faire obéir à un ordre insensé. Oh, encore là il avait été gentil. Il n'avait pas eut à se plaindre de Campbell lors de leur dernière mission ensemble. Alors il pouvait bien "passer" ce moment de faiblesse pour le moment.

"Et sinon votre copine, elle est au courant pour les détails de notre mission chez les Xiantrucs ?"

La petite plaisanterie venait d'ailleurs de confirmer le fait qu'il s'agisse d'une simple remarque sans conséquences directes.

Sinon, le déplacement des affaires ? Le pauvre chien se vu renommé de plusieurs sobriquets pas très commodes par Ivan. "Sac à puces ! Sale cabot !" étaient les plus polis alors que la brave bête avait manqué de le faire tomber dans les escaliers en se foutant en plein milieu. Là l'Ivan râlait ! Car entre deux insultes au chien on l'entendait clairement dire que si c'était pas les fous qui les tueraient ca serait certainement ce clébard qu'il ferait cuire accompagné d'un alcool local à la mode Xiantruc avant qu'il ne réussisse.

Ils passèrent donc quelques heures à travailler d'arrache pied pour sécuriser l'endroit... Eriger des barricades et tout le bordel le tout sous un petit air de Marseillaise quand les tubes à essais réussirent à débloquer le fameux ordinateur de contrôle qui allait parler la même langue qu'elles. Ce qui d 'ailleurs avait finit par achever les derniers doutes du Caporal qui se ferait certainement un plaisir d'interroger la Toque Rat entre quatre yeux.

Mais avant d'en arriver à de telles extrémités... Pour voir s'il n'y avait pas d'autres plaisanteries planquées, comme un cadavre dans un congélo... Il fouilla les placards dans l'espoir peut-être de trouver des indices sur la fuite des occupants initiaux des lieux. Après tout s'occuper du charabia des tubes à essais ne servirait à rien, de toute manière il ne le comprendrait pas ! Il vivait sa vie et elles vivaient la leur !

"A défaut d'un cadavre dans un congèl, je le trouve dans le placard !" dit-il en sortant délicatement le corps de sa cachette, et malgré son humour noir ses gestes trahissaient tout de même un certain respect envers le mort. "Alors Roger! On te cherchait partout ! Tu faisais quoi la dedans ?"

Il venait de baptiser son cadavre qui devait trainer là depuis pas si longtemps que ça vu qu'il ne sentait pas encore trop le mort. Il le fouilla pour avoir un peu plus d'informations. D'abord les poches intérieures, puis les extérieures et il finit par ce qui semblait être son arme

"Alors... Notre ami... Est flic. Il a une peugeot, peut-être celles garées à l'entrée." Il fit une pause en fouillant les autres poches après avoir jeté une des clés à Campbell pour qu'il constate. "Il a aussi un 9mm, et est à court de munitions. Roger a chèrement défendu sa peau avant de s'enfermer là dedans pour se planquer ou se protéger de quelque chose qui ne l'a pas suivit."

Il fit passer le reste de ce qu'il avait récupéré à l'Adjudant qui pouvait constater par lui même l'identité de Roger : un certain Eugène Pontarlier certainement affecté à la protection d'un ViP.

Et un cadavre ! Un ! Et il avait été sûrement assez censé pour ne pas se retrouver dans le même état que les autres avant de se laisser crever enfermé dans ce placard à costard. Peut-être qu'il cherchait à s'abriter de quelque chose et qu'il comptait sur l'épaisseur des murs pour être épargné ? Il fixa alors Rayce.

"Vous le connaissez peut-être, en tout cas lui, il semble qu'il vous connait ! Peut-être un phobique des serpents... S'il était ici ce n'était peut-être pas sans raison. Il devait connaitre les lieux assez bien pour savoir qu'on ne viendrait pas l'attraper dans son placard. Il a juste oublié d'en sortir !"

Plan A à la Ivan lancé, faire perdre son calme à la personne qu'il voulait interroger pour tenter d'obtenir des infos sous le coup de l'énervement. Ca marchait souvent assez bien quand on finissait par l'envoyer chier pour se débarrasser enfin de lui. Il devait avoir trouvé un chiantos sur la route... Car là, pour la première fois depuis qu'ils étaient arrivés, il se lachait enfin ! Trop, c'était trop !

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MessageSujet: Re: Mission 90 : Asile mondial   Mission 90 : Asile mondial EmptyDim 19 Fév - 13:36

Opération aménagement lancée, à commencer par monter le matériel contenu dans le mulet qu’il faudrait installer avant la tombée de la nuit pour avoir de la lumière, en aucun cas l’équipe devait compter sur la production énergétique des centrales ou de celle du groupe électrogène du bâtiment qui finiraient tôt ou tard par lâcher.

Ainsi pour cette tâche il avait laissé les expertes en recherches s’occuper chacune dans leur domaine, elles n’avaient pas une seconde à perdre à faire la logistique que les militaires étaient parfaitement apte à faire, donc le sergent Cooper avait hérité de la surveillance et le deux capo chef avait le plaisir d’aller faire un peu de sport avec son leader accompagné du joyeux Husky qui semblait avoir adopté les nouveaux venus.

Ivan profita d’être seul avec Laurent pour déballer son sac, génial lui aussi faisait sa petite crise, comme si il n’y avait pas assez de Mathilde et Alison, qu’elles aient parfois raison ou tort, cela créait une mauvaise ambiance, sans doute y était-il pour quelque chose mais jouer le petit chef ultra autoritaire n’aurait fait qu’empirer les choses alors il faisait avec les caractères de celles qui étaient indispensables à la réussite de la mission, sans pour autant leur permettre de lui marcher sur les pieds car le laxisme n’était pas non plus une solution.

A sa première question suivie d’affirmation, Laurent lui répondit que lui non plus ne faisait pas confiance à R&K mais que les ordres était de l’avoir avec eux en consultante, il ajouta même qu’agir autrement serait suspect et l’équipe n’aurait jamais le fin mot de l’histoire, qu’elle finirait par se trahir, le tout était de garder constamment un œil sur elle ce qui serait le rôle d’Ivan jusqu’au retour au bercail, avec ordre de la neutraliser et non la tuer en cas d’agissement contraire à l’intérêt de l’équipe.

Une fois dans la cours et prêt à remonter le groupe électrogène qui devait peser dans les quinze kilo, le Caporal lui parla de son comportement avec Suzanne dans le musée et que cela mettait le groupe en danger car cela révélait un point faible. Là ce fut la goutte d’eau qui fit déborder le vase, pas très fort mais sèchement il dit à son subordonné :

« Tu te serais un peu moins occupé de la Tok’ra et un peu plus de tes coéquipiers que cela aurait peut être évité au docteur Rigel de se faire agresser et que je sois obligé de me soucier de son état de santé car je suis responsable de chacun d’entre vous alors ta morale tu te la garde pour toi ! Ok à présent que je t’ai donné l’unique tâche de veiller sur notre VIP, je sais que je ne devrai plus compter sur toi pour la protection du groupe donc je verrai avec Cooper pour qu’on gère cela à nous deux. Je ne devrais même pas avoir à me justifier mais sache que l’équipe passera toujours avant un intérêt personnel ! »

Comme si cela n’était pas assez clair, Ivan en rajouta une couche avec la mission précédente où ils avaient déjà collaborés ensemble, c’en était trop, ce devait être les premiers symptômes d’un cas atteint pas le mal local qui lui faisait dire ce genre de connerie qui pouvait passer pour du chantage. Ni une ni deux le Para posa le groupe électrogène et se dirigea vers le caporal chef d’un air pas vraiment heureux, si ce dernier avait voulu le voir en colère, il ne se s’y serait pas prit autrement. S’arrêtant devant lui et le regardant méchamment et fixement dans les yeux, il lui cracha son venin :

« Comme tu l’as dit tout à l’heure, tu ne te sens pas plus débile qu’avant car tu as déjà atteint le plafond… Il ne s’est rien passé chez les Xiangnus, tu n’as pas encore reconnecté les fils de ce qui te sert de cerveau ou quoi ?! Maintenant tu la ferme et tu obéis aux ordres ! »

Voila de quoi calmer celui qui se croyait tout permis, il s’était vu remettre à sa place et évidemment cela n’allait pas arranger leur collaboration à moins que cela lui ait servi de leçon. Maintenant, le gars n’en avait plus après l’adjudant chef mais contre le chien sur qui à présent il se défoulait verbalement, heureusement pour lui que ce n’était pas physiquement.

« Mais tu vas te calmer, tu te crois en colo avec tes potes ? Tu n’as décidément aucun respect pour quiconque… C’est une chienne et elle a un nom, Netty, donc tu passes tes nerfs autrement qu’en l’accablant de noms stupides, tu te tais et tu ne l’ouvriras que quand tu te seras calmé, c’est un ordre alors ne m’oblige pas à le faire respecter ! »

Cette fois, ce devait être la bonne car ce fut dans le silence qu’ils terminèrent le premier voyage, Laurent laissant Ivan à l’étage pour qu’il s’occupe de sa nouvelle mission de surveillance, le Para mettrait plus de temps à tout remonter mais il y arriverait et de toute façon, il y avait la radio pour le tenir informé des avancées. Après la corvée de monter l’équipement indispensable, il se fit aider de Jill pour déplacer les armoires et meubles afin de condamner portes et fenêtres inutiles, cela avait fait du bien au leader de ne plus être avec grincheux encore fallait-il que le Sergent chef ne s’y soit pas mise elle aussi sans quoi il lui aurait fait comprendre que ce n’était pas le moment, que tout le monde était à cran et que ça ne servirait à rien de se mettre sur la tronche.

Il était temps de faire une pause pour faire le point sur l’avancée des recherches :

« Mesdames, au rapport s’il vous plait »

Laurent écouta donc ce qu’on voulait bien lui dire puis il passa à l’installation des détecteurs de passage, placés très discrètement à différents endroits, de façon à ce que la Tok’ra ne sache rien de leur présence puis il avait configuré le petit programme de son PDA pour déterminer les emplacements exacts en cas de détection. Profitant des couloirs étroits et des nombreuses portes entourés de décors ou objets pouvant dissimulés les engins, il avait placé les cinq sur les différents axes possibles à partir du bureau du président, ainsi lui et ses collègues militaires pourraient savoir si quelqu’un passait par la et vers où il se dirigeait par le biais de l’ouverture des portes activant l’émetteur et ainsi de suite permettant de déterminer un itinéraire.

Après tout ça un petit répit aurait été le bienvenu mais la découverte d’Ivan qui farfouillait dans les placards en même temps qu’il était censé surveiller Rayce, relança la parano du caporal chef. Au lieu d’intervenir et de lui demander ce qui lui permettait d’accuser, le Para laissa répondre la Tok’ra afin de voir ce qui allait se passer mais restait vigilant quand aux réactions des uns et des autres, surtout à Ivan particulièrement nerveux depuis peu.
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