L'Effet Papillon - Vienne Août 2019

Le soleil déclinait lentement dans le ciel de la capitale autrichienne en cette fin de journée.

Nous sommes le mardi 20 août, il est 18h00 et la température est encore de 29 degrés. Mais à Vienne, malgré le climat continental la chaleur y est supportable. Il faut dire que le canal du Danube, les nombreux parc participent et l'architecture de la ville participent pour beaucoup rafraichissement de l'air ambiant.
De nombreuses, grandes et larges avenue, qui permettent une circulation fluide pour une capitale de la ville de Vienne, une politique écologique novatrice, un excellent réseau de transport en commun entre les bus et le tramway, des pistes cyclable à foison étaient autant de facteur qui fait de Vienne ou il fait bon vivre.

Depuis plusieurs années elle était même en tête du classement international récompensant la qualité de vie dans les métropoles.
Et même là en haute saison touristique il y fait bon vivre, les gens flânent principalement le long des quai, ou sur le marché du Naschmarkt l'un des plus vieux marchés au monde, ou bien dans le magnifique parc du belvédère.

Mais tout le monde n'était pas là pour flâner.
Arthur De Koneinck ancien Commandant de l'armée de terre affecté à l'état major du président Hollande lui était à Vienne pour le travail.
De travail il n'en avait plus depuis qu'Emmanuel Macron avait été élu.
Farouchement opposé aux décisions prises par ce dernier en ce concernait le projet porte des étoiles il avait été remercié sans préavis par un président qu'il voyait plus comme un chef d'entreprise.
Comme certains il aurait pu s'arranger pour rejoindre la multinationale Typhon, mais il n'avait aucun respect pour Neville qui n'était que le toutou d'une alien.
Depuis le début du programme porte des étoiles il était pour une ligne de conduite anthropocentriste et ça n'était pas un Donald Trump qui allait pouvoir mettre ou faire mettre place une Doctrine cohérente dans l'exécution du programme.
C'est donc tout naturellement qu'il avait tout mis en place pour se laisser approcher par hégémonie.
Certaines méthodes pouvaient être contestables mais les résultats étaient là et les résultats en temps de guerre c'est ce qui comptait.
Rare étaient les personnes à avoir pris en compte que la terre était en guerre et qu'il fallait faire ce qui était nécessaire pour gagner cette guerre.

Les profits que généraient hégémonie n'avaient que pour objectifs de permettre de gagner cette guerre.

En intégrant Hégémonie son niveau de vie avait clairement augmenter mais surtout son expertise était vraiment prise en compte pas comme avec tout ces technocrates qui peuplaient les administrations françaises et qui rendaient la machine bien trop compliqués à mettre en œuvre.
Là pas d'armée de comptable pour passer toute vos demandes au crible.
Une chaine de commandement courte qui permettait de rapidement mettre en place des solutions avec des moyens quasi illimités.

Le seul soucis était la concurrence de Typhon et du programme porte des étoiles américains. Les Russes et les Chinois bien que voulant tirer leur épingle du jeu était quantité négligeable pour hégémonie.
Malgré les nombreux revers subis l'organisation était bien implanté, et d'une discrétion absolue.
Le BSPC et le SGC leur avait causé quelques tord avant la fin du programme français mais depuis sa vente aux USA ils avaient une paix Royal et ça n'était pas Typhon qui pouvait se montrer à la hauteur face à eux.
Les américains étaient trop vert pour jouer sur un pieds d'égalité.
Bon nombre des meilleurs éléments n'avaient pas rejoint le programme américain.
Certains avaient d'ailleurs tout bonnement disparu de la circulation.
C'était le cas du groupe que le Général de la Couperay avait monté et mis sous les ordres du Major Strucker pour traquer les traitres du programme et collecter les technologies aliens testés sur terre.
Cette dernière avait également eu des propos véhément quand à l'arrêt brusque du programme.
Au point que celle qui devait être nommé officier était resté sous-Off, puis s'était évaporé avec l'ensemble de son groupe.
Hégémonie n'était pour rien dans ces disparitions, et de ce qu'il en savait les américains non plus.
Le plus probable était que le général avait joué ses derniers atouts pour offrir une nouvelle vie à ses plus fidèles guerriers.

Il fallait que le Capitaine Cosey-Peleonore n'avait pas eu trop de scrupules à poignarder dans le dos ces frères d'armes et rejoindre le programme américains avec en prime un galon de plus a arborer.
Mais c'était cette trahison qui permettait l'état de grâce actuelle dans lesquels se trouvait hégémonie.
Malgré le fait qu'il soit absorbé par la vue qu'il avait de cette salle de conférence situé au dernier étage de cet immeuble du quartier des affaires Viennois, il sentit le léger déplacement d'air créé par l'ouverture d'un porte, suivit du léger bruit de chaussures sur la moquette.

"Votre escorte est prête Monsieur"

Il était pour lui l'heure de quitter cette magnifique ville, dans laquelle hégémonie avait choisi de s'implanter de manière durable.
Il faut que sa position géo stratégique, et géo politique permettait de tout observer à une échelle mondiale sans pour autant attirer l'attention.
D'un pas décidé et cadencé par un vie de militaire il marcha en direction dans la direction de l'ascenseur, quand il sentit sa montre vibrer.

Il venait d'effectuer son objectifs de 30000 pas, c'est donc satisfait qu'il regagna la cabine d'ascenseur en compagnie des deux anciens policiers du NOCS qui composaient son escorte.
Même si il avait l'apparence d'un cadre financier il était et demeurait un guerrier qui continuait de s'entrainer tout les jours.
Il n'était pas dupe.
Malgré la tranquillité dont jouissait hégémonie pour le moment cela pouvait changer du tout au tout en un instant.
Les deux anciens policiers italiens expert en contre terrorisme et protection rapproché était là pour montrer aux imprudents qui voudraient s'en prendre à hégémonie à travers sa personne que cela n'était pas une chose aisé.
Au moment ou il arriva dans le hall sa voiture, un SUV noire blindé venait juste de s'arrêter devant l'entrée du bâtiment.

Encadré de ces deux gardes du corps il sortit de l'immeuble et traversa en un rien de temps la distance qui le séparait du véhicule.
Comme toujours avant de s’engouffrer dans le véhicule il prit deux secondes pour observer le paysage et prendre un bol d'air frais.
Le dernier.

Afif n'était pas un bleu à proprement parlé, il avait passé plusieurs années au sein du 152 éme régiment d'infanterie. Le 15/2, les diables rouges. Régiment d'infanterie réputés, l'un des plus décorés de France et de toute les guerres qu'avait pu mener la France. Il avait rejoint le programme porte des étoiles à peine quelques mois avant qu'il ne ferme et il venait juste de terminer et de valider le programme de formation pour devenir équipiers SG quand le programme avait été vendu aux américains.
Durant la sélection et la formation la Major Strucker avait pris sous son aile plusieurs stagiaires dont lui et au moment de la dissolution du programme la Major était venu leur proposer de continuer le combat.
Elle n'avait pas pu leur donner nombre de détails afin de les protéger et de protéger les huiles qui allaient se mouiller pour eux mais l'opportunité ne pouvait pas être laissé de côté.
La Major et son équipe étaient de véritables légendes, être invité à les rejoindre pour défendre les intérêts de la France et de la terre était un grand honneur.
De ce qu'il en savait tout ceux à qui la Major avait fait cette proposition avait accepté.
Parmi ces personnes il y avait Vahité.
Une Aito Vahiné.
Une femme guerrière polynésienne, elle aussi venant du 15/2, il avait même faits leurs classes ensemble.
Ils étaient un peu considérés comme les chouchou de la Major.
Il faut dire qu'elle avait passé pas mal de temps avec eux pour leur dispenser son savoir.

Afif et vahité avaient reçu tout deux une formation de tireur d'élite.
Vahité s'en sortait honorablement mais Afif avait du talent et il aimait voire de la fierté dans le regard de la Major.
Il aurait aimé être derrière le fusil aujourd’hui mais il comprenait très bien que ce tir était non seulement très important mais aussi très complexe. Et que même si d'habitude le spotter était le chef de pièce qui faisait tout les calculs dans le cas présent le tireur allaient aussi devoir faire preuve d'un talent incomparable et il fallait quelqu'un avec une grande expérience de tir.
Le tir était tellement complexe qu'il y avait aussi vahité pour assister la major dans ce tir.

La cible allait se trouver approximativement à 3 040 mètres.
La distance allait varier selon à l'endroit ou le véhicule qui allaient prendre en charge la target allait s'arrêter.
A cette distance, la force et la direction du vent, la température, l'hydrométrie, la pression atmosphérique, la force de Coriolis le déplacement d'air créée par les transports en commun les voitures, dans un environnement urbain le nombre de facteur en prendre en compte étaient sans fin.
La pression atmosphérique, la température et l’hydrométrie était idéal pour ce genre de tir.
Ces données n'allaient pas influencer énormément la trajectoire du projectile.
Mais le vent et surtout les perturbations causés par la circulation étaient un véritable cauchemar.
Pour palier à ces difficultés ils avaient une mini station météo géré par vahité et placé des capteurs tout le long du trajet qu'elle allait effectuer la balle.

Ils avaient passés des semaines à préparer ce tir.
Il avait fallu effectuer des repérages, étudier les différents postes de tir en trouver un qui permettait d'être à la fois tranquille et de pouvoir s'enfuir sans se faire repérer.
Etait venu l'étude de toute les données météorologiques et de l'architecture urbaine de Vienne, ainsi que le temps de réponse la police, l'efficacité des services judiciaires, les différents protocoles de recherche et de bouclage de la ville qui pourrait être mis en place en cas de réussite comme de loupé

Dans la ville de Vienne l'unité d'intervention était le groupe WEGA.
Une unité très discrète et il était impossible d'obtenir des informations de terrain sérieuse à leur sujet sans s'exposer et risquer d'attirer l'attention.
Et ils devaient tout faire pour ne pas se faire repérer par la police.
En 1972 Vienne avait victime d'une sanglante prise d'otages et plus récemment en juillet 2016 il y avait une attaque terroriste dans un centre commercial à Munich en Allemagne.
50 membres du groupes EKO COBRA, l'équivalent du GIGN français s'étaient rendu sur place en hélicoptère.
Et d'autres renfort étaient venus en véhicules.
Engager une fusillade avec la police autrichienne ne présageait rien de bon.
Ils étaient bien formés et bien préparés.

Il avait fallu aussi observer la cible et prendre toute les précautions afin de ne pas se faire repérer car cette dernière était un ancien militaire et ces anges gardiens étaient des opérateurs spécialisés dans la protection rapprochée.
Là encore l'erreur n'était pas permise.
Si ils se faisaient déceler ils n'auraient plus aucune chance d'atteindre leur cible.
La surveillance avaient été humaine pour s'assurer de ses itinéraires et de ses habitudes mais aussi informatique.
Afif avait remarqué que leur cible bien que très prudente dans ces déplacements avaient une montre connecté pour effectuer un suivi de ces entrainements.
Les données de cette montre connectée s'était révélé être une mine d'or grâce a GPS de la montre.
La major elle s'était focalisé sur d'autres données bien plus précises comme sa foulée de course et de marche, sa vitesse de déplacement.
Afif avait été une fois de plus très impressionné par la méticulosité avec laquelle elle avait préparé ce tir ne laissant de côté aucune information.
Elle était à même d'exploiter la moindre information sur sa cible.
Elle était en oiseau de proie en chasse et rien ne pouvait échapper à son regard perçant.

Il en avait été de même pour ces deux gardes du corps et son chauffeur.
Tout trois des italiens issues de la prestigieuse unité le NOCS.
Des professionnels qui avait eu à plusieurs reprises à protéger des juges des représailles de la mafia.
Ils excellaient dans leur domaine et même la major reconnaissait que bien peu de personnes étaient capable de les égaler dans leur domaines d'expertise.
Cela allait donc être un duel entre attaquant et défenseur.
Ceux qui auraient été les plus discrets, les plus prévoyants, les mieux préparés sortiraient vainqueur de cet affrontement les autres seraient les grands.

Mais l'heure n'était plus au réflexions le véhicule de la cible était en mouvement et allait se présenter à l'entrée du bâtiment.
Il lui avait à peine fallu quelques secondes pour arriver à sa destination.
A l'aide du télémètre Afif avait la distance exact ou se trouvait la porte arrière du véhicule.

"Force et direction du vent inchangé. 3 038,53 Mètres."

La cible venait de sortir encadré par ces deux gardes du corps le soleil couchant se reflétaient sur la carrosserie du véhicule.
Alors que la cible était encore en train de descendre les marches, Afif fut surpris par le coup de feu du fusil.
Un bruit fort, rauque et puissant.
La cible venait de s'arrêter devant la porte de son véhicule et se tourna pour humer l'air une dernière fois.
L'instant d'après elle tomba au sol comme un pantin à qui on venait de couper les fils

Cela faisait à peine une heure que Mickaëlla était allongée derrière son fusil.
Une heure pour un tireur d'élite du calibre de Mickaëlla cela était l'équivalent de trente secondes pour n'importe quels soldats.
Son fusil étaient un CheyTac M200 intervention qui avait subis de nombreuses modifications rendant l'arme encore plus performante qu'elle ne l'était à l'origine même si cela semblait difficile à croire.
Il était équipé d'un prototype de lunette qui allait bientôt être mis en vente la vortex razor hd GEN 3, la digne héritière de la Gen 2 qui avait permis a un tireur d'élite d'établir un record de tir à 4150 mètres avec un CheyTac M200.

Un duo gagnant que Mickaëlla avait déjà éprouvé et qu'elle validait.
La cartouche qui allait être utilisé, elle aussi était un prototype.
La poudre était un mélange très précis de sa composition qu'elle avait mis au point à l'aide de chimiste du temps ou elle était encore au SGC.
L'étui était un alliage de Laiton et de Magnésium à même de supporter les contraintes énergétiques occasionnés par cette poudre survitaminé.

La balle était un alliage de carbure de tungstène et de plomb chemisé de teflon.
Une balle de 450 grains avec un vitesse initiale de 1136 mètres secondes pour une énergie initiale de 14 650 Joules.

Un véritable monstre de performance d'une stabilité en vol à la limite du défi des lois de la physique.

Mais aussi bon soit le matériel, il ne représentait qu'une infirme partie dans ce qui était en train de se jouer.
A cette distance et dans ces conditions l'étude de la cible était primordiale.
Elle allait devoir tirer non pas ou se trouvait la cible mais à l'endroit ou elle allait se trouver.
Aussi rapide soit sa balle elle mettrait trois secondes à l'atteindre.
Trois longues secondes pendant lesquelles de nombreuses choses pouvaient se produire.
La cible mesurait 186 centimètres, pesait 78 kilogrammes, avait une tête faisant 58 centimètres, son torse 112 Centimètres.
Il était droitier, marchait par le haut, son œil moteur était à droite, son pieds d'impulsion était à droite, sa foule de marche était 63 centimètres pour un pas toute les 0.95 secondes.
Bien qu'ayant une bonne cadence de marche il aimait prendre son temps et quand il se déplaçait il marquait toujours un léger temps de pause entre chaque comme si son passé militaire l'avait formaté à tout séquencer.
Il avait aussi cette manie de toujours lever la tête et de faire une sorte de tour d'horizon avant de quitter ou d'entrer dans un nouvel endroit.
Le piratage de sa montre connectée lui avait dit qu'elle continuait à se maintenir en forme et que même si il était loin du combattant d'élite il était suffisamment en forme pour lui échapper si elle loupait son tir.

Louper n'était pas une option.
Les deux gardes du corps qui l'accompagnaient étaient deux anciens du NOCS, le groupe d'intervention de la police italienne qui patrouillait en civil et voiture banalisés dans les rues de Rome. Spécialiste de l'intervention en milieu urbain, en tir synchronisé, en protection rapprochée, en conduite sportive offensive, en conduite et escorte de convoi.
Elle n'aurait pas le temps de tirer une nouvelle cartouche que déjà la cible serait hors de portée.
Sans parler que leurs homologues viennois devaient certainement eux aussi patrouiller en civil dans la ville.
Avec ce genre de professionnel on ne pouvait se permettre l'erreur ou l'approximation sans en payer le prix fort.

Afin de pouvoir frapper tout en diminuant les chances d'être repérer elle avait choisi comme poste de tir un immeuble en chantier.
Le gros œuvre était en cours et au milieu du bruit incessant des machines la détonation d'un fusil anti-matériel ne passerait pas inaperçu mais ne serait pas identifier de suite comme une détonation d'arme à feu.

Mais cela n'était pas suffisant, il fallait faire beaucoup mieux que ça.
Elle avait donc choisi une pièce qui allait contenir au maximum le bruit et ils avaient pris le temps d'insonoriser au maximum la pièce afin qu'un maximum de bruit soit absorbé.
Des précautions qui devraient leur permettre de faire feu sans être repéré ni identifié.
Ils avaient également créés une boite noire à l'aide de draps tendu dans la pièce afin d'être aussi invisible que possible par le commun des mortels.
Deux de ces hommes étaient là pour l'assister pour le tir à proprement parlé et deux autres étaient là pour monter la garde et éviter d'être surpris par d'autres ouvrier du chantier pendant qu'elle était à l’œuvre.
Abattre la cible était une chose, pouvoir s'en sortir sans se faire repérer et mener à bien l'ensemble de la mission en était une autre.
Les polices modernes avaient à leur dispositions des moyens de vidéo surveillance de radio communication qui faisait qu'une fois repéré vous aviez peu de chance de vous en sortir.

Un SUV noire passa dans son champs de vision.
Afif venait de lui donner la distance et les premiers correctifs.
A peine une seconde plus tard ce fut Vahité qui lui donna le reste des informations.
A chaque tir c'était toujours les mêmes gestes.
Elle utilisait une méthode de respiration en 4 temps, son rythme cardiaque venait de descendre à 40 pulsations minutes, le temps s'était ralenti.
Elle termina d'ajuster son tir, son index droit glissa sur la queue de son fusil, une pression légère rectiligne et continue.
Puis s'en suivit une puissante détonation et le recul de l'arme, tout aussi puissant.
Des hommes venaient d'entrer dans son champs de vision, ils ne se doutaient de rien, insouciant du fait que la faucheuse était en chemin.
Elle vit la cible marquer un temps de pause avant de pénétrer dans le SUV, se redresser pour regarder l'horizon.
C'est à ce moment qu'elle fut projeté au sol telle une poupée de chiffon.
Elle vit un des gardes du corps se mettre en barrage avec un mallette en Kevlar.
Vu les munitions qu'elle utilisait aucune chance que la balle soit arrêté par ce genre de protection balistique.
Vahité venait d'annoncer que la cible avait été traitée.

Mickaëlla ferma les yeux et baissa la tête.
A l'écoute de son corps, elle avait par habitude compenser la décharge d'adrénaline et son rythme cardiaque avait à peine vaciller mais désormais elle devait reprendre une activité intense.
Elle prit plusieurs grandes inspirations rapprochées afin d'augmenter son rythme cardiaque et la quantité d'oxygène circulante dans son organisme, elle ne tenait pas à faire un malaise vagale.
Elle éjecta le chargeur, et manœuvra la culasse pour éjecter l'étui de .408.
Elle récupéra cette dernière et la glissa dans une pochette qu'elle avait prévue à cet effet.
Ne pas laisser de trace était le maitre mot.
Et maintenant qu'elle s'était agenouillée devant son arme, elle pouvait voire qu'en vrai professionnels ces équipiers étaient en train de faire minutieusement le ménage du poste de tir.
Elle prit encore quelques secondes et quelques profondes inspiration avant elle aussi de se mettre au travail.
La journée et la mission étaient loin d'être terminée.

Vahité avait la laborieuse tâche de gérer la station météo et surtout de s'assurer de la force et de la direction du vent sur l'ensemble du trajet qu'effectuerait la balle que la Major allait tirer.
Il s'agissait là d'un véritable tour de force et si n'importe qui d'autre s'était trouvé derrière ce fusil anti-matériel elle aurait cru ce tir impossible à réaliser.
Mais la femme qui se tenait allonger aussi imperturbable qu'une statue de marbre n'était pas n'importe qui.
Elle était l'un des meilleurs tireur d'élite au monde, un des mailleurs Opérateurs français, Un équipiers SG aguerri, une vétérane de plusieurs centaines d'affrontement sur terre et sur d'autres planètes, la femme qui lui avait donné sa chance d'intégrer une unité d'élite, un mentor et la femme qui lui avait sauvé la vie.
Elle avait du respect de l'admiration pour ce qu'avait réussi à accomplir la Major dans ce milieu très fermé à la gente féminine.

Le mentor qu'était la Major lui avait appris à compartimenter ses émotions et même si elle n'était pas un opérateur expérimenté Vahité était doué.
Elle avait identifié les repères lui permettant d'estimer avec exactitude la force du vent ce qui faisait qu'il n'avait pas eu à altérer l'environnement.
Bien que le tir longue distance soit quelque chose d'assez nouveau pour elle, elle avait de suite compris que le plus important pour un tireur était d'être et de rester invisible dans son environnement.
Rien ne devait trahir sa présence.

Ils avaient de la chance, la pression atmosphérique, la température restait stable, mais elle savait pertinemment qu'avec le déclin du soleil dans l'horizon cela n'allait pas durer.

Si la cible tardait à se présenter et que les conditions se dégradaient ils allaient devoir reporter le tir.
Ils n'avaient qu'une chance de passer à l'action et ils devaient saisir la bonne occasion afin d'être sur de neutraliser l’objectif.

La chance semblait être de leur côté parce qu'un SUV noire venait de se présenter à l'angle de la rue et avancer en direction du bâtiment cible.
Ce dernier commença à ralentir puis s'arrêta devant l'entrée de l'immeuble.
Afif annonça l'a distance à laquelle se trouvait l'objectif, et confirma que la zone de la cible la force et la direction du vent n'avait pas changé.
Il en était de même sur la trajectoire de la balle.
Elle répercuta les informations au Major, qui là était le tour de force devait calculer et ajuster rapidement son tir à l'endroit précis ou aller se trouver la cible trois secondes plus tard.
Cible qu'elle venait de voire apparaitre dans sa longue vue.
Moins d'un battement de coeur plus tard vint le bruit du coup de feu annonçait que la mort était en chemin.
Car pour Vahité le résultat ne faisait aucun doute.

Ce ft donc sans surprise qu'elle vit la cible basculer en arrière sous la force de l'impact.
Vu la munition avec laquelle avait été effectuée le tir le pronostic vital de la cible ne laissait que peu de doute mais il fallait s'en assurer.
Ce qu'elle vit la conforta dans ses préjugés.
Apparemment la balle avait touché la cible juste en dessous de la clavicule droite, et la puissance de projectile avait presque décapité la cible.

"Cible neutralisé."

Elle avait confirmé que la cible avait été traité mais elle n'arrivait pas à détourner les yeux de ce spectacle macabre.
Des flots de sang jaillissaient par geyser de la ou aurait du se trouver le cou de la cible.
La tête n'était relié au tronc que par un bout de peau et elle pouvait que la cible avait toujours les yeux ouverts comme si son corps n'avait pas eu le temps de prendre en compte l'information.
Avec du recul cela devait être le cas, le projectile se déplaçait à une telle vitesse que la mort avait été instantanée.
Elle pouvait voire que la jambe droite de la cible été prise de sursaut comme si le corps de cette dernière essayé tant bien que mal de revenir à la vie.
La marre de sang mais surtout l'absence de cou témoignaient de la futilité de la chose.

Dans sa longue vue, elle put voire que l'un des deux gardes du corps avaient dépliés une mallette kevlar afin de protéger des tirs le VIP.
Geste inutile vu son état de santé.
Le deuxième garde du corps était lui aussi au sol.
La balle qui avait touché la cible ne s'était pas arrêté après sa première victime et sur le chemin elle avait trouvé le bras gauche du garde du corps.
Le bras avait été arraché au dessus du coude et la marre de sang qui commençait à se former autour de ce dernier n'était pas un bon présage.
Elle ne pouvait entendre ce qui se passait sur place mais en voyant le visage du garde du corps on pouvait sans peine l'imaginer hurler de douleur.
C'est aussi sans peine qu'elle pu voire que l'homme était un professionnel.
Malgré la douleur et le sang qui s'échappait de sa blessure, il avait récupéré un garrot tourniquet qu'il portait à sa ceinture et l'avait placé sur ce qui restait de son bras gauche et commençait à serrer le garrot aussi fort que possible.
Le chauffeur avait quitté son poste de conduite et se mit en devoir de trainer son équipier à couvert derrière le véhicule avant de se jeter dans l'habitacle pour y récupérer une trousse de secours.
Le premier garde du corps se replia à son tour derrière le véhicule.
Aucun d'eux n'avait pris la peine de déplacer le VIP
Ils avaient tous compris qu'il était inutile de tenter quoi que ce soit, son sort était réglé, il s'acharnait donc à sauver leur collègue.
Vu le professionnalisme des opérateurs il avait de bonne chance de s'en sortir, mais quasiment aucune de s'en sortir.

Mais l'heure n'était pas à la rêvasserie.
Elle entendit Stan l'opérateur radio annoncer "LÉGENDE" au reste de l'équipe via leur système de communication.
La mission n'était pas encore terminé.
Pour leur part ils devaient encore ranger le matériel, nettoyer les lieux, quitter le chantier et rejoindre le point d'extraction.
Elle put voire que la Major était déjà en train de ranger son arme.
Stan était en train de retirer les protections acoustiques qu'ils avaient installés tout en surveillant les appels d'urgences et les fréquences radio de la police et des services de secours.
Garder plusieurs longueurs d'avance, anticiper les réactions de l'adversaire allaient leur permettre de passer entre les mailles du filet si la chance continuait d'être de leur côté.

Micha et son groupe était équipé pour faire la guerre.
Gilets pare-balle, treillis, rangers, casque blindé, pistolet mitrailleurs grenades, la panoplie complète de l'opérationnel en mission.
8 soldats et un chien de guerre prêt à en découdre et à affronter le pire.

Il y avait Rudy Kamiliev alias "Merlin", son compatriote issue lui aussi du programme Russe, infirmier et surtout vétéran des guerres de Tchétchénie et de Géorgie et de nombreuses opérations spéciales. L'armée de terre Russe avait fait de lui un infirmier mais également un soldat d'infanterie avec de nombreuses comme le parachutisme, et les missions aéroportées. Même si il l'avait souhaité Rudy n'aurait pas pu rejoindre le programme américains. Son service au sein de l'armée Russe était le genre de chose rédhibitoire pour les services de sécurité américain qui dès qu'ils entendaient les mots Russes ou communistes faisaient de la tachycardie. Intégrer la multinationale Typhon pour être au service d'une alien à peine sortie de l'adolescence et capable de manipuler vos émotions. Il avait déjà donné dans la manipulation mentale par des aliens et il ne le souhaitait à personne.

Il y avait Jason Kawalsky alias "Jazz", un ancien du programme français issue du 1er RPIMA régiment de forces spéciales de l'armée de terre, un grenadier voltigeur chevronné disposant d'un grande expérience des missions spéciales. Jazz était le senior de leur unité et il avait du bol d'avoir échappé au surnom de papi. Ces années d'expériences au service de la France faisait de lui l'un des meilleurs Chuteurs Opérationnelles au monde, spécialiste des missions aéroportées en tout genre, et un excellent plongeur. Un expert du changement de milieu et de la guerre asymétrique. Jazz aurait pu prendre sa retraite sans rougir, mais ce célibataire endurci, a la quarantaine bien tassée, avait trop l'habitude le vie militaire, n'avait aucune affinité pour les USA et vouaient une haine farouche à la multinationale Typhon et à tout ce qui pouvait s'en approcher. Il était également l'un des premiers à avoir suivi Strucker au combat et il lui était d'une loyauté sans faille.

Il y avait Gabriel Manccini alias "Senseï", le maître-chien, et sa femelle Malinois Diane. Spécialiste du combat au corps à corps, ancien commando marine du Commando Jaubert, ancien commando Marine du Commando Kieffer. Un spécialiste du CQB, et de la libération d'otage. Gabriel et Diane était redoutable en CQB, et mieux valait tomber la femelle Malinois que sur le Commando Marine au détour d'un couloir. Vingt ans d'entrainement quasi quotidien du combat à main nus, et un plus dix ans d'expertise du combat au couteau ou avec un arme de contact faisait de Gabriel une redoutable machine de combat. Gabriel avait été repéré par Strucker en Afghanistan et cette dernière avait fait tanné le général de la Couperay pour qu'il fasse venir le Commando Marine et sa femme au sein du programme porte des étoiles. Car la femme de Gabriel était une infirmière militaire de la marine nationale Française.

Il y avait Marshall Umaga alias "Manta", l'homme fort de leur unité, ancien commando Marine du Commando Montfort, spécialiste du maniement des armes lourdes, seul homme à sa connaissance capable d'assommer un Jaffa à mains nues. Cet ancien du programme porte des étoiles n'avait effectuer que peu de mission extra-planétaire mais le général l'avait rapidement affecté sous les ordres du Major Strucker et l'avait envoyé au quatre coins du monde pour défendre les intérêts du programme. Marshall était également un spécialiste en effraction et en démolition. Malgré des apparences nonchalantes de gros bébé Marshall était un véritable guerrier, au mental d'acier que rien ni personne ne pouvait faire plier.

Il y avait Emma Brillanti alias "Flamme", une ancienne du programme français, une experte dans le maniement des explosifs, opérateur novice qui avait muri d'un coup avec la fin du programme porte des étoiles. Au sein du programme elle n'avait tenu que des fonctions subalternes, elle s'était présenté à plusieurs reprises aux tests de sélections pour les réussir quelques semaines avant que ne soit annoncer la vente du programme aux américains. Le Déclic de la fermeture du programme avait été instantané, il était hors de question pour la jeune femme de cesser le combat, d'abandonner maintenant qu'elle avait enfin la chance d'être un équipier SG. Elle compensait son manque d'expérience dans le domaine par une volonté sans faille. Et elle n'avait pas peur de se mettre en difficulté d'apprendre, en ce moment ils étaient en tain de la former à L'effraction. Ses compétences d'artificiers faisaient qu'elle n'avait pas mis longtemps à maitriser l'effraction chaude, les techniques d'effraction froide lui était moins intuitives mais elle se débrouillait. Cela n'était que le début d'un long cursus.

Il y a avait Gregor Zlatic alias "Legio", Légionnaire du 2éme REP, opérateur Radio, avec beaucoup d'expérience des opérations extérieurs, malgré son jeune âge. D'origine Yougoslave, ces parents avaient quittés le pays qui était déchiré par la guerre alors qu'il était encore bébé. Quand le pays avait été découpé étant le fils d'un serbe et d'une croate, ces parents et lui étaient devenus apatride. Accueilli, recueilli par la France tout aurait pu se passer au mieux mais la vie en avait décidé autrement et son père décéda d'un cancer alors que Gregor arrivait au collège. Fils unique, sa mère qui parlait mal le français le poussa à aller toujours plus loin, à rendre à la France la chance d'une vie meilleur que ce pays leur avait offert. Ce fut donc avec une immense fierté que sa mère prit l'annonce de Gregor d'intégrer la légion. Mais les nombreux sacrifices auxquels sa mère avait consenti lui avait ruiné la santé et à peine 50 ans celle-ci décéda d'une rupture d'anévrisme. Gregor était en opération au Mali quand il apprit la nouvelle et cela faisait un bon mois que Strucker avait à l'oeil le jeune et prometteur légionnaire. Ce fut d'ailleurs elle qui fit jouer de ces relations pour permettre à Gregor de rentrer en France pour l'enterrement de sa mère. Le légionnaire n'avait pas oublié le geste et était prêt à se jeter dans les flammes pour Strucker.

Il y avait Laurent Uteza alias "le Basque", ancien du programme porte des étoiles, ancien Chasseur Alpin, ancien Commando de Montagne. Un grenadier, Voltigeur talentueux spécialisé dans la lutte anti terroriste, la libération d'otage et les actions coup de poing. Discret et efficace Le Basque était cet exemple même de l'opérateur discret, qu'on ne remarquait pas vraiment mais qui était bon partout, qui n'avait pas de lacune pas de faille. Spécialiste de l'effraction, il s'était récemment formé comme auxiliaire sanitaire sur les conseils de Strucker.

Voila qui était les soldats sous ses ordres.
Lui, Micha Federov était un ancien militaire de l'armée Russe. Il avait été ce qu'on appelait communément un spetsnaz. Dans l'imaginaire occidentale cela voulait dire beaucoup de choses auxquels ils étaient incapable de donnés un nom.
On pouvait éventuellement traduire cela par unité spéciales ou unités spécialisés. On retrouvaient des Spetsnaz dans toute les forces armées à différents niveaux et dans la police.
Mais Micha lui n'avait pas appartenu à n'importe quelle unité, il était de la Spetsnaz 212.
En Russie c'était l'équivalent de l'ancienne unité Spetsnaz directement sous les ordres du Poliburo pendant la guerre froide.
L'équivalent de la Delta Force américaine.
Parmi les meilleurs soldats Russe il avait choisi pour rejoindre le programme Porte des étoiles Russe avant que tout parte en eau de boudin à cause d'un officier pistonné et incompétent.
Le Kremlin comme l'aurait fait beaucoup d'autre gouvernement de la terre l'aurait fait disparaitre avec perte et profit si il était rentré au pays.
Grâce à Strucker il avait pu négocier son passage en France avec Rudy, pour eux et leur famille.
La fin du programme porte des étoiles Français avait ressurgir les mêmes problèmes et une fois de plus Struker avait réussi le tour de force de les mettre en sécurité eux et leur famille tout en leur permettant de continuer le combat.
Par deux reprises, elle avait protégé leur familles et sauvegardés leur honneur de guerrier.
C'était là bien plus qu'elle n'aurait pu espérer de la vie et d'un autre être humain.

La radio venait de grésiller, Stan venait d'annoncer le mot de code "LEGENDE".
Cela voulait dire que Strucker venait d'abattre leur cible principale.
Le reste de l'opération pouvait commencer et c'est là que cela allait commencer à être ardu.
La Camionnette, leur Bus Magique, se mit en branle aussitôt pour se diriger vers leur nouvel cible, suivit d'une deuxième camionnette, le ScoobyVan.
Alors que les deux véhicules approchaient de la zone Cible ils entendirent Stan annoncer les mots de code suivant.
"Cody", "DERRICK".
Cela voulait dire que les ambulanciers et les policiers étaient en route pour se rendre sur le lieux de la fusillade.
C'était à la fois une bonne et une mauvaise chose.
Beaucoup d'unité de police allait être envoyé sur le secteur laissant les autres arrondissements de la ville moins surveillé, mais cela voulait dire aussi que les unités de police seraient également plus vigilante et feraient une levée de doute au moindre détail suspect.
Le bus magique s'engagea dans une petite ruelle, tandis que le ScoobyVan s'arrêta de manière à bloquer l'entrée de la ruelle.

Sans perdre une seconde 8 soldats et un chien de guerre éjectèrent des deux véhicules.
Via sa Radio, Micha annonça aux autres unités le mot de Code annonça le début de l'assaut "Fer de Lance"
La seconde suivante à l'aide d'un savant coup de masse judicieusement placé avec la force Titanesque de Manta la première s'ouvrit à la volée sur une pièce servant de sas.
Le Basque, Senseï et Diane s’engouffrèrent dans la pièce pour la sécuriser suivi de Flamme qui sans se soucier si la pièce était sécurisé se dirigea vers une seconde porte.
Elle posa la bande explosive sur la porte avec célérité et se mit sur le côté contre le mur a à peine deux mètres de la porte. Le reste du groupe avait déjà pénétré dans le sas et attendait l'ouverture qui vint l'instant d'après.

L'explosion avait été contrôlé à la perfection et le chambranle de la porte blindée avait céder sans problème.
Deux grenades Flash et deux grenades lacry furent lancés et Diane fut lancé dans la bataille suivit de près par Jazz Sensei le Basque et Manta.
Les quatre foudres de guerre s'étaient jetés dans la bataille avec fureur et quand Micha leur emboita le pas il put voire que l'enfer qui était en train de se déchainer dans les bureaux d'hégémonie se faisait avec une rare maitrise.
Le reste du groupe suivit et c'est une machine de guerre redoutablement bien réglée qui déroula son savoir faire ne laissant aucune chance aux agents d'hégémonie.
En trois minutes l'ensemble des bureaux furent sécurisés.
Micha s'assura que personne n'avait été blessé avant d'annoncer le mot de Code "Pètole" ce qui signifiait que la zone avait été sécurisé et qu'il n'y avait pas de blessé ni de mort.

Sans attendre l'équipe d'assaut se mit à procéder à la fouille opérationnelle des lieux à part Senseï et Diane qui montait la garde et Flamme qui installait ses bombes incendiaire sur le réseaux électrique des bureaux, pendant que lui s'assurer que les choses avançaient à bonne allure.
La fouille prenait du temps, il y avait quelques fichiers papiers mais surtout énormément de données informatiques à collecter.
Et ça n'était pas le plus simple pour les guerriers qu'ils étaient.
Fort heureusement on leur avait préparé des disques dur de 20 TO qui faisaient le travail de collecte à eux seuls.
Les informations qu'ils avaient collectés sur ce lieux s'avéraient être rigoureusement exact.
Il s'agissait d'un centre serveur par lesquels Hégémonie faisait transiter une partie des informations de l'organisation.
Le coup porté ne serait pas fatale, pour le moment il tenait du symbole et il y avait de forte chance qu'ils ne soient pas capable d'exploiter l'ensemble des données collectées vu la quantité et leur capacité à traiter ce type d'information.
Mais cela n'était pas le but recherché.
Mettre un coup de pieds dans la fourmilière voilà le but.
Hégémonie ignorait tout cela et le but était de les faire bouger afin de pouvoir commencer la traque.

La fouille était terminé, les charges étaient posés et les opérateurs commençaient à quitter la pièce.
Micha annonça le code "Canapé" pour dire que le groupe d'assaut quittait les lieux.
Avec la même efficacité avec laquelle ils avaient investis les lieux ils remontèrent dans leur véhicule respectifs et quittèrent les lieux sans attendre se mêlant comme si de rien était à la circulation.

» [Noël 2019] This is the end, My only friend, the end