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  Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent    Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent EmptyMar 5 Fév - 19:47



❝ Celles qui nous unissent
Celles qui nous punissent❞
Moi & Neville & ?


Dans le train j'avais pris soin de réservé un hôtel, même si ce n'était jamais ce qui manquait réellement à Marseille, on trouvais toujours un endroit où dormir mais au moins je pouvais choisir un endroit confortable, non loin de Typon, et ça, ça m'arrangeait. J'étais pelotonnée dans mon siège lorsque la petite voix se mit à annoncer la gare de Marseille, je pris ma veste et me blottis à l'intérieur. Je crois que je ne m'étais pas assez couverte, j'étais partie sous un coup de tête, d'ailleurs je pris mon téléphone pour envoyer un message à Mathieu, pour ne pas qu'il s'inquiète. Le vent était puissant, je ne me sentais pas bien pendant quelques instants je me mis à regretter. Mais non il était temps d'avoir des réponses, je ne pouvais pas vivre comme ça, je ne voulais plus continuer, ce n'était pas une vie, je vivais avec des fantômes, ça devait s'arrêter.

Je fis signe à un taxi, donnant l'adresse que je connaissais par coeur. Cet endroit, j'y passais beaucoup de temps, même si généralement c'était juste pour voir Chefet, j'espérais toujours voir Jeff, mais je crois qu'il m'évitait tout bonnement, ce n'était pas possible entre temps, j'avais croisé tant de personne, la plus part des personnes me connaissaient à force de me voir hanter les lieux. D'ailleurs je savais que ça ne plaisait pas particulièrement à Neville, mais je m'en fichais pas mal. C'était idiot, mais je crois que c'était aussi une raison pour laquelle Chefet et moi étions devenu les meilleures amies. Elle était la seule personne qui pouvait me comprendre dans ce monde, son amitié m'avait permis de tenir bon, d'espérer que Jeff revienne vers moi toujours à cause de ses paroles, comme quoi il s'efforçait de rester loin de moi. Mais finalement je n'avais jamais eu de preuve que tout ce qu'elle me disait était vrai, j'avais presque l'impression qu'elle me disait tout ceci pour me remonter le moral et rien de plus.

Une fois devant la façade de l'imposant immeuble je me sentis mal, mais il était trop tard pour reculer, je ne voulais même pas penser à cette solution. Je ne devais pas ressembler à grand chose vu que lorsque suis entrée le vigile de la sécurité est venu m'interpeler, et je l'ai envoyer se faire voir alors qu'il s'excusait. Je me dirigeais d'un pas décidé vers l'hôtesse d'accueil, une jeune femme magnifique, rien de bien étonnant vu le caractère de Drewen et son goût particulier pour les jolies choses.

"Bonjour, mademoiselle Peleonor. Je vais appeler Madame Robert."

Je posais ma main sur son téléphone, cette fois je ne voulais pas que mon amie se mêle de tout ceci, elle m'en voudrait peut être mais il fallait que je sache, il fallait que je mette les choses aux claires et que j'arrête de me focaliser sur ce que les autres me disaient.

"Je voudrais voir Mr Robert, s'il vous plait."

Le ton était courtois, mais sans appel, et la plus part du personnel ici connaissait mon caractère de merde qui je ne me gênais que très rarement au vue des permissions que me donnait Chefet, j'étais presque ici chez moi. La demoiselle me fit signe de m'asseoir et de patienter, visiblement ma demande la dérangeait, mais elle savait qu'elle n'avait pas réellement le choix que dans le pire des cas je ferais un scandale, et j'obtiendrais sans doute gain de cause. Je m'installais sur le siège, observant autour de moi dans l'espoir de l'apercevoir Je me dis que j'avais bien fait de m'arranger un peu dans le train, cheveux coiffées, un léger maquillage, c'était déjà mieux que lorsque j'étais partie, même si les cernes n'avaient pu être totalement dissimulées et laissaient immaginer que mes problèmes me hantaient toujours. J'avais l'impression d'être une groupie qui guettait l'arrivée d'une star, c'était une vrai connerie, mais j'avais besoin d'avoir des réponses.





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Neville Robert
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MessageSujet: Re: Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent    Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent EmptyJeu 7 Fév - 21:48

La jeune femme avait juste arrêté de respirer face au caprice de la petite peste qui pourrissait la vie du petit personnel qui osait s'opposer à elle et bien souvent appuyée par la petite princesse des lieux qui n'appréciait pas la présence de jolies femmes dans le sillage de SON Nenou. Oh pas mal d'entre elles auraient bien été tenté par une approche vers le beau, riche et disponible Neville Robert, mais tout ceci était de la théorie, il n'était pas du tout disponible, il n'y en avait que pour Chefet. Elle décrocha le téléphone et annonçait la nouvelle à son patron. Elle n'appréciait pas réellement l'idée de faire cette annonce, et essayait de garder son calme, mais ce ne fut qu'une fois qu'elle eut raccroché qu'elle réussit réellement à se reprendre.

"Monsieur Robert va vous recevoir, veuillez patienter."

Elle désignait des sièges installés dans un petit coin cosy, autour d'une table en bois blanchit. Il fallut une dizaine de minutes pour que le patron se pointe. Il portait un costume noir avec une chemise de la même couleur mais brillante. Pas de cravate, des chaussures vernis, il avait la classe, mais il semblait en colère, non peut être pas en colère, juste agacé même si il faisait tout son possible pour tenter de le cacher. Il s'arrêtait à un mètre de la demoiselle et attendit qu'elle relève la tête pour prendre la parole.

"Bonjour mademoiselle Peleonor, veuillez me suivre."

Il aurait pu envoyer quelqu'un s'occuper de venir chercher la meilleure amie de sa Chefet, il ne la qualifiait pas autrement, il n'y arrivait pas, il savait ce qu'elle ressentait pour lui, lui ne savait pas ce qu'il ressentait, c'était vraiment difficile. Elle était le centre de sa vie, la raison de battre pour son coeur, bref elle était tout, mais il n'arrivait pas à la voir dans une situation de femme, elle restait la petite fille qu'il avait sauvé sur cette planète, cette petite fille qui avait besoin de lui. Et cette fille était un véritable poison, elle mettait des idées sordides dans la tête de sa princesse, il n'aimait pas qu'elle la fréquente, mais d'un autre côté, il savait que ça faisait du bien à Chefet d'avoir une amie, quelqu'un avec qui elle pouvait partager, elle lui offrait quelque chose qu'il ne pouvait pas lui offrir, et c'était pour cette raison qu'il la supportait, et qu'il lui avait sauvé la vie. Au final ce n'était pas le prix qu'avait pu payer son père, ou plutôt qu'il pourrait payer, non c'était pour elle. Généralement il n'avait pas à supporter sa présence de gamine pourrie gâtée, mais là il savait très bien pourquoi elle était là. C'était pour cette même raison qu'elle était entrée dans leurs vies. Il ne prononçait pas un mot, laissant la demoiselle le suivre dans les recoins de Typhon, ce ne fut qu'une fois dans son bureau, la porte fermée, et assit à son bureau qu'il prit la parole.

"Installez vous. Je sais pourquoi vous êtes ici, et je ne peux pas répondre favorable à votre demande, je suis peut être son patron mais pas son père, je ne peux pas le forcer à faire ce qu'il ne souhaite pas."

Elle allait ouvrir la bouche, mais Neville lui fit signe de se taire, il n'avait pas terminé, il voulait terminer ce qu'il avait à dire. Ce n'était pas le genre de chose que l'on avait l'habitude de dire à la jeune femme mais il était temps que quelqu'un le fasse.

"Ecoutez, je sais que Chefet vous apprécie beaucoup, mais le véritable soucis c'est que personne ne vous a jamais dit à quel point vous êtes une sale gamine égoïste qui ne pense qu'à son petit bien être personnel. Vous n'avez jamais pensé à quelqu'un d'autre que vous, que se soit dans votre relation avec Chefet, celle avec Jeff, jamais vous vous êtes dit que vous lui faites plus de mal que de bien. Il a traversé l'enfer et vous passez votre temps à lui rappeler cet enfer, vous trouvez ça normal? Juste? Un comportement digne d'un adulte? Arrêté un peu de vous prendre pour le centre du monde et celui ci tournera beaucoup mieux. Je ne dis pas ça pour être désagréable, mais il est grand temps que quelqu'un vous dise la vérité. Que vous preniez conscience de toute ça."

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent    Celles qui nous unissent Celles qui nous punissent EmptyVen 15 Fév - 13:30



❝ Celles qui nous unissent
Celles qui nous punissent❞
Moi & Neville & ?

Je sentais l'animosité de Neville, il faut dire que ça n'avait jamais été une surprise, je savais qu'il n'appréciait pas la relation que j'entretenais avec Chefet, je savais qu'il n'aimait pas que je traine ici, je pouvais le comprendre sur le principe, je mettais en danger ce qu'il aimait. J'aurais sans doute réagit de la même façon, je sentait cet agacement, mais pour être honnête je l'étais également. J'étais la petite fille à qui tout le monde mentait, pour essayer de la protéger, mais je ne demandais rien, je ne voulais pas que l'on me protège, je n'en avais pas besoin, je n'étais pas une petite souris sans défense. Assise dans ce grand bureau lumineux, avec de grandes fenêtres qui donnait sur la ville de Marseille. Tout ici montrait la richesse et la puissance de Typhon, c'était pour cette raison que tout le monde se méfiait de cet entreprise. Ici tout puait la puissance et l'influence. Ils n'étaient pas de ceux que l'on pouvait emmerder facilement, et pourtant j'étais arrivée avec mes gros sabots et j'en avais rien à foutre. J'observais Neville dans son beau costume, il avait changé par rapport à l'époque où il se trouvait au SGC, je l'avais croisé plusieurs fois, il semblait à cet époque une personne discrète, qui veillait juste à bien faire son travail, à faire ce qui était juste, aujourd'hui il ressemblait juste à tout ces patrons prétencieux.

Je l'écoutais, je l'écoutais me faire la moral, m'engueuler comme si j'étais une gamine qui venait de faire une connerie. Malheureusement pour lui, je m'étais déjà fait toute ces réflexions, je n'avais pas besoin de lui pour savoir ce que j'étais, ce que je n'étais pas. Peut être qu'à un moment ses mots auraient pu me toucher, mais c'était il y avait bien longtemps, trop longtemps pour qu'aujourd'hui un jugement autre que celui de Mathieu ou de Jeff me touche. J'étais plus la famine que l'on pouvait influencer trop facile, que l'on pouvait culpabilisé, j'avais déjà fait trop de choses dans ma vie, vu trop de saloperies pour me remettre en questions à cause de propos d'un autre, surtout lorsque je savais autant de chose sur la personne qui me permettait de me juger. C'était presque hilarant d'avoir cette conversation parce que je savais ce qu'il en était pour lui. Je posais mes mains sur la table qui se trouvait entre nous, m'avançant légèrement pour prendre la parole.

"Bon on va faire simple, déjà on va oublier le vouvoiement et ce genre de connerie, Nenou, soyons honnête, je sais énormément de chose, même si je n'ai jamais rien demandé à personne."

La petite provocation avait joué son rôle, je le sentis se crisper, il n'aimait pas ne pas avoir le contrôle, mais nous étions deux dans ce cas.

"Je ne suis pas là pour avoir une leçon de moral, surtout de la part d'une personne qui n'en a pas le droit. Je sais que Chefet t'as dit ce que j'ai vu, je sais que tu as fais autant que moi, voir pire pour la personne que tu aimes le plus au monde, alors tu n'as pas le droit, plus que personne de me faire la moral. Et puis sache que je me suis déjà faite ces réflexions moi même comme une grande fille. Oui je suis peut être une sale gamine égoïste, mais ce type à promis de venir jusqu'en enfer avec moi, alors il va ramener ces petites fesses et me dire en face ce qu'il se passe, et quelle mouche l'a piquée et je ne crois pas en cette histoire à la con de "le Jeff que vous connaissez est mort." Je veux une véritable explication avant de décidé, ce que je ferais."

Je me rassis dans ce fauteuil en cuir qui servait aux invités dans ce bureau. Je n'en avais pas finis, je n'étais pas là pour me laisser marcher sur les pieds sans rien dire, ce n'était pas moi, j'avais décidé de me réveiller ce n'était pas pour me laisser bercer par des histoires que j'avais déjà entendu.

"Je sais ce que tu as fais pour Chefet, mais toi tu ne sais pas ce que j'ai fais pour lui, je suis morte pour lui, j'ai trahis mon pays, j'ai mentis, je l'ai protéger au péril de tout ce que j'avais. Et sans doute le plus difficile, je lui ai pardonné de m'avoir mentis, alors crois moi, je ne suis pas prête de me laisser impressionner par qui que se soit, tu n'es pour être pas son père, mais qu'importe, je peux aussi rester à trainer dans ces couloirs jusqu'à ce qu'il daigne montrer son nez. Je me fous pas mal d'être accusée d'être une traitre pour avoir trainer dans ces locaux trop longtemps, je me fous de pas mal de chose, ma vie est un véritable cauchemars depuis qu'il est partit, et si sa vie est un enfer, j'y suis pour rien, crois moi j'ai fais tout ce que je pouvais pour lui éviter ça, j'ai même eu le droit à des coups de tazzer pour essayer de l'apercevoir, d'ailleurs tu peux en partie remercier tes employés pour moi. Je me fous que tu ne m'apprécies pas, ce n'est pas le but de la visite. Tu veux que je sortes de ta vie, rends le moi et je disparaitrais, sinon je serais ton pire cauchemars."

En sentant que Neville se sentait agresser je relevais les mains en signe d'apaisement.

"Ce n'est pas une menace, je ne suis pas assez stupide comme ça, c'est une promesse, et ça ne sera pas forcément de mon fait, mais je doute que le SGC apprécie que je passe le plus clair de mon temps ici..."




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