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 On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]

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Rakel Peleonor
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MessageSujet: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMar 12 Juin - 9:07

Après la discussion avec Mathieu j'étais retournée dans mes quartiers, une bonne douche chaude m'avait fait du bien, ou pas d'ailleurs, l'eau chaude avait brûlé mes plaies sur mes pieds. Je m'étais ensuite glissée dans mon lit. Enfin quelque chose d'agréable dans la journée. Enfin non la deuxième, même si j'essayais de ne pas y penser, l'odeur de Mathieu et la vision de son superbe corps était tout de même loin d'être désagréable. Bref, je m'endormais dans un sommeil sans rêve. A mon réveil, j'aurais aimé que mon mal de tête me laisse tranquille, mais c'était loin d'être le cas, qu'importe, j'avais ma petite idée en tête, et pour être honnête, elle ne venait pas de moi, mais de Mathieu. Il s'en occupait, mais ce n'était pas non plus mon genre de rester à rien faire. J'enjambais ma robe et mes talons abandonnés au milieu de la pièce et jetais un coup d'oeil à l'heure. 14H j'avais encore le temps. J'enfilais un treillis trop grand qui tombait sur mes hanches, une paire d'Adidas superstar, ça c'était pour le plaisir de mes pieds, vu la douleur c'était la seule chose que je pouvais faire, je ne me voyais pas réellement porter ma paire de rangers. J'enfilais un débardeur noir et attrapais une chemise d'homme à carreau que Jeff avait laissé ici, une fois mes cheveux attachés en tresse de boxeuse, l'alliance de mon mari passée dans la chaine de mes dogtags et cachée sous mon tshirt, jeclaquais la porte de mes quartiers pour passer voir Féral. Je lui empruntais un pc portable, l'un de ceux complètement infecté de virus sans répondre quoi que se soit mis à part que c'était vu avec Dante. En tout cas vu qu'il ne faisait pas la même tête choquée en me voyant c'était sans doute que j'étais bien plus présentable... Ou qu'il s'était fait à l'idée.

Une chose était sûre, c'était que je n'étais pas totalement sûre de mon plan, mais il fallait bien que je tente. Je choisis un laboratoire vide pour m'y installer. Comme tout le monde ici je savais que les labo étaient le domaine réservé de la baronne, alors il y avait de grande chance que je tombe sur elle. Je pris soin de débrancher l'ordinateur du réseau, je n'étais pas douée en informatique, en tout cas je n'étais pas du genre à réussir à régler ce genre de problème d'une autre façon qu'en lançant un programme Avast. D'ailleurs ce n'était pas mon domaine... Qu'importe, je m'attendais bien à voir surgir la nippone dans pas trop longtemps, en tout cas je l'espérais, sinon la fin de journée allait être longue, surtout qu'en attendant je devais réellement essayer de réparer ce truc. Décidément je ne comprenais pas les gens qui étaient accros à ces machines.
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMar 12 Juin - 13:24

La malheureuse Rakel dut attendre un interminable moment avant que la baronne dans le coin. Avec la reprise de ses recherches, elle passait quasiment ses journées dans son laboratoire, oubliant parfois d'aller manger. Par chance aujourd'hui, elle avait été distraite par un appel du larbin de Dante qui voulait la voir pour éclaircir certaines choses. Mais Mathilde étant Mathilde,  sa curiosité naturelle la fit stopper net quand elle vit la militaire. Un militaire dans un laboratoire, ne semblant pas attendre quelque chose, pire encore elle était dans le labo 3 encore désert pour au moins une semaine vu l'absence de matériel et d'occupants réguliers.
Comme toujours quand elle quittait son laboratoire, elle ne portait pas de blouse blanche ou uniforme officiel de "tube à essai" comme les appelait R. La baronne soignait son apparence car elle déterminait comme les autres vous percevaient. Et en parlant d'apparence, celle de Rakel lui tira une moue médusée.

"Mais que vois je? Cosey! Et bien! Deux fois en moins d'un mois, faites attention si cela continue je vais finir par penser que des forces obscures veulent nous réunir!... Et vu l'endroit, ça ne serait pas si surprenant." Son ton et le sourire qu'elle arborait démentaient toute forme de sarcasme, elle se moquait un peu.
"On vous a oublié dans ce labo? Non parce que personne ne risque de venir vous savez. Il n'y a que les Labo 1 pour les seconds couteaux et le mien d'actifs, vous savez, pas de matériel, pas de personnel. La même chose que pour vous les militaires en somme."

Mathilde jeta un oeil au laptop posé sur la table et haussa un sourcil. Elle voyait ce qui était en train de mouliner sur la machine et mentalement assembla des pièces du puzzle.
Son PDA sonna et regardant le message qu'elle venait de recevoir la scientifique rouspéta.

"Non mais c'est pas vrai! Excusez moi, j'ai quelqu'un à crucifier. Je n'en aurai pas pour longtemps."

Levant son index pour signifier qu'elle revenait de suite, la scientifique au sang bleu composa un numéro et passa un savon en mode Baronne au pauvre Féral visiblement. Son regard lançait des éclairs.

"Dites donc monsieur Féral, vous croyez que je suis à votre disposition pour me déranger à tout bout de champ pour me convoquer puis annuler moins de cinq minutes plus tard? Vous croyez que je suis comme vous une fichue plante verte de bureau qui n'a pour seule occupation de harceler des personnes dont le travail est vital? Je ne veux pas de vos excuses et arrêtez de bégayer comme un enfant qu'on a pris la main dans le pot à friandises ça vous rend encore plus pathétique!"

Elle se tut quelques secondes durant lesquelles Rakel reçut un message dudit Féral qui disait en substance "Vous me revaudrez ça" . La sœurette comprenait maintenant pourquoi Mathilde était sortie de son laboratoire et avait pu la croiser. Le malheureux avait fait diversion... et payait pour ça maintenant. Parlant de payer, la nippone repartit sur les chapeaux de roue.

"Je me fous de vos obligations, Féral. Vous jouez encore à ce petit jeu avec moi et le prochain mannequin sur mon stand de tir ce sera votre carcasse et vous prierez tous les dieux de la Création que je n'ai pas été déconcentrée par vos incessantes distractions et que le gilet que vous portez est fiable! Si quelqu'un doit payer pour ça ce ne sera pas un agent de terrain, mais un planqué bien à l'aise derrière son bureau! Et n'essayez pas de hausser le ton en vous imaginant jouer les Virgile Dante, même un gamin de cinq ans serait plus intimidant que vous, avec votre regard de cocker et votre bégaiement."

Et elle raccrocha sans lui laisser le temps d'ajouter un mot. Toute colère disparut de son visage comme si cela n'avait été qu'un spectacle. "Ces scribouillards... Une calamité. Mais au moins on peut se défouler de temps en temps." Revenant vers Rakel elle pointa de son index droit, l'ordinateur. "Un souci avec votre laptop? Vous avez essayé de voir avec les personnes du support? Non parce que là vous allez juste perdre votre journée à attendre que ce fichu antivirus ne trouve rien et laisse les malwares vous pourrir la vie."
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMar 12 Juin - 14:09

Le temps ne passait pas, il faut dire que j'avais choisis de m'installer dans un laboratoire vide, le but du jeu ce n'était pas que Mathilde pense que je venais ici pour la trouver, Dante avait été clair, inutile de lui demander quoi que se soit directement, d'ailleurs on ne pouvait pas réellement dire que nous étions de bonnes amies. Mais une chose était certaine, c'était que la baronne était la personne la plus intelligente que je connaissais, si quelqu'un pouvait m'aider dans mon plan, c'était bien elle. En entrant dans la pièce alors que j'avais les yeux fixés sur l'écran, hypnotisé par la barre d'avancement de l'anti virus, le nez collé au col de la chemise comme si elle pouvait toujours sentir Jeff après tout ce temps, je fis un bon sur ma chaise qui aurait fait mourir de rire la plus part de mes collègues. Sans me lever je posais le regard sur la nipponne. Comme toujours elle était bien habillée, alors que moi je ne ressemblais pas grand chose, à vrai dire il n'y avait qu'en dehors de la base que je faisais un effort pour prendre soin de mon apparence, ici j'étais au boulot, point barre.

Se fut à peine si je réagis face à son sarcasme, à vrai dire prenez une bonne gueule de bois, un manque flagrant de sommeil et un écran, vous obtiendrez facilement ce à quoi je ressemblais maintenant, à un zombie sans réellement d'énergie. J'allais ouvrir la bouche, mais ce fut à ce moment là que son PDA sonna, tirant une réaction assez comique de la part de la jeune femme. D'ailleurs c'était toujours assez amusant de voir les modèles réduit s'énerver ainsi mais le pauvre Féral passait un mauvais moment. Décidément il n'avait pas la belle vie ici. J'observais le spectacle lorsqu'un message fit vibre mon pda dans ma poche. Visiblement Féral était au courant de la demande de Dante et avait fait en sorte que je puisse m'installer ici sans trop de difficulté. Bon d'accord la prochaine fois je serais peut être plus agréable. Ou pas après tout c'était aussi sa vie à lui que je facilitais si j'arrivais à obtenir ce que je voulais enfin non se qu'ils voulaient. Une fois l'orage terminé, la baronne retrouva un calme plus qu'impressionnant. Je n'aurais jamais été capable d'une telle prouesse.

"Pour être honnête j'avais crus comprendre que ce labo était inutilisé, alors je pensais juste que c'était le bon endroit pour m'atteler à la tâche que m'a donné votre ami. Visiblement nous manquons de techniciens pour déminer nos pc et il a trouvé avec Dante que je n'étais pas assez occupée ces derniers temps vu que mes réunions quasi quotidienne avec le général ne sont plus d'actualité. Mais pour être honnête, c'est un véritable casse tête."

Je poussais un soupire que je n'eus pas besoin de simuler, sincèrement je commençais à en avoir marre d'avoir la tête dans cet engin.

"Selon le big boss tous les gens de ma génération sont nés le nez dans ces trucs, mais une fois passé le côté basique, je suis dépassée. Si vous voulez mon avis, il n'y a bien que dans les films que l'on arrive à obtenir tout ce que l'on veut de ces machines, au final c'est relativement limité."

Je me massais les tempes visiblement soucieuse, d'ailleurs c'était le cas, même si il était hors de questions d'en parler à Mathilde. Quoi que contrairement à Mathieu, je ne pensais pas un seul instant que Mathilde était comme les traitres qui se tournait vers Typhon, si elle le faisait ça serait pour ses gamines, et ça je pense que c'était assez naturel... D'ailleurs j'avais eu à faire à ces enfants, surtout Marion que j'avais reçu à Paris sur les ordres du général. Une chouette gamine qui avait grandit trop vite. Je sortis de ma poche une plaquette de doliprane et en avalait un, l'avantage avec les soucis que j'avais il était assez simple de cacher ma gueule de bois. Le problème étant que je ne pouvais pas lui en parler.

"Des fois je me dis que c'est bien dommage de ne pas être dans un film, vous savez, dans ce passage où le mec pianote quelques codes sur le clavier et paf il obtient ce qu'il veut."

C'est vrai soyons honnête c'était toujours comme ça, en quelques secondes c'était réglé dans les films, alors que dans la vrai vie c'était bien plus compliqué.

"Et dire que c'est que le premier."

Je reposais mon regard déprimé sur l'écran, et sur la barre d'avancement du logiciel qui ne servait visiblement à rien aux dires de Mathilde, et je voulais bien la croire sur parole. Je posais ma tête sur ma main, visiblement déprimée.

"Si vous le permettez je suis volontaire pour tirer sur Féral histoire de vérifier si son gilet est efficace..."
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMar 12 Juin - 22:08

Ecoutant la militaire lui expliquer la situation, les yeux en amande de la scientifique s'écarquillaient de plus en plus en une expression que l'on aurait pu imaginer exagérée, théâtrale si on ne connaissait pas un peu la baronne, oui elle était choquait, tombait des nues et cela se manifestait avec la même amplitude que si on avait dit à un citoyen lambda que le président de la république était en fait un alien.

"Attendez, résumons voulez vous. Ils vous ont collé au déverminages d'ordinateur de la base parce qu'ils manquent soit disant de personnel? Parce que vous êtes une jeune femme et que forcément vous connaissez l'informatique? Mais... Mais c'est une scandale! Une petite minute!"

Re index en l'air, re PDA à la main et re coup de fil à Féral. Cette fois l'ire de l'experte était biblique et elle parlait si fort que des gens passaient la tête par la porte du Labo 1 au bout du couloir, se dépêchant de retourner à l'abri derrière la porte quand ils voyaient qui était la source de ce cyclone de couloir.

"Féral, que vous soyez un incapable de bureaucrate avec autant de courage qu'une musaraigne, je peux le concevoir, après tout vous être la chose de votre maître, mais aller jusqu'à mettre à la maintenance informatique des militaires qui n'ont pas les prémices d'une formation décente en ETIC et compromettre la sécurité de TOUT le programme! Mais vous êtes un grand malade ma parole! Je vais vous enterrer avec un rapport tellement chargé que vous serez content si vous trouvez une place de guichetier dans un bureau de poste en province! Et arrêtez de faire l’innocent! Si votre patron n'a pas réussi à me berner vous la petite musaraigne vous êtes né mille ans trop tard pour ça! J'attends les ordinateurs restants dans mon laboratoire d'ici la fin de la journée et croyez bien que le général sera informé de votre comportement et de vos décisions inexcusables!"

Elle lui raccrocha au nez. Pendant ce temps la militaire recevait un autre message de ce pauvre Féral

//Je vous déteste.//

Et on pouvait le comprendre. En quelques mots, Rakel venait de faire de la vie de l'assistant de Mathieu un enfer. Il avait maintenant tout le mépris de la scientifique sur le dos et de façon aussi implacable que définitive et il faudra qu'il s'explique de tout ça auprès de son patron et du général... Ce qui promettait d'être pour le moins intéressant, sinon cocasse.
Cela dit, il semblait que le plan de la blondinette avait fonctionné, peut être un peu au delà de ses espérance à voir la réaction de la scientifique qui retournant auprès d'elle souriait de nouveau comme si de rien était.

"Je crois qu'il ne vous embêtera plus. Et si vous voulez j'ai un assortiment de lances et autres jouets à énergie dans le laboratoire." Son sourire se fit un brin narquois et on pouvait se prendre de pitié pour ce brave Féral, un brave gars qui depuis le début servait de tampon entre Dante et le reste du monde et finissait bien souvent en paillasson. "Et ne me parlez pas des films et série montrant du hacking ou plus généralement de l'informatique, on fait pianoter l'acteur ou l'actrice au hasard sur le clavier, même pour afficher une foutue image! Ils ne connaissent pas une invention super pratique qui existe depuis plus de trente ans? LA SOURIS! Et croyez moi, vous avez de la chance de ne pas vous y connaître parce que quand on voit ce qu'ils font défiler à l'écran en nous disant qu'il s'agit de routines de sécurités, de virus en action et autres conneries c'est un peu comme si vous voyiez un personnage... Hmmm... par exemple tirer plus d'une dizaine de fois avec un revolver dans une plan séquence. Il n'a pas pu recharger vu qu'il n'y a aucune coupure et le personnage tire le double de projectiles. Ou les combats! Même moi je vois à quel point ils sont ridiculement faits et pourtant ils ont de soit-disant conseillers techniques qui sont des militaires ou des policiers!"

Elle haussa les épaules, fataliste, affichant une comique expression d'exaspération. Mathilde avait cette capacité à être d'une expressivité non verbale assez surprenante, elle vous noyait généralement sous les mots, mais son corps, ses gestes, ses postures et son attitude étaient autant d'éléments de langage que son discours, les deux jouant de concert pour partager son point de vue.

"Mais ne vous en faites pas, je vais m'occuper de cette petite créature blessée et vous pourrez vous occuper de votre migraine. J'en aurai également une si l'on m'avait mise dans votre situation. Au moins vous pouvez vous consoler en pensant que cet imbécile va en avoir une bien pire.
Vous aimez le macchiato? J'ai ramené une machine à expresso FA BU LEU SE! La buse peut même dessiner un petit motif préprogrammé dans la mousse comme ils font dans les grands cafés. Venez, vous allez voir c'est FA BU LEUX!"


Et des étoiles pleins les yeux en parlant de sa machine à café, elle invita la militaire à l'accompagner dans son antre. Si Mathieu avait été là il aurait sans aucun doute été fier de sa sœur, et aurait eu pitié d'elle dans le même temps. Enfermée seule avec la pire pipelette de la région. A sa place il aurait fini par se zater volontairement pour se soustraire à la nippone.
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMer 13 Juin - 14:06

Comme quoi j'avais réussis la mission que m'avait Mathieu, bon Féral allait manger, mais peu importait les moyens l'important était la réussite de la mission. Bon je n'étais pas persuadée que Féral partageait mon point de vue, mais qu'importe, même si le pauvre pouvait manger, du moment que j'avais réussis à satisfaire mon chevalier blanc, plus rien n'avait réellement d'importance, j'espérais juste qu'il arriverait réellement à remplir sa part du contrat. Ce n'était pas que je n'avais pas confiance, mais je savais que la tâche serait plus difficile que la mienne. Je me forçais à conserver mon calme, je devais rester la petite souris innocente que l'on avait envie de plaindre, pas la louve qui guète sa proie. Restait à voir si je pouvais continuer à avoir se que je voulais de cette façon, après tout c'était une manière bien plus agréable que la force. Après tout tout le monde était satisfait de cette façon. Sauf Féral. Le PDA vibra une nouvelle fois, rien de bien étonnant vu le savon qu'il venait de se prendre, ce n'était pas réellement.

//Toujours moins que demain. Mission accomplie.//

Le pauvre Féral souffrait régulièrement par ma faute, je crois sincèrement que ce mec ne pouvait pas me voir, ou pire un jour il essayerait de me tuer, enfin non l'avantage c'était qu'il craignait trop Dante pour tenter quoi que se soit contre moi. Après tout il était le mieux placé pour savoir se qu'il y avait entre moi et son patron, ou se qu'il n'y avait pas. Après tout il n'avait jamais été témoin de quoi que se soit, et ses questions seraient à tout jamais sans réponse. La proposition de Mathilde était assez alléchante l'idée d'aller jouer avec des lances plasma me plaisait bien. Finalement je m'étais peut être fait une fausse idée sur cette femme, bien que nous travaillions ensemble ou plutôt dans la même base depuis des année, nous ne nous connaissions pas réellement.

"Je veux bien vous croire, disions qu'avec les armes à feux c'est bien souvent la même choses. A vrai dire je ne suis pas sûre qu'ils cherchent quelque chose de réaliste, ils veulent juste faire rêver leurs spectateurs, c'est ça qui faire vendre. Une raison de plus d'éviter les écrans, si vous voulez mon avis."

Je ne disais pas que je ne regardais jamais la télé, mais pas souvent, généralement quand je posais le cul dans mes quartiers j'étais déjà bien assez fatiguée pour m'endormir, ou pour m'installer avec un livre bien tranquillement. Le calme était quelque chose de précieux, on ne l'oubliait pas après une journée sur un terrain de tir.

"En tout cas merci, ça m'enlève une épine du pied, je ne sais pas si ça suffira à calmer ma migraine mais c'est toujours ça de prit."

Pour être honnête je n'aimais pas le café, mais je pouvais bien faire un effort, surtout si je voulais continuer à avoir des informations, et puis j'avais toujours admiré les personnes qui faisaient les dessins dans la mousse de lait, un talent demandant une minutie dont je n'étais pas capable, je voulais voir cette machine. Et puis un café ne me ferait pas de mal, la nuit avait été courte.

"Pourquoi pas, j'ai bien besoin d'un café, j'ai passé une nuit terrible, un abruti est partie avec la moto de mon mari, je crois que quand il va revenir, il va m'arracher la tête... Si au moins il avait prit ma voiture, au moins on aurait pu la traquer, une moto c'est impossible..."

Je suivais Mathilde dans son antre, j'avais l'impression d'entrer dans la gueule du loup, enfin si le loup pouvait prendre les traits d'une minuscule asiatique. Quoi qu'il en soit, je prenais grand soin de ne pas mentir à la baronne, je ne pouvais pas qu'elle puisse me le reprocher un jour, et pire encore je ne pouvais pas prendre le risque de la voir en colère contre moi. Après tout un abruti avait prit la moto de mon mari hier soir, je n'avais juste pas précisé que c'était une seule et même personne, quand à m'arracher la tête, vu se que m'avait dit Mathieu, je ne pouvais pas m'attendre à mieux.

"Et bien évidement j'ai demandé un petit coup de main à Dante, mais d'après ces dire nous n'avons plus les moyens de faire ce genre de recherche, dire qu'il y a quelques mois il nous collait au cul une poignée d'agents pour vérifier nos moindres faits et gestes."

Je poussais un soupire lassée en observant le monstre qui servait de machine à expresso à Mathilde, je n'osais imaginer la taille de sa cuisine si elle avait ça dans sa propre maison. Ce n'était pas dans mon appartement à Paris que je pourrais installer ce truc, à moins de ne plus avoir de place sur le plan de travail.
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMer 13 Juin - 19:22

Pendant qu'elle s'affairait sur la machine à expresso, Mathilde écoutait sa collègue lui faire par de ses déboires, hochant la tête à certains moment, branlant du chef à d'autre, soupirant bien souvent devant tant d'injustice, l'évocation de Dante lui fit hausser un sourcil et pour la première fois depuis qu'elles étaient entrées, elle prit la parole.

"Je croyais que vous aviez une relation privilégiée avec notre garde chiourme. Je ne parle pas des rumeurs écœurantes qui couraient à l'époque, ne vous méprenez pas, mais il n'aura pas échappé à certaines personnes que vous étiez plutôt proches et ces personnes là ne sont pas du genre à faire courir des cancans. Enfin, si même l'Oeil de Moscou ne peut pas vous aider... Parce que voyez vous, la plupart des alarmes modernes intègrent un dispositif de géolocalisation par satellite, y compris pour les motos. Votre mari pourrait sûrement vous donner les accès à son compte client auprès de sa société de protection si jamais il avait mis une alarme digne de ce nom sur son deux roues. C'est ce dont je dispose sur mon Countryman. Je sais exactement où il se trouve à dix mètres près, en temps réel!"
Elle sortit son téléphone personnel d'une poche, pianota sur l'écran et lui montra une carte de la région, un point s'affichant au milieu de nulle-part en pleine campagne vu que la base n'était indiquée sur aucune carte et qu'il n'y avait qu'un centre d'entraînement militaire de référencé non loin de là. "Et j'imagine que si vous ne pouvez pas le joindre vu son métier, Lucky Luke pourra fouiner comme il sait si bien le faire pour trouver la société qui gère son alarme. Toujours dans l'hypothèse où il dispose effectivement de ce genre de service. En tout cas je ne voudrai pas être à la place du voleur si votre mari lui mettait la main dessus!"

Elle lui servit un flat white de compétition, on pouvait voir un petit cocotier dessiné dans la mousse, elle s'était fait passer un expresso tout simplement. Elle avait troqué sa veste de tailleur pour une blouse et installé l'ordinateur sur une des tables et commençait à faire le tour du propriétaire.

"Vous savez, Dante n'a absolument rien compris. Ce n'est pas en nous fliquant qu'il va nous garder dans le droit chemin. A nous donner l'impression d'être des suspects, d'être des personnes indignes de confiance puisque sous surveillance permanente, comme des criminels en somme, il ne fait que nous pousser dans nos derniers retranchements et nous jeter dans les bras de ceux chez qu'il voulait nous éviter de voir atterrir. Saviez vous que j'ai été contactée par Typhon? Que chacune des personnes du programme que j'ai accueillies dans mon entreprise l'on été? Que les rumeurs d'agent SG disparaissant sans laisser de trace ont failli les faire signer chez Typhon car ils leur affirmaient pouvoir les protéger de Dante et des tueurs du gouvernement? Oui, des tueurs, du gouvernement. Je ne sais pas trop quel crédit accorder à ce Roy, mais une chose est certaine, il était extrêmement bien renseigné et les hommes de Dante extrêmement maladroits, mal avisés et incompétents."

Petite pause pour ménager ses effets autant que pour boire une gorgée, la scientifique reposa sa tasse et ouvrant l'invite de commandes commença à y pianoter dans une langue que Rakel ne maîtrisait pas, le langage informatique ou plutôt les langages informatiques ne s'apprenant pas dans son cursus.

"Il n'a pas compris, comme l'immense majorité des gens, comment nous, les personnes à l'intelligence supérieure fonctionnons. Ce que je vais vous dire ne relève pas d'un narcissisme éhonté, mais d'un fait. Notre intelligence nous rend unique. Si je suivais un entraînement je pourrai avoir vos compétences martiales avec un peu de temps devant moi et surtout l'envie de le faire bien entendu, mais a contrario vous ne pourrez jamais avoir mon esprit d'analyse, mes capacités de synthèse et tout ce qui fait que cet indice imparfait qu'est le QI soit pour moi sans doute au moins une fois et demie plus élevé que le votre.
Et il n'y a aucun moyen accessoire qui vous permettra de vous hisser à mon niveau. Vous pourrez vous instruire, booster votre mémoire, vous serez toujours sur la seconde marche du podium. Contrairement au physique. Prenons votre mari, je ne pourrai jamais l'égaler physiquement. C'est un apollon avec un corps de dieu grec avec des muscles d'acier ciselé... et je m'égare."


Sourire mutin de circonstance.

"C'est une armoire normande et moi... une table de nuit. j'aurai beau soulever de la fonte, m'entraîner mille fois plus à l'aïkido, jamais je ne pourrai véritablement rivaliser avec lui. Je manquerai de force, d'allonge et sans doute d'endurance. C'est un fait. Sauf qu'il existe un moyen pour moi de remettre les pendules à l'heure. C'est Samuel Colt qui disait que Dieu avait fait des hommes grands et d'autres petits, et que lui les avait rendus égaux. C'est on ne peut plus vrai. Un simple neuf millimètres me permettrait de battre votre mari en une fraction de seconde. Chose qui n'est pas possible dans le cas de mon intelligence comparée à la sienne fut il plus intelligent que la moyenne et il n'existe rien pour devenir plus intelligent, rien que nous n'ayons inventé du moins.

Et ça, très chère, nous en sommes très conscient et c'est pour cela que bon nombre de mes pairs sont bouffis d'arrogance. Et vous pouvez sourire, allez y je n'en prendrai pas ombrage, je sais qu'ici on pense la même chose de moi et si on m'appelle souvent la baronne ce n'est pas spécialement pour se référer à ma naissance mais au fait qu'ils me trouvent prétentieuse et me comportant en diva plus de fois qu'à mon tour.
Mais je vais les décevoir, je sais simplement ce que je vaux, quelle est ma valeur tant dans le programme par rapport à eux, que dans la société en général et il y aura toujours plus de gens de leur acabit que du mien. Tout ça pour dire que nous sachant spéciaux et rares nous n'apprécions pas d'être traités comme sans les égards qui nous sont dus.

Si cet imbécile avait agi différemment, nous soumettant ces mesures comme une protection afin de sauvegarder des atouts nationaux, en rappelant à ses agents d'être respectueux et non violents, Typhon n'aurait pas eu un seul d'entre nous. En montrant qu'il considérait ces personnes comme étant essentielles, précieuses, bref en leur sortant la brosse à reluire comme il l'a fait pour moi même si je sais qu'il en dû en faire une jaunisse après coup, leur ego souvent démesuré aurait été épargné et vous n'auriez pas cette pénurie de personnel scientifique tandis que Typhon doit être en train de pousser les murs pour accueillir tout ce personnel qu'il leur a envoyé.
Parce que même si je sais quelle est ma valeur, j'adore la flatterie, c'est un de mes péchés mignons avec les mochis et croyez moi, Typhon a un talent rare pour la flatterie et n'hésite pas à s'en servir! Si je n'avais pas eu mes filles, j'aurai peut être même pu me laisser convaincre! Mais que voulez vous, je suis une idéaliste et c'est grâce à ce programme que je suis une maman heureuse aujourd'hui, et je sais me montrer reconnaissante tout autant que loyale... Enfin, tant que le général ou Dante ne me poussent pas à bout et des fois j'ai l'impression qu'ils aiment vivre dangereusement ces deux têtes de mule, parce que personne ne se joue de moi ou me menace sans en payer le prix en retour et à trop tirer sur la corde, elle pourrait leur revenir en pleine figure!"


Mathilde discutait tout en faisant des choses qui relevaient de la science fiction pour la militaire. Elle avait poussé un grognement de dédain à un moment donné et avait carrément éteint la machine avant de sortir de l'outillage et procéder à un démontage en règle de la machine, cherchant dans une base de donnée d'images de composants informatique celle qu'elle voulait. Le ton qu'elle employait était lourd de reproche envers les deux hommes qu'elle considérait comme les seuls responsables de la situation et également de la plupart de ses déboires ici. Ce fut cependant de son ton de professeur qu'elle interpella la militaire.

"Venez voir. Ici." Elle pointa un composant noir rectangulaire sur le grand circuit imprimé. "Sur ce modèle de carte mère, il ne devrait pas y avoir ce modèle ici. Et là bas non plus d'ailleurs. Elle a été personnalisée et je suis certaine que ce sont des modules espion. En fait c'est même certain. Il y avait bien quelques spywares dans la machine, mais rien de bien résistant. Sans doute un moyen d'endormir un technicien trop sûr de lui. Mais sachant qui nous fournit, il vaut mieux être prudent.
Avec ce genre de méthode, ils peuvent monitorer la machine sans que l'on ne remarque jamais rien surtout si on pense l'avoir déjà nettoyer. Et en plus comme le spyware n'est pas dans la machine il n'y a pas de moyen logiciel de l'effacer. Il me faudra commander des cartes du même modèle pour les installer dans nos machines et faire la même chose pour tous les ordinateurs, ce sera la méthode la plus rapide même si plus chère, je n'aurai pas le temps de mener de front et mes recherches et l'installation/programmation des nouveaux composants tandis que l'installation d'une nouvelle carte mère c'est un jeu d'enfant, même vous qui n'êtes pas dans le sérail pourriez le faire après avoir été guidée. Mais cela va coûter quelques milliers d'euros, voire plus.
Je me suis déjà occupée du matériel qu'ils m'avaient installé ici dès le jour de mon arrivée, je me suis toujours méfiée des mécènes trop généreux et trop mignons... Vous avez vu le docteur Crawford? On dirait le frère jumeau caché de Matt Damon, suspect je vous dis! je suis sûre qu'ils savaient que j'aime d'amour cet acteur de génie, et ils ont envoyé un espion à qui ils ont refait le visage histoire de me faire succomber. En plus il est gentil, serviable, galant... Trop suspect pour être vrai!"


De façon totalement involontaire, vu qu'elle ne pouvait pas savoir, Mathilde venait de lui donner par le menu la recette employée par Hégémonie pour faire tomber Rakel dans leur piège. Et à la voir expliquer le cas de ce fameux Crawford, elle donnait l'impression d'être une personne qui regarde un pot de crème glacée, la cuillère à la main, sachant qu'en reprendre ne serait vraiment, vraiment pas raisonnable, mais qui sait à quel point ce serait bon, la cuillère se rapprochant lentement mais inéluctablement du divin supplice glacé.
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Rakel Peleonor
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On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] Empty
MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyMer 13 Juin - 20:58

Difficile de cacher que j'étais proche de Dante, après tout je devais la seule personne à me rendre aussi souvent dans son bureau et sans avoir l'impression de me rendre dans l'enfer de Dante. Enfin si d'une certaine façon, mais au final, si c'était ça l'enfer je signais et je résignais, rien que le bonheur de me trouver auprès de lui c'était bien plus que le paradis. En tout cas j'étais plutôt assez ravie de l'information qu'elle me donnait, même si je n'étais pas sûre que Jeff utilisait ce genre de matériel, je n'avais pas vraiment l'impression que son engin de mort était très moderne, mais je n'étais pas spécialisée dans ce domaine, peut être que je pourrais demander à Féral de pirater le reste du PDA de Jeff, quoi qu'avec ce qu'il venait de subir à cause de moi j'avais soudain un doute sur le fait qu'il accepte de m'aider.

"Hum je ne dis pas que nous ne sommes pas proche, mais ça ne me donne que très rarement des passe droits, alors que sur ce point là j'en aurais bien eu besoin."

Bon il ne me l'avait pas réellement refusé cette aide, mais ne me l'avait pas apporté dans l'immédiat et autant dire que je n'étais pas réellement de nature patiente. J'observais le petit point qui se trouvait sur l'écran que me montrait la scientifique, trouver ce genre d'information serait juste magique, il ne me resterait qu'à aller chercher mon mari et lui botter le cul.

"D'ici que je puisse le contacter sa moto à le temps de finir dans la Seine ou un autre fleuve, mais en tout ça merci pour l'info, ça peut toujours servir, je regarderais dans ses mails si je trouve des info sur un quelconque système d'alarme, je ne m'intéresse pas réellement aux deux roues c'est pas mon truc."

J'attrapais la tasse servie par Mathilde en observant le dessin dans la mousse. Je ne voyais pas réellement l'intérêt mais au final, pourquoi pas. Je portais la boisson à mes lèvres, l'odeur ne me plaisait pas, mais un peu de caféine me ferait du bien. Je pris une grande gorgée, le liquide chaud me brûlait la gorge, le goût était assez désagréable une fois la mousse de lait passé, mais qu'importe, la journée promettait d'être encore longue, j'avais déconné hier soir, il fallait que je rattrape tout ça, et rapidement je compris que je perdais relativement mon temps ici, mais quelque chose me disait de rester, de creuser encore un peu, après tout la nipponne était réputée pour causer beaucoup, j'étais persuadée d'apprendre quelque chose. Je savais me contenir face au reproche sur la personne que j'aimais le plus au monde, à vrai dire je n'avais pas réellement le choix, il était assez rare de tomber sur une personne qui appréciait Virgile Dante, alors à moins de vouloir sauter à la gorge de chaque personne ou presque que je croisais, il fallait prendre sur moi. Et puis je devais avouer que les méthodes de Mathieu n'était pas toujours les bonnes, il n'y avait qu'à voir les garde du corps qu'il m'avait collé au cul, aussi discret qu'une ferrari dans les rues de st faycelle.

A contrario, je savais que pour une fois, Typhon se mettait le doigt dans l'oeil, et j'étais surprise que Neville Robert ai cette prétention, après tout il avait sans doute rencontré Strucker, et une chose était sûr, si elle avait pour mission d'éliminer une personne embauchée par Typhon, elle le pourrait. Certainement pas les têtes pensantes protéger par cette gamine reine Goa'uld ou une connerie comme ça, mais je doutais fort qu'ils protégeaient de la même façon tous leurs membres. Par contre c'était une idée qui pouvait être utile, si Mathieu ne pouvait pas retrouver Jeff, il ne faisait aucun doute que Typhon avait les moyens de le récupérer, et moins j'avais un mode de paiement difficilement refusable, j'étais sans doute l'un des membres les plus anciens du SGC, et j'avais une connaissance assez approfondit d'Hégémonie, Jeff offrait le complément d'informations qui pourraient manquer. Mathieu me tuerait rien que pour avoir pensé à ça si il le savait, mais d'un côté je n'allais pas laisser mon propre patron tuer mon mari sans rien faire, et puis il ne risquerait rien, moi non plus.

J'observais la scientifique pianoter sur le pc, j'en avais mal à la tête, ce n'était réellement pas le genre de chose qui m'attirait, j'avais du mal à comprendre l'intérêt de passer son temps sur ces machines. Bien sûr c'était utile, mais j'étais ravie que quelqu'un autre s'en occupe à ma place. J'écoutais les paroles de Mathilde sans réagir réellement, je n'étais pas réellement là, perdue dans mes pensée. Et puis elle n'avait pas tord, elle était plus intelligente que moi, mais ça m'allait, je n'étais pas faite pour rester enfermé dans ce genre de labo, moi j'étais la valkirie, j'avais besoin d'action, d'ailleurs de plus en plus les airs me manquaient, j'avais envie de voler, j'avais cette envie de retourner chasser, j'avais muris j'avais appris, je voulais traquer ceux qui avaient jouer avec moi, ceux qui m'avaient fait tant de mal. Le louveteau avait grandit, en tout cas j'espérais. Ses mots sur mon mari me fit hausser les sourcils et me sortirent de mes pensées, alors oui elle avait parfaitement raison, mais généralement les gens n'étaient pas aussi direct avec moi, ma jalousie faisait légion au SGC. J'aimais cette façon qu'avait les gens intelligent à penser qu'ils étaient uniques, alors oui, il serait simple de refaire une gamine avec mon parcours, après tout il suffisait d'imposer les mêmes choses à une personne avec une personnalité proche, et l'on obtiendrait peut être même un meilleur soldat, j'étais trop instable pour être la meilleure, je le savais.

Un léger mouvement de mes mâchoires pu trahir mon agacement lorsque le mot imbécile fut prononcé, et pourtant croyez moi je prenais déjà sur moi, mais n'importe quel idiot pouvait deviner mes points faibles, c'était évident comme le nez au milieu de la figure, c'était comme ça qu'Hégémonie avait pu profiter de mes faiblesses. Pendant un instant j'imaginais la vision de MickaËlla a travers sur arme de précision, je secouais la tête pour chasser cette image alors que Mathilde commençait à désosser le pc. J'observais la pièce que me montrait la petite asiatique, et pour être honnête ça ne me parlait pas... Si encore elle voulait parler mécanique, là je ne pouvais que la croire que sur parole. Quand elle se mit à parler de Crawford je me sentis mal, je l'avais sentis venir moi aussi, je m'étais longtemps méfiés de Jeff, prête à lui coller mon arme contre son joli petit front dès qu'il s'approchait, le problème c'est qu'en plus de savoir s'y faire, il avait plus intéressant qu'une jolie gueule, après tout ce n'était pas juste le sosie d'un acteur que j'admirais, ou une connerie comme ça, il avait juste le visage de l'homme de ma vie, du seul qui comptait réellement. Et en jouant de ça il avait réussit à me niquer, dans les deux sens du terme d'ailleurs.

"Hégémonie?"

Je n'avais pas accès au nom de nos généreux donateurs, un peu bêtement je pensais que ça venait de l'état, mais visiblement j'étais un peu trop naïve. Pourtant j'essayais de me soigner.

"Et clairement, quelles genres de données il pourrait nous voler?"

J'avais ma petite idée derrière la tête, je savais que j'avais dis à Mathieu que je le laissais s'en occuper mais rester ici à rien faire, ça me bouffait, et d'un coup, cette histoire de Crawford, ces pc piratés, j'avais cette impression que ces connards étaient toujours là, et ça expliquerait le comportement de Jeff. A moins que je me foutais encore le doigts dans l'oeil jusqu'au coude, qu'importe, je ne savais pas si c'était le café, mais là je ne pouvais plus supporter de rester enfermé.

"Et puis au final, rien n'empêcher de les utiliser ces espions, ça peut toujours être utile."

Ou ça permettait juste de se faire avoir comme des bleus. Comme ça d'un coup je me sentais nue, j'avais posé ma main sur l'emplacement de mon holster puis de mon étui de ceinture, mais bien évidement ici je n'étais pas armée. Depuis les attentats de paris les flics et autres militaires circulaient de manière libre avec leurs armes de service, mais ici nous n'étions pas dans la rue, mon arme était sécurisée dans une armoire à code et avec un cadenas digital dans mes quartiers. Je terminais ma tasse de café d'un coup. Et ça recommence.

"Typhon ne perdrait sans doute pas son temps à nous espionner, regarder leurs employés, et sans parler des aliens dans leurs bâtiments, je ne crois pas qu'ils cherchent la guerre, par contre si on peut coincé ces salopards qui on déjà tué les nôtres, j'en suis..."

Et bien évidement le général et Dante vont me tuer si elle ouvre la bouche, qu'est ce qui m'avait prit de dire ça..."
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Mathilde de l'Argentière
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyJeu 14 Juin - 0:42

A la regarder se débattre avec ses émotions au fur et à mesure qu'elle l'écoutait, Mathilde avait presque de la peine pour Rakel. C'était une militaire, et plutôt franche et directe, spontanée dirait on poliment en pensant à des qualificatifs moins positifs.
laissant l'ordinateur de côté, la scientifique se tourna vers son invitée et la regarda dans les yeux sans rien dire pendant au moins deux bonnes secondes, peut être même trois, ce qui en "temps Mathilde" représentait une éternité. Et pour Rakel aussi vu qu'elle avait l'impression que l'autre lui passait l'âme au scanner.

Avec un petit sourire entendu, elle lui prit les mains.

"Je comprends. Croyez moi, je comprends ce que vous vivez, Rakel. Je peux vous appeler Rakel? Je vous l'ai déjà dit. Les rumeurs circulent très vites dans cette base, même avec le dixième du personnel et si je ne parle pas avec grand monde, j'ai une très bonne ouïe, surtout quand ça parle d'un soldat qui aurait aplati un autre gars et l'aurait envoyé à l'infirmerie et le nom qui revenait sans cesse était celui accroché à votre veste. J'ai grandi dans un monde où il est important d'avoir les oreilles grandes ouvertes et la bouche cousue. Si j'ai beaucoup de mal avec la seconde règle d'or, j'ai vite compris l'intérêt de la première.
Vous inquiétez vous pour lui ou bien voulez vous lui arracher les yeux? J'imagine qu'il s'agit d'un peu des deux. Surtout après le nom que vous avez mentionné. Je n'ai pas spécialement eu affaire à eux, mais vu votre passif, je peux comprendre."


Elle affichait cette expression bienveillante que bien peu lui avaient vu. Oui elle avait connu cette situation avec Kurochan et Ranks. Elle avait pris des risques pour son amie, elle avait même pris deux balles pour elle. Et elle ne regrettait rien, en plus la greffe de peau avait rendu les marques de brûlure presque invisible, du moins de loin.
Elle fut cependant bien plus neutre et professionnelle pour répondre à sa question sur les risques encourus par la base à cause de ces ordinateurs. La scientifique s'était levée et avait pris un autre ordinateur qu'elle avait branché à quelques appareils et s'était assise en face de Rakel, continuant à parler.

"Quelles données ne pourraient ils pas voler vous voulez dire. Avec de telles portes dérobées, ils pourraient connaître les mots de passes et identifiants de toute personne se connectant sur les machines vérolées, recueillir les informations qu'ils chargeraient dessus voire se servir de ces terminaux pour lancer des opérations de hacking sur les machines non infectées/modifiées. Laisser un seul de ces ordinateurs connecté est un risque majeur pour toute la sécurité de la base et quand je dis majeur, c'est avec des lettres capitales de un mètre de haut, et avec des néons clignotants.
Ils auraient la base et la Porte sous leur contrôle dès qu'ils voudraient dès que leurs attaques seraient lancées et nous serions fichus vu que nous serions attaqués après nos en amont de nos défenses et encore plus foutus s'ils avaient quelqu'un à l'intérieur pour lancer les hostilités, même pas besoin d'une connexion extérieure secrète, juste besoin de quelqu'un qui lancerait manuellement les hostilités. Ou pire encore, cela se lancerait après un certain temps ou si quelqu'un lançait un programme vérolé. Bref, nous sommes extrêmement vulnérables et nous ne pouvons pas nous permettre le risque de laisser un seul de ces ordinateurs connecté sans qu'ils aient été au préalable nettoyés. J'espère que le général a eu mon mémo là dessus, je l'ai informé dès que j'ai réceptionné le matériel et vu les modifications, mais vu que ce vieux singe m'évite comme la peste, je ne sais pas de quoi il retourne. J'imagine que vu votre présence ici, mon alerte a bien été lue mais sous estimée... Pourtant j'avais fait une liste exhaustive des dangers représentés par ces matériels."


Elle lâcha un soupiré fataliste, se posant en génie incomprise et maltraitée par une hiérarchie bornée et masculine. Pas à dire, si elle en avait un jour assez de la recherche, elle pourrait se convertir dans le soap.

"Ce que je sais de Typhon, je le sais seulement des ragots qui couraient dans la base après le départ de monsieur Robert et de quelques confidences de relations quand j'ai voulu me renseigner sur eux vu qu'ils s'intéressaient suffisamment à moi pour me faire un pont d'or. Et croyez moi, quand je parle de pont d'or, ce n'était presque pas au sens figuré vu le montant du salaire, au bas mot le double de ce que me proposaient Thalès ou Lockheed Martin et on parle là de nombre à sept chiffres sans compter les stock options et autres offsets.  S'il y a bien une chose pour laquelle je ne suis pas revenue c'est bien le salaire.
Sans rire, je suis payée avec un lance-pierre accompagné d'une soupe à la grimace à chaque fois que je parle de budget et je dois dire merci pour ces cent quarante trois milles euros annuels, sans aucune prime, aucune déduction d'impôts, pas de véhicule de fonction, pas de secrétaire, pas d'assistants et un matériel que vous qualifieriez de pourri si vous vous y connaissiez. Qu'est ce qu'on ne ferait pas par amour de la science... et aussi pour quelques rush d'adrénaline derrière la Porte?"
Ah ça oui, ça se voyait qu'elle était accro. "Ce que je sais de Typhon c'est qu'ils sont florissants, bouffent plus ou moins tous ceux qui essaient de leur faire de la concurrence, sortent des brevets à un rythme de fou furieux et sont à l'origine de rupture technologie extrêmement suspectes dans trop de domaines pour que je les compte. Si je n'étais aussi méfiante quand à leurs objectifs, ma propre entreprise serait équipé d'une large gamme de produits Typhon et ma maison aussi."

A voir le ton employé, la Baronne ne les aimait pas vraiment et la raison se fit jour très rapidement, une petite flamme de colère mêlée de frustration dansant dans son regard.

"Comme ces enfoi... tricheurs n'ont aucun scrupule quand à la rétro-ingénierie et des rivières d'euros, ils ont pu convertir des tas de technologies non terriennes. Cela veut dire qu'ils peuvent toujours voyager vers d'autres planètes sans utiliser de Porte des Etoiles, ils ont donc des vaisseaux. Pendant ce temps, nous autres ne devons pas employer nos découvertes faites durant notre passage ici, nous ne pouvons pas développer de nouvelles technologies qui pourraient améliorer ou mieux, sauver des vies sous peine de finir Dieu seul sait où. Parlant de ça...
Ce que je ne sais pas par contre c'est s'ils sont responsables de la disparition de certains de mes collègues ou si c'est le fait d'Hégémonie, de Typhon ou de votre cher Virgile Dante... Et ne me dites rien, si vous mentez, je le verrai et cela me peinerait beaucoup vu le bien que Marion avait dit sur vous après que vous ayez fait une sortie entre filles si on peut dire ça ainsi. J'espère seulement que personne ne fera l'erreur de s'en prendre à ceux qui me sont chers sinon même à l'autre bout de la galaxie ils ne seront pas assez loin."
La Baronne n'était pas dans le secret des dieux, mais elle semblait suffisamment bien informée et maligne pour associer les pièces entre elles quand bien même il manquait des morceaux. "Je peux être une excellente amie, Rakel... Mais ne croyez pas parce que je donne l'impression d'être une pipelette tête en l'air toujours ravie de parler d'elle que c'est effectivement le cas.
Mon monde est baigné de mensonges et de faux semblants, je suis non seulement de la haute comme vous dites, mais je suis une femme scientifique alors avec le temps, j'ai appris à voir quand on jouait avec la vérité, pour rester polie, et que ce soit le général ou Dante, ils vous ont honteusement envoyée au casse pipe en pensant qu'il valait mieux que ce soit vous que eux qui preniez un ouragan nippon, pensez à leur passer le bonjour de ma part quand vous ferez votre rapport, vous aurez au moins votre petite vengeance.
Mais ce n'est pas grave, je ne vous en veux pas, à vrai dire je vous aime bien, aussi... "


Elle nota quelque chose sur un papier qu'elle tendit à la jeune femme. On y trouvait une adresse web, un login et un mot de passe. Pas besoin d'être un génie pour comprendre rien qu'à voir le login "J.F.Cosey" tout aussi imaginatif que le "R@kel4ever" en mot de passe, c'en était presque gênant...

"Vous gardez ça pour vous d'accord. Evitez simplement de mentir, tout votre visage s'anime d'une vie propre dès que vous essayez comme si vous aviez honte de le faire, c'en est mignon tout plein! Ca me rappelle Arya quand elle a découvert les cookies et qu'elle a succombé à la gourmandise. Je suis rentrée du bureau et constaté que mes cookies avaient disparu comme par magie.Elle avait tout nettoyé, le crime presque parfait, mais la pauvre mentait si mal que j'avais du mal à garder mon sérieux. Ca s'est finit en câlin, mais elle a quand même été privée de cookie pendant une semaine. On apprend pas à un vieux singe à faire des grimaces paraît il. Ca marche aussi avec les baronnes japonaises experte en technologies."

Alors qu'elle lui disait sans détour qu'elle l'avait complètement grillée et sans doute depuis le début, Mathilde se montrait pourtant toujours aussi amicale et souriante quand d'autres auraient été outrées, choquées, et bien entendu agressives. Là non seulement elle ne donnait pas l'impression de lui en vouloir le moins du monde, avait en plus adouci la cuisante défaite en dédramatisant la chose et last but not least elle lui fournissait de quoi traquer la moto de Jean François. Un curieux bout de femme qui la regardait à ce moment là, se régalant visiblement de ce qui se passait dans le regard de Rakel.

"Vous reprendrez bien un expresso."

Mathilde ou la chatte adorant jouer avec la petite souris qui avait atterri dans son domaine, c'était sans doute sa version d'une semaine sans cookie.
Pas étonnant que tout le monde évitait le Laboratoire 2, soit quelque chose vous explosait au visage, soit la maîtresse des lieux jouait avec vous car à voir le sourire qu'elle affichait, il y avait peu de doute quand à la raison de sa demande.
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyJeu 14 Juin - 19:53

J'aurais du m'en douter, mais sincèrement je pensais que Dante avait fait le nécessaire pour faire taire les personnes qui avaient assistés au spectacle, sinon à quoi bon me demander de mentir sur le fait que je sache ou non où se trouvait mon mari, à croire que ces années dans une base à moitié vide l'avait ramollit. Pendant une seconde les larmes me montèrent aux yeux, mais je réprimais, je le faisais depuis toute petite, depuis le décès de ma mère, depuis que mon père m'avait dit que je devais être forte. Je savais mieux que personne se que signifiait ce nom, et sincèrement, j'étais terrifiée, je pensais être tranquille après le démantèlement de leur boite. Mais je rêvais, on ne détruisait pas nos ennemis si facilement, je le savais bien pourtant.

"Je veux juste le retrouver, je sais mieux que personne se dont sont capables ces connards, et croyez moi ce qu'il y dans les dossiers ne représente qu'une infime partie de ce qu'ils ont fait."

Oui j'avais évité dans les dossiers de mentionner le fait que j'étais morte, et en grande partie à cause de mon époux. Il y avait des secrets que je ne partageais qu'avec mes hommes. Je commençais à alimenter ma parano, si un seul des ordinateurs était infecté la moindre mission devenait une mission suicide, il faudrait se préparer au pire, même si au final, c'était comme d'habitude. Je poussais un soupire, me demandant si le général avait réellement eut la connerie de mettre en service des ordinateurs non nettoyer. Au final, l'avantage des gens bavards c'était qu'ils étaient une mine d'information, bien plus qu'un Dante qui ne lâchait des informations au compte gouttes. Je n'avais personnellement pas été approchée par Typhon, mais je me doutais que c'était plus part méfiance, après tout, mise à part Jeff, les gens d'Hégémonie m'ayant approchés avaient tous terminés dans un trou en forêt, et ce n'était pas qu'une façon de parler pour Tajid.

"Disons que c'est une entreprise qui se donne les moyens de réussir, reste à voir si ils sont réellement dangereux pour nous. Je ne pense pas réellement, sans les sous estimer, je dirais bien au contraire, qu'ils sont bien plus libres que nous et quasiment intouchable pas facile de faire tuer quelqu'un qui fait la couverture de presque tous les magasines..."

A va dire je ne comprenais pas réellement pourquoi Mathilde les détestait tant que ça, quand on l'écoutait réellement parler, on se rendait bien compte que finalement le soucis c'était notre patron, l'état français et personne d'autre. C'était lui qui nous interdisait d'utiliser la technologique que nous trouvions, Typhon prenait les libertés qu'elle prendrait bien si elle ne risquait pas d'être zatée pour avoir sortie une technologie améliorant grandement la vie de Marion. J'observais Mathilde parler, cette femme avait un débit assez impressionnant, et même alors qu'elle me laissait entendre que mon manège avait été démasqué depuis le début, ça n'avait pas la moindre petite importance, à vrai dire, seule la mission avait réellement de l'importance, en tout cas concernant ma propre personne. En tout cas, j'étais étonnée de la révélation de Mathilde, elle m'aimait bien, et pour être honnête c'était assez réciproque, j'avais fais une montagne de quelques moments qui s'étaient mal passés, alors que maintenant que j'avais pris du temps en sa compagnie, elle n'était pas si affreuse que ça, elle était d'ailleurs au final la seule qui avait prit le temps de m'écouter, Dante n'avait prit que se qui l'intéressait réellement.

"Je ne suis pas dans les petites confidences des huiles, mais je pense que je suis assez intelligente pour savoir se qu'il en est, alors vous n'avez sans doute pas besoin de me poser cette question."

Après tout il n'y avait pas quarante milles raisons pour garder MickaËlla dans les effectifs de la base si elle passe son temps en dehors, en particulier quand on connaissait les talents de mon ex second. J'observais le petit bout de papier que m'avait tendu la scientifique,et restait pendant un moment interdite, mais il me manquait toujours quelque chose.

"Risque pas que j'en parle à moins de vouloir me faire arracher la tête."

J’acquiesçais pour le café, la journée allait encore être longue. J'hésitais une petite seconde en me disant que les caméras étaient peut être toujours en état de fonctionnement, mais d'un côté Mathieu n'était pas dans le genre à me mentir.

"Question, j'abuserais si je vous demandais de me fournir un téléphone in-traçable? Je veux le retrouver, mais avant les huiles, et je pense que vous comprenez assez bien pourquoi. La voiture je sais comment me débrouiller, mais le PDA sera traçable, mon iphone encore plus facilement, et vous comme moi savez que ce n'est pas de mon niveau."

Je croisais les doigts pour le coup, j'en demandais un peu beaucoup, sinon je foncerais sur la route le plus rapidement que je pouvais, avec un peu de chance, mes talents de pilote me permettraient peut être de semer les hommes de notre gouvernement chéri.

"Vous savez, ils savent peut être comment les militaires pensent, mais ils oublient surtout que nous sommes tous des êtres uniques, vous comme moi avons des raisons qui nous feront oublier toutes allégeances, tout patriotisme, et si ils comptent s'en prendre à quelqu'un que j'aime, croyez moi, je suis plus dangereuse que leur meilleur tueur. "

Ou plutôt leur meilleure tueuse. J'attrapais l'expresso qui venait de finir de couler, et but une gorgée, je faisais déjà l'inventaire de se qu'il me fallait. Retirer, devenir traçable par mon carte bancaire ça serait réellement con,, tenue civile, mon 9mm et mon couteau tactique seront mes seuls compagnons. Rapidement le plan de la mission se mettait en place. Il allait me tuer.

"Après je comprendrais que vous ne puissiez pas, mais dans le pire des cas, vous n'aurez qu'à balancer ma position et vous deviendrez sans doute l'une des meilleures amies de Dante."
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyVen 15 Juin - 3:19

Ce qu'elle lui disait à propos de Typhon était peut être vrai, mais la scientifique n'aimait pas cette compagnie. La vitesse à laquelle ils sortaient des innovations ne laissait aucun doute quand à leur source d'inspiration. Et pendant ce temps, elle avait dû faire face à quelques commissions pour vérifier que les brevets qu'elle déposait ne contenait aucun élément qui aurait pu donner l'impression d'être issu du Programme. Elle avait perdu un temps fou, elle ne pouvait développer les trois quarts des projets qu'elle avait sur le feu et pendant ce temps là Robert et sa gamine se payaient sa tête en sortant des technologie qu'elle aurait développer en quelques mois si on lui avait laissé les coudées franches.

"Sincèrement, Rakel. Ces voyous sont sans foi ni loi. Et personne ne leur tombe dessus. Alors que je suis pieds et poings liés quand au développement de technologies alors même qu'elles n'ont qu'une lointaine ascendance non terrienne, eux se font plaisir sans limite. Leur foutu neurostimulateur est juste un pic de torture bridé en puissance et ce n'est pas pour rien que les services de sécurités se jettent dessus alors que c'est censé être un système de stimulation neural pour personne dans le coma, parce qu'avec quelques petites modifications on peut lui faire retrouver sa fonction première! Il n'y a que la source d'énergie qui change!
Et pendant ce temps on m'empêche de créer mes matrices de cristaux qui au lieu de fournir un nouveau jouets aux tortionnaires du monde entier pourrait permettre à des millions de personnes de retrouver l'usage d'un ou plusieurs membres et d'utiliser efficacement des prothèses! Ces fouilles-merde voulaient même faire démonter la prothèse que j'avais greffé sur ma fille pour être sûrs qu'elle ne contenait pas de technologie alien! A croire que goûter ma main dans la figure aura satisfait leur curiosité. Me faire retirer le bras que j'avais donné à ma fille! Si j'avais eu un zat à ce moment là, je faisais quatre veuves heureuses!
Donc oui, je déteste Typhon, parce qu'ils sont éthiquement très limite, légalement pistonnés et jamais inquiétés alors qu'ils violent nos réglementations de façon éhontées et que pendant ce temps au lieu d'aider les agents qui essaient d'améliorer les choses on leur met des bâtons dans les roues en les faisant passer pour des terroristes et des voleurs en puissance. C'est tellement inique que j'ai l'impression que cette administration et la précédente ont tout fait pour que les cerveaux du programme se jettent dans les bras de Typhon et vu la façon d'opérer de la compagnie, ça ne m'étonnerait pas qu'ils soient très, très généreux avec des responsables politiques et militaires ici et ailleurs.
Alors excusez moi, mais avant que je me mette à dire du bien de ces voyous, il va s'écouler quelque temps!"


Oui, elle était remontée contre eux, ça se voyait et s'entendait.
La militaire avait encaissé la mise à nu. Mathilde considérait son interlocutrice avec compassion, ses supérieurs la manipulaient et elle s'en rendait bien compte sans pour autant pouvoir faire grand chose la plupart du temps. La scientifique comprenait bien ce sentiment d'être tiraillée entre ce qu'elle devrait faire et ce qu'elle voulait faire. cette simple idée de devoir choisir entre les deux lui était insupportable, la première option étant un renoncement à ses ambitions et choix, la seconde option étant égoïste... Mais quitte à choisir, Mathilde ne ferait plus la même erreur qu'auparavant,d'autant plus maintenant qu'elle avait une famille.

"Je ne suis pas non plus dans les petits papiers des deux huiles de la base. Mais j'ai des connaissances et je sais additionner un et un. Cela dit je ne sais pas vraiment pourquoi certaines de mes connaissances du programme sont injoignables. Et j'ose espérer que c'est pour une raison valable ou au pire, de la responsabilité de Hégémonie ou Typhon car si cela venait de notre côté, ils ne pourraient se cacher derrière la fameuse raison d'état. Je ferai mon possible pour que tous les responsables est exécutants soient traduits en justice, quitte à révéler officiellement l'existence du programme.

Il y a des limites que l'on ne peut pas franchir sous peine de ne pas valoir mieux que ceux que nous combattons. Si nous ne respectons pas les règles que nous avons créé en quoi sommes nous plus dignes de confiance, digne d'être écoutés et nous ériger en point cardinal de vertu?
Oh ça peut sembler idéaliste, mais il n'en est rien. A jouer au même jeu que Hégémonie ou Typhon, nous perdons toute légitimité et cela finit simplement en loi du plus fort ou du plus sournois... Et on a bien vu ces dernières années que nous n'étions ni l'un ni l'autre."


La baronne sortit un téléphone de son sac main Dior rose posé non loin et le braqua sur Rakel, elle alla chercher un autre téléphone exactement identique et trafiqua quelque chose pendant cinq minute, puis en prenant un, elle ajusta une seconde la militaire en lui demandant de ne pas bouger et garder les yeux grand ouverts, prit apparemment un cliché, puis lui tendit.
C'était un modèle au design relativement classique mais avec une coque entièrement faite de petites pierres rosées avec un éclairage par transparence qui les faisait briller, mais pas vraiment le truc le plus discret et jurait avec le look de la militaire.

"Tenez. Utilisez ce téléphone ci. C'est un de mes miens, je vous demanderai juste d'appuyer sur la touche redirection quand vous recevrez un appel qui me serait destiné, cette touche là. L'appareil est aussi crypté que celui de notre président et son OS est totalement sûr, c'est une distribution personnalisée et sécurisée.
Vous ne pourrez pas par contre vous connecter à un quelconque réseau social avec, mais il efface automatique votre historique de navigation et de communication. Si on essaie de l'utiliser sans que vous ayez scanné votre œil droit, n'oubliez pas, le droit! Donc si on essaie, il n'y aura rien pour les empêcher, mais dès la première action validée, la mémoire sera détruite physiquement, la batterie éclatera dans un beau feu d'artifice... et vous me devrez treize mille huit cent euros. Mais au moins vos secrets seront saufs.
Bien entendu quand vous en aurez fini j'aimerai bien le revoir, car ce n'est pas tant compliqué que long de modifier ces téléphones et déjà que j'ai tendance à leur faire régulièrement subir un sort funeste... Mais il n'y a pas urgence, je ne les utilise quasiment pas à la base, seulement pour prendre des nouvelles de mes trésors. Personne ne vous traquera sur cet appareil notamment parce que personne ne s'attend à ce que vous utilisiez un de mes numéros perso. Et la mémoire a été transférée, l'appareil est aussi vierge que l'agneau qui vient de naître donc pas de souci à avoir pour mes données personnelles.

Et ne vous en faites pas pour Dante. Il ne faisait pas peur avant, il ne me fait pas peur maintenant, et ça ne changera pas demain non plus. Il pourra venir rouler des mécaniques et faire son agent très spécial, avec moi il sera bien reçu et en aura pour son argent.
Je ne l'ai pas laissé se mettre en Roxanne et Ewan, je ne le laisserai pas se mettre entre votre mari et vous, je ne supporte pas les empêcheurs d'aimer en paix, même si l'un d'entre eux à la tête d'une personne que j'ai envie de gifler! Mais je le pardonne pour tout le reste de son anatomie!
Vous savez, j'ai quand même remarqué une augmentation de l'occupation de la salle de sport après son arrivée. Et je dois avouer que j'ai vite compris pourquoi. Malgré sa tête de croquemitaine, c'était un régal des yeux. Vous avez fait des jalouses, ce qui explique sans doute pourquoi toutes ces rumeurs couraient sur vous.
Quand à être l'amie de Dante, je préfère m'ouvrir les veines avec une lime à ongle ou plutôt lui ouvrir les siennes, il me doit deux balles entre les omoplates et les brûlures consécutives."


Clairement, les deux semblaient être destinés à ne pas s'entendre - doux euphémisme - et à voir la façon dont elle parlait de l'agent du BSPC on sentait qu'il n'était pas question d'une animosité surjouée comme elle le faisait avec les gens qu'elle trouvait exaspérants, non là c'était quelque chose d'aussi sincère, intense sinon viscéral que sa défiance de la Tok'Ra. Profond, total, et sans doute à perpétuité car s'il était une chose de bien connu en dehors de son débit de parole c'était la rancune dont elle faisait preuve.

"Par contre si vous ne voulez pas vous faire suivre à la trace, j'espère que vous avez sur vous de l'argent liquide en quantité suffisante et un véhicule différent du vôtre. J'imagine que ni l'un ni l'autre, n'est ce pas?"
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Rakel Peleonor
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MessageSujet: Re: On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde]   On peut passer son temps à regretter tout ce qui été perdu, ou on peut se consacrer à ce qui reste [mathilde] EmptyVen 15 Juin - 10:50

Mathilde n'avais pas tord sur le fait que Typhon bénéficiait d'une paix royale qui était d'ailleurs un peu suspecte. A vrai dire je pensais sincèrement qu'ils possédaient des informations sur nos hautes sphère et ils les menaçaient probablement de révéler ces secrets embarrassant.  Tout ceci ne pouvait pas concerner uniquement la porte, ce n'était pas possible révéler que Chefet était une aliénation mettrait sa vie en danger et Neville était dingue de cette gamine je le savais parce qu'il avait ce regard que j'avais quand je  posais mon regard sur Mathieu. C'était peut être d'ailleurs pour cette raison que je n'arrivais pas à en vouloir à Neville, donnez moi à choisir entre mon pays et Mathieu, le choix serait vite fait.

J'appréciais les idéaux de Mathilde mais je connaissais bien trop le gouvernement, je ne me faisais plus d'illusion sur leur compte. Aussi intelligente qu'elle l'était Mathilde deviendrait un élément remplaçable si elle ouvrait sa bouche elle devenait ennemi d'état et dans ce genre de conditions la punition etait simple une tombe anonyme dans la forêt. Après tout Jeff s'était retrouvé avec l'étiquette armé et extrêmement dangereux très rapidement et Dante n'avait rien pu faire, pourtant il ne menaçait pas de révéler des secret classés top secret. Bienvenu dans le vrai monde nous travaillons pour des enculés. Alors oui imaginer une Mathilde en colère baffes quelques molosses en costards me fit sourire mais la vérité était simple ils obéissaient aux ordres. Quelqu'un avait décidé que Mathilde dans sa pochette valait mieux que de l'avoir comme ennemi.

J'observais le téléphone que me tendait Mathilde, un téléphone très flashy rose avec des strass, très différent de mon pauvre iphone à qui je n'avais même pas prit la peine d'offrir une coque. Qu'importe là c'était l'intérieur du téléphone qui m'intéressait et à écouter la scientifique c'était une perle et je pouvais bien la croire sur parole. J'écoutais avec attention les instructions de la baronne il serait con de détruire le téléphone. Je choisis de lancer l'application et de me connecter juste pour vérifier que je ne rêvais pas. Une fois le point rouge affiché je relevais la tête affichant enfin un sourire plus que sincère.

"Pour le reste je vais me débrouiller vous en avez déjà assez fait. Merci."

Je pris la direction de la sortie avant de me retourner et de serrer Mathilde dans mes bras et lui poser un bisous sur la joue. Comportement que personne ne croyais possible.

"Vraiment merci."

Cette fois direction mes quartiers j'avais des choses à récupérer
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