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| Sujet: Sélina Williams [Terminé] Lun 26 Nov - 2:12 | |
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Nom : Williams
Prénom(s) : Sélina
Age : 30 ans
Date de naissance : Le 14 Mai 1982
Type : Médecin
Caractère : Sélina est une femme très difficile à cerner, elle semble avoir une double personnalité. Sélina est changeante, très joueuse. Elle adore brouiller les pistes, jouer au chat et à la souris avec son entourage. Sélina est courageuse et elle aime les défis. Elle en deviendrait parfois tête brûlée et peut être particulièrement têtue lorsqu'elle a une idée en tête. Rien ni personne ne pourra la faire changer d'avis si cela lui arrive. Elle est loyale et fidèle, en amitié comme en amour et elle ne laissera jamais ses proches dans le besoin. Mais, étant une femme assez secrète, elle a dû mal à affronter ses sentiments, notamment à l'égard des hommes, et préfère fuir. Elle est très intelligente et n'hésite pas à utiliser la séduction pour parvenir à ses fins, jouant sur son image de femme fatale. Rancunière et susceptible, elle garde en mémoire les offenses et les fera payer à l'intéressé parfois des années après. La vengeance est un plat qui se mange froid...
Physique : Sélina est une femme très séduisante, cela ne fait aucun doute. Elle est grande, mesurant 1m75 et pesant 58 kilos. Très sportive, elle a un corps musclé et sculpté. Sa peau est d’une blancheur laiteuse, virginale. Elle a de grands yeux noisette, dont les tons se mordorent de chocolat. Un regard envoûtant, comme celui d’un chat. Elle n’hésite pas à se maquiller d’un fin trait d’eyeliner qui agrandit son regard et la rend charmante. Son nez est fin aux ailes bien dessinées. Elle a des lèvres pulpeuses et sensuelles qui, lorsqu’elle sourit, s’étirent pour laisser voir des dents blanches parfaitement alignées. Ses cheveux sont plutôt fins et raides, de couleur châtain. Elle les laisse toujours lâchés, se les attache parfois lorsqu’elle est en costume. Sélina, lorsqu’elle ne porte pas l'uniforme de soldat, s’habille de façon très élégante, sachant jouer de ses charmes et de sa plastique avantageuse. Des robes de soirées moulantes, sans jamais être vulgaires, à de simples jeans lorsqu’elle se promène, elle a toujours une démarche féline et sensuelle.
Histoire : C’était en 1983. Je ne me souviens pas grand-chose de cette époque lointaine. Mais je n’ai pas oublié la neige. La neige de mon beau pays. Elle tombait fort cette nuit-là. Le froid resserrait son étau de glace autour de Paris. La belle ville de l’ombre. Une pauvre maison entouré d’un mur en ruine semble couverte de sucre glace. Dans cette pauvre chaumière résonne les cris d’une femme. Une femme qui, pour une fois, n’est plus une moins que rien, une pauvre fille, mais seulement une femme qui souffre des douleurs de l’enfantement. Maria Williams. Ainsi donc, en cette nuit, cette femme s’agrippe au bras de son époux tandis que la sage-femme guide ses efforts pour la délivrance. La sueur perle le long de son front tandis que son visage, contracté par la lutte, se crispe. Et soudain, un cri vibrant déchire le silence. De petits poumons aspirent goulûment l’air. Le bébé est vivant et en bonne santé. La mère soupire et tend les mains vers son enfant, tandis que le père sourit, prenant le nourrisson dans ses bras.
Une fille. Elle est magnifique, ma chère épouse.
La femme sourit tendrement et caresse le visage de son bébé. Elle la berce et l’embrasse. Elle murmure alors :
Bienvenue, Sélina…
*******
Ce sourire… Ce fameux sourire de sa mère le jour de sa naissance s’avéra être le seule que Sélina put jamais voir. Sa mère se détourna rapidement d’elle. Elle fuyait ce quotidien morbide, un époux ivrogne qui tentait de la frapper dès qu’il avait un peu trop bu. Elle n’avait qu’indifférence pour sa petite fille. Sélina était pourtant belle comme le jour et gentille. A croire que l’environnement nous conditionne pour toujours. Sélina avait parfaitement compris que lorsque son père avait trop bu, il était préférable pour elle de se cacher dans un endroit où il ne la trouverait pas. Elle sortait également de nuit et ce fut un miracle si rien ne lui arriva pendant son enfance. Une enfance pauvre, misérable, moquée par les autres enfants qui connaissaient la vérité sur sa famille. Sélina eut droit à des sobriquets forts peu obligeants. Mais elle avait l’art de rester stoïque, de ne jamais répliquer. La vengeance est un plat qui se mange froid…
« Ce n’est pas ce soir, ton truc de jeunes ? » « Si, si. Ca s’appelle soirée d’intégration. »
Son père avait bredouillé un vague mot d’approbation avant de louer les bienfaits des amitiés de jeunes gens du même âge. Elle ne l’écoutait déjà plus. Il s’imaginait certainement des petites soirées jeux de société et jus de fruit. Il était sacrément loin du compte. Comme tout ado qui se respecte, elle s’était bien gardée de le détromper. La soirée d’intégration était un rituel sacré, on n’y coupait pas. Ce n’était pas qu'elle adorait les soirées bien arrosées, non. Elle n’y était pas hostile non plus. Elle était une adolescente somme toute banale. Sélina était assez solitaire et tenait à son indépendance. La pression du groupe ? Elle ignorait ce que c’était. Lorsque quelqu’un lui tapait sur le système, elle allait voir ailleurs. Elle s’entendait d’ailleurs beaucoup mieux avec les garçons qu’avec les filles. Le lycée est un monde cruel. Les filles sont peau-de-vache entre elles. Une véritable cour avec sa reine et ses ouvrières. Très peu pour elle. N’allez pas imaginer qu'elle était la caricature de l’adolescente mal dans sa peau, timide et rêvant de faire partie du groupe des greluches blondes et bien foutues sans en avoir aucun des attributs. Sélina était plutôt jolie fille, elle n’avait pas sa langue dans sa poche et avait tendance à se moquer ouvertement des jeunes filles fashion. Indépendance d’esprit qu'elle a gardé et qui lui a toujours été bien utile.
« Et tu vas y aller…habillée comme ça ? »
Elle se contenta d’un haussement d’épaule assorti de cet éternel regard bovin de l’ado qui refuse de parler d’un sujet. Elle se leva rapidement et après un vague salut à ses parents, filait en direction de la maison de Jessy. Elle n’avait ni frère ni sœur. C’est peut-être pour ça qu'elle n’en a toujours fait qu’à sa tête. Allez savoir.
« Regardez-moi ces grosses vaches. Toute cette cellulite, c’est dégueulasse. »
Sélina savait qu'elle n’aurait pas dû venir. Et elle en avait à présent la confirmation. Une dizaine de filles en sous-vêtements était alignée en rang à l’étage de la somptueuse demeure de Jessy. Les mecs et les filles plus âgées se trouvaient au rez-de-chaussée et huaient les bizutées. Jessy, un crayon noir dans la main, entourait les zones grasses de chaque fille, l’humiliait par une réplique bien sentie sur son physique. Sélina se tenait accoudée à la rambarde et, contrairement aux autres, lui faisait face. Détendue, elle avait même l’air de s’ennuyer, ce qui était le cas. Nullement gênée d’être en petite tenue, elle la dévisagea du regard lorsque Jessy se planta devant elle, son petit air suffisant sur le visage.
« Et vous avez vu celle-là ? Dis-moi, Sélina, ça fait quoi d’avoir le buste d’un garçon prépubère ? » « Tu t’es fait refaire le nez, Jessy ? »
Elle se toucha le nez un bref instant, tandis que le sourire amusé de la jeune fille commença de l’inquiéter. Elle bégaya un bref instant que non, ce n’était pas le cas. Soudain, avec violence, Sélina lui colla son poing sur le dit appendice qu’elle allait, de facto, devoir se refaire. Faisant face à la foule, elle brandit les bras vers le ciel en signe de victoire sur l’oppresseur. Après un flottement, les gens l’applaudirent comme ils avaient applaudi quelques minutes auparavant Jessy. La masse est stupide.
Jusqu’à ce fameux jour… Sélina revenait de l’école. Elle était encore jeune. Rentrant dans la maison, elle tomba nez à nez avec le corps sans vie de sa mère. Elle s’était pendue au milieu de la cuisine. La petite fille resta immobile, semblant inerte. Elle ne cria pas, ne pleura pas. Elle ne décrocha pas un mot durant de nombreux jours. L’enterrement eut lieu rapidement et fut terne et sombre. Quelques personnes étaient présentes. Le père de Sélina, complètement aviné, titubait entre les rangées de tombe avant de s’effondrer comme une loque devant celle de sa femme. Il ne survécut guère longtemps au décès de son épouse. Son foie ne tint pas le choc et il mourut un an plus tard de cirrhose. Sélina ne le pleura pas et ne fut nullement choquée. C’était une petite fille calme, triste mais dans ses yeux brillait un feu qui semblait ne jamais devoir s’éteindre.
*********
La jeune fille plissait les lèvres dans une moue boudeuse.
Vous comprenez bien, mon enfant, que nous ne pouvons vous garder. Pas après ce que vous avez fait.
Sélina avait grandi et passé les portes de l’adolescence. A la suite de la mort de ses parents, elle avait été placée dans un orphelinat, et se trouvait à présent dans un foyer, tenu par des bonnes sœurs et des prêtres. Elle s'était jetée dans les études avec une rage qui impressionnait son entourage. Pour l'heure, elle se tenait assise, bien sagement sur sa chaise, en face du père supérieur. Ce dernier l’observait avec un air contrarié. Sur la table reposait la Bible qui appartenait à une de ses camarades et que Sélina avait dérobée. La jeune fille ne semblait pas avoir conscience de son geste. Elle balançait ses jambes tranquillement de gauche à droite, semblant absente.
Avez-vous au moins quelque regret de votre geste ?
Sélina plongea son regard noisette dans celui du prêtre et se contenta de hausser les épaules d’un air peu amène. L’homme se leva alors et vint s’asseoir à côté de la jeune fille.
Sélina, votre âme risque beaucoup, j’ai à cœur de vous sauver du pêché, mon enfant. Si vous faites une bonne action, soyez assurée de trouver en moi un protecteur…
La jeune fille ne comprenait pas. Le prêtre posa sa main sur son genou dans un geste qui se voulait certainement de réconfort, pensa-t-elle. Elle avait tort. La main du prêtre était en train de remonter lentement le long de sa cuisse. Sélina le repoussa. La réponse ne se fit pas attendre. Une gifle magistrale la cloua au sol. L’homme était littéralement furieux.
Tu n’es qu’une petite catin qui me doit la vie ! Ne te rends-tu pas compte de la chance que tu as ! Je n’exige que ce qui me reviens de droit !
Il se jeta sur elle, faisant tomber au passage des objets sur le bureau. Se débattant et griffant, Sélina tentait d’échapper à son bourreau mais elle n’en avait pas la force. Elle finit par attraper un presse-papier à côté d’elle et frappa violemment sur le crâne de son agresseur. Il retomba inerte. Elle eut peur. Se rapprochant, elle sentit un léger souffle devant ses lèvres. Non, il n’était pas mort. Elle devait partir… Et vite. Elle quitta ainsi le foyer pour ne jamais y revenir…
********** « Trois bières pour la cinq ! »
Sélina jette un coup d’œil blasé à la table où trois hommes la lorgnent d'un regard aviné. Elle a une furieuse envie de lui dire que les trois lui donnent envie de gerber mais elle se maîtrise. Elle était âgée de 25 ans à l’époque. Elle continuait ses études, ayant choisi la voie difficile de la médecine. Les études, ça coûte. Elle avait donc un travail de serveuse pour payer la fac. Dans ce putain de bar. Occasion de boire, d’oublier les déboires de l’année écoulée et de rencontre l’âme sœur. On en retrouvait complètement éméchés le lendemain, dans des buissons en train de cuver.
« Eh, beauté, on se sent seuls, mes copains et moi. »
Elle poussa un soupir ostensiblement audible. Elle nettoyait le comptoir, observant le ciel d’un air pensif. Elle détestait ce type d'hommes mais elle savait très bien jouer de son innocence, toute relative. Elle en avait envoyé plus d’un sur la paille. Sélina était de toute façon cataloguée comme « la fille bizarre ». Et cela lui convenait.
« Allez, fais pas ta timide ! » « Fous-moi la paix, gros lard. Reviens quand t'en auras une plus grosse. »
Les trois hommes grommèlent puis finissent par détourner la tête, non sans avoir lâcher des volées de noms d'oiseaux à son endroit. Peu m'importe, elle avait l'habitude. Elle se dit qu'un jour, un homme entrera peut-être dans ce bar, et qu'elle pourra partir loin avec lui. Sélina avait eu un homme dans sa vie. Elle l'avait aimé. Cinq années de vie commune et même pas un au revoir, du jour au lendemain. La jeune femme lave les verres, les pensées nichées dans ses idées sombres... La porte s'ouvre et un courant d'air vient la tirer de ses songes mortifères. Elle tourne machinalement la tête. Un jeune homme se tenait devant elle, la regardant fixement avant de s'assoir à une table. Un je-ne-sais-quoi la pousse à l'observer. Une fureur dans ses yeux, un feu dévorant qui lui rappelle celui qui l'habite jour et nuit. Elle s'approche.
« Qu'est-ce que je vous sers ? »
Il sourit plus largement, ce qui la surprit. Une drôle de sensation au niveau de l'estomac. Et en quelques secondes, elle sait que c'est lui.
« Surprenez-moi... » « Tenez, voici notre meilleur whisky. Et la serveuse est offerte avec, si vous l'emmenez avec vous. »
Il se mit à rire et un serrement de cœur inexpliqué la saisit. Allons, elle n’allait pas se mettre à devenir greluche !
« Tu es bizarre comme fille.» « Si tu veux dire par bizarre, différente de celles qui minaudent et parlent torchons, je prends ça pour un compliment. »
Les heures passèrent et ils restèrent tous les deux, à parler de tout et de rien. Elle s’était assise sur le banc et lui à côté. En fait, il n’avait rien du mec prétentieux qu'elle imaginait. Il était même drôle. Je suis sûre que vous voyez le tableau. Il venait de voler son cœur. Et putain, ce que ça fait mal.
********* Je sais ce que vous vous dites. Et vous avez raison, ça s’est exactement passé comme ça. Ils avaient la vie parfaite. Sélina s'est installée avec lui. Elle était médecin et travaillait dans des services de diagnostic, l'un des meilleurs du pays. Elle se fit rapidement une réputation d'excellent médecin. Tout allait bien dans le meilleur des mondes. Mais le meilleur restait à venir..
« Non, mon chéri. Oh, je ne sais pas, 23h peut-être… Oui, je t’aime. A ce soir. »
Elle raccrocha le téléphone et se prit la tête dans les mains. Il était tard. Seuls les médecins de garde étaient encore présents. Elle mettait à jour un dossier d'un patient.
« Alors, ma grande ? Tu t’en sors ? » « Tu tombes bien, Karl. Je vais pas tarder à partir.»
Son patron évoqua le cas d'un patient étrange avant de lui souhaiter une bonne soirée et de partir. Ce n'était pas un mauvais bougre, loin de là. Elle jetai alors un coup d’œil à l’horloge. Il n’était que 22h. Décidément, c’était une bonne journée. Elle allait même finir plus tôt. Il lui tardait de voir Adam. Elle se gara plus haut dans leur rue avant de descendre et de marcher d’un bon pas vers l’appartement. Tiens, bizarre, la porte est entrouverte. Elle pose la main et pousse la porte.
« Chéri ? »
Ce n’est qu’un murmure étouffé qui s’est échappé de ses lèvres, comme si elle avait pressenti ce qu'elle allait y trouver. Des bruits sourds la guident vers leur chambre à coucher. Et là… C’est le drame. Une blondasse tente de draper sa nudité dans les draps. Et Adam se contente de balbutier, comme tous les crétins dans sa situation :
« Tiens Sélina, c’est… C’est pas du tout ce que tu crois ! » « Ah ? Mais oui, suis-je bête ! Vous n’êtes pas du tout en train de vous envoyer en l’air, c’est une variante du scrabble mais à poil ? J’y suis ? »
Ils sont tous les deux pétrifiés, semblant penser qu'elle va exploser et tuer quelqu’un. Son regard s’arrête sur la blonde. Elle ramasse dare-dare ses vêtements et tente de s'éclipser. Une violente gifle l'envoie valdinguer hors de la pièce. Ca fait du bien. Putain ce que ça fait mal. Tout allait déraper en une fraction de secondes. Sélina ne savait même pas ce qu'elle disait. Hurlant des horreurs sur Adam, elle avait envie de lui faire mal, de le faire souffrir. Tout est flou à présent dans son esprit. Elle se revoit s'avançant menaçante vers lui et la claque qui est partie sur sa joue. Son regard enflammé et puis le départ de la jeune femme. Elle est née cette nuit. Elle avait perdu son coeur. Elle allait gagner autre chose. Ce qui se matérialisa quelques temps plus tard par un appel étrange. Une proposition de poste au sein d'un complexe militaire. Sa réputation était parvenue à des oreilles haut placées et ils étaient intéressés. Sélina accepta avant même de réfléchir. Ce ne fut que lorsqu'elle dût se déplacer pour être reçue en entretien qu'on lui révéla la vérité. Elle eut peine à le croire jusqu'à ce qu'on l'emmène dans le complexe et qu'on lui montre la porte. Une nouvelle aventure commençait pour elle...
Test RP:
Ainsi donc, ils allaient partir… C’était le grand jour pour Sélina. Armée de son bardas de militaire, elle était fin prête. Bien qu’elle trouve le sac un peu lourd. Elle n’avait pas du tout l’habitude des équipements et de la mentalité même des soldats. Elle jeta un coup d’œil à son équipe. Les visages étaient sérieux. Pourtant, Sélina, elle, avait le cœur joyeux. Son premier voyage vers un autre monde, un autre univers. C’était tout bonnement incroyable. Pourquoi ces mines d’enterrement ? Cela devait être le manque d’enthousiasme et d’imagination des militaires. Sélina n’avait pas spécialement une bonne image d’eux. Mais elle tenait sa langue, du moins pour le moment. Elle pourrait avoir besoin d’eux si un alien mal intentionné lui sautait sur le poil. Le cœur battant, elle vit l’énorme porte blindée s’ouvrir en même temps que les lumières rouges tournoyer devant ses yeux. La voix de l’opérateur retentit.
Equipe dans la salle d’embarquement, coordonnées en cours d’acquisition.
Tout était nouveau. Elle savait qu’elle risquait peut-être sa vie dans cette mission mais elle n’en avait cure. Sélina se cramponna à son arme. Qu’elle devait tenir très maladroitement. Bien sûr, elle avait subi une formation accélérée pour être prête à suivre une équipe en mission. Mais elle n’avait jamais tiré sur qui que ce soit et ignorait si elle en était capable. Elle préférait ne pas penser à cette éventualité.
Chevron 4 enclenché.
La voix la tira de ses songes et la fit sursauter. Elle devait rester concentrée. Elle était le médecin de l’équipe et se devait d’être réactive si des membres avaient besoin d’elle. Soudain, elle entendit la voix de l’opérateur indiquer que le dernier chevron était verrouillé. Et là, un fluide bleuté apparut au niveau de l’anneau, créant un vortex troublé qui se stabilisa en l’espace de quelques secondes. Sélina en avait le souffle coupé. Que c’était beau !
Suite à l’ordre de leurs supérieurs, l’équipe se porta résolument en avant. Sélina leur emboîta le pas, serrant les dents. Arrivée devant l’horizon de la porte, elle tendit le bras, curieuse. C’était étrange. Le contact était… inexistant. Comme un mince rideau d’eau… Elle prit une grande respiration et fit un grand pas en avant. Une sorte de gouffre s’ouvrit devant ses yeux et en une fraction de seconde, elle se retrouva de l’autre côté de la porte, sur une planète parfaitement inconnue…
Antécédents médicaux : Une opération de l'appendicite et des dents de sagesse.
Voulez vous intégrer une équipe ou travailler à la base ? Je veux bien intégrer une équipe !
Multicompte autorisé par ? : Pas de multicompte
Avez vous déjà joué sur des forum de RP : Oui, cela fait 6-7 ans que je joue
Fréquence de connexion : Tous les jours, rp principalement le week end
Comment avez-vous découvert le forum : De liens en liens
Dernière édition par Sélina Williams le Jeu 29 Nov - 1:37, édité 2 fois |
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