Mission 083-SG9-Gémaux

Jill prit les choses en main, en secouant Arlan, puis en donnant les directives à suivre. Suzanne et Anhim s'occuperaient de leur hôte et des machines pendant que Jill et Ivan iraient faire un tour dans le complexe, pour trouver le cœur du problème. La scientifique ne savait dire si c'était une bonne idée de se séparer dans une situation critique comme celle ci, mais après tout c'était elle le chef d'équipe, Jill savait sûrement mieux qu'elle ce qu'il fallait faire. Elle acquiesça d'un signe de la tête au Sergent, avant de suivre Arlan et de voir ses deux coéquipiers s'éloigner.

Malgré ses tentatives et celles de Jill pour le calmer, il était toujours complètement paniqué. Ça n'allait pas aider à garder son calme. L'alarme continuait de résonner en boucle au dessus de leur tête. Arrivés en salle des contrôles, Suzanne marqua un temps pour observer tout ce qu'elle contenait. Pour reprendre les mots de son chef d'équipe, un vrai micmac oui ! Elle avait du mal à croire que tous ces appareils puissent servir à quelque chose. Ils n'étaient pas sortis de l'auberge.

Là dessus, Anhim posa une question à Arlan, qui donna une réponse que Suzanne n'aima pas du tout. Il confirmait bel et bien que la situation était dangereuse, et même si il certifiait qu'ils avaient l'habitude du danger et qu'ils reviendraient indemnes, la scientifique elle, se méfiait de son naturel un peu trop enjoué.

Peu importe pour le moment, il fallait juste espérer qu'ils sachent se débrouiller. Quant à eux trois, il fallait trouver un moyen de les aider d'ici ! Suzanne regarda Arlan s'agiter devant plusieurs consoles, tournant ici et là des boutons et vérifiant quelques mesures entre temps. Pourtant biologiste, la jeune femme le suivait en s'assurant de ne pas le gêner. Au bout d'un moment, elle proposa son aide.

« Arlan, restez devant cette console, je m'occupe de celle ci ! Ça vous évitera de faire des allers retours et perdre un temps précieux. Anhim, tu te sens de vérifier la machine d'à côté ? »

La scientifique avait indiqué au fur et à mesure qu'elle parlait, les machines concernées, qui étaient en fait celles que leur hôte se servait principalement depuis qu'ils étaient entrés ici.
Une fois devant sa console, Suzanne communiqua à haute voix les mesures qu'elle avait sous le nez et attendit celles des deux autres pour agir en conséquence. Quand elle eut terminé, elle fronça les sourcils, n'arrivant pas à croire ce qu'elle venait de dire. Et le plus étonnant encore était de constater qu'elle avait compris jusque là ce qu'Arlan traficotait sur ces machines, alors qu'il n'en avait pas dit un mot et qu'elle avait sûrement jamais vu quelque chose du genre. Elle tourna la tête d'ailleurs vers son coéquipier pour vérifier qu'Anhim était dans le même état qu'elle, et donc qu'il semblait comprendre comme elle.

[HRP : Si je contrôle trop Arlan, préviens moi Iris ]

[hrp : Ivan ca prend pas de T :p]

C'était partis pour une course rapide dans les coursives du complexe industriel en ruine, et dont visiblement la fameuse atmosphère corrosive arrivait déjà aux niveaux les plus haut de celui-ci. Néanmoins les choses étaient plus qu'étranges, malgré l'irritation causée par les fameux produits, rien ne changeait dans leur souffle, ni la fatigue ni la difficulté de respirer. Bon, ce n'était pas désagréable mais ca restait tout de même inquiétant : Qu'est-ce qu'il leur avait fait et surtout quels seraient les effets secondaires ?

Plus ils s'approchaient et moins la situation était rassurante, tout tombait en morceau, et cette petite réparation ne suffirait pas aux vues de l'état du reste des installations : Il fallait partir de cet endroit, et surtout partir très rapidement, sinon ca se terminerait mal à un moment ou à un autre. Ils ne passèrent malheureusement pas près de la porte à l'aller...

"Je m'occupe des vannes."

Il n'avait pas attendu l'ordre et avait pris ce qui lui semblait de toute manière le plus logique, les vannes avaient l'air de ne pas aimer le traitement qu'elles subissaient et seraient certainement plus dures à ouvrir que les volets d'évacuation. Un peu de sexisme viril voulez-vous ? c'était évidemment à l'homme de faire les tâches physiques les plus dure et potentiellement les plus dangereuses. Il entama l'ouverture des fameuses vannes en espérant qu'une seule chose : qu'elle ne lui explosent pas à la tête, en l'emportant au passage. Ca ne serait vraiment pas agréable...

Anhim fit de son mieux afin de suivre Arlan et Susanne, il aurait préféré de ne pas voire l'équipe se séparer de la sorte alors qu'ils n'avaient encore aucune idée de ce qui se passait véritablement. Cependant il n'avait pas vraiment le choix et choisit donc de suivre les ordres qui lui était donné. Après un court trajet, les trio se trouva rapidement dans une salle de contrôle; une salle dans laquelle l'archéologue se sentit tout de suite à l'aise.

Fixant son regard sur les consoles et les machines il faillit ne pas remarque la réponse d'Arlan, seulement maintenant n'était pas le temps de se disputer avec cet homme. Jill avait décider de jouer le jeux pour le moment et l'avait placé sous les ordres de Suzanne; temps qu'il n'y avait aucune objection de sa part, l'archéologue jouerait sa part.

Alors que Suzanne suivait les gestes d'Arlan, Anhim lui s'était guidé vers différents écran, se demandant bien comment il faisait afin de tout comprendre. Il n'avait aucune mémoire d'avoir été enseigné la science informatique, ni de cours d'ingénieurs, et encore moins de ces talents avec des technologies extraterrestre; et pourtant il se tenait devant un écran parfaitement compréhensible. Lorsque Suzanne proposa son aide, Anhim revint rapidement à la réalité et se retourna afin de leurs faire face.

Sans objections Anhim suivit la demande de la biologiste et se déplaça devant la machine en question. Suivant son rythme il annonça ce qu'il voyait devant lui et ajustait ce qui devait être fait. Exactement ce qu'il faisait et comment ses actions aidaient à la situation, il n'en avait aucune idée, pourtant il savait qu'il ne commettait aucune erreurs.

La première série d'ajustement finit, il la vit poser son regard vers lui; levant sa tête à son tours Anhim retourna le regard de la biologiste. Il comprenait ce qu'il devait faire, ce qu'il faisait et ce qu'il avait fait mais n'avaient aucune véritable idée de ce qui se passait. En plus du regard perdu qu'il lui donna, il finit par hausser les épaules et posa de nouveau son regard sur Arlan; après tout c'était lui le maître de la danse.

Ahnim et Suzanne

Suzanne et Anihm se découvraient des talents d'adaptions cachés.Ils travaillaient avec une vitesse et efficacité qu'ils ne sze connaissaient et ils se devaient d'être d'accord avec Arlan il les avaient rendu meilleurs.En temps normal ils leur auraient fallu des semaines pour appréhender cette nouvelle technlogie alors que là tout leur semblait si simple.L'intiative de Suzanne était payante, les niveaux indiquaient que la pression montait rapidement ce qui laisserait un peu plus de temps à Ivan et Jill pour réussir à débloquer els volets de refroidissement en manuel.Chaque voyant, chaque bruit de la console leur était étrangement familier et si ils aviaent eu le temps d'y réfclèchir ils se seraient rendus compte à quels points c'était étrange.

Quand à Arlan malgré son inquiétude il semblait content d'avoir des gens pour lui venir en aide et peut être plus simplement pour lui tenir compagnie.Combien de temps avait il passé à errer ici tout seul, à faire de son mieux pour maintenir cette station en état de marche.Il leur avait seul lui savait quoi pour les pousser à rester.Ce quelque chose les avaient rendu apparemment plus intelligent ce qui en soit était un cadeau plutôt sympathique.Il est vrai qu'il aurait pu leur demadner leur avis mais des équipiers SG auraient fait, et avaient fait bien pire pour rester en vie.Parce qu'il s'agissait là bien d'une question de survie combien de temps Arlan allait t'il tenir dans cette station?Il fallait le reloger sur une autre planète.Il était un type plutôt sympathique il était fort à parier qu'on voudrait bien de lui sur plusieurs planètes.

Jill, Ivan

Jill et Ivan évoluait dans un enfer fait d'un chaleur étouffante, du bruit infernale de la machinerie qui subissait les assauts de la vapeur sous haute pression.L'installation était réellement sur le point d'exploser de toute part, il était plus que temps d'intervenir.La chaleur aurait du les incomoder, ils auraient du éprouver toute les peines du monde à respirer mais à part une gêne ils pouvaient agir normalement.D'ailleurs ils sentaient bien qu'ils n'étaient pas fatigués par les efforts, ils se sentaient plus rapide et plus forts.Sensation agrèable venant d'un état de fait on ne peut plus pratique au vue de la situation.Ivan avait décidé de s'occuper des vannes Jill s'était donc diriger vers les volets de sécurité.

Les vannes étaient brûlantes en plus d'être humide et glissantes.Les mains d'ivan le brûlait mais il se sentait plus de volonté qu'à l'habituel pour résister à la douleur.Dans des cris de rage de douleur et de satisfaction il ouvrait les vannes de pression l'une après l'autre.Pour la dernière il dut s'aider d'un levier pour dévérouiller cette dernière.L'effort déployé fut telment important qu'il sentit quelque chose craquer dans son épaule.Fort heureusement il venait de débloquer la vanne parce que son épaule pendait comme si subitement toute vie l'avait quitter.

Jill grimpa dans la coursi qui l'amena à l'étage supérieur pour ouvrir les volets de ventilation.Il y fut en rien de temps et elle s'aventura dans le tunnel ou se trouvait les commandes manuels.Les boitiers de ces dernières étaient rongés par l'acide, preuve qu'il ne faudrait pas quelle là longtemps quand le tunel évacuerait la pression vers l'extérieur.Les commandes avaient du être souple et efficace dans une autre vie et c'étati un miracle qu'elle puisse encore les faire fonctionner.Il lui fallut faire à toute se forces et physiques et moral pour venir à bout des volets.Mais alors qu'elle se retirait elle pouvaient sentir ses mains lui chauffer étrangement, cela voulait dire qu'elle était entré en contact avec de l'acide.

Ils n'avaient pas atterrit dans un havre de paix non, ca ressemblait plus à l'enfer avec cette chaleur, ces fumées toxiques et le matériel qui tombait en ruine. L'autre fou leur faisait miroiter le bonheur et une amélioration de leur condition, mais ca s'apparentait plus à un pacte avec le diable. Ivan s'occupa tant bien que mal des vannes et autres durites à décoincer. c'était un bordel monstrueux, et pourtant il n'eut aucun mal à s'en accommoder.

La dernière vanne finit par céder alors qu'elle faisait de la résistance. Non, elle n'avait pas envie de se laisser faire, ce qui lui valut d'être l'heureuse élue qui reçut les injures d'Ivan qui en avait déjà raz le bol, jusqu'au mouvement fatal !

Son épaule craqua, ou plutôt céda au sens propre du terme avec que son bras ne finisse par retomber le long de son corps, comme si celui-ci venait de complètement mourir. Pas de fourmis, rien, que dalle ! Juste un poids mort. Il venait de se péter quelque chose, mais en temps normal une épaule déboitée fait très mal... Il se laissa retomber contre le mur derrière lui, avant de s'assoir pour attendre le retour du Sergent. Il avait encore tout gagné pour cette mission... L'autre fou avait joué à l'apprenti sorcier et c'était amusé.

"Sergent ! Il y a un problème par ici !" hurla-t-il quand même, au cas ou elle réussisse à l'entendre.

Il se tenait l'épaule, cherchant ou était le problème. Mais il n'était pas toubib, loin de là. Sa seule expérience c'était des blessures par balles, éclats, ou souffles d'explosions, sans compter les brûlures d'armes à énergie et comment empêcher l'autre de se vider de son sang en attendant le toubib. Pas la kinésithérapie...

« Il est parti en courant, en gueulant que toutes les filles étaient moches et qu'il préférait la glace à la vanille »

Bien que sa copie venait de relater le premier râteau de sa vie, le docteur Rigel ne put s'empêcher de souffler un « C'est incroyable ! » après ces dires. Le double de Suzanne venait de répondre à une énième question de l'original, qui n'en croyant toujours pas ce qui se passait, ne cessait pas de lui poser des colles pour mesurer l'ampleur de ses connaissances. Et elle pouvait constater qu'en effet, elle connaissait tout. Tout, tout, tout. De ses connaissances scientifiques jusqu'à sa vie privée, en passant par son histoire et ses sentiments.

« Arlan, il faut absolument que vous m'expliquiez comment c'est possible … Vous êtes un Dieu ! »

Si certains pouvaient être effrayées, la scientifique elle, ne l'était pas du tout. Elle était plutôt curieuse et très enthousiaste, à la limite de l'euphorie. C'était une révolution dans le domaine de la biologie, créer des doubles en parfaite santé et qui possédaient tout de leur original … Le cerveau de Suzanne était en ébullition.
Bien évidemment, les quelques tentatives de la scientifique pour convaincre les doubles robotiques de venir sur Terre firent choux blanc. Ils ne voulaient pas devenir des rats de laboratoire, et encore moins se faire désossés un à un. Suzanne avait beau leur répéter qu'il n'en serait rien de tel, ils étaient plutôt réfractaires. Elle n'insista pas davantage, se rabattant alors sur Arlan, à qui elle demanda à plusieurs reprises comment il était arrivé à cet exploit.

Très vite, les discussions s'orientèrent sur le devenir de ces machines. Machines ? Suzanne avait du mal à y croire, elles paraissaient tellement humaines.
« Même tes cheveux ont l'air d'être aussi rebelles que les miens ! »

Quand bien même, il était vrai qu'il était un peu risqué qu'ils se recroisent. Si la ressemblance était époustouflante, elle n'en restait pas moins dangereuse du coup. Mais avec des robots pareils dans la nature, le danger pouvait finalement venir de n'importe où. La notion de clonage pouvait également tomber dans de mauvaises mains … Et qui sait, si ils ramenaient les connaissances sur Terre comment cela se terminerait. Si Suzanne était émerveillée par l'avancée technologique notoire, elle n'en restait pas moins sur ses gardes. Il y avait tellement eu de films au cinéma, relatant les guerres de robots, anéantissant tout le reste, … tout le reste, autrement dit, les vrais ?
À les voir, ils n'avaient pas l'air dangereux. Quoiqu'ils soient un peu susceptibles quand les membres du SGC parlaient robotique, ils ne semblaient pas pour autant violents.

« Et si nous vous trouvions une nouvelle planète habitable ? Arlan et vous autres pourriez faire votre vie, … loin des alarmes et plates formes instables ! »

La scientifique avait finalement proposé son idée, pensant aux nombreuses planètes découvertes et qui feraient sûrement l'affaire, inhabitées ou non. La décision ne lui revenait pas, mais elle se tenait à la disposition de son leader, pour toute question d'ordre scientifique, si elle en avait.

Ah bah oui, mais non ! Que du bonheur ! L'autre taré avait joué à l’apprenti sorcier en le transformant en une sorte de terminator semi biologique avec une copie de sa cervelle (ou sa cervelle) dans un corps mécanique. Il avait fallut beaucoup d'efforts à Jill pour calmer Ivan qui voulait lui régler son compte de la manière forte. Mais la suite allait le calmer ou pas...

Non, ce n'était pas un miroir, mais... Son double biologique ou plutôt l'original. Deux Naughart dans la même pièce ? Ca risquait d'être très... Peu enviable. L'original pinça le bras mou de la copie avec une moue sceptique.

"Voilà ma copie terminator." Avait annoncé l'original avec une pointe d'humour le tout accueillit par un grognement de mécontentement du robotique. "Aller c'est bon, je te payerai un coup une fois à la base."
"Pas d'eau, j'ai pas envie de rouiller" répondit l'autre.
"Je connais un bon mécano, ne t'inquiète pas."
"Infirmerie... Garage... c'est quoi la suite du programme ?"
"La casse ?"

Mais ils n'eurent pas le temps de continuer à se vanner que déjà la double tube à essai s'extasiait devant les résultats, qui étaient pour le moins catastrophique. Et en prime finir en cobaye "vivant" si le mot pouvait être employé.

"J'opte plutôt pour envoyer Arlan sur Terre et que ce soit lui qu'on désosse." lança RobotIvan "Et rien que pour le plaisir de le faire moi même je l'accompagnerai s'il le faut !"

Et maintenant ca discutait de la suite, devenant un peu trop compliqué... Les envoyer sur une autre planète...

"Et pour la bouffe ?"
"Le carburant tu veux dire ? D'ailleurs tu tournes à quoi Diesel ou essence ?"
"Ca commence à me filer mal au crâne ces histoires !"
"Ca ne saurait tarder aussi..."
"Si tu veux je t'y aide !" Il lui présenta son poing valide avec un sourire qui en disait long.
"Sans façon."

Ils n'étaient pas vraiment sortis de l'auberge, et ils n'en finiraient pas jusqu'à se faire hurler l'ordre de fermer leur clapet une bonne fois pour toute...